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1, 2The Ride of the Bard and the Royal Guard Ft. Syrodos Naerin
Invité
Got kicked in his chest
He's a friend of humanity
So give him the rest
That's my epic tale
Our champion prevailed
Defeated the villain
Now pour him some ale.
In a realm where shadows dance, where whispers stir the air,
Lies the tale of Harrold Westerling, bold beyond compare.
With courage clad in armor, and a spirit fierce and free,
He embarked upon a quest, where legends intertwine with glee.
Syrodos suivait le pas du Ser – il n’était pas certain de ce que ce terme signifiait exactement. Il le suivit jusqu’à la taverne, puis à l’intérieur et enfin dans les étages qu’il avait déjà emprunté quelques temps auparavant, avant qu’il n’entre au service de la princesse Rhaenyra et de sa famille. Jamais le Rossignol n’avait été au service de quiconque. Cela allait à l’encontre de sa profession, jeune barde itinérant qu’il était jusqu’alors. Il savait qu’un jour, il retournerait à ses pérégrinations heureuses… Du moins, s’ils parvenaient à retrouver son luth en un seul morceau et à cette pensée, le brun hocha sa tête, faisant virevolter ses cheveux.
“Yes, right. But it does not hurt, a bit of thankfulness, right?”
In a tavern dimly lit, where secrets often hide,
Harrold Westerling ventured, with a fire burning inside.
For within those stoned walls, a mystical lute did dwell,
Its melodies a magic spell, its power none could quell.
Il sembla alors qu’ils étaient portés par un objectif commun à présent, prêts pour ce qui les attendraient derrière une de ces portes. Si seulement il pouvait écrire quelques vers à cet instant, l’artiste l’aurait fait sans aucun doute. De porte en porte, l’artiste suivait Harrold, lui emboîtant le pas comme un fervent suivant. Syrodos hocha sa tête au bref regard du commandant de la garde Targaryenne. La première chambre n’était pas la bonne, l’air de son occupant tira d’ailleurs un sourire au brun. Il lui parla brièvement dans un valyrien au fort accent avant qu’il ne suive à nouveau le pas derrière l’homme en armure. Il devait être surprenant d’ouvrir sa porte pour tomber sur un tel géant.
“Poor lad, he did not see it coming.”
Et sur ses bonnes paroles, le duo passa à la porte suivante derrière laquelle une voix s’éleva, insultante tant part le fond que par la forme.
“He said fuck off mate.”
Et alors la seconde porte fut enfoncée après un coup assez furieux, et voilà que les malandrins apparurent et juste comme ça, l’aventure commença. Oh, il n’était pas difficile de penser que le barde exagérait à l’intérieur même de son esprit. Il se cacha derrière le chevalier, laissant uniquement sa tête dépasser alors qu’il observait avec un air fasciné. Harrold était un véritable colosse et quoiqu’un type lui fonça dessus, il ne bougea pas d’un iota. Syrodos, hocha sa tête, une moue impressionnée sur le visage avant qu’il ne hochât sa tête lentement avec un air impressionné.
Yet danger lurked in shadows, and foes with eyes of gleam,
For the lute was guarded fiercely, by nightmares from a dream.
But Harrold, undeterred, faced the darkness with a grin,
For he knew that in his heart, the power of courage lay within.
“Ah yes, uhm. ” commença-t-il pour s’éclaircir la gorge. “My friend right here said you better give my lute back and take your money before troubles come to thy, goons.”
Le valyrien coulait de sa bouche comme le vif argent et Syrodos sorti la bourse de sa poche, la faisant miroiter comme un bien précieux. Elle semblait bien plus remplie que lorsqu’Harrold la lui avait confiée et le barde fit un sourire amusé. Pourtant, son sourire disparut tout aussi rapidement qu’il était apparu alors que l’un des hommes s’était mit à parler en faisant quelques gestes en direction de la bourse puis d’Harrold. Le barde grimaça un instant et son regard se posa sur le ouesterien avant de se racler la gorge.
“He said it’s not enough anymore and he wants either your armor or your sword with it too.”
