ft. @Daemon Targaryen, @Otto Hightower, @Lucerys Velaryon, @Jacaerys Velaryon & @Aemond Targaryen

Pour Jace et ceux qui ont fait un dé pair lors du second lancer:

Le jour se lève tout juste et la lumière perce depuis l'entrée de la grotte quand Ryah vous réveille. Vous levez le camp et repartez à travers l'hiver du Grand Nord. Otto, tu te réveilles la bouche pâteuse, un peu malade de t'être baigné avec ton pantalon et de l'avoir laissé sécher sur toi. Lance un dé de 10 (très petit destin) pour savoir de combien seront tes malus lors des prochains lancers de dé).
Durant toute la matinée, vous voyagez à cheval et profitez de ce temps pour discuter ou non de ce qui s'est déroulé durant la nuit. Le voyage est plus tranquille, moins dangereux quand vous atteignez une forêt mais après une bonne heure, vous arrivez à proximité d'une maison isolée. Ryah vous fait descendre de cheval.

« « — Nous allons déjeuner ici. »

De la cheminée, la fumée s'échappe et plus vous approchez, plus l'odeur d'un bon repas chaud emplit vos narines. Ryah attache sa monture à un arbre et vous intime de faire de même tandis que de la maison, une femme âgée sort et elle vient à votre rencontre. Quelque chose semble étrange sur son visage et lorsqu'elle approche, vous remarquez immédiatement que ses orbites sont dénués d'yeux. Elle est aveugle.

« — Qui est là? s'écrit la vieille femme.
— Ce n'est que moi et quelques amis, Naam, répond la blonde qui, de toute évidence, connait bien la vieille femme.
— Mylah?
— Non, Ryah. »

Sa bouche s'entrouvre avec surprise mais un sourire joyeux étire ses lèvres.

« — Baël a dit que tu avais péri. Que je suis heureuse qu'aucun malheur ne te soit arrivé. Venez, entrez. Vous êtes les bienvenus, j'allais passer à table. »

Vous suivez Ryah à l'intérieur de la petite maison qui ne comporte que deux pièces, la grande pièce à vivre et la chambre d'où, dès que vous entrez, sort un énorme loup au pelage gris. La dénommée Naam vous assure qu'il est inoffensif et vous invite à vous installer autour de la table tandis que le loup s'étend calmement dans ce qui ressemble à un panier de couvertures aménagées pour lui. Cependant, à mesure que les minutes passent, vous ressentez un malaise grandir en vous. Le loup vous observe un à un, la vieille Naam se déplace avec aisance et la pièce vous semble trop bien rangée pour qu'une aveugle y vive seule. Pourtant, vous n'avez pas le temps de comprendre ce qu'il se passe, tous assis autour de la table, que la sauvageonne avec qui vous voyagez se retrouver avec une lame sous la gorge que tient l'aveugle et le loup se met à grogner en vous observant.

« — Baël nous a raconté ce que tu avais fait. Tu aurais dû périr dans les flammes du dragon, petite garce. Tu ne sortiras pas de cette maison vivante, même si je dois périr avec toi. »

Le loup se lève et s'approche de la table pour que ses yeux ambrés fixent Ryah, il ne vous porte plus d'attention. C'est alors que vous comprenez, vous ignorez comment mais la vieille voit à travers les yeux de l'animal.

Trois choix s'offrent à vous,  :
1. Vous profitez que le loup ne vous regarde pas pour approcher Naam par derrière et la tuer. (Lancez un dé de 20 pour connaitre la réussite de cette action)
2. Vous tentez de négocier avec Naam en lui promettant de lui ramener la tête de Ryah quand vous n'aurez plus besoin d'elle. (Lancez un dé de 20 pour connaitre la réussite de cette action)
3. Vous laissez mourir Ryah, après tout, vous n'êtes là que pour l'épée, et demandez à Naam de vous emmener voir Baël.

Vous pouvez faire un choix unique et conjoint et choisir qui parmi vous effectue l'action et lance le dé ou tenter le choix 1 puis 2 l'un après l'autre mais le premier à répondre (Daemon) doit effectuer la première action et s'il échoue, Otto effectue la seconde.

