Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
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Your knight's armor is more important than your own life - ft Helaena Targaryen
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Allégeance : Les Verts, Alicent Hightower
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Your Mother's Gaze
Le destin avait peut-être un sacré sens de l’humour pour avoir ramené à la vie Ser Criston Cole, un chevalier adulé par les Verts mais détesté par les Noirs, dont la réputation auprès de la population était mitigée à cause de sa grande capacité à faire ce qui était juste mais aussi à cause de son autre capacité à céder à la colère. Pourtant depuis le point de vue de Criston, aveugle à son propre comportement, il n’avait jamais rien fait de mal et n’avait fait que rattraper ses erreurs et servir sa majesté la reine Alicent à qui il avait prêté serment - jusqu’à la fin de sa vie, jusqu’à son dernier souffle à Harrenhal. Et c’est dans cette citée maudite que le chevalier sombre avait rouvert les yeux en soupirant longuement comme s’il se réveillait d’un cauchemar. Autant dire que Cole n’était pas ravi de se réveiller à l’endroit où il était mort, et surtout seul.
Dans un premier temps, Criston avait cru s’être réveillé d’un coma ou d’une longue blessure après le piège tendu par Daemon et Rhaenyra mais il n’en était rien. Il remarqua bien rapidement à son accoutrement que quelque chose n’était pas normal puis les souvenirs et la raison de son retour lui revinrent : un homme s’était sacrifié dans le but de le ramener et qu’il participe à une prophétie pour ramener la paix dans Westeros. Ainsi, ses pieds l’avaient poussé à s’arrêter à la première taverne du coin, quelques sous en poche laissés par le fidèle de Trios, pour y faire un arrêt avant de faire un crochet par Port-Réal pour y constater les changements puis de faire route vers les terres de l’Orage, sa terre natale. Cole essayait de retrouver des membres de sa maison, et il essayait également de retrouver les Verts, s’étant lui-même persuadé qu’il accomplirait au mieux la volonté des fidèles en servant de nouveau la famille qu’il avait servi autrefois. Tout semblait clair et net dans la tête de Criston : les Verts étaient destinés à ramener l’unité dans le royaume et lui, Criston Cole, avait été ramené dans le but de les soutenir et de les aider comme il l’avait toujours fait.
Après avoir passé quelque temps sur ses terres natales, Criston avait réussi à se refaire une armure, à reprendre son titre et à trouver une monture. Peut-être s’était-il battu obtenir tout ceci, et peut-être y avait-il eu quelques blessés grave au passage, Cole étant un combattant particulièrement redoutable, mais rien n’était mauvais si c’était pour accomplir son but. Lorsque ces trois choses furent accomplies et que le chevalier fut digne de retrouver les Verts, il prit la route vers le Bief. Fraîchement revenu à la vie, Criston avait entendu des rumeurs sur la présence de Targaryen à Villevieille, en plus de Peyredragon. Le chevalier savait que les Targaryen qui résidaient à Villevieille étaient forcément les Verts. Alors, Criston s’y était rendu, le cœur palpitant. A vrai dire, le chevalier avait tout autant peur d’y trouver Alicent que de ne pas l’y trouver. D’un côté, il devrait faire face à son échec cuisant de la protéger au cours de sa précédente vie lorsqu’il avait rendu l’âme et s’était fait avoir. D’un autre, il souhaitait la revoir, mené par des sentiments dont il n’avait pas encore évalué la profondeur.
Ainsi devant les portes de de Grand-Tour, il fut accueilli par les descendants de la maison Hightower qui acceptèrent de le faire patienter. Criston remercia les membres de cette famille qu’il avait par le passé tant servi. Il ne manqua pas de noter l’air étrange sur le visage des Hightower quand il demanda d’abord après Alicent, comme s’il s’était passé quelque chose. Son cœur se serra davantage, peut-être n’était-elle pas en vie ? Ou peut-être le fut-elle mais quelque chose s’était passé ? Criston ne se le pardonnerait pas. On lui promit de lui ramener un Targaryen, et Cole attendait patiemment, assis sur un banc en bois joliment sculpté. Le bruit de pas timide qui s’avançait vers lui lui fit lever la tête et lorsqu’il reconnut la tendre Helaena, il ne manqua pas de se redresser et de lui faire la révérence comme autrefois.
« — Votre majesté. »
Avait-il dit dans une fois à la fois professionnelle et remplie d’émotions. Criston avait des émotions fortes, que ce soit la colère, la déception ou la tristesse mais également la joie, lorsque parfois il en ressentait. Il avait vu la princesse Helaena naître puis grandir et devenir une reine. Toute sa vie durant, il fut à ses côtés et bien plus souvent que Viserys ne le fut jamais. S’il avait entraîné les garçons à devenir des hommes, il avait également passé du temps avec la jeune fille. Cependant, ils étaient tous les deux marqués par les événements. Helaena paraissait mélancolique, et Criston semblait exténué, tous les deux. Cole s’avança ensuite à la hauteur de la jeune fille pour l’observer, mais ne se permit aucun geste de retrouvailles – ayant la chevalerie encore bien trop encrée dans le sang.
« —Comme je suis heureux de revoir un visage familier, et le vôtre. Tant de choses se sont passées mais, je reste à votre disposition et votre humble chevalier. Ma lame est vôtre, si j’en suis encore digne. »
-avait-il dit en se mettant ensuite à genoux et portant son épée en l’air, à l’horizontale, pour prêter de nouveau allégeance à cette famille et à Helaena à qui il avait également prêté serment en devenant la main d’Aegon.
