Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityA Dream of Ice and Fire
Scénarios attendus
Lune 12, 875 AC. L'été arrive sur Westeros et avec lui, la promesse de réclotes prospères. À Port-Réal, l'humeur n'est pourtant pas aux réjouissances après le meurtre de la souveraine des Sept Couronnes. Tous s'agitent et cherchent un coupable, prêt à accuser son voisin pour s'innocenter.
Topsites

Soutenez-nous en votant aux topsites.
Le deal à ne pas rater :
Display 24 boosters Star Wars Unlimited – Crépuscule de la ...
Voir le deal


「Sunshine in human form」(ft. Aemon Targaryen)

2 participants
Larra Rogare

Larra Rogare

Pseudo : tyraxesis
Pronom irl : elle
Messages : 126
Date d'inscription : 29/12/2023
Allégeance : Fidèle à sa famille, Larra est d'une loyauté sans nom envers ses enfants : Aegon, Aemon et Naerys. Plus largement, son allégeance va à Rhaenyra et Daemon Targaryen, ainsi qu'à leurs héritiers.
Triggers : aucun

   
Sunshine in human form

Jour 21, Lune 9, Année 874

Depuis leur arrivée à Volantis, Larra se sentait étrangement seule et isolée. Peut-être était-ce dû à cette étrange sensation de ne pas être tout à fait la bienvenue autour de la Reine Rhaenyra, la mère de Viserys, où le fait qu'elle n'avait pas eu la chance de retrouver ses enfants de la façon la plus simple et évidente qu'il soit. Quand la lysienne était arrivée à Meereen, elle avait raté son fils cadet de peu et sa très chère Naerys était malade et ne pouvait recevoir personne d'autres que les soigneuses qui s'occupaient d'elle. Sa mère avait préféré attendre que la jeune femme ne retrouve sa forme pour ne pas faire empirer son état. Aegon, lui, avait été à ses côtés cependant, tout comme son cher et tendre Viserys l'avait été et pour tout cela, la dernière née des Rogare en avait été reconnaissante.

C'était dans les jardins du palais que la belle trouvait du réconfort et du calme, se baladant tranquillement au gré de la course du soleil. Elle aimait sentir la chaleur humide sur sa peau, celle qui la forçait à trouver l'ombre sous les arbres dont la fraicheur relative lui plaisait. Larra lisait alors avec la même passion dévorante qu'elle avait eu par le passé et qui lui faisait oublier le temps et souvent, louper l'heure du souper, ou alors, elle dessinait avec soin les plantes qu'elle trouvait ici et là avec une patience immense. Il y avait de nombreuses choses à découvrir ici, rien qu'au sein du palais volantain et quand cela serait fait, alors la jeune femme s'aventurerait au-delà de ce qu'elle connaissait.

En ce matin glorieux, cependant, ses pas ne la guidèrent ni dans la bibliothèque, ni dans le jardin. Non, il lui fallait une autre activité moins redondante et qui ne consisterait pas à essayer de distraire Viserys de ses tâches quotidiennes de prince. Larra avait décidé de ne point faire de vague et surtout, de ne pas s'attirer les foudres de la reine qui avait gracieusement, mais sûrement pas de bon cœur, accepté de la vivre ici. Elle flottait dans ses robes de soies blanches et légères qui dévoilaient sa peau bien plus que nécessaire, une parure de délicats coquillages à son cou. Sous son bras se tenait quelques rouleaux de papiers qu'on avait accepté de lui donner contre de l'argent et que la belle noircissait de dessins.

Ici et là, son regard d'un violet pâle aux nuances tirant sur le gris glissait sur les détails architecturaux qu'elle examinait avec un grand soin. Le soir, elle s'amuserait à les montrer à Viserys, tapotant le papier en parlant avec une ferveur retrouvée et qu'elle n'adressait qu'à lui. Peut-être saurait-il lui parler des influences valyriennes dans les motifs et qu'elle, en retour, lui apprendrait la provenance des matériaux utilisés. Ensemble, ils tisseraient une toile vivante de connaissances, mêlant l'histoire des bâtiments à leurs propres réflexions et expériences. Chaque soirée deviendrait ainsi une célébration de leur complicité, partageant une passion commune pour l'architecture et l'art, créant des souvenirs qui se graveraient dans le temps, tout comme les structures qu'ils étudiaient avec tant d'enthousiasme. Ils parleraient de faïences et de mosaïques jusqu'à ce que leurs langues soient fatigués où que tout cela ne dérape en quelque chose qui ferait rougir les joues de Larra rien qu'en imaginant la sensation que lui procurait le prince. Un frisson la parcouru alors et il fallut une seconde à la lysienne pour se sortir quelques idées de la tête, faisant se balancer les mèches bouclées de ses cheveux qui frisaient naturellement en raison de l'humidité volantaine.