Invité
The Ride of the Bard and the Royal Guard
Pour un chevalier de sa stature, il n’y avait aucune fierté ou effort à défoncer une simple porte. Et il le fit pour gagner du temps plus que pour l’effet dramatique. Et lorsque cet homme lui fonça maladroitement dessus, il n’y fit même pas tellement attention. Son armure lourde avait pris le coup pour lui, tandis que le Ser Harrold était resté fièrement droit, il ne semblait nullement avoir été affecté par le choc tandis que l’homme s’était retrouvé stupidement au sol un peu plus loin du duo.
Du coin de l’œil, le garde royal nota mentalement le nombre d’hommes qu’il pouvait apercevoir d’ici. Il se devait d’être vigilant, d’avancer avec prudence et tactique. Ainsi, il préparait déjà un plan d’attaque si la bande décidait de les attaquer. Car il ne pourrait uniquement compter que sur lui-même avec un barde à défendre contre leurs possibles attaques.
Il leur laissait seulement le bénéfice du doute quant à leur possible semblant d’honneur. Ses ordres étaient clairs, respecter leur accord passé avec le pauvre Syrodos. Qu’ils prennent l’argent et lui rendent son luth entier sans faire d’histoire.
Se tenant toujours droit que possible, Ser Harrold posa une main sur le pommeau de son épée. Il attendait que son compagnon de route fasse la traduction. De la réponse donnée par les vauriens, le chevalier fronça légèrement les sourcils. Leurs intonations, leurs gestes, tout lui disait que ce n’était pas bon. Non, il y avait un problème et il en soupira d’avance.
Il s’était attendu à toutes les demandes extravagantes et pourtant, il avait été surpris aux paroles de Syrodos. Il était certain qu’il y avait peut-être une différence culturelle importante ici, mais comment aurait-il pu ne pas prendre cette demande comme une insulte, un manque de respect, une provocation loin de tout sens d’honneur. Son armure, son arme, elles faisaient partie de lui. Et même face à la défaite, le Ser n’aurait jamais tendu son arme, il l’aurait tenu fermement jusqu’à embraser la mort elle-même.
« Why do thieves never hold even the slightest bit of honor? »
Sans signe d’hésitation, il avait brandi son épée avec un air qui ne laissait aucune place aux doutes. Relevant légèrement la tête, il pointait du bout de son épée celui qui semblait être le chef de la petite bande et avait eu la hardiesse d’avoir une telle demande.
« The only way to acquire my armor or sword is from my dead body. Tell him to muster the courage to face me in a duel like a true man. Between us, try to locate your lute to secure it. I can handle them all if necessary »
Car il n’oubliait pas sa mission principale, ici. Il lui avait promis de récupérer son luth en un seul morceau. Alors le paladin prenait tous les risques pour lui-même, ses mots étaient d’ailleurs clairs pour le jeune barde. Si cela dérapait, il devait essayer de récupérer son luth et de l’abandonner ici sans se retourner. Car il était important qu’il reste en sécurité. Il était lui le garde, lui le chevalier, lui le protecteur. Il se devait d’être le plus fort, mais aussi le plus juste possible. Et malgré tout ça, être juste voulait parfois dire se montrer impitoyable face à ceux qui pouvaient être un danger qui ne pouvait être tari.
Ft. @Syrodos Naerin
Invité
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Defeated the villain
Now pour him some ale.
Il n’y avait point à dire, les soldats de l’ouest étaient grands et ils savaient définitivement se battre, coucher tout ceci sur quelques parchemins ne prendraient qu’une seconde et déjà, Syrodos pensait à une mélodie qui pourraient accompagner un tel périple – et quel périple, à quelques pas de la pyramide qu’ils avaient quitté il y a peu –. L’artiste remarqua l’expression outragée du ser Ouestrelin, une qu’il reconnaissait des spadassins braaviens, dont le sens de l’outrage était aussi grand que l’honneur de combattre. Qui a peur de perdre a déjà perdu, disaient les plus doués et Harrold semblait loin d’être un peureux, loin de là même.
“Well… Because they are thieves? Wait, is thieving the rich to give to the poor honourable in your sense or not? I’m asking for a friend.”
