Quête n°2
Invité
darling, nyke jorrāelagon bona ao sagon daor zūgagon
Irréfléchis. Dans leurs bulles , les têtes pensantes étaient en train de contocter une stratégie pour réussir la quête. Moi je vivais l'instant présent. Emballé par le fait qu'on retournait sur nos pas pour le bazar .Pour suivre l'idée de se déguiser suggérée. Souvenir de jeunesse , le jeu de rôle avait toujours été mon jeu préféré . Et ma figurine de dragon mon jouet favoris, parmi tout mon coffre. En transe d'enfance , suivre l'idée d'avoir une couverture me plaisait. Mais notre mission était sérieuse, très très sérieuse. Et mon dessein m'empêchait de m'épanouir. Mais surtout de m'amuser . Sourire juvénible. Moue d'Adulte. Je devais abandonner mes idées farfelues, pour l'amour d'un fils , pour l'amour du coeur et l'amour des Trônes . Au nom du Royaume . Au nom de la prophétie. Au nom de ma couronne , je devais me montrer crédible. Au marché , la communauté de l'épée marchandait. Iris fouineuses , mains baladeuses . Ma bourse se dépensait , pour la quête ,mais aussi pour ma personne. Egoiste -pas du tout -. D'un grand romantisme dans ma sacoche a ma ceinture , quelques pensées pour les êtres chères a mon coeur s'y trouvaient.
Pendant que Daeron retrouvait son âme d'enfant avec ce costume très imaginatif . Une image touchante, qui me dessinait un sourire au coin de la bouche et une larme au coin d'un oeil . Mon frère me manquait. La complicitée des verts me manquait . D'un revers de manche , s'essuyait la perle . Pendant que Maegor dans un mouvement de simplicité , interchangeait la couleur de sa cape. Moi , dans une impulsion , sans gêne que mes vêtements avaient été fourrés dans mon sac de voyage . En slip , devant nos dames , en train de revêtir un habit typique de la Citée de Qarth : Perlé , soyeux, coloré et orné d'artefacts luxueux. Pour me couvrir , mais aussi me donner un air majestueux , j'avais imité mon jeune frère avec sa fourrure. Sur mes épaules , une lourde cape féline , aux rayures flamboyantes pesait sur moi . Camoufflant tout mon arsenal . Prêt ! Pendant que la Princesse faisait ces emplettes . Je m'éloignais du groupe un instant . Plus loin , en toute discrétion en pleine discussion avec un homme , je lui offrais une bourse pleine, en échange d'une poignée de main suspecte. Dans une derniere parole : — Kesan māzigon arlī naejot ūndegon ao naejot gūrogon possession hen bisy . Quittant le marchand et glissant un objet dans l'une de mes poches , pour finalement rejoindre la communauté Feunoyr.
Tous magnifiquement deguisés . Simplicité ou complexcité , Pas toi mais l'un de nous avait poussé la porte de la Taverne, pour qu'on franchit la frontière entre le jeu , la méfiance, le doute , l'indifférence et le conseil. Taverne à l'ambiance piegante, tous dans l'observation du lieu en analysant .Moi ,indifférent dans une ambiance chantante et envoutante par les parfums des arômes des vins , à l'aise , comblé dans mon intimité, comblé dans cette familiarité quoditienne.
« — J'peux vous aidez ?» Une question a laquelle sa cousine Baela , ayant le meilleur vocabulaire exotique d'entres nous , réponderait . Au comptoir pour qu'on nous indique le recherché. Barman pointant. Coéquipiers occupés. Sans morale , main profiteuse et voleuse , je m'emparais d'un buc de bière plein devant un endormi trop bourré, pour qu'il devienne mien. Sans scrupule, pas besoin de payer, quand l'homme avait deja payer pour toi. Me faisant oublier le manque de bonté de mon frère , qui ne déboursait pas un sous pour l'être qui devait le plus chérir dans cette quête : Moi .
Verre au coin de la bouche . Iris désireuses . Coeur brûlant face aux loisirs de la taverne. Mais raisonnable , en jetant un regard a la main de Maegor sur son pommeau d'épée. Pourtant faire comme ci , rien et prendre part à la détente aurait été le meilleur plan . Devenir l'un des siens, au lieu de l'un des notres .
T'éloignant du pêché , avant de brûler par les Sept Enfers. Héro secondaire, saluant notre avis de recherche d'un mouvement de nez et d'un grattement de joue. C'est dans un mouvement naturel que j'attrapais fermement la chaise autour de la table pour m'y assesoir de manière masculine . Jambes écartées et main posée sur la virilité. Chaise placée en angle , pour donner mon intéret au talentueux troubadour . Mais ayant quand même une oreille attentive à l'action. Toujours alerte , surtout si la baroud éclatait . Une bagarre s'harmonisant avec le grattement rythmé des cordes de l'instrument. Une lutte s'harmonisant avec l'intensité de la voix du chanteur: Zālagon, zālagon
Princesse me préférant silencieux. Décue elle était , car je fredonnais la chanson pendant la conversation de Daelar et Gyloro, jusqu'a ressentir cette berlue qui semblait reele. Mais cette pointe de dague était qu'un mirage alcoolisé . C'était la présence de la Princesse que je ressentais derrière moi , et qui me guettait. Pendant que Maegor lui guettait notre communauté au fond contre sa colonne. Mais convaincu qu'elle n'était pas seulement là pour moi . Elle s'était sans doute rapprocher pour Gyloro avec une intention de séduction . Et un désir de rendre jaloux les beaux messieurs qu'on était . Mais manque de goûts , contrairement a tous, j'étais aucunement charmer par cet homme . Il n'avait même pas le talent et l'ambition de me faire lever le petit doigt. Je n'avais rien à lui envier. Surtout pas la beauté ! Et mes autres talents ...
