Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityA Dream of Ice and Fire
Scénarios attendus
Lune 12, 875 AC. L'été arrive sur Westeros et avec lui, la promesse de réclotes prospères. À Port-Réal, l'humeur n'est pourtant pas aux réjouissances après le meurtre de la souveraine des Sept Couronnes. Tous s'agitent et cherchent un coupable, prêt à accuser son voisin pour s'innocenter.
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❝ i am human and i need to be loved ❞ ft. Naerys Targaryen

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Viserys II Targaryen

Viserys II Targaryen

Défi RP #1
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i am human and i need to be loved
When you say it's gonna happen now When exactly do you mean? See I've already waited too long And all my hope is gone You shut your mouth How can you say I go about things the wrong way? I am human and I need to be loved Just like everybody else does
jour 1, lune 10, année 874

Plus d'un cycle de lune s'était écoulé depuis que la Maison Targaryen s'était emparée de Volantis et le dernier fils de la reine Rhaenyra et du roi Daemon passait son temps entre les livres. Souvent dans la bibliothèque, au milieu des livres ou des parchemins dans ses appartements, on le voyait peu dans les couloirs, assister aux diners de sa famille ou dans les jardins. Cependant, il ne manquait aucun conseil et durant ces derniers, il écoutait autant qu'il écrivait. Lorsqu'il sortait la tête de ses livres et de ses écrits, il passait du temps avec son épouse, Larra ou avec ses frères. De sa précédente vie, il n'avait de souvenir que d'Aegon et aujourd'hui encore, il reste le frère dont il était le plus proche mais il profitait de cette existence pour apprendre à connaitre le reste de sa fratrie. Parfois, il passait un peu de temps avec la jeune Visenya mais il en restait relativement loin car il peinait à comprendre les besoins d'un bébé.
Viserys avait été père, il était vrai, mais il ignorait bien comment prendre soin d'un enfant en bas-âge. Des nourrices, des septas et des mestres s'étaient occupés de ses enfants lorsqu'ils étaient bien jeunes et il avait été peu présent. Ses échanges avec ses fils et son propre père lui faisaient entrevoir ses torts, il n'avait pas été un père présent, il n'avait pas été un bon père mais cependant, il peinait encore à entrevoir où il avait échoué. Après tout, il n'avait jamais eu aucun modèle, il avait dû apprendre par lui-même, il avait été livré à lui-même et la maturité dont il avait toujours fait preuve, dont il avait été forcé de faire preuve pour survivre, avait toujours poussé ceux qui l'entouraient à peu considérer qu'il y avait, derrière le prince, un jeune homme bien plus perdu qu'il ne le montrait. Lorsque Larra était partie et qu'Aegon était décédé, il n'était resté que lui pour veiller sur sa famille. Lui et ses sœurs mais même à ces derniers, il avait survécu. Il avait survécu à ses parents, à toute sa fratrie et même à ses neveux. De son enfance, il ne restait rien, aucun repère, aucune constante dans sa vie et pourtant, il n'avait faibli à aucun moment car il était un prince du royaume et celui-ci avait eu besoin de lui. Aegon avait été trop brisé pour régner, Daeron trop préoccupée par ses guerres et Baelor plus septon qu'il ne fut jamais roi. Ainsi, Viserys Targayren, deuxième du nom, estimait encore aujourd'hui qu'il avait fait de son mieux.

