Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
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je pense à toi dehors et ça c'est tous les jours (ft. Olenna)
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-Vous comptez rester ici ? s'exclama-t-elle, surprise.
Margaery regarda sa grand-mère en arquant les sourcils. Elle n'était que rarement réellement surprise, ou encore nerveuse. Pourtant, cette fois-ci, elle était les deux à la fois. Il était certain qu'Olenna pouvait aisément le percevoir chez elle, elle qui avait élevé sa petite-fille à son image, bien que la brune cachait tout tic nerveux et réaction qui laisserait à penser qu'elle était déconcertée par la décision de sa grand-mère. A ses yeux, leur place à toutes les deux était à Hautjardin. Elle avait majoritairement été élevée par la rousse, et avait pris exemple sur elle durant de nombreuses années. En tout point, elles se ressemblaient, si ce n'était que cette fois, Margaery avait un peu plus de mal à laisser tomber le passé. En vérité, ce qu'elle n'arrivait pas à surpasser, c'était la mort de Loras. C'était un souvenir qui la hantait. Son frère, tremblant contre elle. Son chevalier, totalement brisé. Qui, peut-être, attendait la mort alors qu'elle, elle avait encore eu envie de vivre. Elle avait uniquement pu sauver sa grand-mère, et ce n'était pas suffisant. Dans cette vie-ci, elle devait récupérer ce qui avait un jour appartenu à sa famille. Pour ce faire, elle comptait bien retourner à Hautjardin et voir comment les Blackwater vivaient, fonctionnaient, elle chercherait après une faille pour les faire ployer. Elle reprendrait le titre qui lui revenait, sans pour autant courir après le trône cette fois-ci. Elle avait bien d'autres idées en tête.
Cependant, elle ne s'attendait pas à ce que Olenna souhaita rester à Villevieille. Margaery se demandait ce que la femme pouvait bien avoir en tête, pour ne pas l'accompagner jusqu'à Hautjardin. C'était bien la seule chose dont elle était sûre ; que la plus âgée devait avoir un plan derrière la tête. En attendant de savoir, elle se retrouva un peu renfrognée de cette information et commença à lentement marcher dans la pièce dans laquelle elles étaient. Il s'agissait d'un petit salon qui était d'habitude réservée aux rencontres privées, mais qu'elles avaient pris d'assaut lorsqu'elle avait voulu parler à Olenna de leur retour à Hautjardin, ainsi que la suite de leurs actions.
-Cette ville est beaucoup trop religieuse pour nous. De plus, le château est déjà envahi par des Hightower partageant le sang Targaryen, et en cet instant, à part Port-Réal, je ne trouve pas de pire lieu où vivre. Entre une guerre pour des croyances et potentiellement mourir par les flammes... elle soupira avant de s'arrêter, prenant les mains d'Olenna dans les siennes. Qu'est-ce que vous prévoyez, ici ? Je pensais que nous avions la même ambition concernant Hautjardin et les titres de notre famille. Nous sommes plus fortes ensemble que séparées. Et je crains que nous ne puissions compter que sur nous deux pendant encore un long moment...
Son cœur se tordit en pensant à Loras. Peut-être que Margaery serait moins pressée, si son frère était à sa côté, s'il était là pour l'apaiser et lui dire que leur mort dans leur ancienne vie n'était pas grave. Que ce qui comptait, c'est qu'ils étaient en vie. Mais son frère n'était pas là et malgré elle, elle se sentait seule. Pire que cela, elle s'ennuyait et se sentait incomprise par la majorité des personnes. Elle avait besoin qu'on lui trouva de quoi titiller ses sens, mais de temps en temps, qu'on lui rappela qui elle était, et personne n'y arrivait aussi bien que le chevalier.
-J'étais si heureuse de vous retrouver, grand-mère, que je commence à croire que j'ai peur de me séparer de vous encore une fois.
