Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
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「greatness lies in you」(ft. Trystan Higntower)
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greatness lies in you
Let me tell you what I wish I'd known when I was young and dreamed of glory, you have no control who lives, who dies, who tells your story. I know that greatness lies in you, but remember from here on in, history has its eyes on you
Aussi loin que Colin puisse s'en souvenir, il avait refusé de se rendre dans le Bief pour quelque raison que cela soit. Il n'avait rien à y faire et il avait confiance en Dyanne Hightower, sa cousine, et ses fils, pour diriger leurs terres natales pendant qu'il appuyait les revendications du grenier ouesterien à Port-Réal. Le Crane de la Vieille Porte le savait, les rois n'avaient point de couronnes et ils dépendaient entièrement de la fidélité des Suzerains en leur endroit pour diriger du mieux qu'il le pouvait. Le bieffois – bien qu'il soit plus port-réalais en réalité – était un serviteur du peuple plus qu'un capricieux souverains, ces années de vie le lui avait appris cela et diriger était composé de moment de tension et d'autres de paix avec lesquels il fallait composer. Ainsi, pour la première fois depuis que Dyanne avait quitté ses côtés pour rentrer à Rougelac, la force tranquille s'était rendue à Villevieille afin de parler avec Trystan de la maison Hightower.
Ce jeune homme, Colin l'avait vu quelque fois, bien peu à vrai dire. Il avait plus eu à faire à son aîné dont la stupidité leur avait tant causé. Plus d'une fois, l'homme avait fait mirage de la situation des terres qui aurait dû être sous contrôle, souriant et mentant comme il savait si bien le faire. Jusqu'ici, le nouveau Suzerain du Bief avait su se conduire de façon exemplaire, ou du moins, jusqu'à ce qu'il ne décide de ployer le genou pour la prétendante Visenya sans même le consulter.
Bien des rois de Port-Réal auraient pris cela comme une insulte ultime et une chance de renverser une maison aux prétentions trop grandes pour assurer la stabilité du royaume entier. Pourtant, le diplomate sir de la Vieille Porte n'était pas idiot : premièrement, il n'était pas certain que le Bief soit derrière lui, deuxièmement, il lui fallait se rallier derrière la décision de Trystan pour donner une impression d'unité, peu importe ce que pensait le plus âgé, troisièmement, il n'aurait pas le soutien de Dyanne, peu importe ce qu'il dirait ou ferait. Sa cousine avait bien trop perdu pour accepter la déposition de son fils. Ou peut-être était-ce qu'il l'aimait plus qu'elle ne le ferait jamais et cela, Colin l'acceptait. Il n'était pas fou, lui-même avait contracté un mariage arrangeant avec Dorne, s'assurant le soutient de la maison Ferboys dont sa femme était encore proche. Cassandra savait, naturellement que leur entente était politique, mais leur amitié était sincère et aussi profondément ancré dans la terre que les grands barrals du Nord.
Loin du faste de certaines cours, les Crane de Port-Réal ne se déplaçaient jamais par milles et cents. Leur roi chevauchait dans des habits de voyages simples, accompagné de deux de ses soldats et de son septon personnel. Ainsi, ils passaient pour des seigneurs en pèlerinage dans la région mère de la foi, loin des questionnements du petit peuple qui ne connaissait sûrement pas son visage. Colin voyagea ainsi pour deux jours et deux nuits, s'arrêtant à Hautjardin en sa qualité de roi puis au septuaire Etoilé où il pria silencieusement au côté du vieux religieux qu'il avait emporté avec lui.
Le roi de la Vieille porte n'était pas particulièrement religieux, cependant, il aimait les apparences maintenir les traditions en place. Il fallait être fou pour penser défaire la Foi des Sept, cela n'avait pas de sens car les Dieux avaient un but qui allait au-delà de leur soi-disant bénévolente bénédiction. Ils étaient les garants de l'ordre et la crainte. Que les seigneurs croient n'était pas important, mais le peuple... Ceux qui plantaient et ceux qui labouraient devaient croire pour ne point tomber dans le chaos.
Et ainsi, le matin du troisième jour, Colin Crane arbora une toilette plus élégante, loin pourtant des extravagances que supposaient son titre. Il se laissa guider jusqu'à la Grand-Tour qu'il pénétra sans demander son reste. Il interpella un servant souriant de sa légèreté habituelle, comme s'il n'était pas là pour demander des explications et des réparations du lord de cette ville. Oh, il ne pousserait point trop, l'homme n'était pas un fou. Il savait que Dyanne écouterait peut-être derrière la porte et qu'elle entrerait comme une furie à la moindre contrariété. Cet endroit n'était point chez lui.
"Please, boy, go tell your lord that Colin Crane is here to see him. I shall wait for him here."
On lui proposa un siège, l'homme refusa avec un rire amusé. Puis le port-réalais observa l'architecture de cet endroit avec intérêt, se rappelant des écrits à son sujet. Bien des débats se sont élevés à son sujet. Forteresse lorathie, valyrienne, conçue par Brandon le Bâtisseur et bien d'autre, Colin ne douta pas que Dyanne saurait mieux que lui. Son esprit divagua alors sur le souvenir de cette femme qu'il eut tant aimé dans sa jeunesse et que le destin avait éloigné de lui. Le destin, ou son propre père plutôt. Il repensa à ses cheveux blonds et pendant un instant, fut confus quant à la couleur de ses yeux. Il aimait à penser, cependant que Trystan lui ressemblait, quelque part.
Était-ce d'ailleurs l'idée de la bieffoise de plier le genoux de la sorte? Il n'en était pas sûr, quoiqu'il en soit, le nom Hightower était maintenant associé à nouveau à celui du dragon, les rumeurs allons bon train sur l'arrogant prince qui avait réclamé Harrenhal. Colin Crane connaissait Jonas Grell et la lettre était une insulte, les Hightower étaient mêlés à cela et la grue chanterait quelques directives ici et là pour faire front et défendre sa chaire et son sang.
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ft. @Colin Crane
Colin Crane. Le nom du souverain de leur porte avait toujours été connu de Trystan. Et depuis quelques temps, il était un nom qui lui posait quelques soucis.
Mais quel sujet ne lui posait-il pas soucis ces derniers temps de toute façon ? Trystan avait l'impression d'avoir la tête sous l'eau en tant que suzerain et la présence d'Antoinette n'était guère une aide à ce qu'il ait l'impression que les choses puissent aller mieux. Pourtant tout n'allait pas si mal. Il avait commencé à négocier avec certains groupes opposés à la Foi et à instaurer le dialogue, il tentait tant bien que mal de renflouer les caisses de sa région.
Peut-être avait-il juste l'impression d'être un homme détestable pour le temps qu'il passait avec Antoinette et qu'il appréciait singulièrement, tout en sachant que ce n'était pas bien.
Bien sûr, il y avait aussi la pression qui montait toujours plus au sein des Sept Couronnes, la promesse d'une guerre se profilant devant eux avec force, notamment en la personne de Visenya Targaryen.
Trystan aurait pu se sentir en sécurité en ayant pris les devants et décidé de ployer le genou face à cette femme lui-même mais il ne se considérait pas assez imbécile pour croire que la sécurité était acquise.
Il avait un jour été un enfant adorant dévorer une multitude de livres d'histoire, un enfant idolâtrant la légende des Targaryens. Mais il n'était plus cet enfant et s'il avait un profond respect pour ce que la Maison du Dragon avait entrepris des siècles plus tôt, il n'oubliait pas qu'il était lui-même suzerain à présent et qu'il avait un devoir envers sa propre maison et surtout, envers ses terres, ses sujets et ses vassaux.
Il avait ployé le genou face à Visenya Targaryen, la reine autoproclamée de Peyredragon parce que cela avait été la chose la plus sage à faire selon lui.