Calant mon buc de bière , mon impatience à prendre part aux plaisirs de la vie commencait a se faisait ressentir. Jouant au jeu , me penchant vers mon frère , je chuchotais : — Daelar , veuillez m'excuser vous et notre ami je me permets de vous abandonner , je voudrais profiter de cette musique. Sourire chameur. Sourire manipulateur. Glissant ma mèche tombante. Cette mèche courte de ma chevelure , derrière mon oreille . M'excusant par la même occassion à l'homme convoité. Ainsi je pourrais lui prouver que l'homme a convoité était moi . Verre vide sur la table, laissant mon frère se débrouiller , pour point gaché sa stratégie .
Me dirigeant vers le barde pour lui demander une faveur. Je déboursais -un sous- pour qu'il puisse jouer la mélodie de mon choix .
Dilemne. Inviter la Princesse ou la Rebelle. Tentant le Diable , mes pas s'endiablaient vers ma cousine , laissant ainsi Shaera en bonne compagnie avec les trois autres hommes. Et ce choix de partenaire était une vengeance d'autrefois , quand mon neveu avait invité mon épouse a valser dans une danse moderne. Main sur la hanche, de coté face a ma cousine . Tendant une main pour qu'elle la prenne dans la sienne se laisant entraîner sans résister pour cette danse traditionnelle qui .. - — Pardon, peiné face mon attitude de tout à l'heure , je culpabilise. J'ai été ingrat, je vous l accorde , je voulais juste vous taquinez. Voulez- vous m'accorder cette danse pour me pardonner ? qui n'en sera pas une , si elle acceptait de valser avec moi . Pour la simple raison , que nous n'étions pas dans une cérémonie royale , mais dans une taverne entouré d'hommes des bas fonds. Et que ces danses classiques , souvent danser par mon passé était que pour me pavaner , faire bonne figure devant un public bourgeois trop pudiste pour le Roi Débauche . Mais a cet instant , je ne suis pas l'un des Rois du monde , je veux être celui qu'en bas qui danse toute la nuit, qui fait l'amour , et vit sa vie jour après jour nuit, après nuit en se déhanchant aux cotés de sa cousine .
Choix d'Aegon II : Je peux modifier si jamais ce choix pose souci. Débourse un sous pour montrer l'ambiance qu'Aegon a envie d'avoir et pour pouvoir danser avec Baela si elle accepte . Aegon se sent à l'aise dans ce genre de lieu , il préfére s'amuser que gacher le plan de son jeune frère Daeron. .
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Invité
Revêtue d'une longue robe fine aux nuances de beige et assortie d'une cape, à la mode Penthosi pour coller avec son accent, elle pénètre a pas feutrés dans l'endroit fréquenté, a la suite de ses camarades de mauvaise fortune/alliés forcés pour un temps. Son premier reflexe sera de laisser ses iris violettes se poser de par et d'autres de son environnement, au cas ou ils se faisaient embusquer. La guerre a eu pour effet de la rendre hypervigilente, toujours prête à réagir au quart de tour si l'ombre d'un danger pointait le bout de son nez. Et habituée à fréquenter les tavernes pendant sa jeunesse, elle savait qu'une partie de la clientèle étaient plus prompts a sortir leurs poings que faire usage de patience.
Arrivée à hauteur d'une table fréquentée, elle y trouva le presumé Gyloro Vaxor auprès du quel siégait cette fameuse épée... Celle qui appartenait de droit a sa famille, usée notamment par son oncle Viserys puis brandie moins glorieusement par son cousin en signe de légitimité au trône. Cette vue eut le mérite de lui rappeler l'importance de sa mission, assurer la paix de sa famille. Les mots lui brulent les levres alors qu'elle espère toucher au but, elle désire apporter assistance a son cousin dans sa démarche face a l'homme qu'on pourrait qualifier en un regard d'impressionnant. Mais Baela sait qu'elle peut parfois etre trop impulsive, pas assez subtile, des travers hérités de son paternel et sa grand mère maternelle sans doute. Alors elle ne prononcera mot qu'en cas d'urgence, se contentant de rester en retrait, tout en s'efforçant de rester assez près de ses compagnons au cas ou il faudrait se regrouper vite.
Alors qu'elle prêtait vive attention à la conversation qui se jouait devant elle, son cousin Aegon parvient à trouver un moyen de la distraire et Baela soupira immédiatement en réponse, déjà exaspérée par sa requête. Quoi donc encore ? Espèrait t'il vraiment apaiser un peu la colère qu'il lui inspire en faisant un pas vers elle ? Elle comme lui savent au fond qu'il en faudra plus que ça, parce qu'il était bien culotté après son nouvel affront a l'attention de la Targaryen. Mais pour passer pour une dame de bonne compagnie et amie avec son groupe, elle accepte la main tendue du valyrien.
''Lēda kirimvas jorrāelagen raqirosae. '' dit elle en feignant l'enthousiasme. Une fois un peu plus loin des hommes de Gyloro, elle se permet de chuchoter le vrai fond de sa pensée cette fois. '' Peut etre que cela aura le mérite de distraire un tant soit peu les compagnons de ce Gyloro. '' Un ou deux croiront peut être que Shaera ou même Baela sera disposée à leur accorder une danse ou de petites attentions pendant que les hommes règlent les affaires a l'amiable. '' Et j'espère que cela aura aussi le mérite de satisfaire une fois pour toutes ton désir d'attention à mon égard. '' Parce que c'était l'affaire d'une courte danse et c'est tout, la prochaine fois elle ne se montrerait pas aussi sympathique, elle ne laisserait personne se mettre en travers de son chemin et detourner son attention. Elle sait qu'il suffirait d'une erreur d'inattention pour que la situation tourne en leur défaveur.
Baela décide de choisir l'option 2 comme ses camarades.
ps trad de la phrase en valyrien '' Avec plaisir mon cher ami ''
Admin
Vos choix :
— Vous avez choisi de partager les 500 pièces d'or et chacun possède désormais 100 pièces d'or supplémentaire.