Mais déjà, les choses s’amorçaient vers un destin qui ne conciliait ni paix, ni le retour de son luth dans la même direction. Syrodos observa le conflit s’engager et déjà, voilà que les voleurs sortaient épées et dagues, manquant de faire frissonner le très froussard musicien. Son instrument de musique n’avait rien de très impressionnant quand on ne connaissait rien à la musique. Il n’était pas plus beau que certains luths de jeunes bardes itinérants de Volantis à Pentos, cependant, il émanait un son particulier de celui qu’il appelait sien depuis le départ de son maître vers l’au-delà et depuis, Syrodos était incapable de jouer d’un quelque autre instrument.
“Yes. Yes let’s do that. Oh for the love of gods, why am I always in those kind of troubles?”
Et alors qu’il semblait que les bandits en eurent assez de les entendre car déjà, ils foncèrent d’un bon, qui mit le jeune artiste en marche. Il se jeta alors dans la pièce dans une cabriole fouillant prestement comme si sa vie en dépendait. Syrodos devina alors qu’il n’était pas le seul à avoir été dérobé de son bien car nombres d’objets gisaient ici, petits ou grands, précieux ou simples babioles volées à la va-vite. Et derrière un rideau, le barde trouva son luth intact, le pressant contre son cœur d’une tendresse presque ridicule. Le Rossignol se pressa alors rapidement hors de la pièce, loin de s’exclamer, de peur d’attirer l’attention sur le contre-larcin qu’il avait effectué. Son regard brun chercha, à la place, Harrold, prêt à lui faire signe qu’il était prêt à déguerpir à présent.
Invité
The Ride of the Bard and the Royal Guard
« God be goods »
Ce fut la seule réaction du vieux garde royale à l’instant même où Syrodos semblait avoir cru bon qu’il soit le temps de partir dans quelques réflexions profondes sur le côté honorable de quelques vols. Si Harrold avait pris le temps de lui répondre, il aurait sans doute penché vers la négative. Il n’y avait pas de vol honorable, car généralement, la faute retombait forcément toujours sur quelqu’un, même parfaitement innocent. Mais l’heure n’était pas à ce genre de réflexion, mais à l’action.
Ayant analysé la situation, le Ser Harrold Ouestrelin avait assuré à son jeune compagnon d’aventure qu’il s’occuperait de gérer la bande de voyous. Ce serait une bonne distraction pour que lui-même puisse retrouver son précieux instrument. Car une fois le lute récupérer, ils devraient assurément trouver une porte de sortie. Quelle serait l’alternative ? Des scénarios dont le vieil homme ne souhaitait pas spécialement être le témoin, et encore moins l’instigateur.
Fonçant avec tout le courage du preux chevalier qu’il aurait pu être, Harrold fut rapidement entouré de chacun de ces voyous. Une petite bataille se joua ainsi, tandis que le garde veillait tout de même à les attaquer de manière à les mettre hors d’état de nuire sans pour autant les blesser mortellement. Un équilibre qu’il pouvait être difficile de trouver lorsque l’on était seul face à plusieurs hommes se battant sans foi ni lois.
Et tandis que Syrodos cherchait son luth dans la pièce annexant ce semblant de salon, le garde repoussait chaque attaque avec toute la technique qu’il avait pu acquérir dans son ancienne vie.
Et cette disposition de bataille n’était pas si anodine. À quel moment l’avait-il réalisé ? Peut-être lorsqu’un coup l’atteint un peu plus fortement. Oui, il se souvenait de ces derniers instants de cette maudite bataille pour Port-Réal. Il se souvenait de l’instant où il était parti au combat pour protéger Rhaenyra. Il s’était également retrouvé seul face à bien trop d’ennemis, à la différence prête qu’eux avaient été des soldats entraînes. Il pouvait encore ressentir les premiers coups d’épée qui avait transpercé son armure. La douleur qui l’avait accompagné alors qu’il avait refusé d’abandonner, qu’il avait continué à donner des coups jusqu’à ce qu’il soit vaincus, jusqu’au moment où il s’était écroulé sur ce champ de bataille. Et sa dernière pensée avait certainement été vers Rhaenyra qu’il avait toujours juré de protéger, mais également vers son père. Car à cet instant précis où il s’apprêtait à rejoindre la mort, il pensait pouvoir partir en paix avec lui-même, qu’il pouvait rejoindre les siens sans être gêné de l’héritage qu’il laissait derrière lui.
Était-il encore en paix à présent ?