Bien sûr, sa mère lui aurait soutenu que la neutralité aurait été plus prudente et peut-être n'avait-elle pas entièrement tort, oui, peut-être. Mais Trystan avait craint que la neutralité se retourne contre eux si Visenya Targaryen décidait de brûler la Citadelle, si elle décidait qu'elle n'avait que faire de la neutralité. Il avait vu son dragon de trop près à son goût, il ne doutait pas qu'elle pourrait détruire le Bief en un claquement de doigt si elle le souhaitait.
Alors il avait jugé plus sage de s'entretenir avec elle, de lui déclarer fidélité si elle ne s'attaquait pas au Bief et si elle laissait ses ressources tranquilles.
Et cet accord, il en avait bien besoin. Si elle les avait soumis plus tard, qui sait dans quelle situation elle aurait pu plonger le Bief... Sa mère pensait-il qu'il était un imbécile fini ? Qu'il ne s'agissait là que d'un caprice ?
Parfois, elle l'exaspérait. Oh, il l'aimait, férocement mais il n'était pas non plus aveugle à ses défauts. Il savait bien que lorsque son frère Axell avait été suzerain, Dyanne avait plus dirigé ces terres que ne l'avait fait son frère.
S'il n'aspirait pas à l'écarter totalement comme l'avait fait son autre frère Donnel, car il savait que sa mère était utile et qu'il était encore trop jeune et trop inexpérimenté pour juger pouvoir se débrouiller tout seul, il était hors de question également qu'il laisse sa mère l'éclipser comme elle l'avait fait pour son aîné. Il se fierait à ses conseils mais il devrait également se fier à lui-même, à ses projets et ses aspirations pour le Bief.
Cela étant dit, il y avait une autre personne à qui il devrait rendre des comptes. Ou du moins, qu'il devait tenir au courant. Car Trystan n'avait jamais aimé le principe des rois de la Porte qui, à son sens, n'était que des joyeux plaisantins qui se partageaient un bout de terre mais qui n'avaient aucun réel pouvoir.
Il avait pourtant entendu certaines choses sur Colin Crane et impossible de manquer son histoire commune à celle de sa mère, sans avoir jamais réellement rencontré l'homme.
Pourtant, Trystan ne l'avait pas convié. Pour il ne savait quelle raison, le souverain avait toujours refusé de poser pied dans le Bief et Trystan n'avait guère envie de voir une invitation lui revenir sans réponse.
Pourtant, on lui annonçait il y avait quelques temps à peine que Colin Crane se trouvait là. Son page avait débarqué en catastrophe dans ses appartements pour l'avertir et Trystan avait demandé à ce qu'on le traite avec égard.
Au fond, il aurait pu suivre son page et l'accueillir rapidement mais il avait besoin de quelques instants. De quelques instants pour calmer ses pensées et les ordonner, pour puiser la force dont il aurait besoin.
Cette position de suzerain, jamais rien n'aurait pu lui prédire qu'il l'occuperait. Bien que Trystan n'ait pas rechigné, jamais, depuis la mort de Donnel, il ne pouvait nier qu'elle était parfois pesante et déroutante. Il avait été un troisième fils toute sa vie, on ne le prédisposait guère à de grandes responsabilités...
Il aurait dû être le consort d'Aliénor lorsqu'elle aurait repris la place de Lady de Cordial mais cela s'arrêtait là.
Et pourtant, il se trouvait à présent à être suzerain d'une région dévastée et en difficulté, dans une époque bien difficile... S'il tentait de se montrer exemplaire et optimiste, s'il y mettait du sien et avait même des projets pour le Bief, il y avait certains moments où Trystant se laissait rattraper par la grandeur et le poids des responsabilités qui lui incombaient à présent et pour lesquelles il n'avait jamais véritablement été préparé...
Quand il eût soufflé profondément pendant quelques instants, quand il se sentit prêt à faire face à Colin Crane et à porter ses choix avec dignité, Trystan lissa un peu son par-dessus et quitta ses appartements, se rendant à l'endroit où on lui apprit que Colin Crane avait désiré l'attendre.
Le fait qu'il ait un certain tempérament se confirmait.
Lorsqu'il s'avança vers lui, Trystan tenta de garder une bonne allure. Il inclina même légèrement la tête en signe de respect.
« King Colin. It is an honor and a pleasure. »
Ce n'était pas un mensonge. S'il l'avait très peu vu, Trystan n'avait rien personnellement contre cet homme. Aussi, malgré le caractère qui était marqué sur son visage, il semblait être un homme bien et investi.
« And a surprise. I was about to come and see you in King's Landing as I know you rather prefer to stay away from the Reach. »
L'homme n'avait pas non plus l'air d'un imbécile, aussi, Trystan ne lui fit pas l'affront de tourner autour du pot et de se faire passer pour un imbécile.
« I can only guess then that you have heard about my decision. I apologize it wasn't from myself. »
Là était le risque d'avoir été retenu dans ses terres par sa mère et ses conseillers alors qu'il aurait voulu rendre visite au souverain bien plus tôt.
Mais quel sujet ne lui posait-il pas soucis ces derniers temps de toute façon ? Trystan avait l'impression d'avoir la tête sous l'eau en tant que suzerain et la présence d'Antoinette n'était guère une aide à ce qu'il ait l'impression que les choses puissent aller mieux. Pourtant tout n'allait pas si mal. Il avait commencé à négocier avec certains groupes opposés à la Foi et à instaurer le dialogue, il tentait tant bien que mal de renflouer les caisses de sa région.
Peut-être avait-il juste l'impression d'être un homme détestable pour le temps qu'il passait avec Antoinette et qu'il appréciait singulièrement, tout en sachant que ce n'était pas bien.
Bien sûr, il y avait aussi la pression qui montait toujours plus au sein des Sept Couronnes, la promesse d'une guerre se profilant devant eux avec force, notamment en la personne de Visenya Targaryen.
Trystan aurait pu se sentir en sécurité en ayant pris les devants et décidé de ployer le genou face à cette femme lui-même mais il ne se considérait pas assez imbécile pour croire que la sécurité était acquise.
Il avait un jour été un enfant adorant dévorer une multitude de livres d'histoire, un enfant idolâtrant la légende des Targaryens. Mais il n'était plus cet enfant et s'il avait un profond respect pour ce que la Maison du Dragon avait entrepris des siècles plus tôt, il n'oubliait pas qu'il était lui-même suzerain à présent et qu'il avait un devoir envers sa propre maison et surtout, envers ses terres, ses sujets et ses vassaux.
Il avait ployé le genou face à Visenya Targaryen, la reine autoproclamée de Peyredragon parce que cela avait été la chose la plus sage à faire selon lui.
Bien sûr, sa mère lui aurait soutenu que la neutralité aurait été plus prudente et peut-être n'avait-elle pas entièrement tort, oui, peut-être. Mais Trystan avait craint que la neutralité se retourne contre eux si Visenya Targaryen décidait de brûler la Citadelle, si elle décidait qu'elle n'avait que faire de la neutralité. Il avait vu son dragon de trop près à son goût, il ne doutait pas qu'elle pourrait détruire le Bief en un claquement de doigt si elle le souhaitait.
Alors il avait jugé plus sage de s'entretenir avec elle, de lui déclarer fidélité si elle ne s'attaquait pas au Bief et si elle laissait ses ressources tranquilles.
Et cet accord, il en avait bien besoin. Si elle les avait soumis plus tard, qui sait dans quelle situation elle aurait pu plonger le Bief... Sa mère pensait-il qu'il était un imbécile fini ? Qu'il ne s'agissait là que d'un caprice ?
Parfois, elle l'exaspérait. Oh, il l'aimait, férocement mais il n'était pas non plus aveugle à ses défauts. Il savait bien que lorsque son frère Axell avait été suzerain, Dyanne avait plus dirigé ces terres que ne l'avait fait son frère.