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La lame est sous la gorge de Ryah et toi, Daemon, tu te lèves et exécute la vieille Naam qui menace la sauvageonne. Son corps inanimé s’écroule tandis que le sang s’écoule sur le sol de bois. La sauvageonne qui vous guide semble à peine perturbée par ce fait, son regard est sur le loup qui se met soudainement à grogner. Vous venez après tout de tuer sa maîtresse. Il montre les crocs, recule pour vous observer, prêt à se jeter sur le premier d’entre vous qui fera un mouvement. Le loup géant est suffisamment grand et sa mâchoire puissante pour vous arracher un bras, une jambe ou même le visage d’un coup agile et rapide.
Les yeux de Ryah deviennent soudainement blanc et elle cesse de bouger, immobile et figée dans sa position alors que le loup cesse de grogner. Son attitude change brutalement et il s’allonge, calmement, au milieu de la pièce. La sauvageonne revient ensuite à elle et entend tes paroles, Otto, ce qui la fait grimacer. Ou peut-être est-ce la migraine qui la prend après son petit tour.

« — Baël les a tous retourné contre moi. »

Elle se lève de la chaise et se penche sur le corps de la vieille femme avec peine.

« — Elle était ma mentor. Elle m'a toujours sous-estimé. »

De sa main, elle ferme les paupières de l’aveugle et inspire profondément avant de se relever pour vous faire face.

« — Mangez si vous en avez besoin. Le village n’est plus très loin, nous n’aurons pas d’autres occasions de nous reposer avant d’affronter Baël. »

Pendant que vous prenez le temps de manger, si vous en êtes capable près du cadavre de Naam, Ryah essuie le sang sur son visage. Son humeur, jusqu’ici légère malgré le froid de ces derniers jours, semble s’être ternie à son tour. Elle reste silencieuse, s’assure que le loup reste calme et à sa place jusqu’à votre départ. Car dès que vous avez fini de vous restaurer, elle vous presse pour reprendre la route.

À cheval, il vous faut encore une heure avant d’atteindre une partie moins dense de la forêt qui vous permet enfin de voir la hauteur que vous avez pris durant votre marche. Vous êtes au sommet d’une crête et une vallée entourée de montagnes vous fait face alors qu’au milieu de celle-ci se trouve le village des Fléaux d’Orgres.

« — Nous y sommes presque. Gardez vos épées au plus près de vous. »

Vous entamez la descente de la crête jusqu’au village où, dès l’arrivée de Ryah, les hommes et femmes qui s’activaient s’arrêtent pour vous observer. Quelques murmures se font entendre mais aucun mot n’est prononcé à voix haute alors que le regard de votre guide passe sur chacun d’entre eux. Sa mine est plus sombre et déterminée que ce qu’elle vous a montré depuis votre rencontre. Et parmi les murmures, vous entendez à nouveau le nom de Mylah qu’a prononcé la vieille Naam lorsqu’elle a aperçu la sauvageonne.
Ryah vous mène de plus en plus près du pied de la montagne où une crevasse s’ouvre dans la roche. Vous abandonnez les chevaux à l’entrée de celle-ci et suivez, certainement avec méfiance, à l’intérieur de la montagne. L’entrée est relativement étroite mais vous passez avec aisance et à mesure que vous avancez, le chemin s’élargit jusqu’à ce que vous parveniez à une immense grotte éclairée par des torches ainsi qu’un puit de lumière au sommet. Le plus étonnant, ce sont les trois maisons qui se trouvent dans la grotte, faites de bois et de chaume.
Un homme sort de l’une des maisons et s’avance vers vous alors qu’à la porte, d’autres se montrent mais sans avancer. C’est vers Ryah que l’homme se dirige et elle fait quelques pas vers lui en retour, leur attitude détendue vous laisse savoir qu’ils sont familiers l’un avec l’autre.

« — Les éclaireurs vous ont vu chez la vieille Naam. Baël s’est enfermé dans la salle du trône avec ma sœur, il t’attend et il a juré que tu ne sortirais pas vivante de là. C’est ta dernière chance de faire demi-tour. »

Contrairement à la vieille Naam, le sauvageon semble réellement se soucier de votre guide.