Un bref moment d’absence, mais il réagit bien aux prochains coups, tandis que du revers de son épée, il vint envoyer contre le plancher l’un de ces bandits de Meeren.
Un simple coup d’œil vers le coin de la pièce, et il vit le jeune barde. Il chercha après ce signal qu’il attendait et comprit immédiatement qu’il était temps. Ce fut même un soulagement, car il ne s’était pas vu continuer cette mascarade encore bien longtemps. Alors il chargea comme un lion sur les bandits qui étaient encore sur les deux pieds avec suffisamment de hargne pour les mettre au tapis. Après quoi, il ne réfléchit nullement plus à la situation et s’empressa de rejoindre Syrodos tandis que derrière eux, les voyous ne tarderaient guère à se relever. Ce fut d’ailleurs pour cette raison qu’Harrold attrapa le jeune barde par le bras pour l’entraîner jusqu’aux fenêtres ouvertes sur une ruelle.
« Secure your lute, mate »
Sans plus de préparation, Harrold sauta par la fenêtre tant en entraîner Syrodos dans leur chute. Le garde royal avait entraîné le jeune barde pour qu’il tombe sur lui, prenant pour lui le contre-coup de la chute. Son armure avait pu amortir cette dernière.
« Dont take your ease »
L’homme pressa bientôt Syrodos de se relever, tandis que lui-même éprouva quelque difficulté pour se relever, dû au poids de son armure. Et une fois à nouveau sur ses pieds, il regarda autour d’eux, inspirant longuement.
« We need to find a place to stay before heading back to the Pyramid. We can't lead them there if they're following us »
Ft. @Syrodos Naerin
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D’un coup, cette quête lui semblait presque folie et idiotie car en toute honnêteté, Syrodos savait qu’il ne ferait pas le poids dans une telle mêlée. Il perdrait la vie, réduirait les chances de survit de ser Harrold et jusqu’à preuve du contraire, le gaillard était le commandant de la garde d’une princesse et d’un prince de sang royal. Le Rossignol ne doutait pas des ennuis qu’il courrait dans tous les cas, tout cela à cause de quelques paris. Sa jeunesse semblait lui faire choisir les pires idées et pourtant, dans un éclair de maturité, le barde signala qu’ils pouvaient fuir maintenant, qu’ils n’avaient pas à défaire ces bandits.
Peut-être regretta-t-il quand, soudainement, Harrold Ouestrelin couru sur lui, le traînant derrière lui comme une poupée de chiffon. A quoi pensait-il donc, ce chevalier en armure ? Syrodos eût une idée et cette dernière fut loin de lui plaire. Il secoua sa tête aux paroles du plus âgé, jetant un coup d’œil bref par-dessus son épaule avant de se décider. Ils n’avaient pas le choix, semblait-il, et l’artiste serra son instrument contre sa poitrine, l’entourant de ses bras avec soin avant qu’un cri de terreur ne quittât ses lèvres.
Jamais il ne s’était fait jeter du haut d’une fenêtre, et jamais il n’avait amorti sa chute avec une armure non plus, la douleur dans son corps le pétrifiant pendant une seconde entière. Cela lui semblait diabolique et Syrodos garda alors ses yeux fermé pendant un long moment. Peut-être que s’il les serrait assez fort, le monde l’oublierait pour quelques temps. Pourtant la voix de ser Harrold le tira de sa torpeur, le forçant à se redresser, roulant à quatre pattes pendant un instant avant de se remettre sur ses pieds.
“Wait, I’m not dead? And my lute is… He’s fine! Thank you ser, thank you!”
La reconnaissance du Rossignol était évidente alors qu’il serrait son précieux instrument contre lui, faisant sonner les cordes avant de grimacer. Voilà que le son était particulier. Chaque chose en son temps, pensa-t-il cependant et le barde attrapa le bras de Harrold pour l’aider, quoiqu’il ne fût pas certain qu’il eût été du moindre secours. L’homme avait raison pourtant et il leur faudrait trouver un endroit pour se faire discret pendant quelques temps. Syrodos soupira alors et fit un signe de la tête au chevalier.
“Come on, I know a place we can hide a little bit. I know they won’t search for us there.”