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The sirens in my mind
feat @Margaery Tyrell
❝ Get run over by heaven knows what Weary soldier, I get older, Life gets colder ❞
Apparemment, rester à Villevieille ne semblait pas enchanter sa petite-fille, sa douce Margaery qu’Olenna Tyrell venait de retrouver. Elle était sans nul doute le deuxième moment le plus joyeux de cette seconde existence pour la rousse, de retrouver sa magnifique rose —les retrouvailles avec Desmera, incluses. Celle qu’elle avait élevé et considéré comme une fille, qu’elle avait formé à devenir sa prédécesseure. Celle qui avait la trempe de devenir Reine des Sept Couronnes.
Aujourd’hui, les choses et les ambitions de chacun avaient bien changé depuis leur retour à la vie. Ce qui n’était pas forcément pour déplaire à la Reine des Épines qui avait toujours l’ambition sourde mais poignante de régner ; au travers d’un roi ou parce qu’elle aurait l’argent nécessaire pour tenir entre ses mains délicates les bijoux de famille du régent de Westeros.
Pour parvenir à ses fins, cela impliquait qu’elle s’absente temporairement de son fief ancestral et de demeurer encore quelques temps à Villevieille, à Grand-Tour. Avec Otto Hightower. Chose que Margaery avait du mal à comprendre et à raison.
Les prunelles malachites d’Olenna ne quittent pas un seul instant les traits tirés et agacés de sa petite fille qui ne saisit toujours pas l’enjeu qui se joue ici.
« — Oui, j’y compte bien. Mais rassure-toi ma jolie rose d’hiver, ce n’est que temporaire. Évidemment que je retournerai à Hautjardin. C’est là-bas qu’est notre maison, notre sang, notre héritage. »
Maintenant qu’elle avait retrouvé Desmera et Margaery, il était impensable pour la sulfureuse rousse d’être de nouveau privée de ses petites-filles. Et secrètement, elle espérait revoir la bouille d’ange de Loras un jour. Elle ne perd pas espoir mais ne cherche pas spécialement à l’alimenter car il n’y avait rien de pire que les faux-espoirs ; Olenna parle en connaissance de cause pour en avoir été la victime à maintes et maintes reprises.
Elle serre les mains de Margaery dans les siennes, avec force, avec un amour maternel qui n’avait jamais faibli.
« — Mais tu dois comprendre que notre position est précaire. La noblesse de notre nom est tout ce qu’il nous reste. Nous n’avons plus aucune emprise sur le Bief et sur Hautjardin. Si je veux récupérer notre forteresse et notre puissance passée, je dois absolument retrouver des alliés de taille. Les Hightower en font partie. Je suis certaine que tu comprends, Margaery. »
Son ton est solennel, sans appel. Bien que rajeunie, Olenna Tyrell n’avait en aucune manière perdue de sa superbe et de sa fermeté légendaire.
Mourir par les flammes. Le visage de la rousse se ferme quelques secondes tandis qu’elle se remémore douloureusement la façon dont était morte sa petite fille. Brûlée vive dans l’explosion du Septuaire de Baelor. Elle chasse bien vite ce souvenir d’un battement de cils, écoutant attentivement ce que Margaery avait à lui dire.
Les paroles suivantes de cette dernière adoucissent considérablement Olenna qui finit par caresser le visage séraphique de sa petite-fille avec douceur et tendresse.
« — Ni rien ni personne ne pourra plus jamais nous séparer, ma petite rose. Je t’en fais la promesse. Je te rejoindrai très bientôt à Hautjardin, toi et Desmera. Tu dois me faire confiance, Margaery. N’ai-je pas toujours tenu mes promesses envers toi ? »
Aujourd’hui, les choses et les ambitions de chacun avaient bien changé depuis leur retour à la vie. Ce qui n’était pas forcément pour déplaire à la Reine des Épines qui avait toujours l’ambition sourde mais poignante de régner ; au travers d’un roi ou parce qu’elle aurait l’argent nécessaire pour tenir entre ses mains délicates les bijoux de famille du régent de Westeros.