— Vous choisissez la négociation plutôt que l'attaque. Daeron dépense 50 pièces d'or pour une bouteille.
ft. @Daeron Targaryen, @Maegor I Targaryen, @Shaera Targaryen, @Aegon II Targaryen & @Baela Targaryen
Gyloro Vaxor observe la taverne avec attention, il ne se mêle pas aux conversations de ses hommes et regarde à peine votre groupe hétéroclite quand il entre. Son regard vous a balayé un court instant avant qu'il ne porte sa bouteille à ses lèvres et s'abreuve d'une grande gorgée de vin. Vous vous dirigez vers lui et cette fois, il vous affronte du regard. Son dos appuyé contre le dossier de sa chaise, l'air nonchalant comme s'il était le maitre de cet endroit et ses yeux sombres posés sur vous, il vous gratifie tout de même d'un sourire en coin.
Avec attention, il t'écoute, Daeron. Il suit tes paroles prononcées en Haut Valyrien et observe silencieusement ton attitude, celle envers le tavernier et après qu'il ait ramassé les pièces, Gyloro fait un simple geste de la main à l'adresse de ses hommes. L'un d'eux se lève, se dirige vers le comptoir et dépose quelques pièces en guise d'excuse. Pendant ce temps, l'homme qui porte Feunoyr continue d'écouter, il suit des yeux la belle qui tourne autour de la table, glisse sa main sur son épaule et son visage reste impassible à ce geste. Il n'a toujours prononcé aucun mot. Le tavernier revient, dépose la bouteille et dans un valyrien abâtardi, il s'adresse à lui en déposant quelques pièces supplémentaires dans la paume de sa main.
« — Pardonne leur impolitesse, mon ami. Sers-toi de cet argent pour acheter une nouvelle robe à la petite Livia. »
Le tavernier le remercie chaleureusement et repart vers l'estrade où, près du barde, une petite fille d'une dizaine d'année rit et s'amuse. Ses longues boucles brunes volent autour d'elle alors qu'elle danse et son père se penche vers elle pour lui parler, elle tourne la tête vers Gyloro qui a suivi l'échange du regard, elle lui adresse un petit signe de la main et lui, lui répond d'un geste de la tête alors qu'un sourire sincère étire ses lèvres. Mais son sourire s'évapore dès qu'il reporte son attention sur vous, plus particulièrement sur celui qui prétend se nomme Daelar Valtarys.
« — Navré mon bon ami, je préfère travailler seul. »
Cette fois, ce n'est pas du valyrien abâtardi qui glisse sur sa langue mais un Haut Valyrien parfait, quoi que teinté d'un accent ghiscari. Ses yeux vous détaillent une nouvelle fois, dévient vers vos deux amis qui dansent et cette fois, il ne tient plus et un rire s'échappe d'entre ses lèvres. Il dépose sa bouteille sur ta table et lorsque son rire cesse, il reprend la parole.
« — J'apprécie l'effort, les costumes et le tatouage. Cette fois, ils ont vraiment trouvé plus futé que d'habitude. J'aurai presque pu vous croire si votre ami... »
Il désigne te désigne, Aegon, du menton. Il observe un peu la danse des deux compagnons de fortune et secoue la tête avec une pointe d'amusement.
« — Je crois, Daelar Valtarys, que vous n'avez pas plus d'influence sur ce continent que moi. »
Le silence tombe un instant puis un soupir s'échappe d'entre ses lèvres, il se penche en avant, par-dessus la table et s'adresse à toi, Daeron, car tu es le seul à avoir pris la parole mais il sait que les deux autres écoutent.
« — Que vous ont-ils promis en échange de ma tête ? Richesses ? Pouvoir ? »
Il baisse les yeux, sa main glisse sur le pommeau de Feunoyr qu'il vous a vu observé en arrivant et il comprend.
« — L'épée, c'est ça ? »
Il relève son regard, vous observe encore avec hésitation puis il la tire de son fourreau pour la poser sur la table. Ses doigts caressent la lame d'acier valyrien, se séparer de l'épée est un petit prix à payer pour sa vie.
« — 2000 pièces d'or et elle est à vous. Et nous repartons chacun de notre côté. 1200 pièces si votre amie accepte de me suivre sur mon bateau pour cette nuit. »
Il détaille Shaera, tu es vêtue d'une belle robe mauve et s'il n'est pas conquis, il ne peut nier ta beauté. Mais c'est avant tout ton attitude envers le reste du groupe que vous formez qui l'intéresse.
« — Si vous n'avez pas de quoi payer... Laissons nos épées décider pour nous, à l'aube, sur les quais. Qu'en dites-vous ? »
Les choix qui s'offrent à vous :
1. Vous acceptez son offre et payer 2000 pièces d'or.
2. Vous laissez Shaera passer la nuit avec Gyloro Vaxor et payez 1200 pièces d'or le lendemain.
3. Vous choisissez de garder votre argent et acceptez le duel de Gyloro sur le port.
(Vous devez faire ce choix conjointement.)
