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Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
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❝ there's a bright side in the storm ❞ ft. Maegor & Alys

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Tyanna de la Tour

Tyanna de la Tour

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there's a bright side in the storm
The heaviness I'm breathing in It tells me that I'm still alive The weight of it, the consequence Keeps me up when I close my eyes Slowly, watch hours go by to get through the night, oh I was up till the break of dawn Tryna to pick myself off the ground Wanna get back the time I lost And turn this around There's a bright side in the storm But my head's in the clouds Tryna to find what I'm looking for Where's the upside of down
Tyanna de la Tour avait longtemps été persuadée que les gens ne changeaient pas et particulièrement, qu’elle ne changeait pas. Elle s’était forgée au fil des années et elle était la même avant de rencontrer Maegor et Alys qu’après les avoir rencontré. C’était seulement la vie qu’elle avait mené qui avait réveillé différents aspects d’elle. À Pentos, elle avait d’abord été lassée et ennuyée de sa vie, ambitieuse mais prisonnière de sa condition jusqu’à sa rencontre avec le prince Targaryen et sa somptueuse épouse. Avec eux, elle avait été heureuse mais elle n’avait pas changé. À Port-Réal, l’ambition qu’elle contenait s’était exprimée et l’avait consumé. Si Maegor était un dragon et il brûlait tout ce qu’il touchait, Tyanna avait un don particulier pour attiser et faire grandir ce feu destructeur. Même leur Alys n’avait pas été épargnée. Et durant toutes ses années, elle n’avait pas changé. Ou elle aimait le croire.
Lorsqu’elle s’était éveillée en ce nouveau monde, elle avait cru qu’il ne la changerait pas non plus et elle se rendait compte que cela était un mensonge, une illusion qu’elle maintenait pour n’inquiéter aucun de ses deux amants. Pourtant, elle changeait, la pentoshie. Elle n’exprimait rien, mais pour la première fois de son existence, elle était prise de regrets, d’une petite culpabilité et d’une peine qu’elle avait du mal à oublier. Elle ne le disait pas mais ses actes parlaient pour elle, elle voulait qu’on pardonne ses gestes passés. Oh, pas que le monde la pardonne, seulement Maegor et Alys. Le monde pouvait crever la gueule ouverte qu’elle ne s’en soucierait pas car sa propre existence comptait plus à ses yeux bruns que celle des autres. Sa vie, celle d’Alys et celle de Maegor.

La plus grande demande silencieuse de pardon de la sorcière s'était exprimée lorsqu'elle s’était battue pour faire revenir leur Alys car elle leur manquait et que Maegor et elle… Non, ils n’avaient jamais su fonctionner avec son fantôme entre eux et son sang sur leurs mains. Ils avaient besoin d’elle et il n’y avait rien de plus vrai car la violence qui régnait dans le cœur de la brune semblait s’être apaisée depuis que la belle rousse au regard aussi profond que l’océan était de retour dans leur vie. Alys gardait pourtant son secret, elle gardait avec elle la vérité sur ce retour car elles ne disaient pas à Maegor que Tyanna avait œuvré pour la faire revenir, elles le laissaient croire que le destin était à l’œuvre, que c’était un choix des Fidèles de Trios qui les avaient ramené tout les deux mais il n’en était rien. Alys n’aurait jamais dû revenir, ils étaient destinés à mourir de nouveau et cette vérité, elle la gardait pour elle-même car elle ne voulait pas qu’elle pèse sur les épaules de ses aimés.
Quelle autre vérité gardait-elle pour les épargner ? Ou pour s’épargner elle-même ? Alys gardait un autre secret, celui de sa mort, celui du mensonge de la pentoshie sur les amants qu’elle n’eut jamais. Elle l’avait condamné sous de faux prétextes, elle l’avait faite souffrir et elle l’avait tué de jalousie, par ambition car elle avait porté l’enfant de Maegor et elle lui aurait certainement donné un fils en vie et en pleine santé si Tyanna ne l’avait pas tué dans le ventre de la mère. Pour cela, elle était désolée désormais. Avait-elle demandé pardon ? Pas à Maegor, jamais à Maegor. À Alys, ses mains demandaient silencieusement pardon chaque fois qu’elles effleuraient sa peau, qu’elles ne venaient plus sur elle pour blesser mais pour son plaisir, pour lui parler d’amour et de désir, d’un besoin de l’avoir auprès d’elle et ses doigts suppliaient pour son pardon chaque fois qu’ils caressaient son visage ou les courbes de son corps qui avaient hanté ses rêves.
À Maegor, Tyanna lui offrait moins de douceur, un amour plus brut et violent mais pas ces dernières lunes. Moins depuis qu’en elle, une peine résidait. Le souvenir maudit d’Harrenhal restait présent, celui d’un autre sang sur ses mains. The monster is dead, it is gone, avait-elle dit à Maegor sans aucun signe de regrets quand le sang avait coulé entre ses jambes pour lui faire savoir que plus aucune créature détestable ne grandissait dans son ventre. Cet enfant n’avait jamais été celui de Maegor mais il l’aurait élevé et il lui avait juré de l’épouser à nouveau pour cela. Ces promesses étaient mortes avec la petite chose et elle s’était à nouveau figurée qu’elle avait marché trop près de la mort, main dans la main avec l’Etranger, pour qu’elle puisse un jour donner la vie. Et depuis, elle s’était trouvée à ressentir une légère peine, une douleur dans son cœur qui se manifestait parfois, lorsqu’elle y songeait.
Depuis la disparition de l’enfant, que Tyanna s’était évertuée à nommer par tout les noms sauf celui d’enfant ou de bébé, elle avait cessé de dormir près du Targaryen. Avant, elle dormait tout autant près de lui que près d’Alys, cela ne faisait aucune importance de savoir qui se trouvait au centre de leur lit. Maintenant, elle plaçait Alys entre elle et Maegor quoi qu’il arrive. Chaque nuit, depuis plusieurs lunes, elle dormait à l’autre bout du lit car seuls les bras délicats de la rousse semblaient apaiser ses regrets. Elle n’aurait pas dû aller à Harrenhal, c’était là que les ombres avaient pris leur du, celui qu’elle leur devait depuis qu'elle avait sauvé le prince-dragon de la maladie. Elle ne regrettait pas, elle sauverait Maegor avant n’importe quel enfant car malgré tout ce qu’ils s’étaient infligé, la sorcière lui avait dédié sa vie. Puis elle avait juré qu’il vivrait aussi longtemps que sa mère ne serait pas sur le trône des Sept Couronnes.