Et sur ses bonnes paroles, le barde les mena entre les différentes ruelles étroites et sales dont l’ombre leur apportait un peu de répit. Le brun regardait régulièrement derrière son épaule, presque paranoïaque. Il était inquiet d’être suivi et après de longues minutes de marche, Syrodos déplaça une lourde plaque de pierre, révélant un trou et une échelle.
“It was used by slaves in the old times to travel underground. Streets were made for rich people not poor bastards. It has been abandoned for a long time… People say it’s a shame to walk down there after all Mhysa did for them.”
Invité
The Ride of the Bard and the Royal Guard
Ses paroles étaient toujours un peu brutales, comme un vieil homme un peu bougon qui n’aimait pas que l’on le sorte de son quotidien. Cependant, au cœur de son regard et dans son sourire, on pouvait noter qu’il était sincèrement ravi d’avoir pu l’aider à retrouver son instrument de musique. Il pouvait parfaitement comprendre l’attachement à un objet, quel qu’il soit. Lui-même avait ressenti un attachement similaire envers un simple couteau de chasse que lui avait légué son père. Et parfois, il se surprenait à le chercher sur lui, alors que la mort et le temps avait emporté cet objet dans son sillage depuis bien longtemps.
Le commandant de la garde royale de Rhaenyra semblait décider à faire confiance en Syrodos, après tout, il devait bien connaître le lieu. Mieux que lui, c’était certain. Et il n’avait aucune raison de se méfier de lui, ainsi, il lui laissa une nouvelle fois mener la danse pour les mener jusqu’à cette cachette de fortune. Car une chose était certaine, Harrold ne retournerait pas vers le palais avec le risque d’être suivi par ces malfrats. Cela devait faire partie des règles basiques pour être un bon commandant dans la garde royale. On ne ramenait pas de danger au palais royal.
Son corps souffrait des coups reçut durant ce combat seul contre tous. L’adrénaline avait joué son rôle pour l’empêcher d’y penser jusqu’à présent? Mais maintenant que tout danger immédiat était écarté, la douleur revenait lui dire bonjour. Oh il sentait déjà que la nuit serait difficile une fois qu’il aurait pu enlever cette armure. Mais il ne devait pas laisser la douleur les ralentir, il le suivait dans un silence religieux jusqu’à atteindre cette ruelle où il s’était arrêté.
L’homme écouta ses propos, plissant légèrement les yeux. Tous ces concepts d’esclavages étaient plutôt nouveaux pour lui. A Westeros, l’esclavage était proscrit par les sept royaumes, interdit par la religieux des Septs. Se retrouver mêler à du commerces d’esclavages étaient même un crime passible de la peine de mort. Ainsi, il avait certainement du mal à réellement comprendre le concept, qui était beaucoup plus concret dans les citées libre d’Essos. Il ne fit cependant aucun commentaire, se contentant d'acquiescer d’un signe de tête.
Harrold chercha du regard autour d’eux, trouvant miraculeusement une torche sur le sol, il avait de quoi provoquer une étincelle sur lui, il tourna dès lors le regard vers le jeune barde et lui fit signe que ce serait suffisant. Ensuite, il passa le premier par le trou, priant les septs que le trou soit assez large pour les épaules de son armure. Et avec un peu de chance, il passa effectivement sans problème, descendant dans ces tunnels souterrains. Il fut réellement rassuré lorsqu’il atteint le fond, observant autour de lui, il ne voyait que la pénombre. La seule source de lumière émanait du trou par lequel il venait de descendre. Source qui sera bientôt refermée par Syrodos, une fois qu’il sera passé à son tour. Harrold s’éloigna ainsi de quelques pas de l'échelle, sortant de ses poches de quoi provoquer l’étincelle nécessaire pour allumer cette maudite torche. Il grogna plusieurs fois lorsqu’il rata, jusqu’à avoir un soupir de soulagement que l'étincelle prit et la torche illumina bientôt les environs.
Et sur ses quelques mots, l’homme avança, faisant traîner avant lui cette lumière rassurante émanant de la torche. Sans cette dernière, l’endroit serait plongé dans la parfaite pénombre. Et Harrold calculait déjà mentalement le temps que pourrait tenir cette torche de fortune. Car une chose était certaine, il n’avait pas spécialement envie de se retrouver plonger dans le noir complet dans ces maudit tunnel accompagné seulement d’un jeune barde aux milles problèmes. Que pourraient-ils faire dans un tel cas? Chanter une chanson en espérant repérer le bon chemin? Oh toute cette histoire avait tout intérêt à rester entre eux.