« —Je ne suis pas de retour depuis longtemps, l’êtes-vous ? J’ai tant de choses à rattraper. Vos frères sont-ils ici ? Et... Votre mère ? »
Dans un premier temps, Criston avait cru s’être réveillé d’un coma ou d’une longue blessure après le piège tendu par Daemon et Rhaenyra mais il n’en était rien. Il remarqua bien rapidement à son accoutrement que quelque chose n’était pas normal puis les souvenirs et la raison de son retour lui revinrent : un homme s’était sacrifié dans le but de le ramener et qu’il participe à une prophétie pour ramener la paix dans Westeros. Ainsi, ses pieds l’avaient poussé à s’arrêter à la première taverne du coin, quelques sous en poche laissés par le fidèle de Trios, pour y faire un arrêt avant de faire un crochet par Port-Réal pour y constater les changements puis de faire route vers les terres de l’Orage, sa terre natale. Cole essayait de retrouver des membres de sa maison, et il essayait également de retrouver les Verts, s’étant lui-même persuadé qu’il accomplirait au mieux la volonté des fidèles en servant de nouveau la famille qu’il avait servi autrefois. Tout semblait clair et net dans la tête de Criston : les Verts étaient destinés à ramener l’unité dans le royaume et lui, Criston Cole, avait été ramené dans le but de les soutenir et de les aider comme il l’avait toujours fait.
Après avoir passé quelque temps sur ses terres natales, Criston avait réussi à se refaire une armure, à reprendre son titre et à trouver une monture. Peut-être s’était-il battu obtenir tout ceci, et peut-être y avait-il eu quelques blessés grave au passage, Cole étant un combattant particulièrement redoutable, mais rien n’était mauvais si c’était pour accomplir son but. Lorsque ces trois choses furent accomplies et que le chevalier fut digne de retrouver les Verts, il prit la route vers le Bief. Fraîchement revenu à la vie, Criston avait entendu des rumeurs sur la présence de Targaryen à Villevieille, en plus de Peyredragon. Le chevalier savait que les Targaryen qui résidaient à Villevieille étaient forcément les Verts. Alors, Criston s’y était rendu, le cœur palpitant. A vrai dire, le chevalier avait tout autant peur d’y trouver Alicent que de ne pas l’y trouver. D’un côté, il devrait faire face à son échec cuisant de la protéger au cours de sa précédente vie lorsqu’il avait rendu l’âme et s’était fait avoir. D’un autre, il souhaitait la revoir, mené par des sentiments dont il n’avait pas encore évalué la profondeur.
Ainsi devant les portes de de Grand-Tour, il fut accueilli par les descendants de la maison Hightower qui acceptèrent de le faire patienter. Criston remercia les membres de cette famille qu’il avait par le passé tant servi. Il ne manqua pas de noter l’air étrange sur le visage des Hightower quand il demanda d’abord après Alicent, comme s’il s’était passé quelque chose. Son cœur se serra davantage, peut-être n’était-elle pas en vie ? Ou peut-être le fut-elle mais quelque chose s’était passé ? Criston ne se le pardonnerait pas. On lui promit de lui ramener un Targaryen, et Cole attendait patiemment, assis sur un banc en bois joliment sculpté. Le bruit de pas timide qui s’avançait vers lui lui fit lever la tête et lorsqu’il reconnut la tendre Helaena, il ne manqua pas de se redresser et de lui faire la révérence comme autrefois.
« — Votre majesté. »
Avait-il dit dans une fois à la fois professionnelle et remplie d’émotions. Criston avait des émotions fortes, que ce soit la colère, la déception ou la tristesse mais également la joie, lorsque parfois il en ressentait. Il avait vu la princesse Helaena naître puis grandir et devenir une reine. Toute sa vie durant, il fut à ses côtés et bien plus souvent que Viserys ne le fut jamais. S’il avait entraîné les garçons à devenir des hommes, il avait également passé du temps avec la jeune fille. Cependant, ils étaient tous les deux marqués par les événements. Helaena paraissait mélancolique, et Criston semblait exténué, tous les deux. Cole s’avança ensuite à la hauteur de la jeune fille pour l’observer, mais ne se permit aucun geste de retrouvailles – ayant la chevalerie encore bien trop encrée dans le sang.
« —Comme je suis heureux de revoir un visage familier, et le vôtre. Tant de choses se sont passées mais, je reste à votre disposition et votre humble chevalier. Ma lame est vôtre, si j’en suis encore digne. »
-avait-il dit en se mettant ensuite à genoux et portant son épée en l’air, à l’horizontale, pour prêter de nouveau allégeance à cette famille et à Helaena à qui il avait également prêté serment en devenant la main d’Aegon.
« —Je ne suis pas de retour depuis longtemps, l’êtes-vous ? J’ai tant de choses à rattraper. Vos frères sont-ils ici ? Et... Votre mère ? »
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Ser Criston Cole
Perhaps My Prince Recalls When I Knocked Him Off His Horse
(by summersdesire)
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He is the sword, I am the rose
ft. @Criston Cole
You taught me the courage of stars before you left
How light carries on endlessly, even after death
With shortness of breath
You explained the infinite
And how rare and beautiful it is to even exist
How light carries on endlessly, even after death
With shortness of breath
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And how rare and beautiful it is to even exist
Villevieille était ce qui se rapprochait le plus du concept vague et flou de ce qu’était la maison aux yeux d’Helaena. Pour une fille comme elle qui était facilement rassurée par les routines machinales, le calme, la solitude et la beauté de la nature, cet endroit ressemblait à une peinture ensoleillée d’une île des Bienheureux d’Essos. Comme si le temps s’était arrêté, comme si son ancienne vie n’avait jamais eu lieu et comme si elle n’en portait pas toujours les stigmates douloureux, elle goûtait à un bonheur paresseux dont elle n’aurait jamais osé effleurer le songe à Peyredragon ou au Donjon Rouge. Les étagères de vieux bois solidement accrochées aux murs de sa chambre ne s’étaient pas encore écroulées sous le poids de sa collection de cailloux et c’était un miracle. Aemond avait pratiquement emménagé à ses côtés et elle pouvait librement l’aimer, lui sourire et le tenir dans ses bras sans avoir besoin de vivre dans l’ombre et la crainte d’être découverte. En résumé, elle avait tout pour être heureuse.
Alors pourquoi tout lui semblait si morose, ces derniers temps ?