« — Il est trop tard pour renoncer, affirme Ryah, elle se tourne vers vous pour un bref regard et vous fait signe de la suivre quand elle avance en direction d'une nouvelle ouverture dans la roche, semblable à un couloir.
— Certains d’entre nous croient en toi et attendent ce jour depuis longtemps. Fais lui ployer le genou et le clan te suivra, l'homme se montre encourageant tout en vous suivant du regard. Mais la jeune femme n'est pas aussi optimiste.
— Mon frère ne cédera pas, il est trop tard pour la paix. Mais ta sœur, notre gardienne de la vérité, pourra témoigner que ce n’est pas ma main qui fit couler son sang. »

Vous vous enfoncez dans la montagne avec Ryah et à mesure que vous avancez, vous voyez que l'endroit est composée de nombreuses galeries, certaines fermées par des portes et c'est un véritable palais de roches à travers lesquels elle vous guide. Parfois, vous traversez une caverne plus vaste, composé d'un puit de lumière qui permet de faire sortir les fumées des torches et circuler l'air à travers les lieux. Vous croisez quelques sauvageons à travers les couloirs et comme les autres au village, ils murmurent à votre passage. Puis, après quelques minutes de marche, vous arrivez enfin, vous arrivez au bout d'une galerie, faites face à une porte plus grande que les autres où la jolie sauvageonne blonde avec laquelle vous voyagez depuis plusieurs jours vous arrête.

« — Nous avons un accord, l'épée que vous nommez Noire Sœur sera à vous si vous m'aidez. Il n'y aura aucune paix possible tant que mon frère vivra. »

Un à un, elle vous observe, cherche dans vos yeux un signe que vous comprenez l'importance de ce qui se joue ici pour elle et surtout, elle cherche à savoir si elle peut vous faire confiance lorsque vous entrerez dans la salle du trône. Plus que les autres, son regard s'arrête sur Jace avec qui elle a noué un lien plus solide qu'avec quiconque durant ce voyage et elle lui adresse un sourire un peu triste avant de se retourner vers les portes. Elle les pousse et vous entrez enfin dans une grotte assez grande pour contenir une demi-centaine de personnes et surtout, au bout de laquelle se trouve un trône fait de bois tressé. Sur celui-ci, quel n'est pas votre surprise lorsque vous découvrez un jeune garçon d'une dizaine d'année assis, Noire Sœur entre ses mains. Son visage est difforme, traversé par une large cicatrice alors que son nez est tordu et ses lèvres écorchées, traversées par des cicatrices plus profondes encore que celles de son visage et vous laissant croire qu'autrefois, sa bouche fut cousue. Alors vous comprenez, Baël n'est pas surnommé l'Affreux parce qu'il est un terrible guerrier mais en raison de son physique repoussant.
Près de lui se tient une fillette dont les yeux sont recouvert d'un bandeau et sur le dossier du trône, une chouette blanche vous observe. Cette fois, vous ne vous faites pas avoir. C'est une change-peau également et elle voit à travers les yeux de son oiseau.

« — Ma sœur, t'as trouvé de nouveaux amis, se moque-t'il et malgré son jeune âge, il n'y a aucun trace d'immaturité dans sa voix ni d'un quelconque manque d'assurance. Avec lequel de vous a-t'elle couché pour vous convaincre de l'aider ? Ou peut-être était-ce avec chacun de vous ?

Baël se lève du trône alors qu'il laisse un rire cruel sortir d'entre ses lèvres mutilées. Il tient Noire Sœur près de lui, l'épée est presque aussi grande que lui et pourtant, il s'approche de vous et quand il la tend pour la pointer vers sa sœur, il le fait avec aisance, sans qu'elle ne semble trop longue ou trop lourde pour ses petits bras.

« — Que vous a-t'elle raconté ? Tu t'es encore donnée le beau rôle, n'est-ce pas ? Baël l'Affreux vous observe avec attention, il ne manque pas de voir l'étonnement et la stupeur sur vos visages. Elle ne vous avait pas dit que c'est un gosse de onze ans que vous deviez tuer, n'est-ce pas ? Je devine qu'elle n'a pas raconté non plus comment elle m'a défiguré quand j'avais huit ans, hein ? Je voulais juste chasser un aigle pour rendre notre mère fière et elle l'a envoyé m'attaquer, ses serres ont déchiré mon visage et...
— Arrête. Mon esprit était dans cet aigle et tu le savais ! Je me suis défendue !
— Oh... Oh ! Alors tu t'es défendue aussi quand tu as tué notre sœur ? »

Baël laisse son regard glisser sur vous et il secoue un petit sa petite tête, agitant les boucles blondes qui ornent sa tête d'enfant bien qu'il soit bien trop mature pour son âge, bien que son visage raconte l'histoire de terribles épreuves qu'il a déjà connu à un âge si jeune.