Invité
ft. @Daeron Targaryen, @Maegor I Targaryen, @Shaera Targaryen, @Aegon II Targaryen & @Baela Targaryen
La tête haute, impeccable et élégant, elle retrouvait les sensations de la reine qu'elle avait été autrefois. Sauf qu'elle n'était qu'une simple princesse à présent et une femme sans statut important en ces lieux. Elle est présente, faisant un léger numéro de charme alors qu'un des hommes de la cible se lève, et elle le suit des yeux, curieuse de l'ordre qu'il a bien pu recevoir silencieusement de Gyloro et que le tavernier arrive jusqu'à la table déposer une bouteille. Les mots que cet homme dont les conjurateurs réclament la tête parle enfin et Shaera se retient de sourire. Ainsi monsieur de criminel aurait un grand coeur? Elle suit le tarvernier du regard et son regard se met à briller à la vue de la petite fille dansant près de l'estrade non loin de laquelle dansent aussi deux de leur compagnons. Ainsi donc Gyloro dispose bel et bien d'un grand coeur. Shaera voyant l'attitude de l'enfant repense aux siens, à sa petite Rhaella lorsqu'elle avait le même âge. Un teint de peau différent et les cheveux argentés différaient mais l'attitude était presque identique. Celle d'une enfant s'amusant sur une musique entrainante, saluant au loin quelqu'un lui étant cher. Elle était entrain de se perdre dans ce souvenir lorsque la voix suivit d'un rire du mercenaire ne vint la sortir de son rêve. Fronçant les sourcils, elle comprend comme ses congénères qu'il n'est pas aussi stupide qu'ils auraient pu le croire. Puis elle tilte sur ses paroles. "Que vous ont-ils promis en échange de ma tête ? " Ainsi donc il se sait être la cible des conjurateurs et eux, les Targaryens, ne sont pas les premiers à avoir été envoyés pour leur rapporter sa tête. Qu'était-il advenus des autres? Une seule solution pour Shaera, ils sont morts, de l'épée de Gyloro. Aussi preux chevaliers et forts soient-ils, aucun des hommes Targaryen ici présent ne doit prendre le risque d'être blesser. Alors qu'il tire Feunoyr de son fourreau, Shaera recule de quelques pas, prête à fuir au besoin, mais contre toute attente celle-ci se retrouve posée simplement sur la table. Elle prie de toute ses forces pour que ni Maegor ni Daeron ne se jete dessus pour la prendre avant de trancher la tête de cet homme. Puis les paroles la laisse interloquée. "2000 pièces d'or et elle est à vous. 1200 pièces si votre amie accepte de me suivre sur mon bateau pour cette nuit." Cela ne peut être aussi simple. Cela n'est jamais aussi simple. Impossible. Il y a dragon sous Montdragon. Et pourtant il la regarde avec insistance.
"Si vous n'avez pas de quoi payer... Laissons nos épées décider pour nous, à l'aube, sur les quais. Qu'en dites-vous ?"
Pour Shaera tout est clair et la décision est prise. Mais peut-elle se permettre de négocier le prix? Elle ne le montre pas, mais huit cents pièces pour passer la nuit dans un pauvre bpateau en compagnie d'un inconnu, elle trouve cela peu cher payé. De plus, elle est une princesse, une reine, elle vaut bien plus cher que huit cent misérables pièces! Mais son but en venant ici était de se rendre utile, et si donner de la sorte de sa personne était rendre service, alors elle le ferait. Essos était un piège remplis de luxure dans lequel elle était tombée à Volantis et qui avait décidé de la poursuivre jusqu'à Qarth. Mais à quoi bon luter? Elle qui avait eu des amants après le trépas de son tendre époux Jaehaerys. Avant que les deux princes dans la conversation ne prennent la parole, sa voix portait autour de la table alors qu'elle se plaçait à côté de Gyloro, lui touchant de nouveau l'épaule.
« — Nous avons les moyens. Je suis à vous pour la nuit. Mais nous voulons des garanties! Car à part votre parole que vous n'avez pas encore donnée, rien ne nous garantit qu'après cette nuit vous nous laisserez l'épée pour la somme convenue et sans vous battre. »
Elle regarde alors les princes s'attardant dans le regard de Maegor craignant sa réaction, lui qui semble être décider à protéger tout le monde durant cette mission. Et le jeune Daeron qu'elle ne connaissait pas? Allaient-ils accepter sa décision de s'offrir au mercenaire pour qu'ils puissent récupérer l'épée sans avoir besoin de verser la moindre goutte de sang? La décision d'Aegon et Baela entrain de danser ne l'importait pas puisqu'ils n'avaient certainement pas entendu le moindre mot de cet échange. Si trois d'entre eux étaient concentrés, deux autres étaient bien trop dissipés.
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Son choix: N°2. Shaera accepte de passer la nuit avec Gyloro Vaxor et laisse ses compagnons de quête le soin de régler le reste de la somme demandée.
Admin
Vos choix :
— Vous avez choisi de partager les 500 pièces d'or et chacun possède désormais 100 pièces d'or supplémentaire.
— Vous choisissez la négociation plutôt que l'attaque. Daeron dépense 50 pièces d'or pour une bouteille.
ft. @Daeron Targaryen, @Maegor I Targaryen, @Shaera Targaryen, @Aegon II Targaryen & @Baela Targaryen
Gyloro apprécie ton caractère, Shaera. Tu es intelligente lorsque tu demandes des garanties, il te trouve futé et il relève les yeux vers toi alors que tu te trouves à ses côtés. Il prend ta main sur son épaule et la presse, d'un geste doux mais au lieu de la relâcher, de la reposer contre son épaule, il laisse simplement ta main retomber.
« — Je comprends votre réticence, ma chère. »
Il reprend Feunoyr, la remet dans le fourreau autour de sa taille et à la place, il en décroche sa bourse pour en vider le contenu sur la table. L'équivalent de 400 cent pièces d'or se trouvent désormais sous vos yeux. Il se tourne vers ses hommes et cette fois, c'est en valyrien abâtardi qu'il s'adresse à ses hommes.
« — Combien vous avez sur vous ?
— Tu n'dois déjà 600 pièces. Je donnerai pas une pièce de plus. »
Malgré la plainte de son homme, Gyloro n'écoute pas, il lui fait un geste de la main insistant et deux de ses quatre compagnons posent leur or sur la table, encore contenu dans les bourses. Il rassemble tout dans un seul sac et le tend vers toi, Daeron.