La réponse tenait en un mot, une personne, un symbole. Alicent. La mère de famille qui avait élevé Helaena, qui lui offert sa propre couronne royale en héritage. Aujourd’hui, elle n’était plus là. Elle était à Essos, et seuls les Dieux savaient ce qu’elle faisait et si elle allait bien. La princesse verte ne manquait pas de prier chaque jour pour elle tout en craignant que le pouvoir mystique des Sept n’atteigne pas les berges hérétiques d’Essos. L’absence d’Alicent Hightower était tout aussi pesante et anxiogène que sa présence. Otto, le grand-père adoré d’Helaena, était tout aussi touché qu’elle mais il faisait un travail formidable pour que cela ne se voie pas sur son visage. Et la pauvre jeune femme aimerait bien ressentir quelque chose. Mais ses yeux demeuraient vides, tout comme son cœur. Sa mère lui manquait atrocement, elle aimerait pleurer comme une petite fille mais c’était tout simplement impossible.
En cette fin d’après-midi, alors qu’elle lisait assise sur le rebord de sa fenêtre, la solitude morose d’Helaena fut interrompue par l’annonce d’une visite inattendue. On ne voulut pas lui dire de qui il s’agissait mais ce fut elle qu’on trouva en premier et qu’on convoqua pour aller l’accueillir. Plus inquiète que curieuse de ce que l’inconnu avait à annoncer, elle posa son livre et recouvrit ses épaules d’un châle. Elle n’était pas aussi présentable qu’elle le devrait, pieds nus et les cheveux complètement détachés étalés le long de ses épaules, mais elle ne semblait pas s’en soucier.
Arrivée devant l’homme mystérieux, elle s’immobilisa et le reconnut évidemment tout de suite. Crison Cole, le chevalier qu’elle avait autant apprécié qu’admiré dans son enfance. Son visage sévère mais gentil était l’une des choses qu’elle voyait le plus souvent jadis, plus que son père qui ne portait pas intérêt à sa progéniture et même plus qu’Alicent qui avait confié la majeure partie de l’éducation d’Helaena à des préceptrices. C’était normal, mais pas sans conséquence sur les souvenirs et les ressentis de la princesse.
Criston avait un visage très expressif. Sa joie, sa tristesse, sa colère et son dégoût pouvaient être remarqués du premier coup d’œil. Helaena se sentit très vite submergée et incapable de savoir quoi faire face à la palette d’émotions successives qui lui faisait face. Il n’y avait rien de nouveau, pourtant. Il avait toujours été gentil et respectueux, attentif à la petite Helaena à laquelle personne ne faisait attention. Mais ça restait étrange pour elle de faire face à un chevalier si bouleversé.
« Ser Criston… » Souffla-t-elle d’une petite voix, tandis qu’elle le regardait s’agenouiller devant elle et lui offrir son épée. Ses yeux brillèrent enfin de quelque chose autre qu’une mélancolie neutre et face à ce geste, elle fut horrifiée et se mit à balbutier. « Oh… je… Non, s’il vous plaît, relevez-vous. »
C’est nous qui ne sommes pas dignes de cette lame, crièrent ses yeux. Ne promettez pas encore de mourir pour notre famille, je ne supporterai pas de perdre quelqu’un d’autre, cria son cœur. « Les serments du passé ne comptent plus. Dans ce monde, nous sommes égaux. Vous n’avez pas à vous prosterner », se contenta de murmurer ses lèvres. Son esprit torturé songea qu’elle lui parlait d’un ton trop froid et détaché et elle espéra qu’il ne le prenait pas personnellement et qu’il comprenait qu’elle se fermait pour ne pas perdre le contrôle et fondre en larmes. Mais ensuite, il mentionna le souvenir de sa mère et sa lèvre trembla légèrement.
« Aemond est ici. Grand-père aussi. Ma mère… ne le savez-vous réellement pas ? »
Cette discussion ne la terrifiait pas autant que le moment où elle avait dû annoncer la vérité à Otto mais c’était toujours humiliant d’être contrainte d’avouer à un homme qu’elle estimait autant que Ser Criston qu’elle n’avait pas réussi à retenir sa mère ici, auprès de sa famille. Il put observer ses joues rougir de colère mal contenue, ses sourcils se froncer. Par les Sept, qu’allait-il penser d’eux ?
« Venez à l’intérieur. Je ne veux en parler dehors. Il y a trop de regards curieux sur nous. S’il vous plaît. »
Alors pourquoi tout lui semblait si morose, ces derniers temps ?
La réponse tenait en un mot, une personne, un symbole. Alicent. La mère de famille qui avait élevé Helaena, qui lui offert sa propre couronne royale en héritage. Aujourd’hui, elle n’était plus là. Elle était à Essos, et seuls les Dieux savaient ce qu’elle faisait et si elle allait bien. La princesse verte ne manquait pas de prier chaque jour pour elle tout en craignant que le pouvoir mystique des Sept n’atteigne pas les berges hérétiques d’Essos. L’absence d’Alicent Hightower était tout aussi pesante et anxiogène que sa présence. Otto, le grand-père adoré d’Helaena, était tout aussi touché qu’elle mais il faisait un travail formidable pour que cela ne se voie pas sur son visage. Et la pauvre jeune femme aimerait bien ressentir quelque chose. Mais ses yeux demeuraient vides, tout comme son cœur. Sa mère lui manquait atrocement, elle aimerait pleurer comme une petite fille mais c’était tout simplement impossible.
En cette fin d’après-midi, alors qu’elle lisait assise sur le rebord de sa fenêtre, la solitude morose d’Helaena fut interrompue par l’annonce d’une visite inattendue. On ne voulut pas lui dire de qui il s’agissait mais ce fut elle qu’on trouva en premier et qu’on convoqua pour aller l’accueillir. Plus inquiète que curieuse de ce que l’inconnu avait à annoncer, elle posa son livre et recouvrit ses épaules d’un châle. Elle n’était pas aussi présentable qu’elle le devrait, pieds nus et les cheveux complètement détachés étalés le long de ses épaules, mais elle ne semblait pas s’en soucier.