« — Tu ne leur as pas dit non plus, c'est ça ? Ah... Tant de mensonges, grande sœur. Qu'as-tu dit alors ? Te croient-ils être Mylah ou Ryah ? Si j'devais deviner, tu as pris le nom de notre sœur parce que tu l'as toujours jalousé. Elle était la préférée de Mère et celle de Naam après tout. »

La sauvageonne marche vers son frère alors que quelques mètres les séparent encore mais elle reste à une distance certaine, une dague qu'elle gardait autour de sa taille à la main pour se défendre si besoin.

« — Il n'y en a toujours eu que pour elle, il n'y en a toujours eu que pour Ryah ! »

Votre guide laisse exprimer quelques paroles de colère, bien loin de l'image qu'elle vous a donné ces derniers jours d'une femme sensée et d'apparence calme.

« — Les Corbeaux m'auraient tué s'ils avaient su. C'était Ryah qu'ils voulaient aider, pas moi. »

Bien qu'elle prononce ces mots en regardant son frère, c'est à vous qu'elle les dédie. Pour que vous compreniez.

« — Dis leur, Mylah, je te laisse une chance de raconter la vérité et ce qu'il s'est vraiment passé. Nous verrons s'ils sont toujours prêts à t'aider. »

Baël et Ryah, ou plutôt Mylah, tournent ensemble, l'un face à l'autre, l'un tendant une épée, l'autre serrant sa prise sur une dague. Ils se trouvent de profil face à vous désormais et la blonde relève ses yeux bleus vers vous.

« — Ryah... Ryah était ma sœur. Mon ainée de quelques minutes seulement. C'est elle qui menait notre clan car notre mère l'avait choisi, dit-elle alors en admettant vous avoir menti dans le bassin d'eau chaude, lorsqu'elle vous a dit que sa mère l'avait longtemps vu comme son héritière avant de choisir Baël. Nous étions de l'autre côté du Mur, près de Porte Reine, elle allait brûler le fort et chacun de ses habitants avec. Alors...
— Alors t'as tranché la tête du dragon alors que son esprit s'y était lié ! Tu savais que ça la tuerait aussi ! »

Baël tente un mouvement, s'approche avec l'épée pour attaquer sa sœur mais elle se détend, bloque la lame avec celle de sa dague au moment où elle se décale vivement sur le côté mais immédiatement, elle grimace et sa main libre se pose contre sa jambe brûlée, encore douloureuse lors de mouvements trop vifs.

« — Tu l'as tué sans pitié, t'as pris son nom et ce n'était pas par miséricorde pour les Corbeaux de Porte Reine mais pour satisfaire ta propre ambition !
— J'aimais ma sœur mais elle avait perdu l'esprit, se défend la sauvageonne. Elle vous lance un regard désespéré pour que vous ne perdiez pas confiance en elle, que vous ne la trahissiez pas.
— Tu voulais sauver notre clan mais regarde ce que tu as fait, nous avions passé le Mur et par ta faute, les Fléaux d'Ogres doivent à nouveau se terrer dans les montagnes !
— Toi et Ryah, vous êtes comme Mère. Vous pensez que la violence est une solution quand elle est l'origine même de la haine que les petits seigneurs du sud nous voue ! Je n'avais pas le choix...
— On a toujours le choix, conclut Baël avant de vous regarder. Quoi qu'elle vous ait promis, je vous en donnerai le double si vous m'aidez ! »

Et alors, Mylah se sait presque perdue alors elle croise ton regard, Jacaerys.

« — S'il te plait, ne me tournez pas le dos... »

Vos choix :
1. Trahir votre accord et aider Baël en attaquant Mylah.
2. Respecter votre accord et aider Mylah en attaquant Baël.

Vous pouvez choisir individuellement et lancer directement un dé de 20 pour attaquer la cible de votre choix.