« — 700 pièces d'or comme garantie. Vous me les rendrez demain, en même temps que l'argent pour l'épée. Est-ce que cela vous convient ? »
L'un des hommes roule des yeux et murmure ces quelques mots : Vaxor, si tu perds cet or, Lirri va te tuer. Mais d'un geste, Gyloro chasse les mots de son partenaire, peut intéressé par la mise en garde.
Lord of the Seven Kingdoms
Si Maegor est resté en retrait bien qu'attentif à totue la scène, la tournure de cette discussion ne lui plaît absolument pas. Son honneur - discutable certes - lui intime que la seule solution viable reste le combat en un contre un. Il est le plus âgé d'eux tous et si quelqu'un doit risquer sa vie, ce ne sont pas les plus jeunes - qui ont encore toute la vie devant eux - qui s'y colleront. Pourtant, Shaera se porte volontaire et le prince de Peyredragon s'étouffe et manque de s'insurger. Il lui faut beaucoup de sang-froid pour ne pas exploser comme les Quatorze Flammes le jour de la Catastrophe.
Le valyrien s'approche alors, s'appuyant sur la chaise de Daeron, désormais appelé Daelar Valtarys, son regard sur Feunoyr. Le prince en observe la lame une fois celle-ci sortie du fourreau, ne se gênant pas à un seul moment. Il est important, après tout, de s'assurer qu'il s'agisse de la veritable épée et pas d'une reproduction. D'eux trois, Maegor est celui qui en a eu le plus d'expérience et qui l'a vu de plus prêt pour l'avoir porté pendant onze années. Les souvenirs ressurgissent, avec eux, le rire de Visenya, le sourire de Aenys. L'épée est veritable, voilà qui est rassurant.
La princesse Shaera reprend ensuite la parole et ses mots sont formidables et intelligents. Il n'y a pas de doute qu'il s'agisse d'une alliée d'une qualité inestimable bien que le prince ne lui révèlera jamais cela de vive-voix. Il profite de la plainte des hommes de Gyloro pour tirer discrètement sa dague encore dans son fourreau de sa ceinture, la glissant dans la main de Shaera en faisant mine de l'enlacer. Le prince de Peyredragon a déjà été dans une situation similaire dans le passé, une situation que le prince n'aime pas énormément.
"Shaera, fais attention à toi. S'il fait quoique ce soit qui ne te plais pas... Fais lui payer hae se dāria iksā¹. Ok? Jure-le moi."
Maegor se redresse cependant, fixant Shaera droit dans les yeux un instant avant de transperser Gyloro Vorax de ses yeux mauves. Il n'aime pas la tournure des évènements mais le garde pour lui, se pliant aux choix de son amie et alliée.
"Faites lui du mal, mon brave, et je saurais vous retrouver partout où vous irez d'Asshaï-lès-Ombres à Pentos en passant par toutes les maudites terres de Westeros."
Le prince incline pour autant sa tête avant de revenir se placer contre la colonne, gardant son air renfrogné et sévère qui ne quitte pas son visage.
¹ : like the queen you are.
Peace and understanding
Forever may you reign
Gloria regali❞
Invité
It’s a birthright of ours to be all abundant.
Life is so profound if we see profusion
And if we refuse to follow our old illusions
Le jeune prince s'était rêvé sortir de son rôle de prince et chevalier westerosi pour s'imaginer personnage puissant, influent, mystérieux et inquiétant... Daeron avait un esprit vif et ingénieux, toutefois il manquait encore d'expérience. Ce constat était cruel et amer. De plus même s'ils n'avaient pas de mauvaises intentions, la prestation d'Aegon et de Baela en danse n'avait peut-être pas aidé à gagner en crédibilité. Gyloro avait vu à travers ses mensonges en un rien de temps. L'adolescent regretta même de s'être comporté de manière méprisante avec l'aubergiste. Ce fut au tour de Vaxor de poser des questions. Daeron demeurait figé, espérant intérieurement que Maegor et Shaera lui viendraient en aide.
« — Vous n'ignorez donc point que de nombreuses personnes en ville souhaitent vous voir mort, votre tête offerte à eux en cadeau sur un plateau d'argent... »
Le jeune dragon siffla doucement ces mots, mobilisant la fierté qui lui restait en se penchant lentement vers son interlocuteur. Ses prunelles mauves se posèrent sur Feunoyr que Vaxor venait de sortir de son fourreau. Cet artéfact devait revenir à la maison Targaryen. Elle était parfaite, c'était bien la vraie, il en était presque certain. Il dût résister à la tentation de caresser la lame du bout des doigts. S'il s'était allé à la rêverie, en fermant les yeux Daeron aurait pu revoir son père Viserys siégeant sur le trône de fer avec cette épée... Son frère Aegon en avait été son possesseur également.
Gyloro était perspicace, il sembla deviner la raison de leur venue. Il proposa un marché que Daeron soupesa quelques instants. Payer une forte somme, ou se battre. Son honneur de chevalier lui intimait de choisir le duel. Mais l'or sonnant et trébuchant pouvait aussi résoudre certains problèmes.
C'est alors que Shaera prit sa suite pour mener la discussion. Elle acceptait de s'offrir le temps d'une nuit au guerrier en échange de l'épée à un meilleure prix. Daeron ressentit aussitôt un fort pincement au cœur. La maison Targaryen, si puissante jadis, réduite à se prostituer pour retrouver les reliques de sa gloire passée... Il serait capable d'en pleurer. Intérieurement il voulut protester. Il ne l'avait pas connue dans sa première vie mais il savait qu'elle avait été reine des sept couronnes à son époque. C'était indigne d'une reine ! Il serra le poing et son regard trembla quelques instants sous le coup de l'émotion.
« — Etes vous... Etes vous certaine de vouloir faire cela ? » murmura-t-il discrètement à Shaera. Daeron Targaryen et son innocence était revenue dans ces paroles. Mais bien vite il reprit son rôle de Daelar Valtarys.