Viserys trempa sa plume dans l'encrier, termina les quelques mots qu'il manquait à sa ligne et apposa le point final de son essai contre l'esclavage. Il n'avait rien dit à personne, pas même à sa mère, mais leur cause tenait à cœur de son ainé, Jacaerys et de sa sœur Rhaena et à sa manière, il voulait leur rendre service. Il ne dirait rien jusqu'au dernier moment, il n'en parlerait pas car que pourrait-il leur dire ? Il voulait les aider et à la fois, il savait que leurs parents avaient raison, ils ne pouvaient pas tout changer en quelques lunes s'il désirait avoir le peuple de leur côté. Les changements devaient être fait petit à petit, abolir l'esclavage soudainement amènerait des nombreuses contestations et le risque d'une révolte inutile. Il avait vu combien sa mère redoutait cela, il connaissait l'histoire et s'il devait la conseiller lui-même, il trouverait plus avisé de ne pas agir trop rapidement. Ils avaient plus de dragons que n'importe où ailleurs mais les utiliser pour réprimer une révolte et faire taire les contestations ne feraient qu'empirer encore les choses. Il était préférable d'attendre.
Pour autant, cela n'empêchait pas le jeune prince d'écrire un essai contre l'esclavage pour faire réfléchir ceux qui le lirait, pour amorcer un changement. Ses yeux lilas, semblables à ceux de sa mère, passèrent une nouvelle fois sur son écrit, prenant le temps de relire chacun symbole de Haut Valyrien qu'il avait inscrit sur le parchemin. Jace ne saurait pas le lire mais s'il le lui demandait, Viserys l'aiderait à le traduire mais il ne ferait pas tout le travail à sa place, il profiterait de cette occasion pour lui donner une nouvelle leçon de Haut Valyrien.

Satisfait de sa relecture, il roula le parchemin, rangea tout ce qu'il avait étalé sur la table de la bibliothèque et remit en place les livres qu'il avait ouvert et dispersé sur la surface en bois avant de s'en aller. Son matériel d'écriture correctement rangé dans sa sacoche et son parchemin en dépassant, il quitta la pièce avec l'intention de regagner ses appartements. Il était tard, la plupart de habitants du palais de Volantis dormaient ou tout du monde, ils s'étaient retranchés dans leurs chambres et il se demanda s'il trouverait son épouse encore éveillée, attendant qu'il vienne la rejoindre pour se glisser sous les draps de satin de leur lit ou si elle dormait déjà sans l'avoir attendu. Il tourna au bout du couloir, descendit les escaliers qui le menaient au rez-de-chaussée et traversa les jardins dont le sol dallé et toujours à l'ombre des feuilles des quelques arbres offraient une fraicheur humide permanente dans une cité où la chaleur s'avérait quelques fois étouffante.
Au cœur du palais, ils avaient quelque chose d'intimes et de privés tout en étant exposés aux yeux de tous. Viserys y passait peu de temps, s'y rendant simplement pour traverser leur demeure d'un côté à l'autre sans en faire le tour complet et ce soir ne faisait pas exception. Il passait entre les arbres en pot et les plantes à fleurs jusqu'à la fontaine qui formait le cœur même du palais et s'il s'était attendu à trouver l'endroit vide à cette heure, ce n'était pas le cas.
Près de la fontaine, une délicate silhouette se dessinait, portant avec elle une aura de douceur qu'il n'avait pas perçu depuis bien longtemps. Son regard violet se posa sur elle, dans la pénombre de la nuit. Les étoiles par milliers,  les éclats de la lune et quelques bougies seulement éclairaient l'endroit et pourtant, il voyait nettement la longue chevelure d'argent qui pendait dans son dos et les traits de son visage qui, il le réalisait plus que jamais, lui était familier. Il s'était mis, ces dernières lunes, à chercher des ressemblances entre lui-même et ses parents pour trouver dans son visage la délicatesse et les traits fins de sa propre mère qu'il partageait, plus qu'on ne pourrait le croire avec leurs chevelures si différentes, avec Jacaerys. Il fit quelques pas vers la jeune valyrienne, il y avait quelque chose en elle, un air qu'elle tenait de la famille dont Viserys avait peu de souvenirs dans sa vie précédente et à la fois, il trouvait des ressemblances avec Larra. Avec ses frères, en revanche, cela était moins évident. Aemon ressemblait au roi Daemon en bien des points sur son physique mais leurs caractères étaient aux antipodes l'un de l'autre et malgré ce qu'Aegon dirait, il était de ses enfants celui qui lui ressemblait le plus, tout comme il ressemblait à son oncle Aegon, celui d'après lequel il avait été nommé.

