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1, 2, 3, 4Quête n°3
Quest N°3
Tout semblait complètement fou autour d’eux.
Le Ser Otto Hightower avait bel et bien conscience que la maladie l’avait tout de même bien affaibli et puis il y avait eu cette attaque totalement ratée. Il s’était humilié lorsqu’il avait pourtant bien tenté d’en finir au plus vite. Il n’était même plus certain de savoir pourquoi il était venu jusqu’ici.
Il ne pouvait, à présent, qu’assister en spectateur au reste du spectacle. Il resta de glace face aux nouveaux coups portés à cet enfant. Puis à la réaction de celle qui avait été leur guide. Au fond, il comprenait son mensonge, mais comment auraient-ils pu lui faire confiance après cela ? Mais comme il était plus réservé que la moyenne ici, Otto Hightower ne dit mot. Il avait appris, très jeune, à fermer son cœur et ses motivations à quiconque. C’était une manière de survivre dans ce jeu de pouvoir, de mettre ses sentiments de côtés. De ne pas laisser à son adversaire entrevoir son jeu.
Alors il observait, en retrait, se jouer la passation de pouvoir. La jeune femme avait été imprudente, elle avait baissé sa garde face à son frère qu’elle avait elle-même envoyé à la mort. Il n’était ainsi pas surpris de voir le plus jeune en profiter pour blesser sa sœur dans son dernier souffle.
Ce sera la suite qui le prendra par surprise.
Blessé, la jeune femme s’adressa bientôt à lui. Elle l’insulta dans les grandes lignes, des insultes qu’il avait entendues mille et une fois. Son cœur pouvait bien sembler plus froid que le nord en personne. Il s’en moquait bien, c’était de cette manière qu’il protégeait ceux qui étaient chers à son cœur. Mais la suite ? Elle lui confiait l’épée ? À lui ? Il semblait confus l’espace d’une seconde alors qu’il sentit l’acier glacé dans la paume de sa main.
Avait-il ressenti un nouveau souffle de puissance en son cœur à cet instant ? Un moment de gloire vaine ? Car à cet instant, il pensait surtout aux mots d'Alicent. Car ce cadeau était un cadeau empoisonné qu’il se devait de changer en bon augure. Oui, il avait enfin le pouvoir de faire le bon choix.
Et c’était dans ce moment qu’il tourna le regard vers Daemon.
« Je vous ai toujours méprisé, Daemon et je ne vous ferais jamais aveuglément confiance et je sais que le ressenti et mutuellement partagé »
Oh à quoi était-il en train de jouer ? Un jeu dangereux, à n’en point douter. Mais pour une fois dans sa vie, il devait réellement penser à sa famille avant de penser à sa fierté personnelle. Car s’il partait avec l’épée, Daemon briserait assurément cette trêve qu’avaient signée Alicent et Rhaenyra. Cette même trêve qu’il lui avait reprochée. Peut-être avait-elle eu raison, sa fille ? À l’heure où les dangers étaient de partout, il ne pouvait pas être celui qui relancerait les hostilités entre eux.
« Ma fille et votre épouse ont proclamé une trêve entre nos deux familles. Et aujourd’hui, je choisis de nous impliquer dans cette trêve. Je vous rendrai votre si précieuse épée si vous jurez de respecter cette trêve et de vous tenir éloigné de ma fille ainsi que mes petits-enfants. Votre parole n’a que peu de poids, alors jurez sur vos enfants, mettez votre fierté de côté et prêtez officiellement allégeance à cette trêve et vous aurez votre foutue épée »
À cet instant, Otto se rangeait vers quoi il voulait se battre. Car il savait les conséquences qu’aurait la fracture de cette trêve si fragile. Il se devait de faire ce choix aujourd’hui. Pour le bien de sa fille, Alicent. Et pour le bien de chacun de ses petits-enfants. Sa fierté serait assez bien nourrie par le simple fait de décider ou non de lui remettre son épée.
Quant à la suite de la soirée, Otto déciderait de rester sur place en attendant de pouvoir repartir. Ce n’était pas tant pour veiller sur cette femme qui demeurait une inconnue à ses yeux, mais qu’aurait-il pu faire d’autre ? Au moins ici, il était au chaud et il évitait de croiser trop de monde.