S'il n'aspirait pas à l'écarter totalement comme l'avait fait son autre frère Donnel, car il savait que sa mère était utile et qu'il était encore trop jeune et trop inexpérimenté pour juger pouvoir se débrouiller tout seul, il était hors de question également qu'il laisse sa mère l'éclipser comme elle l'avait fait pour son aîné. Il se fierait à ses conseils mais il devrait également se fier à lui-même, à ses projets et ses aspirations pour le Bief.
Cela étant dit, il y avait une autre personne à qui il devrait rendre des comptes. Ou du moins, qu'il devait tenir au courant. Car Trystan n'avait jamais aimé le principe des rois de la Porte qui, à son sens, n'était que des joyeux plaisantins qui se partageaient un bout de terre mais qui n'avaient aucun réel pouvoir.
Il avait pourtant entendu certaines choses sur Colin Crane et impossible de manquer son histoire commune à celle de sa mère, sans avoir jamais réellement rencontré l'homme.
Pourtant, Trystan ne l'avait pas convié. Pour il ne savait quelle raison, le souverain avait toujours refusé de poser pied dans le Bief et Trystan n'avait guère envie de voir une invitation lui revenir sans réponse.
Pourtant, on lui annonçait il y avait quelques temps à peine que Colin Crane se trouvait là. Son page avait débarqué en catastrophe dans ses appartements pour l'avertir et Trystan avait demandé à ce qu'on le traite avec égard.
Au fond, il aurait pu suivre son page et l'accueillir rapidement mais il avait besoin de quelques instants. De quelques instants pour calmer ses pensées et les ordonner, pour puiser la force dont il aurait besoin.
Cette position de suzerain, jamais rien n'aurait pu lui prédire qu'il l'occuperait. Bien que Trystan n'ait pas rechigné, jamais, depuis la mort de Donnel, il ne pouvait nier qu'elle était parfois pesante et déroutante. Il avait été un troisième fils toute sa vie, on ne le prédisposait guère à de grandes responsabilités...
Il aurait dû être le consort d'Aliénor lorsqu'elle aurait repris la place de Lady de Cordial mais cela s'arrêtait là.
Et pourtant, il se trouvait à présent à être suzerain d'une région dévastée et en difficulté, dans une époque bien difficile... S'il tentait de se montrer exemplaire et optimiste, s'il y mettait du sien et avait même des projets pour le Bief, il y avait certains moments où Trystant se laissait rattraper par la grandeur et le poids des responsabilités qui lui incombaient à présent et pour lesquelles il n'avait jamais véritablement été préparé...
Quand il eût soufflé profondément pendant quelques instants, quand il se sentit prêt à faire face à Colin Crane et à porter ses choix avec dignité, Trystan lissa un peu son par-dessus et quitta ses appartements, se rendant à l'endroit où on lui apprit que Colin Crane avait désiré l'attendre.
Le fait qu'il ait un certain tempérament se confirmait.
Lorsqu'il s'avança vers lui, Trystan tenta de garder une bonne allure. Il inclina même légèrement la tête en signe de respect.
« King Colin. It is an honor and a pleasure. »
Ce n'était pas un mensonge. S'il l'avait très peu vu, Trystan n'avait rien personnellement contre cet homme. Aussi, malgré le caractère qui était marqué sur son visage, il semblait être un homme bien et investi.
« And a surprise. I was about to come and see you in King's Landing as I know you rather prefer to stay away from the Reach. »
L'homme n'avait pas non plus l'air d'un imbécile, aussi, Trystan ne lui fit pas l'affront de tourner autour du pot et de se faire passer pour un imbécile.
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Colin n'aimait pas beaucoup Villevieille. Il ne s'y était pas rendu souvent au cours de sa vie, bien trop heureux de pouvoir justifier de sa nécessaire présence à Port-Réal. Parfois, Cassandra jouait la comédie pour lui, écrivant elle-même qu'ils ne pouvaient se rendre dans le Bief en raison d'une maladie imaginaire qui réclamait toute l'attention de son époux. Cela avait fonctionné des années pour eux, au plus grand plaisir de l'homme qui avait vu ses cheveux blanchir davantage à chaque jour que l'année passait.
Souvent, quelques personnes lui demandait pourquoi il ne retournait jamais sur les terres de sa famille, même quelques jours pour se ressourcer. La réalité était détestable, Colin Crane en avait conscience mieux que personne. Elle résidait dans le simple fait qu'il avait le Bief en horreur depuis que Dyanne avait quitté sa vie, si loin de lui et ce qu'ils auraient dû être si le monde était juste. Mais il ne l'était pas, le roi de la vieille porte n'était pas un imbécile naïf. Il savait que tout cela était pour le mieux, que son père avait eu raison et qu'une alliance dornienne avait cent fois plus de valeur qu'un mariage au sein de sa propre famille. Les Crane n'avait pas besoin des Hightower comme alliés, ils l'étaient déjà, en théorie.
Ces derniers temps, cependant, cela semblait être peu le cas. Si l'homme entretenait une correspondance active avec le fils de sa tendre cousine, ce dernier semblait se moquer ouvertement de son titre, aussi factice soit-il. Après tout, l'érudit n'était pas bête, il savait que jamais son sang ne montrait sur le moindre trône et que sa tête n'était réellement coiffée d'aucune couronne. Pourtant, sans lui, le Bief aurait couru à sa perte durant la guerre contre les Conflans et il ne doutait pas que bien des lords se réjouissaient de pouvoir compter sur l'armée stationnée et prête à agir du roi qui les représentaient à Port-Réal. Il n'y était pas pour lui-même, il y était pour les fiers hommes et femmes qui vivaient des terres fertiles du sud-ouest ouesteriens.
Trystan semblait, jusqu'ici, plus à l'image de Donnel que d'Axell, quoiqu'il n'avait pas complètement coupé Dyanne de quelques attaches du pouvoir. Il faudrait donc, pour Colin, d'user des mots avec parcimonie et de veiller à ne pas trop secouer ce pauvre gamin. Pourtant, il lui fallait aussi entrer un peu d'acier dans la tête. Ils avaient besoin de l'un comme de l'autre. Cela ne fonctionnerait pas autrement. Son pas léger allait et venait donc ici, lentement et tranquillement, ressassant ses rares souvenirs du Bief. Sa dernière fois remontait à son adolescence, quand il était encore assez casse-cou et inconscient de qui il était. Après tout, sa vie avait longtemps été menacé par la maladie et toutes les années ajoutées n'étaient qu'un bonus pour lui.
Quand enfin le Suzerain du Bief lui accorda l'honneur de sa présence, Colin ne put contenir le sourire qui étira ses lèvres et plissa les rides qui encerclaient ses yeux bruns et rieurs. Bien des gens pensaient, quand il était encore un jeune homme, que le prince de la Vieille Porte était à première vu un dornien. Il en avait le teint halé et les cheveux sombres qui bouclaient quand le temps commençait à devenir humide. Pourtant, sa mère avait été orageoise et on ne faisait pas plus bieffois que Harrold Crane. Trystan, lui, n'était pas difficile à reconnaître. Il ressemblait exactement à l'image que s'en faisait le vieux roi.
"Ah ! Trystan, right ? I could tell right away, you have your mother's eyes."
Le plus âgé secoua d'ailleurs sa main, invitant le plus jeune à ne pas incliné sa tête ou à prendre des dispositions supérieur à celles qu'il avait habituellement. Point de doute qu'il ne considérait pas Colin comme son égal mais plus comme un sujet de plus à devoir dirigé de loin. Après tout, dans le cas contraire, peut-être aurait-il daigné l'informer de son petit jeu d'alliance avec Visenya de la maison Targaryen, revenante dont il ne fallait pas douté de la dangerosité, davantage encore quand quelques grues lui chantaient qu'elle n'était pas la seule revenante de sa famille.
"Cut the act, my boy. I know you are not happy to see me here, are you not ?"