Il y avait une détermination et une assurance dans le regard et la voix de Shaera qui lui inspirèrent beaucoup de respect pour sa décision. Maegor était soucieux, Daeron l'était aussi. Il craignait pour sa sécurité mais avait tout à coup confiance en elle.
Daeron s'adressa de nouveau à Gyloro dans un Haut Valyrien parfait.
« — Nous avons un accord dans ce cas. »
Il sentit tout à coup un trouble entre Gyloro et ses hommes. Daeron se concentra pour ne rien perdre de cet échange. Leur interlocuteur ne semblait pas aussi riche que ses habits pourraient laisser penser. Le nom d'une certaine Lirri fut prononcé. Serait-ce une créancière du fringant guerrier ? Le jeune dragon tendit la main pour récupérer tout l'or. Vaxor était sans le sou et même endetté le temps d'une nuit. Mais une noble dame de la maison Targaryen honorerait sa couche...
Daeron récupère le sac contentant les 700 pièces d'or que lui tend Gyloro.
I've slipped through the cracks
And now I'm stuck with the scraps, and I can't
Seem to find my way back
Habillée d’autres vêtements, la jeune femme aux cheveux blancs les suivait dans cette taverne. Heureusement, les traits valyriens n’étaient pas rares ici mais il fallait bien avouer qu’ils dénotaient un peu à tous arriver en bande avec des physiques similaires – excepté le sien, teinté du sang Velaryon. La courageuse Baela, qui avait vécu tant d’aventures après les tragédies dans sa précédente vie, se retrouvait au sein d’une quête qui ne lui faisait plus autant plaisir qu’au début. Elle aurait préféré se trouver avec Jace quelque part qu’ici mais il avait fallut qu’elle n’en fasse qu’à sa tête et parte en quête de son côté – comme pour se prouver quelque chose ? Qu’elle était encore cette féroce Baela ? Celle qui avait tant fait crier la cour, celle qui avait cassé tous les codes à l’image de son père, celle qui se comporta exactement comme les hommes de cette société mais avec les conséquences qu’on ne donnait qu’aux femmes ? Peut-être bien. Dans tous les cas, cette épée elle la voulait et la tête brûlée qu’elle était ne comptait pas renoncer quand bien même elle était entourée de tous ces idiots qu’elle avait croisé au dîner.
Baela se retint de souffler en imaginant Aegon se saouler encore plus qu’il ne l’était déjà – c’était lui qu’elle détestait le plus parmi toutes ces personnes. Cette espèce de pervers narcissique. Se rendant compte qu’elle laissait trop sa colère la gagner, Baela prit une longue inspiration et alla s’installa à table avec les autres sans poser de problèmes. Puisque Daeron avait acheté une bouteille de qualité, elle décida de garder son argent et d’opter pour la diplomatie. Rien ne servait de se battre avec lui dans l’immédiat. La négociation était toujours la meilleure option pour obtenir quelque chose – la plupart du temps. Daeron parle tel un chef pour tous, comme s’il était le capitaine de leur guilde de nobles voyageurs.
« — Daelar dit vrai. Enchantée, je me nomme Alyra. J’imagine que vous vous doutez que votre réputation vous précède, et vous possédez sans doute une intelligence qui vous fait déjà deviner beaucoup de choses sur nous.»
Baela se penche vers l’homme à l’épée avec un fin sourire. Ses charmes avaient autrefois séduits bien des hommes mais ce n’est pas ce qu’elle cherchait, puisque son cœur était pris et qu’elle n’avait plus le cœur à charmer d’autres, et un homme comme ça ne se laisserait pas avoir par des beaux yeux. Néanmoins, Baela avait tenu à prendre la parole. Hors de question que l’une des seules femmes de ce groupe se taise et laisse parler Daeron tout du long sans broncher. Sa fierté la tuerait peut-être un jour.
« — Nous serions ravis d’entendre vos aventures. Il n’a pas dû être simple de récupérer ce qui a longtemps appartenu à une famille de dragonnier. Etes-vous l’un de leurs descendants ? »
Baela tentait de feindre mais elle savait que leur couverture ne tiendrait sans doute pas toute la nuit. Et à moins qu'il ne soit un idiot, l'homme devait déjà se douter que quelque chose clochait. Fort heureusement, Daeron et Baela avaient semblé opter pour la carte de l'honnêteté en affichant un intérêt à la fois pour l'homme et pour l'épée. Puisqu'il devait bien se douter qu'un groupe de voyageur l'approchant ne devait pas simplement vouloir discuter avec lui non ?
Choix 2.
His Grace my brother can command me. You cannot.
(by summersdesire)
Invité
Dragons do not serve
La première fille du Roi Brisé était une petite chose rebelle et n’avait quémandé aucuns accords pour se rendre à Qarth. Pourquoi faire ? Dans sa précédente existence, Daena se détournait avec amusement des règles – et elle n’avait aucunes intentions de se ranger, aujourd’hui. En réalité, elle projetait déjà de quitter Peyredragon pour Essos quand la rumeur c’était imposée à elle. La princesse changeait ses plans, repoussant son arrivée à Meereen. Sa famille attendrait. Était-elle seulement informée de sa renaissance ? – à l’exception de son cousin et des âmes errant sur l’île aux dragons. Mais parmi celles-ci, aucunes n’appartenaient à Aegon le Malchanceux ; son père. Ou encore à l’une de ses sœurs. Daena s’ennuyait au milieu de ces Targaryen inconnus, alors elle s’était envolée sur le dos de Rainfyre vers l’autre continent.