Le prince s'approcha davantage encore de la fontaine, sur son visage, l'ombre d'un sourire vint se dessiner car ces dernières lunes, on l'avait surpris à sourire plus souvent, à perdre l'austérité qui était née sur son visage après le départ de sa belle et délicieuse épouse car lorsqu'elle était repartie pour Lys, elle avait emmené avec elle toute la joie et les plus beaux souvenirs de Viserys mais maintenant, elle était là à nouveau et on ne le voyait jamais aussi heureux que lorsqu'elle se tenait à son bras, si près de lui.

« — Naerys, my dear daughter. Is that really you? »
by CrimsonTulip


Naerys Targaryen

Naerys Targaryen

Défi RP #2
Participation au Défi RP #2 de juin 2024
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Allégeance : La maison Targaryen qui l'a vu naître et le plus noble chevalier que le monde ait pu porter.
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I am human and I need to be loved
« Goodnight, lady Larra. »

Les mots sont un murmure délicat dans la nuit qui tombe, tombe lentement la nuit et ses milles étoiles. Il fait sombre déjà, elles n’ont pas vu le temps passé ni la mère, ni la fille et peut-être est-ce un bien. Non. Non. C’est un bien. C’est un signe que les choses vont dans le bon sens entre elle et que le jour se lèvera un jour sur elles comme l’éclat d’un joyau. Naerys Targaryen sourit, elle se rassied là où on l’a trouvé quelques heures auparavant et sa main se pose sur son livre. Elle s’est voilée de soieries délicates. Sa foi ne l’a pas quitté depuis qu’elle est arrivée ici, vivante à nouveau. Vivante alors que sa place est auprès de ses Dieux. Là-haut, à sa place parmi les étoiles. A sa place, là-haut, entourée de ses enfants. De Daeron. De Daenerys. De ses Dieux. Loin. Pourtant, c’est à Volantis qu’elle se trouve. Il fait sombre déjà. Elle pense qu’il est peut-être temps de regagner sa chambre.

Pourtant, il ne fait pas souvent frais. Il fait même très lourd, trop lourd. Bien trop pour Naerys en tout cas que sa santé torture. Il arrive qu’elle ne puisse se lever, la frêle dragonne. Il arrive qu’une dame la nourrisse. Elle ne peut pas dire quel est son nom. Peut-être est-elle-même une esclave. Pauvre, pauvre d’elle. Pauvre femme. De la situation de la cité, la douce ne sait trop rien. Elle n’a pas encore rencontré trop de membre de sa famille. Sa tante Rhaena, Larra et Aegon qu’elle a croisé ici à son plus grand malheur. Cette pensée, Dieux, Dieux, qu’elle a honte et ses joues en témoigne alors qu’elles se gorgent de rouge. Elles la brûlent comme si la jeune femme avait commis le plus grand des péchés, comme s’il n’y avait rien de pire que la colère qu’elle a régurgité comme le pire des mal sur son frère aîné quelques temps auparavant. Naerys passe alors sa main sur son front et soupire. Un soupire las. Un soupire qui fait trembler ses lèvres pâles. En ces moments, elle ne désire que le temps qu’elle aurait pu avoir avec Aemon et qu’on lui a retirer si cruellement, oh, oh Dieux, si cruellement qu’elle a cru mourir.