Parfois, la jeune femme s'arrêtait, griffonnant quelques détails avant de reprendre sa route comme si de rien était. Un éléphant ici, un tigre par là, parfois, tout un ensemble de motifs lui intimait de stopper ses mouvements plus longuement qu'elle ne le faisait jusqu'ici. Quelques autres fois, son esprit empli de chiffre essayait d'estimer le prix de telles extravagances et cela faisait lui faisait tourner la tête. La folie des grandeurs de l'Antique Volantis n'était pas à prendre à la légère et la blonde se demandait si la maison Targaryen avait les finances pour faire tourner un tel endroit. Après tout, elle avait entendu Jacaerys parler de son dégoût de l'esclavage et des esclavagistes et la lysienne l'avait questionné sur ses connaissances en matière de paye. De toute évidence, cela n'effleurait jamais l'esprit du brun et Larra s'en inquiétait presque.

Et alors qu'elle s'apprêtait à escalader un banc pour ensuite se tenir debout sur une rembarde de bois, prête à tout pour observer les motifs gravés dans la pierre, la lysienne aperçu un grand valyrien qu'elle n'avait encore jamais vu auparavant. Il fallait avouer que Larra n'était pas la plus assidue avec les noms, particulièrement ceux qu'elle n'avait jamais entendu. Les visages, eux, lui revenaient facilement. Et quelque chose à cet instant lui intima qu'il lui fallait se presser pour rencontrer son propre destin. Qui était-il? Pourquoi est-ce que son cœur accélérait de la sorte? La blonde d'or et d'argent pressa alors son pas, courant après l'inconnu comme si toute sa vie en dépendait, tout cela à cause de son instinct. Et son instinct n'avait jamais tort.

"Wait..." susurra-t-elle, à court de souffle alors que ses yeux n'en croyaient pas ses yeux. Elle avait su instantanément le reconnaître alors même que son fils avait été un bambin quand elle l'avait laissé. Il y avait des choses qui ne trompaient pas les mères.

"Wait please, Aemon ! Wait for me."

L'interpellation avait été forte cette fois, quoique la voix de Larra tremblait autant que ses genoux s'entrechoquait de peur. Il était une chose de retrouver son fils aîné qui se souvenait un peu d'elle et de qui elle avait été, il en était une toute autre de s'adresser à celui qui ne devait avoir aucune foutre idée de qui était cette femme qui l'interpellait. La lysienne supposa que personne n'avait prévenu Aemon et Naerys qu'elle était ici, elle qui avait échappé aux rassemblements de la maison Targaryen. Et fussent-ils au courant, aucun d'eux n'auraient su à quoi elle ressemblait de toute façon.

"Aemon, it's me. I'm... Uh... I'm your mother."

A bien des égards, ces mots semblaient cassés, comme s'ils ne reflétaient aucune réalité que Larra ne puisse saisir à pleine main. Son apprentissage de la langue ouesterienne était seulement balbutiante et sa voix tremblait en prononçant les paroles que le prince héritier Jacaerys lui avait appris en plus des livres. Elle avait eu peur de ne pas être comprise, particulièrement de ses enfants, ceux qu'elle avait abandonné sans se retourner d'après les histoires de Westeros qui la dépeignait comme une horrible mère. Elle l'avait été et son puîné n'avait sûrement aucun souvenir d'elle, de ses traits ou de sa voix. Aucun de ses enfants ne lui ressemblaient d'ailleurs, et la lysienne fut prise d'une panique terrible. Qu'avait-elle laissé à ses tendres petits en dehors d'un cœur brisé et d'une terrible image d'elle-même?
by CrimsonTulip