Pour parvenir à ses fins, cela impliquait qu’elle s’absente temporairement de son fief ancestral et de demeurer encore quelques temps à Villevieille, à Grand-Tour. Avec Otto Hightower. Chose que Margaery avait du mal à comprendre et à raison.
Les prunelles malachites d’Olenna ne quittent pas un seul instant les traits tirés et agacés de sa petite fille qui ne saisit toujours pas l’enjeu qui se joue ici.
« — Oui, j’y compte bien. Mais rassure-toi ma jolie rose d’hiver, ce n’est que temporaire. Évidemment que je retournerai à Hautjardin. C’est là-bas qu’est notre maison, notre sang, notre héritage. »
Maintenant qu’elle avait retrouvé Desmera et Margaery, il était impensable pour la sulfureuse rousse d’être de nouveau privée de ses petites-filles. Et secrètement, elle espérait revoir la bouille d’ange de Loras un jour. Elle ne perd pas espoir mais ne cherche pas spécialement à l’alimenter car il n’y avait rien de pire que les faux-espoirs ; Olenna parle en connaissance de cause pour en avoir été la victime à maintes et maintes reprises.
Elle serre les mains de Margaery dans les siennes, avec force, avec un amour maternel qui n’avait jamais faibli.
« — Mais tu dois comprendre que notre position est précaire. La noblesse de notre nom est tout ce qu’il nous reste. Nous n’avons plus aucune emprise sur le Bief et sur Hautjardin. Si je veux récupérer notre forteresse et notre puissance passée, je dois absolument retrouver des alliés de taille. Les Hightower en font partie. Je suis certaine que tu comprends, Margaery. »
Son ton est solennel, sans appel. Bien que rajeunie, Olenna Tyrell n’avait en aucune manière perdue de sa superbe et de sa fermeté légendaire.
Mourir par les flammes. Le visage de la rousse se ferme quelques secondes tandis qu’elle se remémore douloureusement la façon dont était morte sa petite fille. Brûlée vive dans l’explosion du Septuaire de Baelor. Elle chasse bien vite ce souvenir d’un battement de cils, écoutant attentivement ce que Margaery avait à lui dire.
Les paroles suivantes de cette dernière adoucissent considérablement Olenna qui finit par caresser le visage séraphique de sa petite-fille avec douceur et tendresse.
« — Ni rien ni personne ne pourra plus jamais nous séparer, ma petite rose. Je t’en fais la promesse. Je te rejoindrai très bientôt à Hautjardin, toi et Desmera. Tu dois me faire confiance, Margaery. N’ai-je pas toujours tenu mes promesses envers toi ? »
by CrimsonTulip
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Margaery savait très bien que sa grand-mère ne faisait jamais les choses par hasard. Elle était trop intelligente pour ça, bien plus maligne que le reste des Sept Couronnes, ce qui expliquait pourquoi elle avait vécu si longtemps. Pendant longtemps, la brune s'était imaginée vivre aussi vieille que Olenna, et être, si pas respectée, crainte parce qu'elle faisait partie des rares à avoir vécu si longtemps. Mais Cersei Lannister avait décidé d'éliminer ses rêves, en l'éliminant elle. La colère n'aidait pas à avancer, elle en avait conscience, mais elle ne pouvait pas passer à côté de cette haine qui grandissait. De cette tristesse, aussi, qui grondait lorsqu'elle se retrouvait seule à Hautjardin, lorsqu'elle réalisait qu'elle n'était plus rien, ni personne. Ses retrouvailles avec Olenna avaient réussi à la réconforter en partie, mais savoir qu'elle resterait à Villevieille réveillait encore une fois ce qui sommeillait en elle. Elle craignait de devenir comme Cersei, d'en venir à des mesures extrêmes pour pouvoir apaiser ce qui grondait en elle. Elle n'anéantirait pas une famille entière pour survivre. Pourtant, il y avait quelque chose d'alléchant avec le retour de Visenya Targaryen, sa reconquête. Margaery pourrait si aisément ployer le genou, et juste demander à la reine Targaryen de chasser les Blackwater, peu importe la manière, et qu'en retour, elle aurait les ressources des Tyrell à sa disposition, comme geste de loyauté envers elle. Ensuite, elle pourrait rester à Hautjardin. Chez elle.