Ainsi, Tyanna de la Tour changeait. Elle éprouvait de la culpabilité et de la peine pour un être qui n’avait jamais vécu. Elle éprouvait des regrets pour ce qu'elle avait fait subir à la douce Herpivoie et elle taisait ces sentiments peu habituels en elle, elle masquait ses changements.

Lorsque Maegor leur avait annoncé, à Alys et elle, qu'ils partaient s'installer aux Eyrié, la brune s'était trouvée plutôt enchantée de cette perspective. Elle n'aimait pas Peyredragon, l'île l'ennuyait, les murs le semblaient trop étroits et la présence de Visenya lui était lourde car depuis longtemps, les deux femmes ne s'entendait plus et cela était pire encore dans cette nouvelle vie, maintenant que la reine savait tout ce que la sorcière avait fait à son fils. Les premiers jours, la nouveauté de la forteresse l'avait enchanté, ses murs blancs contrastaient avec la pierre sombre du château valyrien et elle avait apprécié la vue depuis le château. Désormais, elle songeait que l'endroit était une véritable prison qu'il était difficile de quitter.
À Port-Réal autant qu'à Harrenhal ou aux Jumeaux, il était aisé de quitter l'endroit et d'aller chevaucher au loin ou d'aller marcher hors des murs mais les Eyrié étaient pire encore que Peyredragon. Son humeur était maussade, entachée par cet enfermement et autant que possible, elle trouvait du réconfort auprès de la belle riveraine. Plus encore depuis que leur époux était parti pour Volantis, rendre visite à la désormais reine Rhaenyra avec qui il semblait partager une amitié. La pentoshie s'y était peu intéressée, elle s'était peu intéressée à la femme en elle-même car hors ce qu'elle avait lu dans un ouvrage sur la maison Targaryen, elle ignorait qui elle était et Maegor ne semblait pas pressé de la lui présenter, ce qui lui convenait également.

« — Love, aren't you scared of me sometimes? »

Dans le jardin au cœur du château, Tyanna et son Alys avaient installé un drap et quelques encas dans l'herbe, entre les statues. La pentoshie était assise et elle avait laissé la riveraine déposer sa tête sur ses cuisses, lui permettant de laisser ses doigts passer et repasser longuement dans ses boucles rousses. Elle l'avait laissé lire un moment, ses yeux avaient suivi sa lecture puis les courbes d'Alys, elle avait su sa poitrine se soulever et retomber à chaque respiration et son ventre, son ventre plat qu'elle avait connu autrement, rond de l'enfant qui aurait dû être le leur. Le fils de Maegor et leurs enfants à elles. Elle avait pensé au sien, celui qui n'avait pas vécu car rien ne pouvait grandir en elle, rien de bon ne pourrait sortir de ses entrailles qui devaient être aussi pourries que le reste de son être, abimées par la magie et les morts, les nombreux prix qu'elle avait payé pour chaque sort qui l'avait servi à maintenir le prince valyrien, autrefois son roi, en vie.
Puis Tyanna avait songé à l'avenir. Leur avenir qui seraient indéniablement entachés par le passé.

« — Aren't you scared you might be with child one day and I'll do it all over again? »

Ses mots, elle les murmurait alors que le dos de ses doigts venaient effleurer la joue de son aimée avec une douceur rare. Puis, au moment où son geste s'exécutait, un dragon vient obscurcir les cieux et un sourire vint prendre place sur le visage de la sorcière.

« — Look, Maegor is finally back! »
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the sorceress
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Alys Herpivoie

Alys Herpivoie

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Allégeance : Les Herpivoie sont morts mais Alys leur reste fidèle. Vient ensuite son allégeance à Maegor de la Maison Targaryen.
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There's a bright side
in the storm
Il y a des douceurs en ce monde, quelques douceurs que même les dieux ne peuvent pas exactement appréhender, ne peuvent pas saisir, ne peuvent pas lui retirer. Quelques douceurs si pures qu'il n'est pas impossible de pleurer en les découvrant, sans exactement en saisir la raison. À Harrenhal, il n'y en a eut aucune. Pas une seule. Jamais. Jamais. Le château a brûlé dès la seconde où ils sont arrivés, baigné dans les flammes brûlantes de la très vénérable reine Visenya. Alys ne l'a jamais aimé et elle est incertaine que cette dernière l'apprécie également. Le respect qu'elle ressent est immense en revanche. Plus grand encore que celui qu'elle n'a jamais eu pour Maegor. Il est une chose d'être un homme sur le trône. Il en est une toute autre d'être une femme, d'être libre, d'être souveraine. Une femme de pouvoir. Une femme qui ne dépend d'aucun mari que ce soit. Une femme qui contre toute attente n'est la consort de personne. Pour toutes ses raisons, Alys a ployé le genou, quoiqu'on ne lui demande pas son avis. Elle a ployé le genoux plus bas qu'elle ne l'a fait par le passé. Plus bas encore que son égo. Plus bas parce qu'il existe des être en ce monde qui ont une grandeur indépassable et brillante. Brillante comme mille et une flammes, brillante. Véritablement époustouflante. Il y a des douceurs en ce monde, quelques douceurs que même les dieux ne peuvent pas exactement appréhender. Il y a aussi des forces qu'on ne peut pas commander. Quelques forces si violentes qu'on s'y plie sans hésiter.

Ils se sont pliés quand Visenya a envoyé Maegor dans le Val, loin, loin, si loin. Trop loin. C'est comme un petit exil et quand le prince leur a dit, quand il leur a parlé avec tant de flammes dans le regard, elle a compris vite, presque trop vite. L'exil les a frappé de plein fouet. Exilés du seul foyer qu'il reste à cet homme qui ne fuit pas. Jamais. Jamais. Ils sont renvoyés pour ce qui semble être pour toujours, parce qu'Harrenhal était une erreur. Une terrible erreur. Loin, loin, si loin. Trop loin. Maegor n'a rien dit à nouveau. C'est comme la première fois et l'Alys des Conflans sait ce que cela signifie. Elle sait, elle sent, elle a déjà vécu ce moment et pour la première fois, cela ne lui convient pas. Elle sait, elle sent, elle a déjà vécu l'arrachement soudain et contraint à une contrée qui est devenu agréable, si loin, si loin, très loin de sa demeure d'antan. Peyredragon n'est pas agréable pour elle, mais l'île l'est pour son prince, son doux prince et cela est suffisant pour tout oublier. Visenya renvoie et elle rappellera sans aucun doute, son fils accourra et ils seront déracinés à nouveau sans que personne ne prenne en compte leurs cœurs. Cruel. Cela l'a été la première fois. Cela le sera à nouveau la seconde. Pour l'heure le Val d'Arryn. Pour l'heure la montagne. Les pensées qui habitent Alys n'ont pas été révélées. Elle n'en parle pas, le garde pour elle comme si rien ne perturberait jamais son calme habituel et sa tendresse.