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Mylah n'a pas la force de lutter contre son frère avec sa blessure et elle ne le fera pas. Elle ne peut pas tuer son propre sang, pas directement. Elle tourne son regard vers Lucerys quand tu lui parles, quand tu lui demandes de ne pas parler à ton frère et elle se tait. Tu veux négocier mais elle sait qu'il est trop tard pour cela, que Baël te rira au nez et elle aussi. Il n'y a pas de négociation possible. Daemon, tu t'élances vers l'enfant et plante ton épée dans son abdomen, Mylah recule, observe la scène et elle te voit, Luke, venir porter un coup pour défendre ton père. Oh, elle voit la larme sur ta joue et elle compatit autant qu'elle songe qu'il te faut t'endurcir pour affronter les horreurs de ce monde. Puis c'est toi, Jace, qui frappe une dernière fois Baël, le faisant lâcher Noire Sœur et s'écrouler au sol, crachant du sang et presque incapable de bouger.
Lentement, la sauvageonne s'approche. Elle approche de son frère mourant, tentant en vain de respirer quelques dernières bouffées d'air avant d'accueillir la mort. Alors elle s'accroupit, se met à genoux et en contradiction avec la colère ou la haine qu'elle a pu montré envers son frère jusqu'ici, elle le tire contre elle et dépose sa tête sur ses cuisses et caresse ses cheveux tandis qu'il crache un peu de sang.

« — Je vais mourir, pas vrai ? »

Pour la première fois depuis votre arrivée, Baël ressemble à ce qu'il aurait dû être, un enfant apeuré. Sa main accroche le poignet de sa sœur, il s'agrippe à elle comme pour s'accrocher à la vie et Mylah le laisse faire. Sur ses joues, quelques larmes roulent lentement.

« — Oui.
— Je suis désolé... Baël tousse, crachant encore un peu de sang mais sa respiration diminue à chaque seconde.
— Mère a fait de nous des monstres, elle nous a retourné les uns contre les autres. Ce n'est pas ta fau... »

Elle ne termine pas sa phrase, son visage devient soudainement livide.

« — Je suis désolé... »

L'enfant articule, il tousse une dernière fois, sa respiration sifflante, une dernière bouffée d'air, un sourire sur son visage et sa main retombe le long de son corps quand il s'éteint. Et lorsqu'il retire sa main, vous voyez ce qui a coupé Mylah dans sa phrase. La dague qu'il a voulu planté dans l'abdomen de Daemon est plantée dans le ventre de la sauvageonne.
Elle inspire, grimace et repousse le corps sanglant et mutilé de son frère pour reculer, elle baisse les yeux vers sa blessure. La dague est encore en place, elle empêche le sang de s'écouler mais la sauvageonne s'appuie sur son bras pour ne pas s'étendre au sol et sa tête se tourne vers la jeune fille et sa chouette qui a observé sans bouger, qui a observé sans rien dire. Elle tend la main vers elle.

« — Tu es notre gardienne de la vérité, vas et dis leur que ce n'est pas de ma main qu'il est mort. Vas, dis leur que les Fléaux des Ogres ont un nouveau chef. »

La petite hoche la tête, la chouette s'envole et elle la suit, traversant la pièce en vous ignorant. Puis Mylah s'appuie sur son bras pour ramper au sol et attraper le pommeau de Noire Sœur puis tant bien que mal, elle se redresse sur ses deux jambes. Sa main libre maintient la lame de la dague en place, elle avance vers prudence. Les larmes se voient encore sur ses joues mais elle a fini de pleurer. Il n'y a que de la détermination et un peu de douleur sur ses traits. Elle sait qu'après tout cela, vous n'avez certainement pas envie de l'aider mais elle ne s'inquiète pas de sa survie, il lui semble que Baël n'a touché aucun point vital.

« — Lord Otto, vous n'êtes pas un guerrier et votre cœur me semble aussi froid que la neige de ces contrées. Vous êtes le seul qui ne vous sentez pas trahi par mes actes et pour cela, je crois que vous saurez en faire bon usage. Ou la confier à quelqu'un qui saura le faire. »

Alors, elle tend l'épée d'acier valyrien vers le vieil homme. Tu es le seul en qui elle est confiance pour ne pas t'en servir et l'achever immédiatement.

« — Restez ici pour la nuit. Dès l'aube, je vous trouverai un guide pour vous ramener au Mur et rentrez chez vous. »

Otto répond en premier pour décider de ce qu'il fait. Une fois cela fait, voici vos choix :
1. Quitter la salle du trône et repartir le lendemain sans revoir Mylah.
2. Rester avec Mylah jusqu'au soir pour s'assurer qu'elle sera soignée et survivra à sa blessure puis partir pour le Mur à l'aube.

Vous pouvez choisir individuellement.