Mais le même mot revenait : seule. La jeune femme n'avait jamais été réellement seule. Déjà, elle était née dans une fratrie, et elle s'était toujours bien entendue avec ses frères. Ensuite, Loras était né, et de ce jour là, il n'y a pas eu un jour de sa vie où elle pouvait se sentir seule, quand il passait son temps coller à elle, à la demander, à vouloir savoir ce qu'elle faisait. Enfin, Olenna n'aurait jamais laissé sa petite-fille être seule. Pas sciemment, en tout cas. Mais la solitude était tout ce qu'elle avait depuis qu'elle avait été enfermée par la Foi et qu'elle était revenue à la vie. Elle se demandait de plus en plus si elle avait été vraiment prête à siéger sur le Trône de Fer, de supporter le poids d'un royaume entier, en sachant qu'elle ne pourrait jamais faire confiance à grand monde. Sa grand-mère était déjà âgée, et qui savait combien de temps elle serait restée aux côtés de sa petite-fille, si elle avait dû régner pendant des années sur les Sept Couronnes ? Aujourd'hui, ce n'était plus de ce trône dont elle rêvait. Pourtant, chassez le naturel, et il revient au galop...
-C'est facile pour eux de se présenter comme des sauveurs, lorsque nous sommes seules et démunies de nos terres, maugréa-t-elle même si elle savait que c'était une mauvaise idée de répondre à Olenna.
Sa grand-mère n'aimait pas particulièrement l'insolence envers elle. Elle l'appréciait uniquement envers les autres, quand c'était elle qui en usait. Margaery savait habituellement user de diplomatie, même envers elle, mais elle était à vif. C'était rare qu'elle se retrouva autant coincée dans ses émotions, elle se demandait si elle vivrait une seconde existence remplie de rancœur et de solitude, car elle ne le désirait pas. Cette fois-ci, la lumière n'était plus braquée sur elle, alors elle pouvait songer à agir plus librement. Ne plus faire semblant qu'elle était une parfaite petite dame ─ elle était une grande dame, imparfaite, et qui faisait ce qu'elle voulait, lorsqu'elle le voulait, peu importait ce que la bienséance pouvait dire. Ils n'avaient plus rien à lui dire, maintenant qu'elle n'avait plus rien, si ce n'était un passé révolu depuis des siècles.
Le contact des mains de la rousse sur son visage arrivent, néanmoins, à lui tirer un sourire. Ce toucher était plus réconfortant qu'elle ne l'avait pensé, et ça lui avait manqué. Elle posa ses propres mains sur les siennes, les caressant doucement à l'aide de ses pouces. Lentement, elle secoua la tête.
-Desmera restera avec son mari, dans les Terres de l'Ouest. Là où elle a eu sa propre famille. Si je retourne à Hautjardin, ça veut dire que j'y retourne seule. Et je n'ai pas envie de rester là, à attendre, elle s'éloigna de sa grand-mère pour se diriger près d'une fenêtre, regardant distraitement le paysage de Villevieille. J'ai épousé trois Baratheon. S'il y a bien un lieu où je devrais être acceptée avec égard, il s'agit des Terres de l'Orage. Je devrais y aller et m'éloigner du chaos de Port-Réal. C'est drôle, ils ont reconstruit le Septuaire sur la Colline de Visenya. Au lieu de garder une trace du passé, ils ont décidé d'élever un monument de Foi au même endroit, effaçant ce qu'il s'était passé. C'est ce qu'ils font depuis des siècles à Port-Réal, et ils ne semblent pas avoir appris la leçon. Je préférerai ne pas commettre la même erreur.