Ses mains serrent le livre contre elle. Il s’agit d’un livre de poèmes lysiens en valyrien. De cette île où est née et morte la lady Larra, elle ne sait rien. Elle n’a aucune idée de la couleur du ciel, de la couleur des bâtiments, de la douceur des étoffes et de l’apparence des gens. La douce jeune femme imagine qu’ils ressemblent à l’épouse de son père. Ils doivent porter de belles tenues de soies et de mousselines, ils doivent être très beaux comme Aemon et la Rogare et leur accent doit chanter. Naerys se demande si elle pourra s’y rendre un jour, sur cette terre qui lui a arracher la mère qu’elle aurait mérité d’avoir un jour, la mère qu’elle n’a jamais connue et jamais vraiment comprise. Elles ne parlent jamais de cela avec elle, de son départ rapide sans même qu’elle ne pense à eux, à elle. Quand Naerys y pense, oh… Oh elle sait que rien ni personne n’aurait pu lui arracher ses enfants, ses tendres enfants. Elle n’a jamais pensé en revanche à l’idée qu’on l’emmène loin de chez elle où tout lui est si étranger. Maintenant, c’est le cas. Il arrive que la Targaryenne se sente seule, qu’elle cherche les septa du regard pour se rassurer ou quelques Etoiles à Sept Branches. Rien. Rien pourtant. Rien. Jamais rien. Et dans ces moments c’est à la fois à Larra et à Viserys, son père, qu’elle pense. Ils ont été arrachés tous les deux à leurs terres d’enfance avant d’y retourner finalement. Elle se demande si un seul d’entre eux a été heureux. Il lui semble souvent que son père a été un homme triste et distant avec eux, si loin de sa famille et toujours tourné vers le royaume et ses milles devoirs interminables.

Viserys… Voilà un visage qu’elle n’a pas vu ici. Naerys sait pourtant qu’il vit puisqu’il a ramené la lysienne avec lui d’un de ses voyages. Il a toujours été un bon père malgré ses absences. Ses erreurs étaient humaines et nécessaire, cela, sa fille n’en doute pas malgré la douleur qu’elle a pu endurer à cause d’elles. Leur famille était si proche de sa fin en ce temps, si clairsemé et en danger… La naissance de Daeron a été un véritable soulagement et elle ne doute pas que son fils a été un souverain efficace et bon. Quand son père a perdu la vie, le murmure d’une rumeur nauséabonde s’est élevé de ses entrailles, se répandant à la cour comme une traînée de poudre. Peut-être est-ce le moment où Naerys a réellement su que rien de bon n’était à tirer d’un homme comme Aegon, un homme si profondément mauvais qu’il avait frappé leur père de la sanction finale, celle de laquelle il ne se releva qu’en ce siècle.

Dans son dos, la petite dragonne cru entendre du bruit, elle se tourna rapidement, pressant son livre contre sa poitrine. Elle a peur, pendant un instant, qu’il s’agisse d’un inconnu venu la détrousser. Pourtant ce n’est pas Port-Réal ici et nul doute que ni la reine Rhaenyra, ni le roi Daemon n’accepteraient de voyous pour terroriser les habitants du palais royal de Volantis. Non, cela lui vient alors en tête et sa peur suivante demeure dans la possible présence d’Aegon. C’est de lui dont sa jeune sœur à peur. Elle est terrifiée qu’il détruise sa vie et ne l’emmène dans la tombe à nouveau d’une façon cruelle. D’une façon qui la blessera et qui la fera souffrir, mais non. Non. Non, ce n’est pas Aegon. Non, l’homme est un peu plus grand que son frère aîné et voilà que la douce Targaryenne sait. Oh, elle sait et elle se fige. Sur ses traits fins, un o parfait se forme sur ses lèvres. Elle sait. Elle sait et ses yeux s’illuminent comme les étoiles dans le ciel.

« Father ? »

Elle reconnait sa voix, elle reconnait ses traits plus jeunes qu’elle ne se les figure dans ses souvenirs, elle reconnait ses yeux et pourtant, il semble que Viserys est plus heureux. Non. Il est plus heureux, il n’a plus cet air austère et froid, ce visage d’homme accablé par la vie et la tristesse. Alors sa fille marche jusqu’à lui en souriant, lui offrant un sourire timide mais sincère. Oh qu’elle était heureuse de le retrouver. Qu’elle était heureuse. Dieux.

« Oh, I am so glad to see you here. I often thought of you. How… How are you? »
by CrimsonTulip