Le sourire malicieux sur son visage ne monta pas jusqu'à ses yeux qui fixaient les traits de Trystan avec une attention plus perçante encore qu'elle ne l'était jusque-là.
"Yes, I do. My wife, Cassandra, is often ill as you might have heard and I prefer to be near her than away. We never know and she is so dear to me."
Cela n'était strictement un mensonge. Cassandra avait souvent des petits rhumes et son époux préférait être chez eux plutôt qu'à se promener ici et là. Cela lui évitait de croiser Dyanne qu'il rêvait toujours secrètement d'épouser, et pour qui son amour n'avait jamais faiblit. Cependant, la reine de la Vieille Porte lui était précieuse et sans elle, Colin Crane se serait sûrement effondré quand les doutes l'avaient pris juste après son accession au pouvoir sur la Vieille Porte. Pour l'heure, ce n'était pas des doutes sur ses propres choix qui l'avaient emmené si loin de chez lui.
"Oh, I regret it too. I can understand you might think you don't have to be held accountable for every movement you do. In the other hand, you do. Your brother did whatever the hell he wanted and we know where he is now."
Sur ces mots, Colin pencha sa tête sur le côté, préférant s'assurer que Trystan saisissent bien ce qu'il essayait de lui dire. Le but était si possible de ne pas voir le fils de Dyanne périr aussi stupidement que son aîné. De là où Colin se tenait, il voyait le potentiel d'un jeune homme qui avait encore besoin d'apprendre. Il lui fallait savoir qu'il pouvait compter sur l'appuie d'autres personnes que lui-même, aussi improbable cela puisse lui paraître.
"I'm not here to tell you what you can or cannot do. That's your job. I'm here to tell you we need to work as one. We can't appear to be divided, if you want to support Visenya, I'll support her. But you have to let me know. Don't be fooled, we are the outsider here and it will be easy for people to turn against us. Now, let's have a walk and tell me everything, my lord Trystan."
Après tout, Colin Crane n'avait pas fait tout ce chemin pour rien du tout. Il voulait savoir ce qui devait être fait pour sécuriser davantage encore le Bief de toute attaque, et pas uniquement des dragons. Maintenant qu'ils étaient alliés à Visenya, les ennemis de la Targaryen étaient aussi les leurs, particulièrement avec ce qu'il avait appris.
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ft. @Colin Crane
Trystan avait tout à fait conscience que son attitude vis-à-vis du souverain de la Vieille Porte laissait à désirer. Elle était même totalement irrespectueuse. Cela n'avait pas été son intention. Même s'il avait tendance à trouver les sept souverains de Port-Réal ridicules dans leurs prétentions, Colin Crane était un homme respectable de ce qu'il en avait entendu, et ce n'était pas pour son affiliation au Bief.
Cependant, il considérait qu'il avait fait ce qu'il avait à faire pour sa région avant tout, pour garder ses terres et sa maison le plus possible en sécurité dans cette guerre qui s'annonçait, si tant est qu'on puisse rester en sécurité évidemment, là était une toute autre question...
Aussi, il ne put s'empêcher de sourire à la remarque sur ses yeux, hochant légèrement la tête pour confirmer tandis que le roi semblait l'inviter à ne pas montrer trop de formalités.
Il était un homme direct et droit, tel que le lui prouvèrent ses premiers actes et premières paroles. Trystan se demanda même comment sa mère et lui pouvaient s'entendre, et si vraiment, il y avait un quelconque amour véritable entre eux. Car à première vue, Colin Crane semblait trop droit pour sa mère que Trystan connaissait pour ses opinions tranchées et ses fourberies, il ne pouvait point mentir.
Mais au moins, ils ne perdraient pas de temps en politesses inutiles et autres stupidités du genre.
En revanche, il n'était guère agréable de se voir faire faire la morale. Trystan n'avait jamais particulièrement été grondé, en outre parce qu'il se gardait de faire des bêtises. Ses septas avaient même eu pour habitude de le nommer l'enfant parfait. Il était vrai qu'il était sage et les rares bêtises qu'il avait faite n'avaient jamais été découvertes car il avait toujours pris soin de les faire intelligemment. À vrai dire, son plus grand vice à ce jour restait les femmes et il ne considérait pas en avoir abusé autant que d'autres. Si on omettait Antoinette, évidemment...
Mais le sujet n'était pas là et la jumelle de son épouse ne viendrait certainement pas parasiter ses pensées dans un tel moment.
Il se faisait réprimander. Bien que Trystan puisse comprendre pourquoi, force était d'admettre que le sentiment était loin d'être agréable et pas totalement justifié à ses yeux non plus.
Colin Crane était un homme bon et intelligent à n'en point douter, mais il restait un homme qui était appelé roi seulement parce qu'il détenait une petite partie de Port-Réal. Était-il vraiment censé croire qu'il devait à tout prix rendre des comptes à un homme qui n'était roi que pour un bout de terre et sans autre réelle influence ? Les Crane détenaient certes ce petit bout de l'illustre capitale, mais qu'étaient-ils sans le Bief derrière eux ?
De plus, l'allusion à Donnel ne le méprit guère. Et ce n'était pas la mise en garde qui le dérangeait mais plutôt qu'on le compare à son frère. Tout ce que le jeune suzerain avait essayé de faire depuis qu'il avait récupéré le titre était de réparer les erreurs commises par son frère. Il n'était pas Donnel, il ne serait jamais aussi fier, arrogant et cruel qu'il ne l'avait été.
Au moins, le manque de respect n'était pas total ou volontaire, et il semblait que Colin Crane serait plus facilement apaisé qu'il ne l'avait d'abord laissé penser.
Les yeux bleus du jeune homme observèrent un instant l'homme plus âgé après qu'il ait proposé de marcher et finalement, un faible sourire se dessina sur ses lèvres.
« For what it's worth, it is my mother you have to thank for not being told. I meant to come in person but the idea of me away from Oldtown scandalized her to her bones. »
Trystan tenait au moins à clarifier ce point, bien que ce ne fut pas une excuse en soit. Il aurait pu envoyer un corbeau, il était vrai. Mais la chose lui aurait semblé très impersonnelle.
Quoi qu'il en soit, il se mit à marcher avec le souverain, lui indiquant la voie jusqu'aux jardins bien modestes de Villevieille. Tout en marchant, le blond passa ses mains dans son dos, les croisant tout en regardant devant lui.
« It is not that I want to support Visenya. No more that I believe I don't have to be held accountable, I know I have to. At least to the Reach, to the lords and ladies of mine, to my people. It is for them that I chose to bend the knee. »
Trystan jette un bref coup d'œil au plus âgé, avant de continuer, avec l'atroce impression de devoir faire ses preuves envers cet homme qui était pour ainsi dire un inconnu pour lui.
« I know I could have waited and see which way the wind would blow but... We have so much history with Targaryens. What would have happen if they had turned their dragons against us to make their point ? And if I hadn't declare, I doubt that they would see this as nothing else but insult shall they conquer the kingdom again. They could have destroy us entirely, take ressources we do not even have... When I bend the knee to Visenya Targaryen, I made her swear that in return she would not ask anything of the Reach. Not as long as I cannot provide it safely. »
La neutralité avait été trop risquée à ses yeux. Trystan savait cependant que c'était un raisonnement qui n'était pas accepté par tous. Ceryse et sa mère lui avaient bien fait comprendre leur refus de le comprendre. Qu'en serait-il de Colin Crane ?
« She only asked in return that I kept the Faith out of her way. »
Cependant, il considérait qu'il avait fait ce qu'il avait à faire pour sa région avant tout, pour garder ses terres et sa maison le plus possible en sécurité dans cette guerre qui s'annonçait, si tant est qu'on puisse rester en sécurité évidemment, là était une toute autre question...
Aussi, il ne put s'empêcher de sourire à la remarque sur ses yeux, hochant légèrement la tête pour confirmer tandis que le roi semblait l'inviter à ne pas montrer trop de formalités.