Arrivée devant l’homme mystérieux, elle s’immobilisa et le reconnut évidemment tout de suite. Crison Cole, le chevalier qu’elle avait autant apprécié qu’admiré dans son enfance. Son visage sévère mais gentil était l’une des choses qu’elle voyait le plus souvent jadis, plus que son père qui ne portait pas intérêt à sa progéniture et même plus qu’Alicent qui avait confié la majeure partie de l’éducation d’Helaena à des préceptrices. C’était normal, mais pas sans conséquence sur les souvenirs et les ressentis de la princesse.
Criston avait un visage très expressif. Sa joie, sa tristesse, sa colère et son dégoût pouvaient être remarqués du premier coup d’œil. Helaena se sentit très vite submergée et incapable de savoir quoi faire face à la palette d’émotions successives qui lui faisait face. Il n’y avait rien de nouveau, pourtant. Il avait toujours été gentil et respectueux, attentif à la petite Helaena à laquelle personne ne faisait attention. Mais ça restait étrange pour elle de faire face à un chevalier si bouleversé.
« Ser Criston… » Souffla-t-elle d’une petite voix, tandis qu’elle le regardait s’agenouiller devant elle et lui offrir son épée. Ses yeux brillèrent enfin de quelque chose autre qu’une mélancolie neutre et face à ce geste, elle fut horrifiée et se mit à balbutier. « Oh… je… Non, s’il vous plaît, relevez-vous. »
C’est nous qui ne sommes pas dignes de cette lame, crièrent ses yeux. Ne promettez pas encore de mourir pour notre famille, je ne supporterai pas de perdre quelqu’un d’autre, cria son cœur. « Les serments du passé ne comptent plus. Dans ce monde, nous sommes égaux. Vous n’avez pas à vous prosterner », se contenta de murmurer ses lèvres. Son esprit torturé songea qu’elle lui parlait d’un ton trop froid et détaché et elle espéra qu’il ne le prenait pas personnellement et qu’il comprenait qu’elle se fermait pour ne pas perdre le contrôle et fondre en larmes. Mais ensuite, il mentionna le souvenir de sa mère et sa lèvre trembla légèrement.
« Aemond est ici. Grand-père aussi. Ma mère… ne le savez-vous réellement pas ? »
Cette discussion ne la terrifiait pas autant que le moment où elle avait dû annoncer la vérité à Otto mais c’était toujours humiliant d’être contrainte d’avouer à un homme qu’elle estimait autant que Ser Criston qu’elle n’avait pas réussi à retenir sa mère ici, auprès de sa famille. Il put observer ses joues rougir de colère mal contenue, ses sourcils se froncer. Par les Sept, qu’allait-il penser d’eux ?
« Venez à l’intérieur. Je ne veux en parler dehors. Il y a trop de regards curieux sur nous. S’il vous plaît. »
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Your Mother's Gaze
Helaena fut le premier visage familier que Criston put revoir. S’il s’était imaginé revoir Alicent en premier, Cole fut très ravi que ce soit la douce princesse Targaryen qui l’accueille aujourd’hui. Les enfants d’Alicent… Ils étaient chers à son cœur, ils les avaient entrainés et vu grandir. Aemond était devenu meilleur combattant que lui et Helaena possédait une gentillesse que la plupart de Westeros ne possédait pas et ne méritait pas. Et certainement pas Aegon – bien que Criston l’ait énormément respecté en tant que roi, il n’avait jamais vraiment apprécié la façon dont il traitait sa femme. Même si Cole n’était pas le mieux placé pour poser un jugement là-dessus. Lorsque la douce princesse lui demande de se relever sur son toux si doux, si prévenant et bouleversé, le chevalier se releva et rangea son épée dans son fourreau. Un fin sourire vint se poser sur son visage.
« — Je me relève car vous en avez fait la demande Princesse, mais les serments du passé compteront toujours à mes yeux. Mais je peux au moins vous promettre de ne plus perdre la vie de façon si idiote dans un piège tendu par l’ennemi. On ne m’y prendra plus. »
Criston était, malgré son caractère questionnable, un chevalier pieux et très attaché à ses serments. C’était antithétique puisqu’il avait brisé ses serments de nombreuses fois par le sexe, le meurtre, la trahison… Mais, il s’était autopersuadé de faire le bien et de respecter sa foi. Pour lui, sa fidélité aux verts Targaryen était un serment qui rachetait toutes ses autres tares, un serment qui faisait de lui le pieux chevalier qu’il était, un serment qui lui tenait à cœur et auquel il ne pouvait dire au revoir. Sans ce serment, Criston Cole n’était plus qu’un sale type avec une morale sombre, un faiblard oublié. Sans ce serment, la maison Cole n’avait pas lieu d’être ni sa chevalerie.
Les yeux ténébreux de Criston fixaient Helaena qui semblait bien plus froide qu’habituellement. Le chevalier ne lui en tint pas compte, il ne lui en tiendrait jamais compte. La princesse devait être bouleversée par les événements, tout comme il l’était également. Le fait de la voir légèrement trembler lui fit froncer les sourcils et son propre cœur s’accéléra. Quelque chose était arrivé à Alicent ? Fatalement. Il sentit un sentiment d’inquiétude et surtout de colère monter en lui mais qu’il ne laissa pas immédiatement gagner, il devait en savoir plus avant de s’énerver. Son esprit fut quelque peu calmé par la mention d’Aemond tandis qu’il hocha la tête à la mention de Ser Otto.
« —Je suis alors ravi que votre frère Aemond soit là et à vos côtés. Il est un très bon combattant et a toujours été bon avec vous. C’est donc une bonne nouvelle. »
Dit Cole, le souffle court à cause de l’inquiétude, ses sourcils de fronçant davantage.