Aemon Targaryen

Aemon Targaryen

Défi RP #1
Participation au Défi RP #1 de novembre 2023
Défi RP #2
Participation au Défi RP #2 de juin 2024
Pseudo : CrimsonTulip
Pronom irl : Elle
Messages : 33
Date d'inscription : 30/09/2023
Allégeance : Son allégeance va à la Maison Targaryen et surtout à sa fratrie.
Triggers : ...

   
sunshine in human form
you were a dragon long before he came around and said you could fly you will remain a dragon long after he's left.
Aemon Chevalier-Dragon se sentait plus à sa place au sein des Sept Couronnes qu'à Essos. Meereen et Volantis étaient des terres étrangères et ce n'était pas l'inconnu qu'il n'appréciait pas ou qui lui faisait peur, il n'avait pas peur d'ailleurs. Mais il n'était pas confortable avec l'absence de sa foi, il se sentait bien seul à prier encore les Sept dans une famille où les dieux avaient bien peu d'importance alors qu'ils étaient très présents dans son quotidien et dans ses pensées. Il n'avait jamais été aussi fervent croyant que sa douce Nys mais la religion était son moyen d'être encore proche d'elle aujourd'hui ainsi qu'une ancre à la réalité qui lui offrait discipline et apaisement.
Malgré cela, pour rien au monde il n'aurait quitté l'Antique Volantis car ici se trouvait sa famille et son sang. C'était là qu'était son cœur. Il avait juré de protéger sa reine et grand-mère, Rhaenyra et sous les ordres d'Harrold Ouestrelin, il le ferait jusqu'à sa mort. Il protégeait aussi le reste de sa famille, ses oncles et son père. Son frère aussi malgré l'animosité entre eux. Aemon aimait son ainé mais il avait aussi tant de colère envers lui et pourtant jamais il ne viendrait à souhaiter sa mort, jamais il ne laisserait quoi que ce soit lui arriver. Aegon refusait de voir l'amour qu'il lui portait, il continuait d'affirmer qu'il n'avait jamais été aimé, qu'il avait toujours été un outsider dans leur famille et leur fratrie quand le chevalier aurait tant aimé, malgré leurs différences, avoir l'affection de son frère. Il aurait voulu passer des heures avec lui autrement que pour l'entendre le torturer, pour le voir l'ignorer et subir ses insultes encore et encore. Il s'affirmait victime quand il était le bourreau qui avait tant humilié et blessé Aemon et Naerys. Aemon pouvait l'encaisser, il avait les épaules solides et au fil des années, il avait appris à ne plus s'en formaliser mais il avait grande peine à pardonner ce qu'Aegon, leur frère ainé, celui qui aurait dû les protéger et prendre soin d'eux, avait fait à leur sœur. Naerys était la douceur incarnée, elle était la plus pure des créatures qui puisse exister, la plus délicate et divine également et combien de fois avait-il posé ses yeux sur elle en songeant qu'il commettait un crime ?

Le soleil était haut dans le ciel quand Aemon eut fini sa patrouille dans les rues de la plus ancienne des Cités Libres, il était revenu au palais et s'était immédiatement dirigé vers l'armurerie pour se défaire d'une part de son armure. Il avait déposé son casque, la lourde cape noire sur laquelle était brodée les armoiries de la Maison Targaryen de Volantis et il avait pris le chemin de ses appartements. Une heure était le temps dont il disposait avant que le devoir l'appelle à nouveau et qu'il ne doive prendre le chemin de la cour d'entrainement. Il y retrouverait certainement le roi Daemon, celui-là même d'après qui il avait été nommé et ensemble, ils entraineraient encore les esclaves soldats jusqu'à la tombée de la nuit.
Il marchait d'un pas décidé, les esclaves traversaient les couloirs et il les saluait d'un mouvement de tête en se demandant quand les souverains de la ville s'occuperaient enfin de leur libération car sur le plan moral, Aemon avait le sentiment de se trahir chaque fois qu'il recevait leur aide, qu'il utilisait leurs services et ils étaient souvent présent dans les prières qu'il adressait aux Sept. Wait, crut-il entendre parmi les pas qui résonnaient sur le sol de marbre, parmi les murmures des esclaves et il n'en s'en formalisa pas. Sa main se posa contre la rambarde de l'escalier et il gravit les premières marches quand il l'entendit encore wait please, Aemon.