Elle se retrouvait ici, dans une taverne de Qarth en compagnie d’autres Targaryen – et de Gyloro Vaxor, le propriétaire actuel de l’épée tant désirée. Dans un accord tacite, le groupe laissait la parole au petit prince des verts. Mais à qui d’autres ? À peine arrivé que l’Usurpateur partait jouer à l’idiot, tentant à embarquer sa tante Baela avec lui. La princesse soufflait et malgré elle, sans grande discrétion – peut-être parce qu’elle avait toujours été ainsi ? Une petite chose impétueuse et impatiente. Et à nouveau, elle en donnait la preuve en arrêtant sa course près du jeune vert :
— Tu es trop bavard, lâchait-elle.
Ses paroles précédaient celles de Vaxor, qui n’avait aucune foi en leur discours. N’était-ce pas prévisible ? Mais à défaut d’un meilleur plan, Daena gardait le silence. Jusqu’aux nouveaux propos de l’homme possédant la précieuse Feunoyr. Accepter de le suivre sur son navire ? La princesse et presque reine arquait un sourcil et un rire franchissait ses lèvres. Me pensez-vous prostituée ? était sa première pensée et de justesse, elle se retenait de les cracher. Les mestres de son époque la pensaient légère, quand elle n’avait jamais donné son corps qu’à son Aegon (le quatrième). Mais plutôt que de s’offusquer, la princesse pinçait ses lèvres et inclinait le faciès. La valyrienne reprenait sa marche pour prendre place à la hauteur de Vaxor.
— Je vous avoue me sentir un peu navrée de voir qu’une nuit en ma compagnie ne vous inspire pas plus de huit cent pièces d’or, déclarait-elle en plaçant un coude sur la table face à eux avant de poser son menton au creux de sa main. Mais passons. Si je vous accompagne sur ce navire, comment puis-je être certaine de votre parole ?
Une requête à laquelle l’homme répondait en offrant une garantie monétaire. La princesse se retenait de grogner – tandis que l’impression d’être du bétail s’imposait à elle. Mais pouvait-elle nier le fait que Vaxor tentait de gagner leur confiance ? Elle se relevait et tendait une main à son compagnon d’une nuit, seulement les princes Targaryen se découvraient protecteurs envers l’unique gamine qu’ils ne connaissaient pas. Ils étaient morts depuis bien des années à sa venue au monde et lors de sa renaissance, les retrouvailles des dragons étaient passés. À leurs yeux, Daena était une inconnue – et une descendante d’ennemis pour les verts – et cependant, ils s’insurgeaient. Un rictus presque insolent se dessinait sur son faciès à la beauté mêlant celle des Targaryen et des Velaryon, tandis que dans ses iris prunes mille et un feux brillaient.
— Ne sont-ils pas adorables ? susurrait-elle à l’oreille de Vaxor, dans une tentative de séduction. Heureusement pour eux et pour vous, je ne suis pas une femme délicate.
Baela se joignait au trio, accordant son attention à Gyloro Vaxor – et dans l’attente d’une réponse de sa part, la presque reine offrait un regard décidé à ses compagnons.
Admin
Vos choix :
— Vous avez choisi de partager les 500 pièces d'or et chacun possède désormais 100 pièces d'or supplémentaire.
— Vous choisissez la négociation plutôt que l'attaque. Daeron dépense 50 pièces d'or pour une bouteille.
— Vous choisissez de laisser Daena passer la nuit avec Gyloro Vaxor pour faire baisser le prix de l'épée à 1200 pièces d'or.
ft. @Daeron Targaryen, @Maegor I Targaryen, @"Shaera Targaryen", @Aegon II Targaryen & @Baela Targaryen
Votre décision est prise, Daena, tu passeras le nuit avec Gyloro Vaxor sur son bateau et comme garantie, il vous a offert 700 pièces d'or. Il voit que vous vous inquiétez pour la jeune femme mais reste silencieux jusqu'à ce que tu lui murmures à l'oreille et un sourire se dessine sur son visage alors qu'il s'empare de sa main et la caresse de son pouce.
« — Je n'en attendais pas moins de vous, belle dame. »
Il fait un signe à l'aubergiste et celui-ci se dirige vers vous d'un pas rapide.
« — Donne une chambre à ces gens, juste pour la nuit. »
L'aubergiste proteste car il a un établissement à faire tourner et il ne peut accueillir gratuitement chacun des amis de Gyloro, alors quand l'homme propose d'ajouter le prix de la chambre à sa dette, ce sont ses hommes qui protestent à leur tour. L'aubergiste soupire.
« — Une chambre pour eux quatre. »
L'accord est entendu. L'aubergiste s'éloigne pour aller chercher une clé tandis que Vaxor se lève, étire ses membres et tend son bras à la belle qui lui offre sa nuit.
« — Messieurs, tâchez de ne pas dépenser mon or dans la boisson. Retrouvons-nous à cette table demain matin. »
Il vous salue et avec toi, Daena, il quitte l'auberge en laissant ses hommes s'attarder un peu en arrière, juste quelques minutes durant lesquelles ils vous observent attentivement avant de partir à leur tour.
- Tout le monde sauf Daena:
- L'aubergiste vous ramène une clé unique et vous montez à l'étage pour trouver la chambre. Pendant que vous vous dirigez vers la chambre, le tenancier s'approche discrètement vers toi, Baela, et glisse dans ta main une seconde clé.
« — Voici pour vous. Une dame a droit à son intimité. »
Il te sourit avant de repartir derrière son comptoir alors que vous atteignez le couloir. Vous cherchez vos chambres, qui sont voisines et vous installez pour la nuit. Vous êtes ensuite libre d'occuper le reste de votre nuit comme bon vous semble, jusqu'à l'aube.
Lorsque vous êtes réveillés et que le soleil se lève, vous vous dirigez comme convenu vers la table où vous étiez la veille pour y attendre Gyloro qui doit vous ramener Daena et l'épée. C'est alors que vous attendez que deux marins s'installent avec vous. Le premier a l'air fermé et sérieux, il est grand et sa carrure imposante rivalise sans peine avec celle de Maegor tandis que le second est plus jeune et longiligne. C'est lui qui s'adresse à vous de manière joviale.