« —Non, j’ignore pour votre mère. A vrai dire, je suis revenu il y a peu. Elle n’est pas revenue ? Ou est-elle blessée ? Quelqu’un lui a fait du mal ? »
Sa main se resserrant sur le manche de son fourreau, Criston pensait à beaucoup trop de choses à la fois. Même Helaena semblait céder à la colère avec ses joues rouges. Le tableau était donc à la fois comique car ils avaient des mimiques similaires et tragique car habités tous les deux par la même colère et tristesse. Le chevalier n’était certainement pas prêt à faire face à la prochaine révélation. Cole ne demanda pas auprès de Viserys, il n’avait plus porté grande estime au roi quand il avait abandonné ses enfants à Alicent. Si la reine verte avait élevé ses enfants seuls, c’était Cole qui avait rempli ce léger rôle paternel en les prenant sous son aile. Bien que loin d’être un modèle à suivre. Hochant ensuite la tête, il suivit la douce princesse à l’intérieur. Les murs avaient des oreilles par ici et il comprenait plus que tout le besoin de s’isoler.
« —N’omettez aucun détail pour me ménager Helaena. J’ai besoin d’avoir toutes les informations. Je ne supporterais pas que quelque chose soit arrivé à votre mère. Soyez sûre que je la retrouverai, que je la vengerai, peu importe le malheur qui s’est abattu sur elle. »
« — Je me relève car vous en avez fait la demande Princesse, mais les serments du passé compteront toujours à mes yeux. Mais je peux au moins vous promettre de ne plus perdre la vie de façon si idiote dans un piège tendu par l’ennemi. On ne m’y prendra plus. »
Criston était, malgré son caractère questionnable, un chevalier pieux et très attaché à ses serments. C’était antithétique puisqu’il avait brisé ses serments de nombreuses fois par le sexe, le meurtre, la trahison… Mais, il s’était autopersuadé de faire le bien et de respecter sa foi. Pour lui, sa fidélité aux verts Targaryen était un serment qui rachetait toutes ses autres tares, un serment qui faisait de lui le pieux chevalier qu’il était, un serment qui lui tenait à cœur et auquel il ne pouvait dire au revoir. Sans ce serment, Criston Cole n’était plus qu’un sale type avec une morale sombre, un faiblard oublié. Sans ce serment, la maison Cole n’avait pas lieu d’être ni sa chevalerie.
Les yeux ténébreux de Criston fixaient Helaena qui semblait bien plus froide qu’habituellement. Le chevalier ne lui en tint pas compte, il ne lui en tiendrait jamais compte. La princesse devait être bouleversée par les événements, tout comme il l’était également. Le fait de la voir légèrement trembler lui fit froncer les sourcils et son propre cœur s’accéléra. Quelque chose était arrivé à Alicent ? Fatalement. Il sentit un sentiment d’inquiétude et surtout de colère monter en lui mais qu’il ne laissa pas immédiatement gagner, il devait en savoir plus avant de s’énerver. Son esprit fut quelque peu calmé par la mention d’Aemond tandis qu’il hocha la tête à la mention de Ser Otto.
« —Je suis alors ravi que votre frère Aemond soit là et à vos côtés. Il est un très bon combattant et a toujours été bon avec vous. C’est donc une bonne nouvelle. »
Dit Cole, le souffle court à cause de l’inquiétude, ses sourcils de fronçant davantage.
« —Non, j’ignore pour votre mère. A vrai dire, je suis revenu il y a peu. Elle n’est pas revenue ? Ou est-elle blessée ? Quelqu’un lui a fait du mal ? »
Sa main se resserrant sur le manche de son fourreau, Criston pensait à beaucoup trop de choses à la fois. Même Helaena semblait céder à la colère avec ses joues rouges. Le tableau était donc à la fois comique car ils avaient des mimiques similaires et tragique car habités tous les deux par la même colère et tristesse. Le chevalier n’était certainement pas prêt à faire face à la prochaine révélation. Cole ne demanda pas auprès de Viserys, il n’avait plus porté grande estime au roi quand il avait abandonné ses enfants à Alicent. Si la reine verte avait élevé ses enfants seuls, c’était Cole qui avait rempli ce léger rôle paternel en les prenant sous son aile. Bien que loin d’être un modèle à suivre. Hochant ensuite la tête, il suivit la douce princesse à l’intérieur. Les murs avaient des oreilles par ici et il comprenait plus que tout le besoin de s’isoler.
« —N’omettez aucun détail pour me ménager Helaena. J’ai besoin d’avoir toutes les informations. Je ne supporterais pas que quelque chose soit arrivé à votre mère. Soyez sûre que je la retrouverai, que je la vengerai, peu importe le malheur qui s’est abattu sur elle. »
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Ser Criston Cole
Perhaps My Prince Recalls When I Knocked Him Off His Horse
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How light carries on endlessly, even after death
With shortness of breath
You explained the infinite
And how rare and beautiful it is to even exist
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Rares étaient ceux capables de montrer assez de patience, assez de bienveillance, pour prendre en compte le fouillis de sentiments et d’émotions complexes et ambigus d’Helaena Targaryen. Otto avait appris à l’aimer tout en acceptant qu’il ne parviendra jamais à la déchiffrer complètement, Aemond avait fait le choix de la traiter comme si elle était normale et de considérer ses visions et ses étrangetés comme des bénédictions, et Criston… Lorsqu’on y pensait, Criston avait toujours été une présence discrète et silencieuse mais il s’était tenu dans le dos de la princesse Verte et parfois devant elle pour la protéger. Dans sa tendre enfance, les yeux du chevalier se tournaient parfois dans sa direction pour s’assurer qu’elle allait bien et ils devenaient froids et emplis de fureur lorsqu’il constatait que les autres se moquaient méchamment d’elle ou la persécutaient. Il avait déjà chassé des gamins qui la tourmentaient d’un coup de pied, il l’avait protégée lorsque c’était nécessaire, ou du moins il avait essayé. Parfois, il ne le pouvait tout simplement pas. Pas quand c’était Aegon, le Roi, qui s’en prenait à elle. Tout comme il n’avait aucun droit de libérer Alicent des étreintes de Viserys. Je dois protéger la Reine. Mais pas de lui. Exactement le même constat impuissant et injuste qu’avait dressé Jaime Lannister bien des années plus tard alors que la reine Rhaella hurlait à l’aide dans les appartements d’Aerys. Tel était le fardeau sordide du chevalier ou du garde royal.