Elle garde souvent, la belle. Elle garde les secrets, muette comme une tombe et elle observe de ses yeux sans rien dire comme si elle ne savait rien. Et pourtant, et pourtant. Calme, calme vent. Les Eyrié sont superbes. Il y a quelque chose dans l'air. Quelque chose qu'Alys aime. Peut-être est-ce l'absence du bruit des vagues et des orages terribles sur Peyredragon, peut-être est-ce l'absence du bruit terrifiant qui résonne dans la Tour Tambour. Quoique cela soit : l'absence. Une absence désirable. Dès qu'ils sont arrivés ici avant que Maegor ne reparte brusquement, le silence et l'écho de leurs propres voix intiment à la rousse que cet endroit sera un nouveau départ. Et un nouveau départ est exactement ce dont ils auraient besoin. Elle sait, elle sent, la tendre, la belle. Tyanna est familière et pourtant il y a quelque chose de différent. Alys sait, Alys sent, jusqu'ici, il arrivait encore qu'elle dorme collée au dos de Maegor, se pressant contre lui pour ne pas chuter du lit. Aujourd'hui, elle prend souvent la place centrale en prétextant avoir des troubles pour sommeiller quant en fait. En fait... Elle sait, elle sent, sa douce aimé n'est plus la même, plus exactement. Familière et pourtant si différente. Le creux dans son cœur, la riveraine essaye de le combler autant que possible. Il leur est impossible de quitter les Eyrié, mais il ne leur ait pas interdit d'y faire tout ce qui leur plaira.

Au centre des Eyrié protégé par la pierre blanche, se tient un jardin cloitré de colonnes pâles. Alys aime cet endroit, il lui rappelle ses rêves envolés d'enfants. Ceux dans lesquels elle et Maegor sont loin, si loin de tout, protégés d'amour et de tendresse dans un château au loin. Ce dernier n'est pas là. Il est parti à Volantis semble-t-il. Il lui parle parfois de la princesse Rhaenyra. Il lui parle de sa bonté, de ses fils disparus puis retrouvés. Alys s'en émerveille et elle a lu à leur sujet dans un livre qu'elle a demandé à lui faire porter aussi vite que possible. Feu et Sang. Rhaenyra. Maegor avec des loches. La belles aux cheveux de feu devine qu'elle l'aimera. Qui n'aime-t-elle pas, après tout. Visenya. Cette raison est idiote et forfait à transformation. Peut-être. Elle l'espère, la lady Herpivoie. Parfois, ses doigts tâtonne sur le drap. Elle cherche quelques en-cas et pour la première fois depuis que Tyanna l'a rappelé à la vie, la rousse est affamée. Elle l'entend parlé d'ailleurs et la question est étrange. Elle est étrange et pourtant Alys veut rassurer sa tendre compagne.

« Me? Why should I? »

Un rire délicat quitte les lèvres de la femme aux cheveux de feu dont les yeux suivaient les lignes de mots infinis de son livre. Parfois, elle s'est exclamée d'un Oh. Toute une panoplie d'emotion noyant ses traits délicats en des expressions marquées. L'Herpivoie a toujours été un livre ouvert et contre toute attente, cela n'a pas changé. La question que Tyanna a posé est étrange, elle est anodine tout d'abord mais à mesure qu'Alys la répète dans sa tête encore et encore et encore, elle pèse. Elle pèse lourd et la pousse à se redresser, refermant son ouvrage sans même en marquer la page. Les aventures d'Aeg et ser Duncan peuvent attendre. Tout peut attendre si Tyanna est prise de peur.

« Oh, sweet, sweet darling, I- »

Ses mots sont coupés. Son élan aussi, la main de Tyanna sur son visage lui rappelle de se rapprocher davantage tant qu'elle le peut encore. Tant qu'elles ne sont que toutes les deux. Tant que la riveraine appartient corps et âme à sa pentoshie et inversement. Elle ne sait plus exactement. Alys observe le dragon voler un instant. Elle sait, elle sent. Maegor aura des choses et des choses à dire. Alys aussi doit parler. Alys aussi a des choses et des choses à dire. Elle a peur oui. Elle est terrifiée, mais pas de sa douce. Car tant que cette dernière est là, tant qu'elle se tient à ses côtés la rousse est persuadée que rien ne lui arrivera jamais plus. L'Herpivoie remonte ses jupes sur ses cuisses, elle escalade sans peine Tyanna pour la garder tout près, si près que peut-être que sa tendre sait, que peut-être que sa tendre sent.

« He is, I hope it went well. Let's wait for him here, just so I can have a little more time with you. »

Il y a des douceurs en ce monde, quelques douceurs que même les dieux ne peuvent pas exactement appréhender, ne peuvent pas saisir, ne peuvent pas lui retirer. Quelques douceurs si pures qu'il n'est pas impossible de pleurer en les découvrant, sans exactement en saisir la raison. À Harrenhal, il n'y en a eut aucune. Pas une seule. Jamais. Jamais. Ici, dans le confinement des Eyrié, Alys n'a peur de rien d'autre que son propre corps. Ses lèvres cueillent celles de Tyanna. Elle se demande si elle l'a déjà embrassé avec une telle ferveur auparavant. Sûrement. Sûrement dans leurs nuits les plus désespérées, celle où la rousse à dû lui dire au revoir avec une telle peine que son cœur a semblé s'arrêté de fonctionner correctement. La rousse glisse sa main dans les cheveux de la sorcière d'Essos en se reculant. Elle caresse, elle se fait douce comme tout, autant qu'elle le peut. avant de reprendre la parole.

« And to clear the air, I'm not scared of you or what you might do to me or to our child, my love. Look at me right in the eyes and listen to me, » Alys se redresse rapidement, « I trust you with my life, Tyanna. I can only beg you not to break my heart again, but if... If you think of killing the child I might have, gods know when, please tell me. It's all I want. »

Ses mains attrapent alors les poignets de Tyanna avec une douceur peu commune. Lentement, si lentement qu'elle a peur que cette dernière s'échappe. Et si elle demande car elle sait? Et si elle demande parce qu'elle sent. Et si? Et si. Alys espère que son aimée a des doute. Il y a quelques fois où la nausée la prise après le repas. Il y a quelques fois où la riveraine est restée éveillée. Quand elle dépose les doigts de la sorcière sur son ventre plat, Alys inspire puis elle expire lentement, laissant son corps se charger d'une énergie invisible. Elle sait, elle sait mieux que personne en ce monde que sa compagne de vie est une femme dangereuse, une tueuse, une personne qu'il ne faut pas compter parmi ces ennemis et pourtant, pourtant, la lady veut croire qu'elle l'aime et que la première fois sera la dernière. Et si? Et si Tyanna devine qu'un enfant grandi déjà sous ses doigts, juste là? Que fera sa belle? Que fera-t-elle? Peu importe. La rousse lui voue une confiance aveugle. Elle est aveugle. Elle accepte de l'être parce que cet endroit sera un nouveau départ. Et un nouveau départ est exactement ce dont ils auraient besoin. Elle sait, elle sent, la tendre, la belle.