Choix 2 -- Otto reste dans la salle du trône en attendant de pouvoir repartir
Ft. the team
WE LIGHT THE WAY
The gods have yet to make a man who lacks the patience for absolute power, Your Grace
the rogue prince
The Walk
I've only grown from the tears
I'm the dead man in this war
But, baby, I've been here before
There's beauty hidden in the gore
Yeah, I'm the dead man in this war
Pourquoi devrait-il avoir de quelconques remords à la trahir ? Et cependant, Daemon avait choisi de s'attaquer au gosse. Bien plus par soucis de facilité que par réelle fidélité à un accord qu'elle avait à peine respectée elle-même, la sauvageonne.
Son épée frappe presque parfaitement sa cible, tandis qu'il ne se laisse démonter ni par la trop grande gentillesse de Luke ou son agressivité peut-être étonnante envers la dénommée Mylah. En revanche, la présence d'Otto le perturbe suffisamment pour qu'il se laisse déconcentrer par sa quinte de toux, et sa pitoyable performance.
Son bras repousse la prise du rat au moment où il entend le hurlement de Lucerys et il comprend à peine qu'il a commis une erreur, il comprend à peine son manque d'attention face à ce gosse déjà à terre, que Lucerys s'est déjà élancé. Le coup est porté à l'enfant de nouveau et tout ce que Daemon peut faire, c'est regarder son fils se décomposer face à son acte, regarder Jacaerys accourir à son secours tandis que son sang se glace dans ses veines.
Il n'a aucun regret mais tuer un enfant, n'est jamais plaisant. Autrefois, peut-être aurait-il appréhendé l'acte sans arrière pensée mais il ne pouvait pas aujourd'hui, pas avec les souvenirs qui planaient au-dessus de sa tête.
C'était sans doute la raison pour laquelle il ne parvenait pas à défaire ses yeux de ses fils, Jace tentant manifestement de conforter Luke, la raison pour laquelle il jeta un coup d'œil à ce gosse mourant dans les bras de sa sœur et un instant, rien qu'un instant, il se permit de regretter la cruauté du monde tel qu'il était. Rien qu'un et ce dernier prit fin bien avant que l'inévitable ne se produise. L'imprudence avait poussé ce frère à se venger dans son dernier souffle mais Daemon ne bougea pas. Il s'était mis devant Jace et Luke, il avait posé sa main sur l'épaule du plus jeune. Jace avait peut-être achevé le gosse, Luke était celui à l'avoir véritablement tué et rien n'effacerait le sentiment. Rien n'effaçait le sentiment qui s'emparait de soi lorsque l'on commettait un meurtre pour la première fois. Daemon était en paix avec cela depuis longtemps, mais Luke était encore jeune et trop doux pour bien le vivre.
Voilà pourquoi ils n'auraient pas dû se trouver là. Petits idiots inconscients...
Son épée encore à la main, recouverte du sang du gamin mort, Daemon observe Rylah s'accrocher à la vie malgré cette lame plantée dans son ventre, il accorde à peine un regard à cette soi-disant gardienne qui s'en va. Son attention entière est rivée sur la scène outrageante qui se déroule sous leurs yeux.
Noire-Sœur est passée de la main de cette foutue sauvageonne à celle d'Otto et Daemon commence à regretter d'avoir tué le frère. La reconnaissance n'est donc pas une vertu du peuple libre, il prendra note pour plus tard.
Il devait l'admettre, la vision de Noire-Sœur, l'épée de Visenya, l'épée qu'il avait pris tant de fierté à porter à sa ceinture, comme une marque de mérite, comme si elle était tout ce dont il avait eu besoin pour avoir l'impression d'appartenir à sa famille, d'en être digne et à sa place - cette épée, dans la main d'Otto qui avait détruit sa famille, qui avait provoqué leur chute et leur souffrance... S'il n'avait pas encore sauté sur ce dernier pour lui trancher la main, c'était seulement parce qu'il se faisait violence. Parce qu'il se souvenait de Rhaenyra, de la promesse qu'il lui avait faite et de sa foutue paix avec Alicent.
Oh qu'elle soit maudite...
Mais il pouvait être fier, le rat. Il y avait encore un long chemin qui les séparait du Mur et il se damnerait lui-même s'il laissait Otto emmener Noire-Sœur avec lui à Villevieille.
Les Dieux avaient-ils décidé de se foutre de sa gueule aujourd'hui ? Il devait être pris de folie par le froid, cela devait être la seule explication possible à ce qui se passa ensuite.
Oui, à quoi jouait-il ? Daemon le regarda tourner la tête vers lui, il le regarda tandis qu'il exposait sa petite idée, ses petites conditions, et il ne pouvait cacher son mépris, bien que mélangé à une surprise subtile, qu'il cachait bien derrière ce mépris d'ailleurs.