« Comment pouvez-vous trouver le cœur de rire d’une telle tragédie ? » S’indigna la princesse, l’observant de cette attitude détachée qu’elle adoptait lorsqu’elle se renfermait comme une boîte, refusant d’être accablée par la tristesse et la rage qui la prenaient lorsque ses proches riaient ainsi des circonstances de leur mort. « Comment pouvez-vous avoir si peu de considération pour les sentiments d’autrui ? Je vous ai pleuré comme un parent de sang. Je voyais dans mes songes de quelle façon indigne et cruelle ils vous ont… Et vous, vous en riez, vous… » Elle inspira fortement, comme pour se reprendre, mais en resta là, honteuse et penaude de s’être laissée emporter. Et puis de quel droit ? Elle n’était plus sa reine. Elle l’avait déjà bien assez répété. « Je suis désolée, je n’aurais jamais dû vous parler comme ça… »
Les yeux rivés vers les filaments de son châle qui pendouillaient, elle le guida à l’intérieur jusqu’à une sorte de salon qu’elle savait vide. Elle appréhendait particulièrement cette discussion parce que même sans son talent maudit de divination, elle devinait sans peine comment cela allait se finir : Criston allait aussi partir. Helaena n’était pas une fille égoïste, elle n’avait aucune intention de lui mentir ou de le faire culpabiliser pour le faire rester au Bief aux côtés des Verts. Même si elle le voulait, elle n’y parviendrait pas de toute façon. Il fallait que quelqu’un prenne soin de sa mère en cette contrée étrangère où elle s’était envolée à dos de dragon avec une famille qui ne lui avait jamais voulu de bien, avec Daemon qui ne cachait pas sa volonté profonde et viscérale de se venger d’elle, avec Rhaenyra enceinte et à risque qui ne serait pas en état de retenir les pulsions meurtrières de son époux même avec les meilleures des intentions. Alicent avait besoin de quelqu’un à ses côtés, quelqu’un de loyal et dévoué et Helaena savait que Criston ferait son devoir, qu’il partirait auprès de sa reine contre vents et marées. Qu’il le veuille ou qu’il le doive. Ces deux notions s’entremêlaient, les mêmes qui faisaient qu’Aemond était encore miraculeusement à Vieilleville après tous ces mois à prendre soin d’Helaena alors qu’il pourrait être à mille autre endroits.
« Ma mère était hantée par un démon lorsqu’elle est revenue à la vie. Il la poussait à se faire du mal jusqu’au sang et à nous attaquer violemment lorsqu’on essayait de l’aider. Je pense qu’il est parti, maintenant. Cela fait longtemps que nous n’avons pas eu besoin de l’attacher pour l’empêcher de s’arracher les yeux. »
Encore une fois, l’indifférence apparente d’Helaena ne relevait pas de la cruauté ou d’un manque d’intérêt ou d’amour pour sa mère. La façon dont elle serrait les bords du châle entre ses petits poings trahissait à quel point le souvenir l’affectait.
« Elle… » Encore une fois, une inspiration profonde pour se donner le courage de dire l’indicible. « Elle est partie. A Essos, avec Rhaenyra et son époux. »
Elle ne se risquait guère à prononcer le nom de Daemon à voix haute, comme si elle craignait qu’il se matérialise devant eux.
« Sachez qu'elle n’a pas été enlevée contre son gré, c’était sa propre décision. »
« Comment pouvez-vous trouver le cœur de rire d’une telle tragédie ? » S’indigna la princesse, l’observant de cette attitude détachée qu’elle adoptait lorsqu’elle se renfermait comme une boîte, refusant d’être accablée par la tristesse et la rage qui la prenaient lorsque ses proches riaient ainsi des circonstances de leur mort. « Comment pouvez-vous avoir si peu de considération pour les sentiments d’autrui ? Je vous ai pleuré comme un parent de sang. Je voyais dans mes songes de quelle façon indigne et cruelle ils vous ont… Et vous, vous en riez, vous… » Elle inspira fortement, comme pour se reprendre, mais en resta là, honteuse et penaude de s’être laissée emporter. Et puis de quel droit ? Elle n’était plus sa reine. Elle l’avait déjà bien assez répété. « Je suis désolée, je n’aurais jamais dû vous parler comme ça… »
Les yeux rivés vers les filaments de son châle qui pendouillaient, elle le guida à l’intérieur jusqu’à une sorte de salon qu’elle savait vide. Elle appréhendait particulièrement cette discussion parce que même sans son talent maudit de divination, elle devinait sans peine comment cela allait se finir : Criston allait aussi partir. Helaena n’était pas une fille égoïste, elle n’avait aucune intention de lui mentir ou de le faire culpabiliser pour le faire rester au Bief aux côtés des Verts. Même si elle le voulait, elle n’y parviendrait pas de toute façon. Il fallait que quelqu’un prenne soin de sa mère en cette contrée étrangère où elle s’était envolée à dos de dragon avec une famille qui ne lui avait jamais voulu de bien, avec Daemon qui ne cachait pas sa volonté profonde et viscérale de se venger d’elle, avec Rhaenyra enceinte et à risque qui ne serait pas en état de retenir les pulsions meurtrières de son époux même avec les meilleures des intentions. Alicent avait besoin de quelqu’un à ses côtés, quelqu’un de loyal et dévoué et Helaena savait que Criston ferait son devoir, qu’il partirait auprès de sa reine contre vents et marées. Qu’il le veuille ou qu’il le doive. Ces deux notions s’entremêlaient, les mêmes qui faisaient qu’Aemond était encore miraculeusement à Vieilleville après tous ces mois à prendre soin d’Helaena alors qu’il pourrait être à mille autre endroits.