« I will always love you Tyanna. I do not fear you, so do not fear yourself. You are one prodigious being, my dearest. »

Par dessus son épaule, Alys guette. Elle sait que Maegor ne tardera plus, ses lèvres parcourent un instant Tyanna comme si elle risquait à tout instant de basculer dans le passé. Et si? Et si. Elle ne devrait pas être là. Son âme est revenue mais elle ne devrait pas être là. Il lui faut profiter de chaque seconde. Il le faut. Et si? Et si, et si.
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rainy eyes
❝You're sick
and you're married
And you might be dying
But you're holding me
Like water in your hands❞
Tyanna de la Tour

Tyanna de la Tour

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Ni Maegor ni elle ne méritaient réellement l'amour de la riveraine, elle était radieuse et dans l'obscurité la plus profonde, la seule lumière qui subsistait était celle d'Alys. Sans elle, il n'y avait que des ténèbres dans la vie de la pentoshie. Une fois, elle avait éteint la flamme qui brûlait doucement dans le cœur de la Herpivoie mais elle refusait de le faire encore, elle ne pouvait pas, elle ne devait pas. Lorsque la jalousie frapperait, car une nouvelle fois, elle le ferait certainement, il lui faudrait garder la tête froide et ses mains loin de la rousse. Il lui faudrait repousser avec mépris ses pires instincts qui lui criaient de blesser comme elle était blessée. Elle ne se pardonnerait pas, nul ne la pardonnerait.
Sa question éveillait l'attention de la rouquine, assez pour lui faire perdre sa lecture et l'abandonner. Avait-elle peur qu'Alys ne la pardonne jamais ? Non. Non, Tyanna avait peur qu'Alys la pardonne trop, qu'elle ne voit en elle que le meilleur, jamais le pire, jamais le mauvais, qu'elle ferme les yeux sur sa violence et sa cruauté. Elle ne la fuyait jamais, là où on la jugeait et l'observait avec horreur pour tout ce qu'elle avait fait, son Alys restait près d'elle et ne fuyait jamais. Elle suppliait même pour qu'elle reste à ses côtés et c'était celui qui effrayait le plus la pentoshie. Qu'adviendrait-il si elle étouffait à nouveau la lumière d'Alys ? Car après tout, elle détruisait tout ce qu'elle touchait, elle était comme le poison dont elle avait fait usage sur les enfants des autres épouses de son prince.
La rencontre de leur lèvres était de celles dont la sorcière a besoin alors elle enroulait ses bras autour de l'autre femme qui a pris place sur ses cuisses. Elle se baignait dans l'amour que lui offrait Alys, le sentiment de paix et d'apaisement qu'elle sentait s'installer dans son cœur meurtri et tordu.

« — No more secrets between us. I'll tell you. »

Peut-être mentait-elle. En réalité, elle ignorait si elle serait capable de le dire à la belle. Elle l'espérait, elle espérait que lorsque le sentiment naitrait en elle, elle serait capable de trouver les mots pour exprimer ses envies, d'abandonner sa fierté plutôt que de refermer son cœur à ces émotions douloureuses qu'étaient la tristesse et la jalousie.
Ses mains suivaient les gestes d'Alys sans résistance pour se poser contre son ventre et ses yeux observaient ses gestes sans réagir, elle tentait d'imaginer ce qu'elle ressentirait si un enfant grandissait en son amante, son épouse, alors qu'elle avait perdu le sien quelques lunes auparavant. Mais ses pensées s'envolèrent quand elle entendit les tendres mots qu'on lui adressait, elle ferma les yeux pour accepter les baisers et elle les lui rendit sans une once d'hésitation. Des baisers qui disaient qu'elle aimait la riveraine, qu'elle lui appartenait tout entière quand elle ne savait pas formuler ses mots à haute voix.

« — You're too kind. And the bravest soul I know. »

Ses yeux noirs se noyaient dans les siens, elle y voyait de l'amour et cet éclat, comme une lueur dans son regard océan que Tyanna aurait comparé aux reflets du soleil sur les vagues ou un trésor enfoui au fond des eaux, une lueur qu'elle ne comprenait pas. Pas immédiatement en tout cas. Puis, elle se souvint de ses mains sur le ventre de la belle, ses yeux vinrent les trouver et elle hésitait. Elle ne savait pas. Elle retrouva son regard et les liens se firent dans son esprit. Sa question, celle qu'elle avait posé de manière anodine, ne l'était pas. Elle n'avait pas compris, Tyanna, mais son inconscient l'avait fait pour elle.

« — Alys... Are you...? »

Un sourire étira ses lèvres, sa main se crispant un peu sur son ventre mais sans violence, seulement avec douceur alors qu'elle réalisait la vérité. Elle revoyait les nuits agités de la rousse, elle revoyait son mal-être après les repas et ses nausées, les instants de faiblesse où Tyanna avait craint que ce ne soit la magie qui faiblissait mais il n'en était rien. Il n'y avait rien de plus naturel que l'état de la belle riveraine.
Ses lèvres revinrent contre les siennes pour chasser la peine dans son cœur et se réjouir, elle devait se réjouir pour Alys, pour Maegor et pour elle. Son propre ventre était incapable de faire germer la vie mais Alys... Oh Alys pouvait. Elle avait été la seule responsable de la mort de l'enfant, jamais leur douce et tendre Alys. Ses mains sur sa taille, elle la fit basculer en douceur, s'étendre sur le draps et son corps se déposa lentement sur celui de son amante pour épouser ses courbes. Ses doigts testèrent la douceur de sa peau, effleurant sa cuisse puis elle redressa sa tête, son bras prenant appui près du visage de la rousse, ses doigts s'enroulent autour de ses boucles.