Il était un homme direct et droit, tel que le lui prouvèrent ses premiers actes et premières paroles. Trystan se demanda même comment sa mère et lui pouvaient s'entendre, et si vraiment, il y avait un quelconque amour véritable entre eux. Car à première vue, Colin Crane semblait trop droit pour sa mère que Trystan connaissait pour ses opinions tranchées et ses fourberies, il ne pouvait point mentir.
Mais au moins, ils ne perdraient pas de temps en politesses inutiles et autres stupidités du genre.
En revanche, il n'était guère agréable de se voir faire faire la morale. Trystan n'avait jamais particulièrement été grondé, en outre parce qu'il se gardait de faire des bêtises. Ses septas avaient même eu pour habitude de le nommer l'enfant parfait. Il était vrai qu'il était sage et les rares bêtises qu'il avait faite n'avaient jamais été découvertes car il avait toujours pris soin de les faire intelligemment. À vrai dire, son plus grand vice à ce jour restait les femmes et il ne considérait pas en avoir abusé autant que d'autres. Si on omettait Antoinette, évidemment...
Mais le sujet n'était pas là et la jumelle de son épouse ne viendrait certainement pas parasiter ses pensées dans un tel moment.
Il se faisait réprimander. Bien que Trystan puisse comprendre pourquoi, force était d'admettre que le sentiment était loin d'être agréable et pas totalement justifié à ses yeux non plus.
Colin Crane était un homme bon et intelligent à n'en point douter, mais il restait un homme qui était appelé roi seulement parce qu'il détenait une petite partie de Port-Réal. Était-il vraiment censé croire qu'il devait à tout prix rendre des comptes à un homme qui n'était roi que pour un bout de terre et sans autre réelle influence ? Les Crane détenaient certes ce petit bout de l'illustre capitale, mais qu'étaient-ils sans le Bief derrière eux ?
De plus, l'allusion à Donnel ne le méprit guère. Et ce n'était pas la mise en garde qui le dérangeait mais plutôt qu'on le compare à son frère. Tout ce que le jeune suzerain avait essayé de faire depuis qu'il avait récupéré le titre était de réparer les erreurs commises par son frère. Il n'était pas Donnel, il ne serait jamais aussi fier, arrogant et cruel qu'il ne l'avait été.
Au moins, le manque de respect n'était pas total ou volontaire, et il semblait que Colin Crane serait plus facilement apaisé qu'il ne l'avait d'abord laissé penser.
Les yeux bleus du jeune homme observèrent un instant l'homme plus âgé après qu'il ait proposé de marcher et finalement, un faible sourire se dessina sur ses lèvres.
« For what it's worth, it is my mother you have to thank for not being told. I meant to come in person but the idea of me away from Oldtown scandalized her to her bones. »
Trystan tenait au moins à clarifier ce point, bien que ce ne fut pas une excuse en soit. Il aurait pu envoyer un corbeau, il était vrai. Mais la chose lui aurait semblé très impersonnelle.
Quoi qu'il en soit, il se mit à marcher avec le souverain, lui indiquant la voie jusqu'aux jardins bien modestes de Villevieille. Tout en marchant, le blond passa ses mains dans son dos, les croisant tout en regardant devant lui.
« It is not that I want to support Visenya. No more that I believe I don't have to be held accountable, I know I have to. At least to the Reach, to the lords and ladies of mine, to my people. It is for them that I chose to bend the knee. »
Trystan jette un bref coup d'œil au plus âgé, avant de continuer, avec l'atroce impression de devoir faire ses preuves envers cet homme qui était pour ainsi dire un inconnu pour lui.
« I know I could have waited and see which way the wind would blow but... We have so much history with Targaryens. What would have happen if they had turned their dragons against us to make their point ? And if I hadn't declare, I doubt that they would see this as nothing else but insult shall they conquer the kingdom again. They could have destroy us entirely, take ressources we do not even have... When I bend the knee to Visenya Targaryen, I made her swear that in return she would not ask anything of the Reach. Not as long as I cannot provide it safely. »
La neutralité avait été trop risquée à ses yeux. Trystan savait cependant que c'était un raisonnement qui n'était pas accepté par tous. Ceryse et sa mère lui avaient bien fait comprendre leur refus de le comprendre. Qu'en serait-il de Colin Crane ?
« She only asked in return that I kept the Faith out of her way. »
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greatness lies in you
Let me tell you what I wish I'd known when I was young and dreamed of glory, you have no control who lives, who dies, who tells your story. I know that greatness lies in you, but remember from here on in, history has its eyes on you
Quand il avait sis la position de roi de la Vieille Porte pour la toute première fois, Colin Crane s’était juré de continuer le travail lent et fastueux de son père. Ils n’étaient pas des guerriers nés, mais intriguer et tirer quelques ficelles ici et là était important. Il savait depuis toujours qu’il ne dirigerait pas plus le royaume que le bon roi Harrold ne l’avait fait, quoique son père avait eu une main plus ferme que lui sur le Bief. Cela, il l’avait décidé pour ne point avoir à souffrir de la présence d’Edric Hightower. Stupid cunt, pensa Colin à l’instant où cet homme maudit passa un instant dans son esprit. Il y avait peu de gens à qui le patriarche de la maison Crane avait accordé une haine si viscérale durant la cinquantaine d’année de sa vie.
Il y avait eu plus d’une fois où l’irrespect du bieffois était arrivée aux oreilles du cousin de Dyanne et sans toute sa résolution et puis, sans la diplomatie de Cassandra, ce dernier aurait marché sur la Grand-Tour ou peu importe le trou où se cachait cet odieux personnage pour lui apprendre à filer droit. Pourtant, Dyanne n’avait jamais appelé à l’aide et ainsi, Crane était resté impuissant, au loin. C’était d’ailleurs cette dernière qui l’informait des mouvements ici et là dans leur région d’origine, quoique le plus âgé ne s’y rendait jamais.
“Who do you think told me? Though, I hear what you are saying. She’s still mourning for your brother as we speak. I think she’s afraid to lose yet another person she loves to the core and… Well, I’m not teaching you anything by saying that your respectable mother loves you.”
A ces paroles, Colin arborait un sourire tendre et délicat. Il avait peu ressenti tant d’affection pour quiconque dans sa vie, sûrement parce que Dyanne avait été la personne autour de laquelle son existence avait tourné, même bien après son départ. Et puis ses enfants étaient arrivés et leur sécurité était devenue plus importante à ses yeux que tout le reste. Pendant un instant, l’homme fut alors déconcentré et il pensa à sa très chère Dyanna. Elle était une autre âme qui l’informait de ce qu’il se déroulait ici et là, le laissant savoir qu’étrangement, nombres de seigneurs s’étaient rassemblés pour une raison que sa maison ignorait. Ou alors, peut-être savait-il. Ils n’avaient point été convié, les Velaryon non plus, alors qu’on avait fait venir la flamboyante dame des îles de Fer. Les seigneurs se rassemblaient contre Visenya Targaryen, cela ne faisait point de doute et par chance, la grue veillait.
Son regard détailla ensuite les jardins au travers desquels il semblait qu’ils déambuleraient pour discuter. Le souverain imagina sans peine quelques aménagements plus adapté pour un tel endroit, pensant aux quelques pieds de lilas qui poussaient sous la fenêtre d’Harrold. Peut-être devrait-il envoyer des bulbes à Dyanne prochainement pour qu’elle se souvienne toujours de l’amour que le roi de la Vieille Porte lui portait si profondément et avec une force qui n’avait point diminué avec le temps. Et puis, Colin laissa ses iris brunes passées de la modestie des lieux à la figure du fils de sa chère cousine adorée et il hocha sa tête lentement pour lui faire remarquer qu’il l’écoutait avec toute son attention à nouveau. Les paroles que prononçait son Suzerain paraissaient nobles d’intention, il ne doutait pas que Trystan en ajouterait davantage alors il resta partiellement silencieux.