Le Chevalier-Dragon se retourna, il posa son regard sur cette femme aux allures valyriennes. Était-elle de son sang ? Il ne pouvait se fier à l'apparence pour le croire en ces terres car à Essos, les restes de Valyria étaient plus importants qu'à Westeros où il avait grandi sans rencontrer d'autres yeux violets ou d'autres chevelures d'argent qui n'appartenaient pas à ses semblables, des parents, une fratrie, des cousins plus ou moins lointain mais ils étaient son sang. Ici, cela était différent. Il descendit les quelques marches pour revenir à sa hauteur.

« — Can I help you? »

La jeune femme avait parlé la langue commune, bien qu'il lui ait semblé entendre un accent dans sa voix. Il fronça les sourcils à ces mots, il était clair qu'elle n'était pas native des Sept Couronnes et qu'elle ne maitrisait pas la langue avec aisance. Son visage se détendit quand il entendit qui elle était. Elle était Larra Rogare, sa mère, celle qui lui avait donné la vie et qu'il n'avait jamais connu car elle était partie puis elle était morte avant qu'il n'ait l'âge de pouvoir traverser le Détroit pour espérer la rencontrer. Tout ce qu'il savait d'elle était le peu que son père lui en avait dit et ce qu'on avait écrit sur elle. Peu de choses étaient positives mais son père lui avait appris à ne pas croire si aisément les écrits des mestres et des septons car leurs avis étaient souvent influencés par leurs opinions. Jamais il ne s'était alors permis d'émettre un avis sur une personne qu'il ne connaissait pas. Sa mère était partie, il en ignorait les véritables raisons et le seul fait auquel il s'accrochait était qu'elle n'avait pas été là.

« — Muña, it is an honor to meet you. »

Aemon lui répondit en valyrien, pour qu'elle puisse être plus à l'aise dans cette conversation qu'elle semblait désirer. Il restait droit, son visage ni en colère ni heureux car les années en tant que Lord Commandant lui avait appris à masquer ses émotions pour les garder en lui, enfouies profondément. Il était confus à cet instant, devait-il être heureux et sourire à la femme qui lui avait donné la vie quand il ignorait tout d'elle ? Qu'il ignorait même la raison pour laquelle elle venait le voir ? Il n'osait sourire. Ses sourires, il les gardait pour sa douce sœur, quand elle se sentirait mieux, quand elle serait prête à le voir et qu'il pourra la serrer dans ses bras une nouvelle fois. Elle était la seule qu'il tenait dans ses bras et à qui il offrait ses plus doux sourires car par son devoir de chevalier, il était avant tout un soldat et la discipline qu'il s'infligeait, son honneur aussi, lui dictait d'imposer de nobles barrières entre lui et le reste du monde. Aussi heureux aurait-il été de retrouver sa mère, ils n'étaient pas assez proches pour qu'il lui offre le plaisir d'une étreinte familière. Seule sa douce Nys, sa si tendre et délicate sœur connaissait l'affection sincère d'Aemon. Ses camarades d'autres fois aussi, parmi lesquels son cousin Daeron et une fois, surement, avait-il apaisé les chagrins de l'une de ses cousines. Mais sa mère était une étrangère, trop étrangère, trop distante pour qu'il y ait une quelconque familiarité entre eux.

« — I heard you were here but wasn't certain you'd wish to meet me. »
by CrimsonTulip


Larra Rogare

Larra Rogare

Pseudo : tyraxesis
Pronom irl : elle
Messages : 126
Date d'inscription : 29/12/2023
Allégeance : Fidèle à sa famille, Larra est d'une loyauté sans nom envers ses enfants : Aegon, Aemon et Naerys. Plus largement, son allégeance va à Rhaenyra et Daemon Targaryen, ainsi qu'à leurs héritiers.
Triggers : aucun