« — I'll protect you. I'll protect you from the shadows in the dark, I'll fight your worst nightmares to keep you safe and kill everyone who tries to hurt you. Even if I have to fight the Seven themselves, I'll protect you, my heart. Both of you. »

Un dieu à sept faces, est-ce qu'il était seul ? Ou alors étaient-ils plusieurs ? Elle essayait, elle faisait des efforts pour son amante mais tout lui échappait dans cette religion. À Peyredragon, elle l'avait accompagné pour la prière, elle avait prié avec elle mais cela lui semblait abstrait et elle ne se sentait pas réellement connectée avec ce dieu. Moins encore quand elle jouait avec des forces bien plus sombres à l'heure la plus noire de la nuit.
Ce n'était pas cela qui comptait à cet instant, c'était Alys et la vie qu'elle portait. La brune déposa quelques baisers tendre dans le cou de son aimée, elle descendit son visage et vint embrasser son ventre à travers le tissu de sa robe.

« — Does he know? demanda-t'elle en venant retrouver la douceur des traits d'Alys de ses yeux, abandonnant son ventre et dans son mouvement, elle heurta l'assiette où reposait quelques fines sucreries pour qu'elles se déversent sur le draps. Cela n'avait pas d'importance à ce moment. Son Alys attendait un enfant, Maegor était de retour à la maison et Tyanna aurait dû être la plus heureuse mais il y avait encore des mensonges et des secrets qui pesaient entre eux et empêchait son cœur de totalement se réjouir.
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in the storm
Un murmure est tout ce qu’il faut. Juste là. Là tout contre les lèvres de Tyanna pour lui exprimer tous les choses qui la pèse depuis la moitié d’une année toute entière. Au début le murmure a été silencieux et sournois. Il s’est tapi dans un coin sombre de son cœur. Il s’est tapi dans un recoin dont la riveraine n’est pas fière de cacher. Puis le murmure a eu une voix à lui tout seul et cette voix n’a jamais rien eu de bienveillante. Elle lui demande de l’énergie et laisse ensuite la riveraine au sol, sans rien d’autre que des larmes aux bords de ses yeux et une culpabilité qui la ronge.

« I have some question for later then. But, only when it’s just you and me, » commence-t-elle à susurrer contre les lèvres de sa superbe pentoshie. « I don’t want Maegor to interrupt, he might not understand and get mad. »

Les doux rayons du soleil caressent les traits fins de son visage alors qu'elles étaient enveloppées d'une quiétude apaisante tant que c’est encore possible. Pour une fois la voix de cet hôte dérangeant est silencieuse. Elle se tait et se tapis dans l’ombre en attendant son tour. Car son tour vient toujours à un moment. Il vient et Alys ne pourra rien y faire. Il vient et la rousse s’effacera derrière le miroir de ce corps qu’elle partage avec une autre. Et cette autre n’est pas accueillante. Cette autre est violente. Cette autre à leur malheur en tête. Elles ne sont pas rares, ces fois où la riveraine revient à elle-même pour trouver son esprit plein d’une méchanceté qui travaille à cœur. Alors il le faut. Il faut qu’Alys demande. Il faut qu’Alys questionne et peut-être que Tyanna saura l’aider d’une manière ou d’une autre parce qu’il ne peut plus y avoir de secrets entre elles. Pour Maegor… Et bien il y a toujours eu des secrets, des petits mensonges ici et là pour le garder d’humeur relativement acceptable. Tout pour le garder heureux, tout pour éviter une énième tempête. Car dans la tempête vient le plus grand mal. Car dans la tempête, il n’y a pas de calme.

« Who ? Me ? Come on darling. If I was, we would not be here. »

Elle y pense souvent, l’Alys des Conflans. Elle imagine ce que serait la vie s’il lui était possible de développer un peu de courage. Elle pense et ses yeux se perdent un instant dans le reflet aile de corbeau de sa chère et tendre. Elle observe et rêve et espère parfois qu’elles soient dans un tout autre endroit que le Val. Elle pense et se perd, la rousse à la chevelure flamboyante, mais ses prières silencieuses restent inexaucées. Il y a une raison à cela, ce n’est pas un secret que la troisième moitié d’elles a peur. Maegor a peur. Ce sont des mots qu’on n’assemble pas souvent ensemble, Maegor et peur. Mais Maegor a peur. Alys sait. Alys voit. Alys ne peut rien faire à ce sujet. Il y a quelques fois où elle se demande si le valyrien ne les a toujours pas emmenés à Pentos parce qu’il sait qu’il ne reviendra pas. Jamais. Jamais de la vie. Pourquoi revenir à Westeros pour combattre encore ? Pourquoi revenir à Westeros pour un combat qui ne le concerne pas ? L’Herpivoie d’Harrenhal soupire doucement. Elle aimerait que le prince cesse d’obéir si aveuglément à Visenya mais cela n’arrivera pas.

Les doux rayons du soleil caressent les traits fins de son visage quand elle observe la réaction de Tyanna. C’est de ça qu’elle a peur. C’est de sa réaction. Et si ? Et si, et si ? Et si elle la repousse, sa précieuse amante ? Et si elle décide que tout ceci est trop dur à supporter ? Alys revoit le fiasco d’Harrenhal. Elle le revoit et avec lui, la perte d’un autre enfant que les Dieux leurs ont refusé. Combien a-t-elle pleuré, l’Herpivoie ? C’est une excellente question. Trop. Bien trop. Pourtant ça n’a pas l’air assez et la rousse porte à son tour une vie qu’elle a peur de perdre à nouveau. De tant perdre qu’elle ne s’en relèvera pas.

« Mhmh. I haven’t bled in three moons, I’m nauseous and I feel weak, sometimes. »

Les feuilles des arbres au-dessus d'elles frissonnent doucement, comme si la nature elle-même ressent la tension qui anime Alys. Elle a peur, c’est vrai. Elle a peur que Tyanna ne la repousse après ce qu’elle a vécu une lune plus tôt. Jamais l’Herpivoie n’a emmené son amour sur les terres de son enfance, celles où elle a tant couru et tant joué avec ses sœurs et jamais plus elle ne l’y emmènera. Les Conflans ont été souillé à jamais de la tristesse et des larmes qu’ils ont versé pour cet enfant qui n’est pas véritablement né. Ils ont tout gâché. Ils ont tout ruiné. Pourquoi est-ce que tout ce que les Targaryen touchent se transforme en fumée ? Ils sont le feu et la cendre et la mort. Dieux. Dieux. Dieux. Si seulement Maegor n’avait pas si peur. Si seulement. Un sourire étire pourtant les lèvres de Tyanna. Un sourire qui surprend sa compagne et à cet instant précis la riveraine se demande si elle a déjà vu quelque chose de plus beau. Il est rare que la douce du Trident ne surprenne une telle émotion sur le faciès empli de grâce de Tyanna. Elle est si belle pourtant. Elle est si belle. Si belle. Si parfaite.