Mais le même mot revenait : seule. La jeune femme n'avait jamais été réellement seule. Déjà, elle était née dans une fratrie, et elle s'était toujours bien entendue avec ses frères. Ensuite, Loras était né, et de ce jour là, il n'y a pas eu un jour de sa vie où elle pouvait se sentir seule, quand il passait son temps coller à elle, à la demander, à vouloir savoir ce qu'elle faisait. Enfin, Olenna n'aurait jamais laissé sa petite-fille être seule. Pas sciemment, en tout cas. Mais la solitude était tout ce qu'elle avait depuis qu'elle avait été enfermée par la Foi et qu'elle était revenue à la vie. Elle se demandait de plus en plus si elle avait été vraiment prête à siéger sur le Trône de Fer, de supporter le poids d'un royaume entier, en sachant qu'elle ne pourrait jamais faire confiance à grand monde. Sa grand-mère était déjà âgée, et qui savait combien de temps elle serait restée aux côtés de sa petite-fille, si elle avait dû régner pendant des années sur les Sept Couronnes ? Aujourd'hui, ce n'était plus de ce trône dont elle rêvait. Pourtant, chassez le naturel, et il revient au galop...
-C'est facile pour eux de se présenter comme des sauveurs, lorsque nous sommes seules et démunies de nos terres, maugréa-t-elle même si elle savait que c'était une mauvaise idée de répondre à Olenna.
Sa grand-mère n'aimait pas particulièrement l'insolence envers elle. Elle l'appréciait uniquement envers les autres, quand c'était elle qui en usait. Margaery savait habituellement user de diplomatie, même envers elle, mais elle était à vif. C'était rare qu'elle se retrouva autant coincée dans ses émotions, elle se demandait si elle vivrait une seconde existence remplie de rancœur et de solitude, car elle ne le désirait pas. Cette fois-ci, la lumière n'était plus braquée sur elle, alors elle pouvait songer à agir plus librement. Ne plus faire semblant qu'elle était une parfaite petite dame ─ elle était une grande dame, imparfaite, et qui faisait ce qu'elle voulait, lorsqu'elle le voulait, peu importait ce que la bienséance pouvait dire. Ils n'avaient plus rien à lui dire, maintenant qu'elle n'avait plus rien, si ce n'était un passé révolu depuis des siècles.
Le contact des mains de la rousse sur son visage arrivent, néanmoins, à lui tirer un sourire. Ce toucher était plus réconfortant qu'elle ne l'avait pensé, et ça lui avait manqué. Elle posa ses propres mains sur les siennes, les caressant doucement à l'aide de ses pouces. Lentement, elle secoua la tête.
-Desmera restera avec son mari, dans les Terres de l'Ouest. Là où elle a eu sa propre famille. Si je retourne à Hautjardin, ça veut dire que j'y retourne seule. Et je n'ai pas envie de rester là, à attendre, elle s'éloigna de sa grand-mère pour se diriger près d'une fenêtre, regardant distraitement le paysage de Villevieille. J'ai épousé trois Baratheon. S'il y a bien un lieu où je devrais être acceptée avec égard, il s'agit des Terres de l'Orage. Je devrais y aller et m'éloigner du chaos de Port-Réal. C'est drôle, ils ont reconstruit le Septuaire sur la Colline de Visenya. Au lieu de garder une trace du passé, ils ont décidé d'élever un monument de Foi au même endroit, effaçant ce qu'il s'était passé. C'est ce qu'ils font depuis des siècles à Port-Réal, et ils ne semblent pas avoir appris la leçon. Je préférerai ne pas commettre la même erreur.