   
Sunshine in human form

Jour 21, Lune 9, Année 874

Chacun de ses enfants avait réagit à sa manière face à son retour. Il semblait à Larra que Aegon avait été heureux de la retrouvé, que Naerys avait été triste et là, maintenant, il apparaissait qu’une indifférence profonde habitait son deuxième fils, Aemon, face à elle. Le garçon qu’il avait été ne devait plus se souvenir d’elle et donc, en vouloir à l’homme qu’il était devenu ne semblait pas raisonnable pour la lysienne, malgré le pincement qu’elle ressentait dans sa poitrine. Doux Aemon. Il avait été parfait dès l’instant où il était sorti de son ventre avec ses cheveux dorés et ses petites mains qui attrapait facilement ses cheveux. Comparé à son fils aîné, la Rogare n’avait pas été tendre, tout d’abord, avec son cadet. Il avait eu une aversion tout d’abord que Larra n’avait pas su contrôler et puis une peur de mal faire, comme si la jeune femme découvrait à nouveau ce que devenir mère signifiait. Six lunes entière avaient été nécessaire pour que la belle ne trouve ses marques et quand cela avait été le cas, et bien Aemon avait été sa joie.

Alors, comme elle l’avait fait pour sa chère fille, Larra se décida à prendre son temps. Elle savait que ses enfants mettraient du temps à lui pardonner et peut-être même qu’ils n’y parviendraient jamais. Pourtant, la lysienne ne cesserait jamais d’essayer parce qu’elle les avait aimé tous les trois et que dans les derniers moments de sa vie, la valyrienne avait espéré les revoir une dernière fois avant de rendre son dernier soupire. Alors, la plus jeune des Rogare secoua sa tête lentement, croisant ses mains dans son dos en souriant avec une bienveillance qu’elle n’avait que pour sa famille, contrastant avec l’expression si sérieuse qu’elle pouvait avoir lorsqu’elle comptait et recomptait ses propres trésors.

“Naerys said you were a busy man, so I did not want to interrupt you in your occupations… No, in your duties. But of course, I wished to meet you. Always. And you don’t have to call me mother if you don’t want to. I lost that privilege when I left you behind. Larra is fine.”

Bien-sûr ses mots la blessaient, bien sûr que la lady Larra ne souhaitait pas que ses enfants l’appellent par son prénom et qu’elle souhaitait qu’ils l’aimassent autant qu’elle le faisait. Pour autant, le monde n’était pas déterminé par ses désirs et la jeune femme refusait d’imposer quoique ce soit aux adultes que ses bambins étaient devenus. Ils avaient grandi sans elle, loin d’elle et de son amour pour eux, devant des adultes bien, même Aegon malgré la rage et la colère qu’il semblait ressentir au fond de lui. La mère décida alors de s’adresser à son fils comme elle l’aurait fait auprès d’un ami perdu de longue date.

“May I disturb your peace a little bit and accompany you? It would make me happy to know a little bit more about the man you became, if you’d like to tell me. Or you could tell me about here? Do you like Volantis?”

Et sur ses mots, la lysienne se plaça sur la première marche de l’escalier qu’Aemon s’apprêtait à emprunter, lui faisant signe de continuer sa route s’il le voulait bien car Larra irait là où le Targaryen voudrait qu’ils aillent, peu importe qu’ils fassent quelques mètres ou qu’ils marchent des heures. Pour lui, elle irait partout autour du monde sans la moindre monture, toute seule, juste pour le savoir heureux et en sécurité et cette pensée la poussa à poser sa main sur le ventre qui avait eu le privilège de porter un tel homme.

“Your sister said they called you the Dragon-Knight. This is a fine nickname; how did you obtain it?”

Il fallait dire que Naerys parlait beaucoup de son frère et lorsque sa douce petite le faisait, Larra ressentait toute la tendresse et tout l’amour qu’il semblait existé entre eux, tant et si bien que la lady avait rencontré des difficultés à comprendre comment ces deux-là n’avaient pas fini par s’épouser. Jacaerys avaient parlé d’un livre appelé Fire and Blood mais malheureusement, ce dernier était écrit en Langue Commune et il était encore très difficile pour la lysienne de lire ces caractères si différents du haut-valyrien, mais aussi, de tout ce qu’elle connaissait jusqu’ici. Si elle voulait en savoir davantage sur ses enfants, ces derniers devaient lui raconter, autant qu’ils étaient prêts à le faire, leur vie et leurs péripéties. Et quand ils le feraient, leur mère serait là pour les écouter avec une passion évidente.
by CrimsonTulip








Tell me dear
are you lonesome tonight?

Contenu sponsorisé