Les perles des rp

Rhaenyra Targryen a écrit:Nyke jorrāelagon naejot sagon lēda ao, elle veut lui répondre mais le Haut Valyrien d’Alicent n’est pas fluide. Que signifie ces mots ? Qu’elle aimerait être avec elle. Jorrāelagon est un verbe qui veut dire bien plus en Haut Valyrian que ses significations dans la langue commune. Daemon lui a expliqué cela, il y a longtemps quand elle ne devait pas avoir plus de sept ans. Il veut dire aimer, avoir besoin, chérir et se soucier. Car en Haut Valyrien, aimer est avoir besoin de l’autre et se soucier de lui.

Rhaenyra Targaryen a écrit:Cependant le ciel comme le Haut Valyrien appartiennent à Daemon et elle, où elle peut imaginer qu’ils sont des seigneurs-dragons de l’ancienne Valyria. Alicent appartient à la terre, à la réalité présente et c’est elle qui a besoin d’elle. Elle ne pense pas que quelques mots de Haut Valyrien lui feront du bien. Tout comme elle ne partage pas avec Daemon cette affection qu’elle ressent pour son amie, elle ne partage pas avec Alicent ce qu’elle a avec son oncle. Ils sont deux mondes séparés, deux mondes auxquels Rhaenyra appartient et qu’elle chérit. Mais ce soir, l’un a plus besoin d’elle que l’autre.
Ses mains viennent saisir celles de son amie de toujours et elle les presse doucement entre ses doigts. Elle voudrait pouvoir rester toujours avec elle et lui tenir la main pour le restant de ses jours.

Lucerys Velaryon a écrit:« — Mais tout d’abord, je voudrais m’excuser. Parce que je n’ai pas trouvé le courage de revenir ici tout de suite. Je ne t’ai pas écouté, j’ai voulu prouver ma valeur en ton nom, et le résultat a été catastrophique. Tu ne méritais pas de perdre un autre enfant et qu’une telle guerre éclate. Je suis désolé que ce soit moi qui soit revenu, et pas Jace. Parce que j'ai échoué et c'est lui que tu mérites. »

Daemon Targaryen a écrit:Un temps infini sans aucun doute avant que d'une façon très soudaine, autant pour lui que pour Lucerys, il se retrouve à fondre sur le jeune prince pour le serrer contre lui, ses mains plaquées dans ses boucles brunes.

Il ne fallut qu'un instant cependant pour que Daemon ne renoue avec son horreur des effusions de sentiments et qu'il ne finisse par se reculer un peu, non sans garder toutefois une main sur l'épaule de Lucerys.

« Désolé ? Est-ce que tu as perdu la tête, Lucerys ? Désolé de quoi ? D'avoir tenu parole ? D'avoir été assassiné ? »

Si Daemon avait été un dragon, il aurait rugi. D'ailleurs, son ton n'était pas loin du rugissement. En aucun cas, Lucerys n'était responsable de quoi que ce soit. Il leur avait été arraché, sauvagement, injustement et il aurait beau tuer Aemond un millier de fois, ce ne serait jamais assez pour effacer la peine, la douleur et les dommages que cette mort avait causé.

Daemon Targaryen a écrit:« Il n'y a nul besoin de vous pour que le souvenir se ravive. »

Ni en ce qui concernait Visenya, ni en ce qui concernait ses fils ou les derniers temps qu'il avait passé à Peyredragon avant que Rhaenyra ne l'envoie à Harrenhal. Depuis qu'il avait quitté la forteresse au début de la guerre, Daemon n'y était jamais revenu.
Les derniers souvenirs qu'il en gardait étaient donc ceux teintés de souffrance, de rage. De deuil...
Pire encore, sa fille avait fait son entrée au monde déjà morte au pied même du lit qu'il partageait nuit après nuit avec Rhaenyra depuis son retour. Non, il n'avait nul besoin que cette Visenya-ci ravive le souvenir car ce dernier le faisait chaque nuit, chaque fois que son regard se posait sur le sol au pied du lit et où il y revoyait sa nièce-épouse, couverte de sang et berçant le corps difforme de leur fille, sans vie.
Et venait avec cette vision l'horrible sentiment de culpabilité qui le tenaillait depuis ce jour, lorsqu'il repensait à son soulagement, celui de ne pas avoir perdu Rhaenyra. Lorsqu'il songeait à combien il avait souhaité, prié même -lui qui ne croyaient en aucune présence divine, sauf peut-être celle des Dieux Valyriens- que l'on ne lui prenne pas Rhaenyra comme on lui avait pris mère, cousine et première épouse... À n'importe quel prix. N'importe quel prix avait-il inlassablement répété dans son esprit...
Le prix avait été sa fille, le prix avait été leur fille, leurs fils, leur mariage, le royaume, les dragons, leur dynastie... Pourtant, c'était la vie de sa fille qui avait toujours inlassablement pesé sur les épaules de Daemon depuis le moment où il avait porté son corps si léger, enveloppé par Rhaenyra elle-même pour le porter jusqu'à son bûcher funéraire.
Le souvenir et tout ce qui allait avec l'avait-il jamais quitté ?

