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Scénarios attendus
Lune 12, 875 AC. L'été arrive sur Westeros et avec lui, la promesse de réclotes prospères. À Port-Réal, l'humeur n'est pourtant pas aux réjouissances après le meurtre de la souveraine des Sept Couronnes. Tous s'agitent et cherchent un coupable, prêt à accuser son voisin pour s'innocenter.
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「I was meant to be your girl」(ft. Orys Baratheon)

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Argella Baratheon

Argella Baratheon

Défi RP #1
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Défi RP #2
Participation au Défi RP #2 de juin 2024
Pseudo : tyraxesis
Pronom irl : elle
Messages : 114
Date d'inscription : 30/09/2023
Allégeance : La maison Baratheon et à sa lady suzeraine Elenda
Triggers : Aucun, tant qu'on en parle avant.

   



I was meant to be your girl
Your right eye is the sun. It is the light I see first, the glow that I wake to every morning. Your left eye is the moon. It is the light I see last, the star that I watch before I sleep. And as you love me, every day and every night, my world revolves around you.

Alors qu’elle entretenait cette conversation avec son époux, Argella réalisait combien Orys lui avait manqué. Ils étaient coutumiers de l’éloignement et de cette sensation de manque et d’absence, lui qui avait été enfermé à Dorne pendant des années, qui partait en guerre ou à la capitale. Ainsi, quand le soleil que représentait son époux s’était éteint à tout jamais, ne laissant plus que de sombres jours se dessiner dans sa vie, la dernière princesse de l’Orage s’y était fait. Elle avait pensé qu’il ne s’agissait que de quelques années avant qu’elle ne retrouvât son fier lord dans le royaume d’en-Haut où les Sept les réunirait. Pourtant, alors qu’ils étaient revenus en ce monde à une époque différente, l’orageoise fut saisit du vide qu’Orys Baratheon avait laissé dans sa vie en perdant la sienne si loin d’elle et de leur demeure.

“J’ai toujours du temps pour toi, très cher. Comment pourrais-je ne pas en avoir ?”

Et à ces mots, la dernière des Durrandon s’était mise à sourire largement tandis que ces doigts se pressaient contre la joue du brun. Il fallait dire qu’elle n’était pas certaine d’avoir déjà vu son mari tenir en place, mais la simple idée de passer quelques instants privilégiés à ses côtés faisait rougir ses joues et palpiter son cœur d’une façon qui lui avait manqué. Tant de siècles après, il lui semblait si doux de ressentir de l’amour à nouveau, celui-là même qu’ils avaient développé l’un pour l’autre et Argella se pressa contre Orys un instant avant de lui offrir un regard aussi sérieux que celui qu’il lui offrait.

“Je sais, Orys. Et je sais aussi que ce que tu as vécu à Dorne, tout ce que tu as gardé pour toi a été terrible. Quel monstre aurai-je été de te demander plus que tu ne pusses donner ? Les enfants ont toujours été heureux de t’avoir comme père, ils en ont été fiers. Tu nous protégeais, c’est tout ce qui compte. Tu es donc tout pardonné.”

A la mort d’Orys, il lui avait semblé que leur monde s’était écroulé. Argella préférait taire et enfouir à jamais la peine de ses fils, celle qu’elle n’avait pas été capable de soigner ou même de comprendre alors qu’elle vivait également ce deuil. Derrière ses paupières closes, il lui arrivait de revoir le regard plein de colère de leur tendre Raymond que les années avaient endurci comme la pierre et dont le regard ne transpirait plus qu’une haine palpable. Il avait alors préféré se rendre à la capitale pour mettre autant d’espace que possible entre sa mère et lui-même, cette mère qui se montrait toujours si stricte avec lui et qu’Argella n’avait pu s’empêcher de devenir alors qu’elle devait tenir leurs terres d’une main de fer. A la place, l’orageoise préférait dire ce qu’elle savait vrai : Orys n’y était pour rien et elle lui pardonnait. Et puis, en sentant ses mains serrer les siennes, la jeune femme redressa son regard dans le sien et elle se mit à rire tendrement, préférant passer à autre chose et plus particulièrement au présent qui se profilait à l’horizon.

“Il grondera sûrement à nouveau encore, mais je m’assurerais que tu saches tout les jours que je t’aime," commença-t-elle alors, parlant plus bas qu’elle ne l’avait fait jusqu’ici comme s’il s’agissait d’un secret entre eux. “Et que tu m’es précieux.”

Car peu importe leur passé, le fougueux Baratheon avait été ce qu’il y avait de plus important dans la vie de son épouse. Il avait fait d’elle une femme, une mère et aucun autre homme sur cette terre n’aurait jamais été capable de l’enchanter de la sorte. Après tout, Orys avait éteint pour toujours la lumière du regard d’Argilac Durrandon et pourtant, la fille de ce dernier n’avait eu d’yeux que pour lui dès qu’il l’avait couvert de sa cape pour la mettre en sécurité. Là encore, entre les murs où ils avaient vécu, Argella se sentait en sécurité tout près de lui alors qu’ils parlaient. La jeune femme chercha alors ses mots, incapable pourtant de les formuler.

“Tu dois avoir raison. Par chance, tout cela est derrière nous. Je ne regrette, simplement, qu’aucun de nos fils ne soit revenus pour le moment. Ils ont été une part importante de ma vie après ton départ, mon tendre,” et Argella pressa sa main contre son cœur, déglutissant difficilement à la simple idée de ne jamais revoir leur tendre Davos. A la place, elle préféra parler de Stannis, lui qui avait aussi tant fait pour elle. “Il se nomme Stannis, sa grand-mère était une Targaryen et il a été lord de Peyredragon pendant une grande partie de sa vie après l’extinction des tiens. Les livres ont beaucoup aidé également et puis, j’en ai appris un peu plus sur moi-même en apprenant à me servir d’une dague.”

Pendant une seconde, la brune imagina la réaction de son mari en la voyant dans l’accoutrement qu’elle portait tout les matins pour courir ou s’entraîner à manier la dague qu’elle gardait presque toujours à sa ceinture. Penserait-il que tout ceci n’était pas approprié pour une lady comme elle ? Argella en douta un instant. Orys avait vécu et combattu aux côtés de Visenya et Rhaenys, il ne pouvait sûrement pas penser des choses pareils. Peut-être rirait-il quand il saurait que son épouse n’avait pas su mettre son pantalon à l’endroit la première fois. Et à cette pensée, la jeune femme pressa son front contre celui du Baratheon, l’écoutant parler des mots si doux avec une attention immense.

“Peut-être pourrions-nous y aller ensemble ? Je sais que je n’ai pas toujours eu des paroles tendres pour Visenya ou Aegon et je ne suis pas partisane de ce que prévoit ta sœur mais… Nous sommes tout de même une famille.”

Une de ses mains se permit alors de cueillir la joue d’Orys, profitant de ce baiser auquel elle rêvait parfois la nuit, se réveillant en sursaut parfois. Pourtant, Argella savait qu’il ne s’agissait en rien d’un rêve, pas alors que ses doigts passaient sur la peau du Baratheon et que ses lèvres goûtaient les siennes d’une façon qu’elle n’était pas sûr d’avoir déjà connue dans leur vie précédente. Ou peut-être l’avaient-ils connu au début de leur mariage, quand ils étaient jeunes et qu’ils ne se connaissaient presque pas.

“Par tous les Dieux, tu m’as tant manqué.”
by CrimsonTulip




A crowned stag black on a golden field
baratheon's of storm's end