Un rire emplit l’air. Il y a des douceurs en ce monde que personne ne peut comprendre. Personne d’autre qu’eux. Personne parce qu’il est difficile de pardonner pour nombre d’âmes en ce monde. Mais Alys pardonne. Alys a toujours pardonné. Elle n’est pas exactement comme tout le monde, elle veut croire en ce trait unique de sa personnalité si fade à première vue. Un rire s’envole de la gorge de la rousse et la seconde d’après, elle laisse la pression de ses lèvres faire leur petit tour de magie, celui qu’elle sait si bien faire. Ces baisers, elle aimerait qu’ils soient le reflet de la joie qui émane de son cœur. Elle aimerait qu’ils soient comme des promesses en suspens qui pourront les emmener loin à terme. Il n’y a rien d’autre qu’elles. Il n’y a rien d’autre que la douceur de Tyanna sur Alys. Il n’y a rien d’autre qu’elles et la belle Herpivoie pourrait rester ainsi pour toute sa vie. Et si Maegor retrouve toute sa tête, si Maegor se rappelle qu’il n’a pas à être l’esclave d’une Conquête qui ne le concerne pas alors il peut se joindre à ses deux amantes. Dieux. Dieux. Dieux qu’elle l’aime. Dieux qu’elle donnerait encore sa vie pour lui. Pourtant son ancienne épouse souffre de le voir ainsi. Ce n’est pas l’homme qu’elle a épousé. Quitte à s’exiler, jamais il n’aurait choisi un endroit si reculé de tout et si froid.

Quand son dos touche le drap qu’elles ont étendu sur l’herbe, la plus âgée des deux femmes passe ses bras autour de sa compagne dans un geste tendre et emplit d’une tendresse qu’elle a toujours ressenti à l’égard de ses aimés. C’est comme si elles étaient à nouveau à Pentos et quand elle ferme ses yeux bleus, la riveraine peut presque sentir l’odeur nostalgique des agrumes. Elle peut ressentir le soleil chatoyant qui caresse sa peau et le souffle du vent qui vient la rafraichir parfois. Est-ce que Tyanna pense aussi à ce qui les attend, à ce qui les appelle de l’autre côté du Détroit ? Juste là ? Si proche et pourtant trop loin. La pentoshie n’est pas trop loin elle. Alys enroule alors ses jambes autour de ses hanches pour s’assurer que sa belle ne s’échappe pas. Elle a besoin de l’avoir tout contre elle encore un peu. Juste un peu.

« I know you will, my love. This child is yours as much as mine, I can’t do it without you. »

Alys sourit et ses yeux se plissent en deux lignes amusées par les paroles de Tyanna. Elle sait qu’elle est sûrement sérieuse, la sublime sorcière qui fait battre le sensible dans sa poitrine plus fort encore qu’il ne le fait déjà tout seul. Le sait-elle ? Le sait-elle, Tyanna, qu’Alys l’aime à en mourir ? Le sait-elle ? Ses lèvres déposent un baiser sur les lèvres de la femme téméraire qui partage sa vie et la rousse veut lui dire qu’elle a peur que l’Etranger lui arrache à nouveau cet enfant. Elle sait aussi, la riveraine, qu’il lui faut calmer ses élans de zèle incontrôlables. Alors à la place ses doigts parcourent la chevelure de jais de son amante, s’y perdent même. Si aucun dragon n’avait traversé le ciel, l’Herpivoie aurait sûrement montré à la pentoshie que la déesse qu’elle adorait plus encore que ses Dieux était sa belle d’Essos. Elle. Elle et Maegor comme deux facettes d’un être si grand, d’un être si puissant que le monde ne peut comprendre. Cela Alys le sait. Elle sait que le monde n’est pas prêt pour cet amour qu’elle ressent pour eux, pour eux qui l’ont pourtant arraché à la vie. Alys sait aussi que Tyanna est responsable de tout ça car quelques mensonges ont coulé de ses lèvres. Pourtant, elle est incapable de lui en vouloir. L’amour. Ah, l’amour.

« No. I haven’t told anyone but you. I would have but… »

La phrase reste en suspens et elle sous-entend tout un pan de son esprit qu’elle n’a encore abordé avec personne. Comment le peut-elle ? Qui peut donc comprendre ? You should not be here, let me take control. Alys, please. Stop fighting. They are not worth it; they need to die to protect this world. Stop fighting. Alys se noie dans le regard d’encre de Tyanna. Elle veut y rester pour toujours et que la voix de cette femme quitte sa tête pour la laisser en paix. L’Herpivoie n’est jamais totalement honnête mais il le faut. Il le faut pour leur propre bien. Stop fighting. Elle répète et répète et répète alors que la rousse s’accroche au feu de la vie qui brûle en elle comme une flamme sacrée. Stop fighting. Please go back to your gods. Stop fighting. Mais pour cet enfant en elle, elle n’arrêtera jamais, l’ancienne lady d’Harrenhal. Pour cet enfant, elle doit vivre. Stop fighting, répète la voix. I can’t, répond Alys.
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and you're married
And you might be dying
But you're holding me
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We wait and think and doubt and hate. How does it make you feel? The overwhelming feeling is rage. We hate ourself for being unable to be other than what we are. Unable to be better. We feel rage. The feelings must be followed. It doesn't matter whether you're an ideologue or a sensualist, you follow the stimuli thinking that they're your signposts to the promised land.

❝ there's a bright side in the storm ❞ ft. Maegor & Alys Df15147db1db9e8c346a3a9c9f9838193b50e721
Le vol de Volantis au Val avait été aussi long que lors du premier trajet. Maegor, assez étrangement, aimait la distance qui séparait Essos des terres ouesteriennes durant laquelle il ne faisait rien d’autre que voler dans le silence le plus total. Il n’avait besoin de rien d’autre que lui-même à ce moment et la solitude lui semblait enviable. Oh, il aimait ses deux amantes du fond de son cœur et si elles n’étaient pas exactement ses épouses, il les faisait passer comme telle auprès de toutes les personnes qu’ils rencontraient. Un jour, Alys et Tyanna seraient à nouveau siennes et à ce moment-là, le monde tournerait à nouveau comme il le devait.