« — Alors c'est vous les types qui veulent l'épée du cap'taine ? Vous êtes plus futés que les autres qu'ils ont envoyé la dernière fois. Ils étaient huit et Vaxor les a... »
Sa main mime un égorgement et il laisse sa tête retombée en tirant la langue.
« — 'Fin vous voyez le truc. Et ceux d'avant, ils étaient quatre mais...
— Ferme la. »
Le plus grand des deux donne un coup de coude à l'autre pour le faire taire et le plus maigre manque de vaciller sous la force de son ami.
« — Ils ont le droit de savoir ce qui les attend ! dit-il au grand costaud avant de s'adresser à nouveau à vous. Vous savez, les gars avec qui vous faites affaires, y'sont pas honnêtes ceux-là. Ils ont tué ceux que le cap'taine a épargné. Si vous v'lez mon avis, vous devriez vous tirer avant qu'ils vous retrouvent. »
Le grand donne un coup derrière la tête du maigre pour qu'il se taise.
« — Tu ne pouvais pas te taire ? Tu vas leur mettre de sales idées dans la tête. »
Il pose ses deux mains sur la table, se penche en avant pour vous parler de sa voix grave cette fois.
« — Bon, écoutez les blondinets, soyez réglo avec Vaxor. Vous le payez, vous prenez l'épée et votre amie et vous vous tirez de cette ville avant que les Conjurateurs vous tuent aussi. N'essayez pas d'affronter le capitaine, c'est le plus grand guerrier qu'on connaisse et même à trois, vous ne ferez pas le poids. Après tout, il a affronté un dragon pour lui arracher l'épée d'entre les pattes. »
Le maigrichon rigole et secoue la tête.
« — C'est n'importe quoi. L'écoutez pas. Les marins adorent raconter d'belles choses. Y a jamais eu de dragon, c'était un type qu'on appelait Dragon. Mais c'est vrai que le cap'taine, c'est un sacré guerrier. Il a grandi dans les arènes de combat alors essayez pas de l'arnaquer. »
L'homme le plus fort vous observe encore un instant et se redresse de la table sur laquelle il était resté appuyé et vous pointe du doigt comme un dernier avertissement.
« — Prenez l'épée et tirez vous. »
Il encourage son ami d'un geste de la tête et il s'éloigne tandis qu'il lui adresse une réprimande : tu parles trop, gamin.
- Pour Daena seulement:
- Tu arrives avec Gyloro à son bateau, il te fait monter à bord et le pont principal est vide, à l'exception de cinq hommes et une femme à la chevelure rousse qui jouent aux cartes, quelques pièces d'or au centre de la table. Le capitaine qu'est Vaxor t'emmène vers la cabine sous le pont supérieur du bateau, c'est sa cabine. Elle est richement décoré, remplie de trésors trouvés durant ses voyages et agencé d'une couchette plus qu'un véritable lit, un bureau et dans un coin, quelques tapis et cousins orientaux représentent ce qu'il y a de plus près d'un salon pour se reposer. Il t'invite à t'y installer.
« — Ne vous en faites pas, je n'ai pas l'intention de coucher avec vous. »
Il se laisse tomber dans l'amas de coussins d'un air nonchalant et soupire profondément.
« — La liberté est ce qu'on a de plus précieux. On ne l'apprend que quand on la perd, je suppose. Jamais je ne forcerais une femme à coucher avec moi, encore moins contre de l'argent. »
Il se redresse un peu, t'observe attentivement et tend le bras vers une corbeille de fruits pour la poser entre vous.
« — Je vous en prie, mangez. »
Un sourire se dessine sur ses lèvres mais il cherche toujours à déterminer s'il peut te faire confiance. Il grappille quelques raisins en pesant le pour et le contre de t'accorder sa confiance pour une mission toute particulière.
« — Je vous ai fait venir car j'ai besoin de votre aide. La vôtre et celle de vos amis. Ils n'ont pas l'air idiots et vous non plus. Je sais que les Conjurateurs vous ont demandé de me tuer, vous n'êtes pas les premiers qu'ils envoient. Ils veulent ma mort autant que je veux la leur. »
Alors il prend le temps de discuter avec toi et de te raconter quel différent les oppose. Il te confie qu'autrefois, il fut esclave et que pour s'être échappé, son maître a envoyé les Conjurateurs contre lui. Il t'avoue aussi que ces derniers ont tué sa femme il y a maintenant une dizaine d'années et que pour ce crime, il a chassé les Conjurateurs un à un pour les éliminer mais il en reste désormais cinq qu'il ne peut éliminer et qui ne le laisseront jamais tranquille.
« — Échangeons l'argent contre l'épée comme convenu. Mais si vous acceptez d'éliminer les Conjurateurs pour moi, je vous rendrais l'argent une fois cela fait et vos amis, vous et moi, nous serons libres. Prenez le temps d'y réfléchir et d'en parler aux autres demain, vous n'êtes pas obligés de me répondre immédiatement. »
Gentiment, Gyloro t'offre de dormir dans sa couchette tandis qu'il se contente des oreillers. Vous vous y reposez jusqu'au lendemain et prenez ensemble la route vers l'auberge pour y retrouver les autres.
Gyloro et Daena entrent ensemble dans l'auberge, ils sont accompagnés par les deux hommes de la veille. Autour de la table, le reste des Targaryen se tient déjà, vous les attendiez. Gyloro s'installe, laisse Daena partir comme promis et pose sa main sur l'épée autour de sa taille.
« — Procédons à l'échange, voulez-vous. »
Plusieurs choix s'offrent à vous, vous pouvez faire ce choix sans vous concertez :
1. Payer Gyloro (déterminez alors combien chacun d'entre vous donne).
2. Refuser de payer et affronter Gyloro.