Prendre sur lui... Daemon l'avait fait quand Rhaenyra avait amené cette paix, du moins, il l'avait fait quand il avait fini par accepter. Il l'avait fait quand Rhaenyra, encore, avait demandé de lui qu'il accepte la présence d'Alicent dans cette nouvelle vie qu'ils cherchaient à Essos. Et il devait de nouveau le faire, maintenant.
Cela commençait à faire beaucoup et chassez le naturel, il revient au galop... Ainsi, Daemon se met à rire. Son rire ne dure que quelques instants, il est cynique, peut-être fou.
« Otto, vous savez qu'Alicent vient avec nous à Essos, pas vrai ? Je trouverais difficile de ne pas l'approcher, dans ce cas-là. »
Il lève les yeux au ciel et inspire. Son épée se ranger à sa ceinture, comme il reste planté devant ses fils, malgré qu'il se rapproche un peu, juste un peu.
« Je jure de ne pas m'approcher de vos petits-enfants, tant qu'ils ne s'approcheront pas de mes enfants. Je jure qu'Alicent sera bien traitée et en sécurité à Meereen avec nous, tant qu'elle souhaitera y rester. »
Son égo saignait, il y avait une fureur qui se manifestait en lui à l'idée de s'aplatir devant Otto. Mais puisque ce dernier, qui avait lui-même provoqué les combats qui avaient déchiré leur famille dans leur précédente vie, semblait vouloir jouer cartes sur table et faire un pas, Daemon ne pouvait pas l'ignorer ou lui cracher au visage.
Il y avait trop en jeu. Le prince vaurien tourne d'ailleurs la tête en arrière, il regarde ses fils avant de reporter son attention entière sur Otto.
« Je le jure sur les enfants que vos ambitions m'ont un jour arraché. »
Il voulait bien piétiner sa fierté, mais il y avait une limite. Il ne passerait pas pour le salopard de l'histoire. Otto n'était pas tout blanc, pas plus que sa fille, pas plus que ses petits-enfants. Personne ne l'était.
« J'aurais pu vous tuer mille fois durant cette traversée, pourquoi croyez-vous que je ne l'ai pas fait si ce n'est pas pour cette foutue trêve exactement ? »
Car lui aussi savait trop bien, imaginait trop bien avec horreur les conséquences que rompre leur trêve pourrait avoir. Il les imagine à chaque fois qu'il pose les yeux sur l'un de ses fils ou sur Baela. Sur Rhaenyra. Il les imagine dès que sa main effleure le ventre de Rhaenyra, abritant l'enfant qui naîtra bien vite.
Quoi qu'Otto décide de faire à présent, c'était entre ses mains. Quand à lui, puisqu'il se doute que ses fils ne voudront pas vraiment abandonner Mylah à son sort, pas vraiment, il décide de rester dans la salle du trône et d'attendre de voir si leur guide survivra à ses blessures.
Choix 2 : Daemon reste dans la salle du trône avant le départ à l'aube.
mauvaise idée ambulante
« —Rien fait de mal, tu plaisantes ? »
Il sembla s’énerver un peu, sous le coup du choc et de l’émotion. Secouant la tête à nouveau, il essuya ses larmes de sa main de libre. Alors que sa respiration rapide semblait s’accroître, il écouta les dires de son frère et se calma peu à peu. Seule sa présence adoucissait quelques peu les maux qu’ils venaient de s’infliger.
« —Tout ne va pas bien. Je viens de tuer un enfant. De tous les premiers meurtres que j’aurais pu faire, c’est le plus cruel… C’est monstrueux. Je ne vaux pas davantage que nos bourreaux. »
Pour protéger Daemon, il tuerait cependant à nouveau cet enfant sans l’ombre d’une hésitation. Malgré sa douceur générale, Lucerys avait parfois des pics de colère quand on blessait son esprit ou ses proches. La main de son père sur son épaule termine de le calmer, en surface du moins, alors qu’il expire légèrement.
« —Se, nyke heghagon arli kesy taoba indirarion ao inkon, kepa (Mais, je le tuerai encore pour te protéger, papa)»
Le gamin meurt. Et Lucerys prête enfin oreille attentive à tout ce qu’il se passe. Il ne devait pas en rater une miette, pas après tout ça. Mylah les avait clairement utilisés. Puis le coup de grâce : l’épée entre les mains d’Otto. Habituellement, Luke s’en serait royalement fichu de savoir qui récupérait cela puisqu’il n’était là que pour soutenir son père mais ils venaient tous de trop sacrifier pour qu’elle soit simplement tendue à Otto Hightower, le briseur de famille, sans l’ombre d’une hésitation.