« Ma mère était hantée par un démon lorsqu’elle est revenue à la vie. Il la poussait à se faire du mal jusqu’au sang et à nous attaquer violemment lorsqu’on essayait de l’aider. Je pense qu’il est parti, maintenant. Cela fait longtemps que nous n’avons pas eu besoin de l’attacher pour l’empêcher de s’arracher les yeux. »
Encore une fois, l’indifférence apparente d’Helaena ne relevait pas de la cruauté ou d’un manque d’intérêt ou d’amour pour sa mère. La façon dont elle serrait les bords du châle entre ses petits poings trahissait à quel point le souvenir l’affectait.
« Elle… » Encore une fois, une inspiration profonde pour se donner le courage de dire l’indicible. « Elle est partie. A Essos, avec Rhaenyra et son époux. »
Elle ne se risquait guère à prononcer le nom de Daemon à voix haute, comme si elle craignait qu’il se matérialise devant eux.
« Sachez qu'elle n’a pas été enlevée contre son gré, c’était sa propre décision. »
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Ce que Criston n’entreprit pas, c’est la colère soudaine de sa jeune reine. Il n’avait que très rarement vu Helaena s’emporter, souvent très indifférente ou réservée dû à son caractère introverti et à ses dons du ciel faisant qui pesaient lourds sur elle. Il avait souvenir de l’avoir vu énervée seulement quand ses proches étaient touchés. Alors, le chevalier servant des Verts ne put lui en vouloir de s’emporter ainsi contre lui puisqu’il y comprenait là de l’attachement et de l’affection envers sa personne. Ser Cole était surpris et flatté, d’ailleurs, puisqu’Helaena s’exprimait si peu. Naturellement, lorsqu’elle s’excusa, Criston secoua délicatement la tête de gauche à droite en affichant un sourire plus désolé qu’amusé.
« — Non c’est moi qui vous doit des excuses, princesse. Il est parfois simplement plus aisé de gérer les choses de cette façon. Ce fut une erreur de ma part de le faire devant vous. Je suis touché par vos paroles, Helaena. J’ai énormément de considération pour vous et vos ressentis. Je suis honteux de me permettre de telles paroles, mais vous avez toujours été comme une famille pour moi également. Vous tous. Et eussiez vous péri avant moi, je vous aurais également pleuré comme un parent de sang. »
Il était peu habituel pour Criston de se livrer ainsi. Seules Rhaenyra et Alicent avaient un jour eu le droit à ce genre de mots, bien qu’Alicent fut témoin de bien plus sombre de sa part. L’ancienne reine Alicent avait été son oreille la plus attentive quand il avait avoué ses erreurs et pêchés. Helaena, Aegon, Aemond, Daeron… Il les avait connu depuis tout petits, il en avait entraîné trois et protégé quatre. Ce fut ce que Criston eut de plus proche d’avoir un enfant.
« —Vous avez vu comment je suis mort ? »
Cette information interpella Criston. Les dons de voyance d’Helaena, que les Sept partageaient avec elle, pouvaient être un lourd fardeau et il ne pouvait s’imaginer qu’elle avait été témoin de ça… De sa fin.
Cole la suivit ensuite dans à l’intérieur du salon dans lequel le guidait l’ancienne princesse de Port-Réal. Il regarda autour de lui, observant l’intérieur du château de Villevieille. S’il avait eu l’occasion de voir la ville dans sa première et sa seconde vie, il ne se souvenait pas s’être un jour retrouvé dans cette pièce. La demeure des Hightower… Venant toucher une colonne de pierre du bout des doigts, Criston se disait que c’était un peu comme ressentir la présence d’Alicent, voir une partie de son passé et également de son héritage sans qu’elle ne soit là. Le silence fut finalement brisée par la jeune fille aux cheveux d’argent. Ses paroles furent ensuite confuses pour Criston qui essaya de deviner ce qu’elle entendait par là. Il avait beau posséder des capacités intellectuelles et physiques, les mots de la fille d’Alicent n’étaient pas toujours les plus simples à déchiffrer.
« —Un démon ? S’arracher les yeux ? De quel mal votre mère souffrait-elle ? »
L’ancienne main du roi vint fixer les mains nerveuses d’Helaena et devina sans mal à quel point cela avait dû être douloureux. Il vint alors poser une main sur son avant-bras pour la rassurer un peu.
« —Vous avez été là pour votre mère, princesse, c’est ce qui importe le plus et je suis sûr qu’elle le sait. »
D’après Helaena, ce démon était parti. Criston savait qu’elle disait vrai, il n’avait donc plus à s’inquiéter sur ce démon qui habitât Alicent bien qu’il ait énormément de questions à poser dessus. Son soulagement ne fut que de courte durée car le démon vint prendre une voyelle de plus pour se transformer en Daemon. Criston cligna des yeux, abasourdi et outré de ce qu’il venait d’entendre de la bouche de la jeune fille. Rien n’avait de sens dans ce qu’elle venait de dire, rien et pourtant c’était la phrase la moins énigmatique et la plus directe qu’elle avait prononcé jusqu’ici. Alicent ? Avec les serpents pervers Rhaenyra et Daemon ? Il sentit son cœur battre plus vite tandis que l’incompréhension, l’indignation et la colère venaient s’emparer de lui. Se reculant quelques instants, il fit les cents pas en soufflant, refusant de s’emporter devant Helaena. Si elle n’avait pas été là, quelqu’un ou quelque chose aurait sans doute subi les conséquences de l’entente d’une si funeste nouvelle. Seules sa voix et sa poigne sur son épée trahissaient ses émotions cette fois, pas ses actes impulsifs qu’il réfrénait actuellement, seulement pour la princesse. Pour l’estime qu’il avait pour Helaena, il refusait de laisser ses propres démons ressortir. Les sourcils froncés et son éternel air désapprobateur lorsqu'il entendait parler des Black présent sur son visage, il tourna la tête vers Helaena.