“Mh…”
Et puis voilà que la suite arriva et l’aîné frotta sa barbe perlée de blanc, réfléchissant à mesure que lord Trystan parlait. Il était intelligent, cela ne faisait pas de doute, mais peut-être était-il naïf face à ce qu’ils deviendraient si Visenya Targaryen prenait le pouvoir. Penser que cette famille d’usurpateur tiendrait ses promesses était une illusion à laquelle ils ne pouvaient pas prétendre. N’avaient-ils pas attaqué le château d’Harrenhal sur lequel ils n’évaient aucune prétention ? Lorsque Colin avait entendu la nouvelle de Sarella Mouton elle-même, il avait souhaité envoyer une lettre à Jonas Grell pour lui offrir tout son soutien et son amitié. Il savait pourtant que cela n’était pas possible sans ruiner les chances du Bief de tenir pour aussi longtemps que possible. Que pensait le fils de Dyanne de tout cela ? Était-il d’accord avec ce geste qui témoignait d’un manque d’honneur évident et plus encore d’un manque de considération pour ceux qui avaient tant vécu ? Les Targaryen étaient morts et enterrés depuis des siècles quand les Grell s’étaient élevés à Harrenhal et il semblait que si les seigneurs dragons ne pouvaient respecter cela, alors ils ne respecteraient aucun d’eux, alliés comme ennemis.
“I heard they have your sister locked up somewhere in a battlefield up the Riverlands. That is an act of war, of course they will conquer what was never theirs in the first place. My lord, let me speak to you as one of your subjects, because let’s face it, it’s what I am: you don’t want to insult them but by taking the lady Ceryse as a hostage, without sending her here, it’s quite clear that Visenya Targaryen don’t give a damn about your opinion. She will sap all your powers as soon as possible, something I did not do out of respect and love for your family.”
Ce n’était pas exactement vrai car Colin n’avait aucun respect pour la maison Hightower à proprement parlé. Ils étaient une maison de plus sur le grand échiquier politique, mais ils étaient son sang grâce à Dyanne et pour elle, oh pour elle Crane aurait détourné le cours de la Mander. Si elle désirait le pouvoir, alors le souverain aurait envoyé toute son armée et convaincu chaque lord de renverser le cours des choses. Il aurait fait le siège de Grand-Tour, semé la zizanie au cœur même de la foi et mit à terre chacun de ses ennemis. Oh, pour Dyanne Redwyne et son amour, les Sept Couronnes auraient pu tomber que Colin Crane n’aurait pas sillé et pour cette même raison, elle l’avait laissé maîtresse de ses propres décisions sur le Bief pour en faire ce qu’elle désirait.
“Promises won’t keep you safe, not when that monstrous son of hers is back from the Seven Hells. I shall advice you, my lord, to play the Targaryen’s game for now but to arm yourself quickly just in case. You never know. I heard Dorne has those ballistae to kill dragons, should I ask my wife to write to her family in Yronwood?”
Cette proposition, le plus âgé ne l’aurait certainement pas étendu à quiconque d’autre en ce monde. Il n’y avait personne pour qui Colin aurait été prêt à mettre la maison Ferboys en porte à faux. Personne à part Dyanne et son fils qui semblait si précieux à ses yeux et le plus âgé pouvait comprendre pourquoi. Lentement, l’homme aux cheveux bruns tissés de blancs croisa ses mains dans son dos. Il s’arrêta et invita Trystan à faire de même, souriant avec ce qui semblait être une fierté qu’il ne cacha pas.
“I have to admit though… It’s smart. You are smart lord Trystan. And you are the pride and hope of the Reach, I can see that now. Once again, if we can help in anyway, we shall provide. After all, I am but a humble representative of your decision for the Reach.”
Et à ses mots, il ploya le genou en inclinant sa tête. Tout ceci, il le fallait car ils n’avanceraient pas les uns sans les autres, cela, Colin en était persuadé.
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When I was young and dreamed of glory
You have no control
Who lives, who dies, who tells your story?
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ft. @Colin Crane
Trystan trouvait cette marche en compagnie de Colin Crane assez agréable. L'homme était sympathique, il trimballait avec lui une aura puissante de confiance et de bienveillance.
Et il semblait être une des rares personnes ces derniers temps à ne pas vouloir lui faire la leçon, lui laisser entendre qu'il savait tout mieux que lui, cela lui plaisait assez.
Non pas que Trystan se prétende lui-même plus intelligent, plus malin ou qu'il sache mieux que tout le monde, mais les remontrances et les leçons à demi-voilés étaient monnaie courante et c'était reposant, de pouvoir converser avec un homme qui ne cherchait pas à se montrer supérieur à tout prix, à le sermonner comme un gronde un enfant. Seulement à comprendre, et à s'informer.
Il semblait être un homme raisonnable, et pendant un léger instant, le jeune suzerain songea à sa mère, la conversation l'y prêtant d'ailleurs. Cela faisait longtemps qu'il avait ouïe certaines choses, certaines rumeurs concernant des sentiments qui auraient pu unir Colin Crane à sa mère, dans le passé.
« No you don't. »
Sa très respectable mère... Un instant, il eût la désagréable impression que le visage du roi du Bief portait un peu plus de lumière sur lui, qu'il s'égayait à la mention de Dyanne Hightower. L'impression n'était pas appréciable, il fallait le reconnaître.
Mais sa mère et ce qui pouvait troubler son cœur était bien loin d'être le plus grand de ses soucis à l'heure actuelle. Peu avant l'arrivée de Colin Crane, la nouvelle de la prise des Jumeaux par Maegor Targaryen avait ébranlé l'entièreté de Westeros et surtout, avait ébranlé Trystan.
Il était certain de voir les reproches dans les yeux de sa mère et il se doutait sans avoir besoin de le savoir de ce que ses conseillers chuchotaient. Pourtant, il persistait à croire que sa décision avait été la meilleure chose à faire.
C'était une décision qu'il défendait face à Colin Crane, malgré tout. Il ne pouvait pas totalement nier les doutes qu'il avait, mais ses doutes ne changeaient pas le fait que les Targaryens avaient une puissance indéniable et que Visenya Targaryen aurait eu tous les moyens en sa possession de réduire à néant sa région s'il n'avait pas fait le premier pas.
Il n'est pas agréable d'entendre le souverain soulever la situation de sa sœur ou énoncer une vérité qu'il sait déjà concernant l'attitude de la Conquérante Targaryenne, à tel point qu'il en sert un peu les dents.
« My sister is the lady wife of Lord Hoster Frey. Though I am worried, I cannot ignore this. They wish to use her and to lock her down to make Hoster yield. A good strategy, a most pacifist one for Maegor the Cruel... As I said, I allied with Visenya only for us to agree that I would not stand in her way, and she would not ask me to provide for anything. Right now, sadly, she respects this. »
Au fond, il était en colère contre Ceryse. Si elle avait accepté d'entendre que se soumettre était la meilleure option dès le début, elle n'en serait pas là. Mais il était aussi en colère contre lui-même. Car Ceryse restait sa sœur et Visenya Targaryen, si elle ne trahissait pas en principe leur accord, semblait effectivement porter bien peu de crédit à ce dernier quand elle ne le consultait même pas en prenant sa sœur en otage. Il évitait de songer à Hautjardin également.
Mais au moins, Colin Crane ne le grondait toujours pas. Au lieu de cela, il essayait de trouver des solutions, il essayait de suivre la démarche que Trystan avait entamé et de la consolider.
Sa proposition lui fit hausser un sourcil tandis qu'il fixait le plus âgé.
« I know. But what other choices did I had when I could barely allowed the poorest of my people to be able to eat ? Promises was my only option at that moment. »
Il fallait dire que le Bief était embourbé dans un bourbier financier certain. Donnel avait vidé leurs caisses et avait en plus laissé des cicatrices terribles chez leurs gens.