Depuis que Tyanna avait perdu l’enfant, il semblait après tout que les choses s’étaient détériorées légèrement, au-delà même des choses qu’ils s’infligeaient déjà habituellement. Maegor pensait pourtant qu’il ne pouvait rien y faire car sa place n’était pas de réconforter la pentoshie. Premièrement, elle ne le laisserait sûrement pas faire et deuxièmement, quand bien même cela avait été le cas, le valyrien ne savait pas quoi dire. Désolé ? Jamais il ne se serait excusé auprès d’elle pour cela car seule Alys avait sa tendresse et sa compassion pour faire pardonner des années d’une relation difficile qu’il lui avait imposé alors qu’elle n’avait été que douce et aimante.

Le cri de Fyrewrath déchira le ciel pâle du Val en projetant son ombre féroce et dangereuse tandis que le prince de Peyredragon flatta l’encolure de la créature qui le portait aussi loin qu’il en avait besoin. Il rentrait à nouveau chez eux, quoique les Eyrié étaient une demeure temporaire car Maegor avait vu des choses formidables de l’autres côtés du Détroit et il lui faudrait en parler à ses compagnes de vie dès qu’il les trouverait. Un nouveau rugissement perturba le calme montagneux du relief de la Lune et le large dragon se posa sur une des tours du château de la Lance du Géant, descendant ensuite lentement de ses pattes griffues jusqu'à un balconnet. Et puis aussi vite qu'il était arrivé, la créature repartie dans un cri qui savait glacer le sang.

La sensation du sol sous les pieds du valyrien fut désagréable. Il fallait admettre que le ciel donnait cette impression d’être plus léger que tout au monde et quand il s’y trouvait, Maegor sentait que tel était sa place, au plus au point que Fyrewrath pouvait le mener, plus loin encore que les mortels sur cette terre pouvait rêver de voir. Le prince de Peyredragon aimait le manque d'oxygène croissant à mesure qu'il volait haut, il aimait l'humidité des nuages et surtout, la liberté d'aller où bon lui semblait. Personne ne l'enchaînerait jamais, pas même Visenya et son exil stupide dans le Val. S'il l'avait pu, le fils de la Conquérante y aurait mis le feu ou alors, il aurait lever une troupe de rebelle pour s'en prendre à chaque recoin de ce royaume que sa mère désirait plus que de l'avoir à ses côtés. Pourtant, sa loyauté le forçait à plier et à se montrer obéissant et raisonnable.

Après une quinzaine de minutes, ses jambes avaient retrouvé leurs forces. Le seigneur des Eyrié traversa alors sa demeure à la recherche de ses deux compagnes sans les trouver ni dans leur chambre ni dans aucun salon de ce château. Alors, il pensa qu'en ce temps radieux, elles se trouveraient sûrement dans le cloître à profiter du soleil ensemble. Cette pensée le fit sourire avec une douceur qu'on ne lui connaissait que pour Alys et Tyanna - quoiqu'il ne s'en rendait pas exactement compte lui-même. Et quand il atteignit les jardins tranquillement, sa main posée sur son épée, il resta là un temps à les observer. Elles semblaient heureuses d'ici et Maegor semblait rechigner à les déranger avant qu'il ne se souvienne qu'ils avaient des choses importantes à se dire.

“What a view. Please continue like I’m not there.”

Le commentaire aurait pu être évité mais le Targaryen n'était pas du genre à se prémunir de tels paroles, préférant se montrer maladroit que silencieux. La fraicheur le surpris alors qu'il s'avançait lentement, sa chemise d'Essos ne protégeait pas sa peau du temps ouesterien et Maegor se fit la remarque qu'ils leur fallait rapidement quitter cet endroit. Une fois à leur hauteur, le prince s'agenouilla, caressant la chevelure de la riveraine en embrassant son front. Diantre qu'elle lui avait manqué, sa belle Alys.

“How are you, love?”

Et puis il tendit sa main pour caresser l'épaule de Tyanna lentement, comme s'il se montrait prudent dans ses actes et ses paroles. Quand il regardait la pentoshie, son cœur se serrait d'une façon terrible, incapable d'oublier la parfaite normalité de la petite fille qu'elle avait mit au monde. Oh, la douce Alaenys de la maison Targaryen n'aurait pas réglé tous les problèmes qui existaient entre eux mais Maegor savait qu'elle aurait été une solution à toute la cruauté et la colère que son père adoptif ressentait en permanence, même dans les moments de joie.

“And you? Are you feeling any better?”

Ses doigts glissèrent lentement sur le bras de la brune, flattant ensuite sa joue pour quelques seconde avant de s'asseoir tout prêt de l'ancienne lady d'Harrenhal. Il lui fallait parler de ce qu'il avait vu à Volantis et de ses désirs les plus profonds. Ses doigts retracèrent alors lentement un détail de la robe d'Alys, ses yeux violets cherchant la meilleure façon de dire les choses.

“Essos is changing, I’m telling you right now, we are not going to rot here at vitam eternam. Once the throne is won, we are moving back home, where we belong. Rhaenyra and Daemon Targaryen have taken Volantis, maybe we should think about... You know... Ruling over Pentos too. There might be a way to do so without bloodshed. That's not our way there.”

Non, Maegor voulait que Pentos reste cette ville où les gens les regardaient avec admiration comme s'ils étaient divins... Comme s'il était divin. Diriger par la peur ne l'avait pas réellement emmené à couler des jours heureux et il refusait de vivre cela à nouveau. Peut-être trouveraient-ils une solution, ensemble. Pourtant, quelque chose planait dans l'air, une espèce de tension étrange que le prince Targaryen exécrait.
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Forever may you reign
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Tyanna de la Tour

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there's a bright side in the storm
The heaviness I'm breathing in It tells me that I'm still alive The weight of it, the consequence Keeps me up when I close my eyes Slowly, watch hours go by to get through the night, oh I was up till the break of dawn Tryna to pick myself off the ground Wanna get back the time I lost And turn this around There's a bright side in the storm But my head's in the clouds Tryna to find what I'm looking for Where's the upside of down
Il lui fallait mentir, il lui fallait dire qu'elle se réjouissait et peut-être alors que le mensonge serait assez fort pour devenir une vérité. Elle l'espérait, elle voulait être heureuse pour son aimée, pour la vie qu'elle portait en elle mais Tyanna de la Tour redoutait ce dont ses mains étaient capables, elle redoutait les tours que son esprit pouvaient lui jouer quand elle était la seule à avoir jamais saboté ses chances d'être heureuse. Ou l'aurait-elle véritablement été ? Dès lors que le roi Aenys était mort, il n'avait plus été possible d'être heureux, la couronne, le trône, ils prenaient, prenaient et prenaient encore mais ils ne donnaient jamais. Elle avait tant regretté les nuits à Pentos, la vie douce et calme loin de la politique des Sept Couronnes. Mais aujourd'hui, ils n'en étaient plus là, il fallait qu'elle se réjouisse, qu'elle laisse cet enfant grandir et naitre.