« —Ou le seul qui ne l’a pas dit à voix haute. Ce n’est pas très malin de placer l’épée entre les mains d’un fin stratège qui sait tenir sa langue quand il le faut et abattre quand il le faut. »
Dans la bouche de Lucerys, l’on ne savait pas si ce qu’il venait de dire semblait être une insulte ou un compliment, toutefois c’était dit si calmement. Quoiqu’il en soit, Luke arquait un sourcil en direction de Mylah. Tous avaient décidé d’attaquer Baël pour la sauver, tous avaient honoré leur accord, alors il tenait à lui rappeler qu’elle n’avait peut-être pas effectué le meilleur choix. Sa voix tremblait encore un peu, essouflé.
Luke assista ensuite à quelque chose d’inédit : la négociation entre Otto et Daemon. Jamais, il n’avait vu son père se faire violence à ce point et ranger sa fierté dans un coin. Il ne l’en aurait pas pensé capable, mais il fallait croire que Noiresoeur valait une parole. Daemon n’avait qu’une parole lorsqu’on ne le trahissait pas.
« —Mon père a raison, Ser Otto. Et aucun de nous ou de vos petits-enfants, et je pense qu’Aemond est ironiquement d’accord avec moi, n’ont de nouveau envie de se retrouver au centre d’un massacre alors qu’on nous offre la chance de vivre une seconde fois. Soyez rassuré.»
Les Verts et les Noirs avaient tout intérêt à respecter cette trêve afin de ne pas répéter inutilement l’histoire. Lucerys n’était pas une mauvaise personne et lorsqu’il regarde Mylah, quand bien même elle les avait trahi, quand bien même elle avait menti, il savait qu’il resterait la nuit pour s’assurer qu’elle aille bien. Luke ne voulait pas d’un second mort sur la conscience pour l’instant. Et il profiterait au passage du confort de cette pièce. Mais ce fut non sans recouvrir le cadavre de Baël d’un drap puisqu’il ne pouvait plus le regarder sans culpabiliser, ressentant cette forte émotion jusqu’à l’os. Il resta proche de Jace pour le reste de la soirée puisque dès qu’il fermait les yeux, il était hanté par ces images et la présence de son aîné le rassurait, quand bien même elle n'effaçait rien.
Choix : Rester avec Mylah jusqu'au soir pour s'assurer qu'elle sera soignée et survivra à sa blessure puis partir pour le Mur à l'aube.
Our uncle calls us Strongs, and claims we are bastards, but when the lords see us on dragonback they will know that for a lie. Only Targaryens ride dragons.
(by summersdesire)
" Luke, c’était une question de vie ou de mort, bien sur que tu n’as rien fait de mal. "
Le plus âgé ne tint pas rigueur du ton qu’employa son frère pour lui parler. S’il avait eu besoin d’hurler et de déverser toute sa colère, alors Jace l’aurait accueilli avec plaisir, refusant de voir Luke souffrir ainsi. Il n’y avait rien de plus à faire pourtant et aucun mot ne changerait le cours des choses et l’aîné écouta alors, sa main répétant des gestes que leur mère avait pu faire alors qu’il s’était saisi de la main de Lucerys pour y tracer des cercles lents.
" Ne dis pas ça, je te l’interdis Lucerys. Tu es bien meilleur que tout ce qu’ils pourront être dans cette vie, tu m’entends ? "
Et quand Daemon s’approcha, Jacaerys relâcha son cadet pour observer, faisant les cents pas en respirant profondément. Ses mains s’étaient croisées sur sa nuque et il lui semblait entendre le fantôme du Gosier, revenu de son passé pour le hanter. Ils avaient tué un enfant et les paroles qu’il prononçait sur le sol froid sembla glacer le sang du premier fils de Rhaenyra. Est-ce que Luke ou Joff avaient prononcé ces paroles avant de mourir ? Est-ce qu’ils s’étaient questionnés sur l’imminence de leur mort ? Sa seule pensée fut alors que Mylah était plus coupable qu’eux encore et il détourna ses yeux quand Baël plongea sa dague dans le ventre de la jeune sauvageonne.