Si l'argent recommençait à rentrer, c'était encore lent et loin d'être suffisant pour permettre une quelconque participation à la guerre.
« My treasures are still weak, I could not afford a ballistae. I am currently trying to increase our exportations and our trades but even so, it will still be a moment before the Reach can truly get on good conditions again. »
Un léger soupire lui échappe, comme il tourne de nouveau la tête en grimaçant très légèrement.
« Asking one to Dorne is a risk. If Visenya Targaryen learns about it, she might think I want to betray her. She might get revenge. »
Pourtant, il ne fermait tout de même pas la possibilité dans son esprit. Cependant, ses pensées furent stoppées quand soudainement, Colin Crane les fit s'arrêter, et tandis qu'il l'observait, l'homme décidait de ployer le genou face à lui et de lui offrir un compliment qui le touchait.
Comment ne pas l'être quand Trystan doutait si souvent de sa position ?
Il faisait des choix et il les assumait, il entendait les assumait mais ça ne voulait pas dire qu'il ne les questionnait pas dans sa propre tête. L'aval de Colin Crane lui était précieux.
« Your words are honoring me, lord Colin... »
Trystan se sentirait presque rougir et il n'aime pas ça. Alors il fait un pas vers le souverain et lui tend la main pour l'aider à se relever.
« Raise, a man of your stature should not bend the knee in front of me. I value your opinion and your experience, you know. »
Une fois que Colin se trouve de nouveau sur ses deux jambes, Trystan se sent un peu plus à l'aise et il croise ses mains dans son dos.
« I cannot lie... All of this is... Somehow overwhelming. I intend to do the best I can for my lands and my people and to stand by my choices, I have to. But if I may be honest... I am always in doubt. And I am terrified. »
Pourquoi se confiait-il à cet homme qu'il ne connaissait pas finalement ? Trystan n'aurait su le dire concrètement. Sans doute lui inspirait-il une confiance totale malgré tout, il dégageait cette impression de savoir et de soutien, comme un mentor. Un père, au fond. Une pensée étrange qu'il abandonna bien vite.
« And it's probably unfitting of my position to tell you all of this, apologies. »
Et il semblait être une des rares personnes ces derniers temps à ne pas vouloir lui faire la leçon, lui laisser entendre qu'il savait tout mieux que lui, cela lui plaisait assez.
Non pas que Trystan se prétende lui-même plus intelligent, plus malin ou qu'il sache mieux que tout le monde, mais les remontrances et les leçons à demi-voilés étaient monnaie courante et c'était reposant, de pouvoir converser avec un homme qui ne cherchait pas à se montrer supérieur à tout prix, à le sermonner comme un gronde un enfant. Seulement à comprendre, et à s'informer.
Il semblait être un homme raisonnable, et pendant un léger instant, le jeune suzerain songea à sa mère, la conversation l'y prêtant d'ailleurs. Cela faisait longtemps qu'il avait ouïe certaines choses, certaines rumeurs concernant des sentiments qui auraient pu unir Colin Crane à sa mère, dans le passé.
« No you don't. »
Sa très respectable mère... Un instant, il eût la désagréable impression que le visage du roi du Bief portait un peu plus de lumière sur lui, qu'il s'égayait à la mention de Dyanne Hightower. L'impression n'était pas appréciable, il fallait le reconnaître.
Mais sa mère et ce qui pouvait troubler son cœur était bien loin d'être le plus grand de ses soucis à l'heure actuelle. Peu avant l'arrivée de Colin Crane, la nouvelle de la prise des Jumeaux par Maegor Targaryen avait ébranlé l'entièreté de Westeros et surtout, avait ébranlé Trystan.
Il était certain de voir les reproches dans les yeux de sa mère et il se doutait sans avoir besoin de le savoir de ce que ses conseillers chuchotaient. Pourtant, il persistait à croire que sa décision avait été la meilleure chose à faire.
C'était une décision qu'il défendait face à Colin Crane, malgré tout. Il ne pouvait pas totalement nier les doutes qu'il avait, mais ses doutes ne changeaient pas le fait que les Targaryens avaient une puissance indéniable et que Visenya Targaryen aurait eu tous les moyens en sa possession de réduire à néant sa région s'il n'avait pas fait le premier pas.
Il n'est pas agréable d'entendre le souverain soulever la situation de sa sœur ou énoncer une vérité qu'il sait déjà concernant l'attitude de la Conquérante Targaryenne, à tel point qu'il en sert un peu les dents.
« My sister is the lady wife of Lord Hoster Frey. Though I am worried, I cannot ignore this. They wish to use her and to lock her down to make Hoster yield. A good strategy, a most pacifist one for Maegor the Cruel... As I said, I allied with Visenya only for us to agree that I would not stand in her way, and she would not ask me to provide for anything. Right now, sadly, she respects this. »
Au fond, il était en colère contre Ceryse. Si elle avait accepté d'entendre que se soumettre était la meilleure option dès le début, elle n'en serait pas là. Mais il était aussi en colère contre lui-même. Car Ceryse restait sa sœur et Visenya Targaryen, si elle ne trahissait pas en principe leur accord, semblait effectivement porter bien peu de crédit à ce dernier quand elle ne le consultait même pas en prenant sa sœur en otage. Il évitait de songer à Hautjardin également.
Mais au moins, Colin Crane ne le grondait toujours pas. Au lieu de cela, il essayait de trouver des solutions, il essayait de suivre la démarche que Trystan avait entamé et de la consolider.
Sa proposition lui fit hausser un sourcil tandis qu'il fixait le plus âgé.
« I know. But what other choices did I had when I could barely allowed the poorest of my people to be able to eat ? Promises was my only option at that moment. »
Il fallait dire que le Bief était embourbé dans un bourbier financier certain. Donnel avait vidé leurs caisses et avait en plus laissé des cicatrices terribles chez leurs gens.
Si l'argent recommençait à rentrer, c'était encore lent et loin d'être suffisant pour permettre une quelconque participation à la guerre.
« My treasures are still weak, I could not afford a ballistae. I am currently trying to increase our exportations and our trades but even so, it will still be a moment before the Reach can truly get on good conditions again. »
Un léger soupire lui échappe, comme il tourne de nouveau la tête en grimaçant très légèrement.
« Asking one to Dorne is a risk. If Visenya Targaryen learns about it, she might think I want to betray her. She might get revenge. »
Pourtant, il ne fermait tout de même pas la possibilité dans son esprit. Cependant, ses pensées furent stoppées quand soudainement, Colin Crane les fit s'arrêter, et tandis qu'il l'observait, l'homme décidait de ployer le genou face à lui et de lui offrir un compliment qui le touchait.
Comment ne pas l'être quand Trystan doutait si souvent de sa position ?
Il faisait des choix et il les assumait, il entendait les assumait mais ça ne voulait pas dire qu'il ne les questionnait pas dans sa propre tête. L'aval de Colin Crane lui était précieux.
« Your words are honoring me, lord Colin... »
Trystan se sentirait presque rougir et il n'aime pas ça. Alors il fait un pas vers le souverain et lui tend la main pour l'aider à se relever.
« Raise, a man of your stature should not bend the knee in front of me. I value your opinion and your experience, you know. »
Une fois que Colin se trouve de nouveau sur ses deux jambes, Trystan se sent un peu plus à l'aise et il croise ses mains dans son dos.
« I cannot lie... All of this is... Somehow overwhelming. I intend to do the best I can for my lands and my people and to stand by my choices, I have to. But if I may be honest... I am always in doubt. And I am terrified. »
Pourquoi se confiait-il à cet homme qu'il ne connaissait pas finalement ? Trystan n'aurait su le dire concrètement. Sans doute lui inspirait-il une confiance totale malgré tout, il dégageait cette impression de savoir et de soutien, comme un mentor. Un père, au fond. Une pensée étrange qu'il abandonna bien vite.