Robert Baratheon a écrit:Néanmoins, ce n’était pas ce qu’elle semblait avoir prévu pour lui. Et puis elle décida de le frapper de façon bien plus insidieuse, en remuant le souvenir du sanglier qui lui avait mortellement perforé le côté. Robert haussa les sourcils et posa sa main au niveau de son cœur, dans une expression faussement et exagérément indignée. C’était humiliant mais il avait fait la paix avec ce souvenir. Son règne s’était achevé de façon abrupte et insolite, laissant Ned dans une situation délicate. Les ouvrages historiques avaient été assez conciliants avec lui pour le prendre en pitié et consacrer dix pages à sa glorieuse rébellion et une seule ligne pour décrire sa mort mais ses ennemis et rivaux étaient malheureusement dotés d’une très bonne mémoire. En réalité, il était assez clairvoyant pour comprendre que le sanglier était probablement innocent dans cette histoire. Ce qui l’avait réellement tué, c’était ses années passées sur le trône à s’engraisser, à devenir mou, à perdre ses réflexes et sa vitesse, couplé à l’ambition démesurée de Cersei qui l’avait poussé à boire plus que de raison avant de se rendre à cette partie de chasse fatidique. Ah celle-là, s’il la recroise… si personne ne le retient de force, il l’honorera de gifles jusqu’à ce qu’elle en tombe raide morte.

« C’était un sanglier inhabituellement grand. »

Maegor I Targaryen a écrit:Par chance, peut-être, la silhouette qui se dessina fut la plus bienvenue d’entre toutes. L’air strict et fermé qui flottait dangereusement sur le visage de Maegor se mua en une expression plus douce, presque tendre et il brilla, pour un instant dans le fond de son regard, une étincelle de joie, de reconnaissance aussi. Il eut l’impression de redevenir le gamin qui mélangeait constamment les lettres dans sa tête, qui pleurait de honte dans les jupes de sa mère de ne savoir lire correctement, qui aimait les dragons de bois. Un rien avait toujours déclenché en lui une colère sourde, mais le sourire de la Reine Visenya, ses conseils avisés, mais plus encore ses étreintes maternelles savaient apaisé sa bien terrible progéniture. Cet instant le confirma et Maegor passa un de ses bras autour de sa mère, fermant ses yeux avec force. Le temps ne saurait être plus rapide que dans ces moments qui flottaient entre le passé et le présent.

Jonas Grell a écrit:Vous seriez vous renseigné, jeune prince, vous sauriez que la Maison Grell ne ploie pas le genou. Ma loyauté est envers mon suzerain, Lord Hoster Frey et ma reine, Sarella Mouton. Elle ne sera jamais envers un jeune arrogant, un parricide mort empoisonné par ses propres alliés, maudit par la royale sœur qu'il a exécuté. Les hommes ont déjà tué des dragons durant votre époque et durant la mienne. Nous le feront encore s'il le faut.

J'ai choisi mon sort. Venez, prince Aegon, la Maison Grell vous attend, vous, votre dragon et quelque armée que vous possédez. De mon vivant, jamais je ne vous céderais Harrenhal et ne vivrais dans la honte d'être gouverné par vous.

Ma seule réaction sera la suivante :
GO JONAS, GO JONAS, GO JONAS, GO JONAS  
On plie pas le genou face aux jeunes prétentieux ici