Ft. @Syrodos Naerin
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Il flottait un air de soulagement peu commun sur les traits du Rossignol de Braavos. Lui qui était toujours d’une confiance presque naïve laissait transpirer plus que de la joie et peut-être pour la première fois de sa vie, ce qui semblait être de la reconnaissance. Syroos avait toujours cru que l’aventure était une partie importante de son voyage fait de musique. Il ne composait qu’à partir de ce qu’il voyait, vivait, ressentait, incapable d’écrire quelques refrains que son cœur ne ressentait pas d’une façon entière et réelle. Peut-être trouverait-il les mots justes pour parler de cet homme en armure d’argent qui semblait plus bon que ses traits stricts ne le laissait penser. Il n’en fit pas la remarque pour autant, tenant sa langue pour ce qui devait être la première fois de sa vie.
“I promise I won’t. This was enough adventures for at least a decade, my good ser.”
Le jeune artiste se mit ensuite en route, ses mains accordant son instrument sans qu’il n’eût à regarder ce qu’il faisait. Son regard brun flottait sur les ruelles, dans les ombres, au coin de chaque intersection, prêt à se baisser dans un élan de peur avant de considérer à se cacher derrière le colosse armé qui avait décidément beaucoup trop sauver la situation pour une seule et même journée.
Il eut envie de lui demander si cela était coutumier d’un garde de Westeros. Les autres chevaliers étaient-ils comme lui ? Aidaient-ils tous les pauvres types en détresse sans savoir s’ils étaient bon ou mauvais ? Les spadassins de Braavos, eux, n’étaient pas comme ça. Ils étaient bruyants, voyants, exubérants, tout ce que Syrodos aurait pu être avec ses couleurs criardes qui amusaient et divertissaient ceux qui venaient l’écouter chanter ou même jouer la comédie. L’épée n’avait jamais été son fort cependant et en cela, l’oiseau chanteur n’en était pas mécontent. Il pensa à Vellosha. L’aurait-elle apprécié s’il avait été fardé de blanc et de rouge, prêt à conquérir ses faveurs à coup de son arme ? Sûrement pas. Après tout, la prêtresse myrienne n’était pas une pauvre chose. Elle était une femme plus forte qu’elle ne pouvait l’imaginer, pas que l’artiste ne le lui dise cependant.
Et alors qu’ils arrivèrent enfin, Syrodos glissa un œil dans le trou noir et peu rassurant qui s’offrait à eux, incertain de la bêtise de cette entreprise qu’il avait recommandé lui-même. Mais allons bon, personne ne pouvait plus décemment utiliser cet endroit de malheur. Il semblait bien malheureux de vivre sous terre quand le soleil brillait si bien à l’extérieur.
“That’s a good idea. I mean, you have a sword and a very shiny armor.”
Un rire léger échappa alors au jeune barde dont le regard curieux observait Harrold comme un spécimen rare et intriguant. Il lui semblait qu’un tel homme devait faire l’objet de mille chansons dans sa région natale des Sept Couronnes, quoique le nom Ouestrelin lui était aussi inconnu qu’un autre. Son temps à Westeros avait été plus fait de beuverie que de servitude et des seigneurs qu’il avait entretenu, aucun ne lui revenait réellement en mémoire. A la place de se rafraîchir la mémoire, Syrodos suivit de prêt le paladin qui avait tant fait pour la survie de son luth. Le noir les engouffra tout entier jusqu’à ce que les premières étincelles ne jaillissent enfin, ouvrant la voie vers le calme et le silence… que le Rossignol brisa sans gêne.
“Yes, let’s do this. And let me sing a nice tune to make our travel more enjoyable,” dit-il avec enjouement. Sa main leva l’instrument avec un air sérieux. “Plus, it would be reassuring to know that my lute is still functional.”
Et alors qu’ils avançaient, ses doigts pincèrent les cordes d’un geste qui lui était tout à fait familier, laissant sonner les accords d’une mélodie qu’il aimait.