« And it's probably unfitting of my position to tell you all of this, apologies. »
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greatness lies in you
Let me tell you what I wish I'd known when I was young and dreamed of glory, you have no control who lives, who dies, who tells your story. I know that greatness lies in you, but remember from here on in, history has its eyes on you
Le rythme tranquille de cette marche rappelait quelques temps anciens que Colin Crane avait partagé avec son père avant de devenir souverain de la Vieille Porte à sa place. Le vieux seigneur lui avait toujours appris à écouter et converser avec intelligence, à ne pas se perdre dans des remontrances inutiles. Après tout, ce qui était fait était fait et il n’était souvent pas d’usage et moins encore d’intérêt de marcher à reculons. Le déni n’arrangeait jamais les choses et cela, le patriarche de la maison à la Grue le savait mieux que personne.
Alors quand Trystan répondait, Colin laissait parfait le silence s’installé, quoiqu’il hochât toujours la tête pour montrer qu’il était tout de même attentif à cet échange. Que pouvait-il ajouter d’autre ? S’épancher davantage sur Dyanne en venait à admettre la fréquence de leur correspondance, celle qui n’avait pas cessé depuis l’instant où sa tendre cousine avait été envoyé loin de lui. Le plus âgé préférait que le fils de cette dernière ne sache rien de ceci pour le moment, sûrement parce qu’il le penserait motiver d’un dessein qu’il n’entretenait pas.
A la place, le roi de la Vieille Porte préféra se concentrer sur les nouvelles les plus évidentes, celles qui les faisaient tous craindre pour le futur du royaume dans lequel essayaient de vivre et de s’accrocher à un peu de pouvoir. Des Conflans, Colin ne connaissait rien d’autres qu’Harrenhal. Il s’y était rendu quelquefois pour rendre visite à ce bon vieux Jonas Grell qu’il portait dans son cœur comme un de ses plus fiers ami. Ils étaient de vieux hommes et l’âge les rassemblaient pour se compter le bon vieux temps que les jeunes n’avaient pas connu. Le souverain savait que lord Grell ne plierait devant personne et que son allégeance n’allait qu’aux maison Mouton et Frey.
“Yes… He could have her killed for your sister, sadly, shares a name that Maegor the Cruel knows all too well. I’ll pray for her safety. Hers and her children. I heard you had three nephew and nieces? My daughter told me their name but I’m not the best to remember them.”
Ce que Colin se souvenait, en revanche, fut qu’il n’avait pas emmené le moindre de ses hommes combattre plus au nord et que personne, ni les vainqueurs, ni les vaincus, peu importe qu’ils étaient, ne sauraient le lui reprocher. Pour l’heure, ils étaient dans une impasse, semblait-il, car personne ne pouvait rien contre une créature ailée gigantesque et crachant du feu, moins encore quand elles étaient plusieurs et il semblait fou de se rassembler aux Jumeaux ou à Harrenhal. Le château n’avait rien pu faire contre la Terreur Noire, il ne pourrait rien contre la Terreur Blanche car la couleur changeait, pas le monstre qui se cachait derrière.
“You had no other choices; it was necessary and in that I command your patience. Most young people are yearning to fight, you don’t, that’s wise.”
A ses mots, le plus âgé offrit un sourire encourageant à Trystan. Il savait que parmi ses gens, nombres critiquaient les choix du jeune Suzerain. Mais que pouvait-il faire ? Il n’avait ni les finances, ni les forces pour attaquer de fronts, ni pour parlementer outre ce qu’il avait promis : du vent. Il n’avait que sa parole à offrir et cela était bien assez. Colin pensa alors. Il n’était pas du côté des Targaryen. Il n’était pas du côté de ceux qui étaient contre les dragonniers d’antan non plus. Il les voyait, ces détracteurs. Ils crachaient sur les temps anciens et leurs ancêtres comme s’ils n’avaient rien à apprendre d’eux alors qu’il y avait tant à retenir du passé. Alors, Colin Crane s’éclaircit la voix et
“It’s a difficult situation indeed. Gods, there is no issue for now, then. Let me, at least, provide a small garrison of men. I’ll pay them myself, just as precautions. What of stock? What do you have to sell? Cotton? Books maybe? I know a small sept who could buy those things.”
Ce n’était pas grand-chose, pensait-il, mais c’était déjà quelque chose. Et puis il hocha sa tête en comprenant tout le poids que représentait une telle arme. Colin n’en avait vu qu’une seule fois quand il s’était rendu jusqu’à Dorne pour rencontrer sa future épouse et leur utilité était d’une évidence presque dramatique. Alors il ne pu qu’acquiescer et se ranger à l’avis du jeune Suzerain avant de se saisir finalement de la main de Trystan pour se relever.
“I’m an old man, my lord, I’m only dying from now on. You are the pride of the Reach and our future, there is no better stature than that.”
Il n’y avait aucun mensonge, ni aucun subterfuge entrelacé dans sa voix. Colin Crane était connu pour ne pas être toujours le plus honnête des hommes, jouant sur les mots jusqu’à trouver ce que son interlocuteur voulait entendre. Alors, l’homme déployait ses cartes avec une élégance qui démontrait toute son expérience, laissant les phrases se liées entre elles comme bon lui semblait. Pour autant, Colin faisait preuve d’une honnêteté rare face au fils de Dyanne. Peut-être était-ce parce qu’il était le fils de sa cousine, justement. Pourtant, le plus âgé savait aussi que jamais il ne se serait comporté ainsi face à Donnel Hightower. Il y avait quelque chose de réfléchit chez Trystan et cela, plaisait au plus âgé.
“It is a common situation, you know. The man who never doubts won’t make a good ruler, it’s a man who don’t think before he acts. You do. I hear it when you speak, when you tell me that you can’t feed your people properly.”
Combien de souverain s’était réellement inquiété de la situation du petit peuple ? Ils étaient trop rares et trop peu nombreux. Il suffisait de regarder Port-Réal pour le voir. Combien de rois y avait-il dans cette ville ? Pourquoi ne faisaient-ils pas simplement la part des choses pour élire un souverain de façon définitive ? Oh, il y avait tant de simples solutions pour permettre à toutes leurs familles de diriger, un jour, mais leurs égos étaient trop importants et dans tout cela, les gens d’en bas disparaissaient au profit des riches marchands et des petits seigneurs. Colin Crane lui-même avait été un homme dont les préoccupations principales avaient été son propre pouvoir. Et puis, il avait exactement saisit combien son sang ne siégerait jamais sur le trône royal et toute sa vanité s’était évaporée pour laisser place à cet homme qu’il était devenu.
“All you need is to be flexible and adapt, just like you are doing now. All this politic is a game of push and pull and for now, it is best to observe. Who knows…” commença le brun, croisant ses bras dans dos. “Maybe the game will turn in our favour in a moon or two.”
Les choses changeaient si vite quand les autres joueurs se précipitaient sans réfléchir. Après tout, Visenya avait renversé l’échiquier politique de façon presque permanente et les seigneurs de toutes les Sept Couronnes s’étaient affolés de peur.
“Do not apologies, if I’m perfectly honest with you, I am a bit scarred too. Those dragons are surely something and I feel like playing neutral will end up costing me my head.”
Et sur ces mots, Colin reprit sa marche tranquille, inspirant profondément. Cet endroit lui semblait si pur en comparaison de Port-Réal. L’air était bon et frais, il sentait une odeur de nature qu’ils ne retrouvaient pas dans la capital et le seigneur pensa un instant qu’il pourrait envoyer sa fille ici. Dyanna adorerait cet endroit et toute sa tranquillité, elle qui avait toujours besoin de tant de repos. Le roi de la Vieille Porte supposa, cependant, que Cassandra n’accepterait jamais une telle situation. Sa chère épouse était déjà si bonne et si compréhensive de son attachement pour la maison Hightower, peut-être n’était-il pas sage de lui arracher sa seule fille.
by CrimsonTulip