La suite n’eut aucun effet sur lui comme si elle glissait au loin sans jamais réellement le toucher. Otto avait obtenu Noirsœur, Luke avait prononcé quelques paroles auxquelles Jace aurait acquiescé s’il s’en était réellement soucié et puis il s’en détourne complètement. A la place, il s’approcha de Mylah et proposa simplement de l’aider à marcher, au moins, jusqu’à ce qu’elle soit prise en charge par quelques soigneurs. Il savait qu’ils avaient encore besoin d’elle pour rentrer et le brun resta silencieux jusque-là. Il resta un instant, juste assez pour penser que Baela le haïrait quand elle saurait tout cela. Baela… Sa cousine lui manquait terriblement et il ne l’avait même pas encore revu.
La reste de leur soirée jusqu’au lendemain, Jacaerys la passa auprès de Lucerys ensuite, refusant de la laisser tout seul de peur qu’il ne fasse quelques idioties par culpabilité. Il avait déjà perdu son petit frère une première fois et le plus âgé des Velaryon refusait de le perdre à nouveau à cause de quelques circonstances qu’ils ne maîtrisaient pas, héritées de leur volonté d’aider et d’être utiles. Et peut-être que Jace se souviendrait toujours d’avoir susurrer à son frère cadet qu’il l’aimait de tout son cœur, quand la nuit était la plus sombre, lui qui n’avait pas eut l’occasion de le dire avant que Lucerys ne trépasse. Le lendemain, il ne resterait plus rien d’autre que de rentrer.
Choix 2 : Rester avec Mylah jusqu'au soir pour s'assurer qu'elle sera soignée et survivra à sa blessure puis partir pour le Mur à l'aube
Admin
Vos choix :
— Vous emmenez Ryah pour qu'elle vous guide à travers la forêt, jusqu'au village des Fléaux des Ogres.
— Daemon et Aemond refusent l'invitation avec Ryah. Otto, Jacaerys et Lucerys la rejoignent dans la source chaude.
— Otto a un malus de 2, il est tombé malade suite à sa baignade.
— Dans la grotte, vous attaquez tous Baël.
— Vous restez tous jusqu'à l'aube et partez le lendemain avec un guide.
ft. @Daemon Targaryen, @Otto Hightower, @Lucerys Targaryen, @Jacaerys Targaryen & @Aemond Targaryen
Après t'avoir confié l'épéé, Otto, Mylah marche vers le trône qui est maintenant le sien, à peine à l'écoute de votre conversation alors qu'elle maintient la dague dans son abdomen pour l'empêcher de faire davantage de dégâts. Lorsqu'elle parvient au trône, elle se laisse tomber lourdement et elle attend.
Il ne faut pas plus de quelques minutes après votre discussion pour que la pièce se remplisse de sauvageons, des gardes qui investissent les lieux et s'ils tentent de vous chasser, si l'un fait preuve de colère pour la mort de Baël, ce sont les ordres de Mylah qui vous permettent de rester.
Le temps s'écoule vite et si lentement à la fois. Tandis que vous prenez le temps de respirer après ces derniers jours éprouvants et cet affrontement avec un enfant, Mylah est soignée de sa blessure, mise au repos dans l'une des grottes formées dans la pierre et on vous offre des couchages pour la nuit, dans cette même grotte. Malgré cela, vous ne vous sentez pas à l'aise, observés et surveillés par les gardes qui sont là, qui savent que vous avez tué leur précédent chef.
« — Lucerys, Mylah t'appelle depuis son lit où elle est étendue, affaiblie par les différentes potions administrées pour lutter contre la douleur, Baël était un enfant en apparence mais il n'était fait que de cruauté et de violence. Ma mère a fait de lui un monstre et tu l'as libéré d'une existence misérable... »
Ses paroles ne t'apportent surement pas le réconfort dont tu as besoin mais elles sont une tentative de sa part à l'heure où elle n'est pas entièrement elle-même, guidée par la fatigue et la faiblesse.
Puis, dans les minutes qui suivent, la sauvageonne s'endort. Vous passez la nuit ici et à l'aube, Mylah vous fait quelques adieux, elle sait que vous ne la pardonnerez surement jamais mais elle a fait ce qu'il faut pour son clan. À vos dépends. Tout n'est pas réglé, tout n'est pas fini et elle doit encore concilier ses propres partisans et ceux de Baël, tout comme elle se doit d'imposer une nouvelle vision au clan, leur montrer que la violence n'est pas toujours la solution mais cela, elle le fera seule, sans vous.
Car comme elle l'a promis, un homme du clan moins avenant et moins patient que Mylah ne l'a été se fait votre guide pour les jours qui suivent et jusqu'au Mur où il vous abandonne sans un mot d'au revoir, sans une parole chaleureuse. Et ainsi se termine votre aventure, avec la même froideur que les terres enneigées qui vous entourent.
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