“What do you like, ser Harrold? I know some Westerosi songs if you’d like.”
Invité
The Ride of the Bard and the Royal Guard
Les traits du garde royal semblaient toujours fermés, mais peut-être commençait-il à s’attacher au jeune homme, aussi inconcevable cela semblait être. Et nul doute qu’il n'avouera jamais à voix haute une telle chose. Il était pourtant également vrai que nul autre garde ne se serait mis dans d’autant d’embarra pour un simple instrument de musique d’un barde au service de leur reine. Mais que voulez-vous, lorsque l’on l’appelait sincèrement à l’aide, il se devait de répondre. Et il comprenait l’attachement que l’on pouvait avoir à ce qui pouvait paraître pour un simple objet ordinaire aux yeux d’autruis. Ainsi, durant leur courte aventure, Harrold avait peut-être pu voir au-delà de l’attitude exubérante de Syrodos, c’était ça aussi qui l’avait poussé à continuer dans cette aventure. Plus que de seulement éviter le palais d’être envahis par des brigands, il respectait son dévouement pour son art, quand bien même il ne pouvait pas entièrement le comprendre.
Et lorsqu’ils avaient atteint ces nouvelles profondeurs sans nouveaux problèmes, il avait pu ressentir une certaine sérénité retrouvée. Il était certainement rassuré d’imaginer que cela pourrait enfin être réellement calme. Car il n’avait nul envie de devoir expliquer tout cela à leur reine. Mieux valait que cette histoire reste inconnue de tous. A vrai dire, il était peut-être même plus certain qu’il espérait particulièrement que cela ne tombe jamais dans les oreilles de Daemon. Car lui, ne le lâcherait certainement jamais s’il apprenait qu’il s’était retrouvé entrainé dans une entreprise destiné à récupérer un luth auprès de vulgaires brigands dans une taverne du coin.
Oh il avait peut-être réellement cru que leur voyage serait emprunt d’un précieux silence. En aurait-il oublié qui l’accompagnait présentement ? Évidemment que son jeune compagnon du moment ne tarda nullement à briser ce silence. Harrold avait dû hausser les sourcils à ses excuses, inspirant longuement. oh il savait à l’avance que cela ne servait à rien de le contredire, c’était une bataille perdue d’avance. Et puis, c’était lui-même qui lui avait rendu son instrument, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Et puis, même s’il paraissait toujours ronchons, il pouvait également apprécier la musique. Il était vrai que la vie de garde royal n’offrait pas beaucoup de hobbits mais il avait eu une vie avant de servir la famille Targaryenne.
L’homme était toujours un peu sarcastique dans ses propos, mais pourtant tout ce qu’il avait fait jusqu’à présent pouvait prouver qu’il tenait tout de même à sauver cet instrument de musique. Harrold avait seulement cette habitude de communiquer beaucoup de choses par le sarcasme.
Finalement, ce fut la dernière question de Syrodos qui le désarçonna quelque peu. Il se tourna d’ailleurs vers lui, ne cachant pas très bien cet étonnement qu’il ressentait. Il fallait dire qu’en tant que garde royal, on lui demandait rarement ce qu’il préférait personnellement. Ce qu’il voulait. Il était plutôt dans le rôle du serviteur. Un dévouement qui empêchait souvent d’avoir réellement le temps de pouvoir connaître beaucoup de chansons.
Depuis son retour à la vie, Harrold s’était parfois surpris à repenser à ce temps, à sa famille. A tout ce que le temps arrachait dans son sillage. Il ne lui restait plus rien de sa famille, cette pensée s'attristait plus qu’il ne le laissait paraître.
L’homme avait repris sa progression dans cette imposante galerie engloutie par l’obscurité. Et finalement, plus loin, il entrevoit un renfoncement autre deux intersections. Un point stratégique qui serait bien suffisant pour attendre un peu à l’abri avant de pouvoir regagner la pyramide.
A ses mots, il planta d’un geste fort la torche dans la terre tassée du sol, offrant un peu de clarté à l’endroit. Il observa alors les alentours, restant toujours bien debout. Oh il n’allait sûrement pas se risquer à s'asseoir par terre avoir son armure. Non, il resterait sûrement seulement debout à surveiller les environs.
Ft. @Syrodos Naerin
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