« — Later, of course. »

Elles parleraient plus tard, elles parleraient quand elles auraient le temps car Maegor serait occupé. Cela pouvait attendre, cela attendrait. Car le prince de Peyredragon arrivait, il approchait et bientôt, elles ne seraient plus seules. Tyanna ne rirait plus autant, elle riait plus rarement en présence du Targaryen car après Alys puis avant elle dans cette vie, ils avaient eu du temps, ils avaient eu plus de temps ensemble qu'elle ne l'aurait voulu et il subsistait de ce temps-là une colère, une amertume que la présence de la douce riveraine ne faisait qu'alléger mais jamais disparaitre.

« — We should not be here. »

Quoi qu'il advienne, elles ne devraient pas être ici, Maegor non plus. Les Eyrié sont une insulte, une prison dans laquelle la souveraine les a envoyé mais jamais la pentoshie ne prononcerait ces mots à voix haute, jamais elle ne se permettrait de partager avec Maegor à quel point elle affectionne bien peu cette mère qu'il met sur un piédestal. Ces mots plein de venin ne viendraient qu'attiser sa colère, éveiller sa rage une fois de plus, seule Alys savait lui parler avec la douceur nécessaire, la sorcière ne le faisait pas. Elle était cruelle dans ses paroles chaque fois qu'elle désapprouvait son époux, elle n'était jamais douce, jamais tendre avec lui et cela depuis le jour où ils avaient quitté Pentos. La rousse seule semblait pouvoir faire ressortir la douceur en eux, elle était ce qui les liait véritablement l'un à l'autre, ce qui les empêchait de se détruire à nouveau. Pourtant, l'affection de Tyanna pour Maegor était sincère mais trop complexe, trop tordue peut-être pour qu'elle puisse l'exprimer et le montrer sans qu'Alys ne l'y aide, sans qu'Alys n'apaise ses tourments.
Le rire de son Alys, sa joie, suffisaient à la rendre heureuse, à faire battre son cœur si dur et si froid habituellement. Elle ne lui avait jamais dit combien elle l'aimait, elle ne savait pas si elle serait capable de formuler un jour ces mots qu'on disait à un être aimé car elle ne les avait jamais dit à qui que ce soit, jamais à sa mère dans son enfance, jamais à Maegor, jamais à Alys, pas même au petit monstre qui avait grandi dans son ventre. Son cœur était froid, elle pouvait aimer mais elle ne savait le dire, elle ne savait l'exprimer avec des mots. Peut-être ses baisers suffisaient-ils à dire à son amante combien elle comptait pour elle, peut-être que son sourire suffisait à réchauffer son cœur et le remplir d'une tendresse qu'elle aimait tant chez elle. Elle était si douce, si belle, si délicate et parfois, elle craignait encore tant de la briser, de la détruire comme elle l'avait déjà fait auparavant.

Ses doigts se glissèrent sur la peau si douce des jambes enroulées autour de sa taille, celles qui la maintiennent tout contre le corps de la magnifique rousse et elle hochait la tête, elle voulait croire que cela était vrai, que l'enfant était aussi le sien mais la réalité était toute autre. Alys portait un enfant, son ventre restait vide, Alys savait donner la vie, Tyanna savait donner la mort. C'était ainsi et l'enfant serait le sien, il serait celui de Maegor et la sorcière les envierait, la sorcière regarderait l'enfant grandir en se remémorant ses échecs, en savant qu'il n'y aurait jamais d'enfant de son sang dans les couloirs d'aucun château, ici ou ailleurs, de ce côté du Détroit ou de l'autre.

« — It's alright, murmura Tyanna sans savoir véritablement ce que l'Herpivoie redoutait mais cela n'avait pas d'importance pour l'instant. Elle dirait qu'elle portait la vie quand bon lui semblerait, quand le moment serait venu. »

Ses lèvres se reposèrent contre sa peau, sur son front d'abord, sur son nez, sur sa joue puis le long de sa mâchoire et c'était là les rares moments où la pentoshie à la chevelure de jais savait se montrer douce et tendre, les rares fois où elle ne blessait pas car elle avait grandi comme courtisane et elle avait appris que ses mains, que ses lèvres, que son corps devaient être doux et plaisants pour ceux qui payaient pour sa compagnie. Elle ne fut interrompue que par la voix grave du prince de Peyredragon, par son commentaire qui la fit rouler des yeux autant que redresser la tête. Ses mains restèrent là où elles avaient trouvé refuge, sur la taille de la rousse, quand elle tourna la tête vers lui qui approchait, venait vers elles. Alors Tyanna roula sur le côté, abandonnant la chaleur de son amante pour l'aider à se redresser. Et tandis que Maegor s'inquiétait pour l'état d'Alys, elle remettait les douceurs renversées dans leur assiette.
La main du valyrien se posa sur son épaule, elle sentit son cœur se presser et elle hocha la tête pour toute réponse à sa question, un hochement de haut en bas. Elle allait mieux, physiquement. Son esprit et son cœur... Oh, ils étaient tourmentés mais ils l'étaient toujours. Elle ne se souvenait pas d'avoir jamais connu la paix. Jamais sauf à Pentos, toujours à Pentos avec eux. Tout était si doux, c'était là-bas que résidait le bonheur, loin de la politique, loin des guerres, des alliances et des trahisons, loin du pouvoir. Quand il effleura sa joue de sa main, elle pencha un peu la tête sur le côté pour s'y frotter un instant, comme un chat l'aurait fait contre sa paume puis elle le laissa partir, elle le laissa s'installer alors qu'elle repoussait l'assiette plus loin, là où ils ne la renverseraient pas.
Les yeux noirs de la sorcière se reposèrent sur le Targaryen, buvant ses paroles, les assimilant et elle eut un rire. Pas un rire comme ceux qu'elle avait eu quelques minutes auparavant avec Alys, pas un rire doux, pas un rire délicat et heureux mais un rire ironique, un rire froid alors que ses mains s'appuyaient derrière elle pour qu'elle relève son visage vers le ciel et qu'elle laisse les rayons du soleil réchauffer sa peau.

« — So you want to rule, il manquait d'une chaleur dans son ton mais il était dénué d'accusation cependant. Elle semblait seulement ennuyée, n'exprimant pas combien ces mots qu'il avait prononcé faisait monter en elle une colère certaine qu'elle ne saurait décrire, qu'elle se refusait à exprimer. For power or to secure our home? »
by CrimsonTulip




the sorceress
I can't help this awful energy God damn right, you should be scared of me
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