« —Quoi ? Vous voulez dire qu’Alicent est partie de son plein gré chez ses anciens bourreaux ? Ce sont eux les perfides démons avec lesquels elle va souffrir, mais qu’est-ce qui lui est passé par la tête, vous savez ? Rhaenyra a-t-elle encore utilisé de son venin pour la tenter ? »
Criston secoua la tête. Il ne croyait pas Rhaenyra capable de tuer Alicent, mais il la croyait capable de la pervertir. Il ne croyait pas les enfants de Rhaenyra, en particulier les petits Fort qui avaient subi en premier, capables de tuer Alicent mais capables de la faire culpabiliser. En revanche, il croyait Daemon Targaryen capable de mettre fin à ses jours. Rhaenyra lui pardonnait tout à ce type après tout, même un tel égarement.
« —De sa propre décision ou pas, je m’y rendrais. Je dois la ramener à la raison, dans le droit chemin et ne pas la laisser pervertir et corrompre son âme auprès de ces deux pervers. Et encore moins la laisser risquer sa vie auprès d’un homme méprisable sans doute assoiffé de vengeance. Par les Sept Alicent… Elle fut présente lorsque je me suis égaré alors je serais présent dans son égarement. »
« — Non c’est moi qui vous doit des excuses, princesse. Il est parfois simplement plus aisé de gérer les choses de cette façon. Ce fut une erreur de ma part de le faire devant vous. Je suis touché par vos paroles, Helaena. J’ai énormément de considération pour vous et vos ressentis. Je suis honteux de me permettre de telles paroles, mais vous avez toujours été comme une famille pour moi également. Vous tous. Et eussiez vous péri avant moi, je vous aurais également pleuré comme un parent de sang. »
Il était peu habituel pour Criston de se livrer ainsi. Seules Rhaenyra et Alicent avaient un jour eu le droit à ce genre de mots, bien qu’Alicent fut témoin de bien plus sombre de sa part. L’ancienne reine Alicent avait été son oreille la plus attentive quand il avait avoué ses erreurs et pêchés. Helaena, Aegon, Aemond, Daeron… Il les avait connu depuis tout petits, il en avait entraîné trois et protégé quatre. Ce fut ce que Criston eut de plus proche d’avoir un enfant.
« —Vous avez vu comment je suis mort ? »
Cette information interpella Criston. Les dons de voyance d’Helaena, que les Sept partageaient avec elle, pouvaient être un lourd fardeau et il ne pouvait s’imaginer qu’elle avait été témoin de ça… De sa fin.
Cole la suivit ensuite dans à l’intérieur du salon dans lequel le guidait l’ancienne princesse de Port-Réal. Il regarda autour de lui, observant l’intérieur du château de Villevieille. S’il avait eu l’occasion de voir la ville dans sa première et sa seconde vie, il ne se souvenait pas s’être un jour retrouvé dans cette pièce. La demeure des Hightower… Venant toucher une colonne de pierre du bout des doigts, Criston se disait que c’était un peu comme ressentir la présence d’Alicent, voir une partie de son passé et également de son héritage sans qu’elle ne soit là. Le silence fut finalement brisée par la jeune fille aux cheveux d’argent. Ses paroles furent ensuite confuses pour Criston qui essaya de deviner ce qu’elle entendait par là. Il avait beau posséder des capacités intellectuelles et physiques, les mots de la fille d’Alicent n’étaient pas toujours les plus simples à déchiffrer.
« —Un démon ? S’arracher les yeux ? De quel mal votre mère souffrait-elle ? »
L’ancienne main du roi vint fixer les mains nerveuses d’Helaena et devina sans mal à quel point cela avait dû être douloureux. Il vint alors poser une main sur son avant-bras pour la rassurer un peu.
« —Vous avez été là pour votre mère, princesse, c’est ce qui importe le plus et je suis sûr qu’elle le sait. »
D’après Helaena, ce démon était parti. Criston savait qu’elle disait vrai, il n’avait donc plus à s’inquiéter sur ce démon qui habitât Alicent bien qu’il ait énormément de questions à poser dessus. Son soulagement ne fut que de courte durée car le démon vint prendre une voyelle de plus pour se transformer en Daemon. Criston cligna des yeux, abasourdi et outré de ce qu’il venait d’entendre de la bouche de la jeune fille. Rien n’avait de sens dans ce qu’elle venait de dire, rien et pourtant c’était la phrase la moins énigmatique et la plus directe qu’elle avait prononcé jusqu’ici. Alicent ? Avec les serpents pervers Rhaenyra et Daemon ? Il sentit son cœur battre plus vite tandis que l’incompréhension, l’indignation et la colère venaient s’emparer de lui. Se reculant quelques instants, il fit les cents pas en soufflant, refusant de s’emporter devant Helaena. Si elle n’avait pas été là, quelqu’un ou quelque chose aurait sans doute subi les conséquences de l’entente d’une si funeste nouvelle. Seules sa voix et sa poigne sur son épée trahissaient ses émotions cette fois, pas ses actes impulsifs qu’il réfrénait actuellement, seulement pour la princesse. Pour l’estime qu’il avait pour Helaena, il refusait de laisser ses propres démons ressortir. Les sourcils froncés et son éternel air désapprobateur lorsqu'il entendait parler des Black présent sur son visage, il tourna la tête vers Helaena.
« —Quoi ? Vous voulez dire qu’Alicent est partie de son plein gré chez ses anciens bourreaux ? Ce sont eux les perfides démons avec lesquels elle va souffrir, mais qu’est-ce qui lui est passé par la tête, vous savez ? Rhaenyra a-t-elle encore utilisé de son venin pour la tenter ? »
Criston secoua la tête. Il ne croyait pas Rhaenyra capable de tuer Alicent, mais il la croyait capable de la pervertir. Il ne croyait pas les enfants de Rhaenyra, en particulier les petits Fort qui avaient subi en premier, capables de tuer Alicent mais capables de la faire culpabiliser. En revanche, il croyait Daemon Targaryen capable de mettre fin à ses jours. Rhaenyra lui pardonnait tout à ce type après tout, même un tel égarement.
« —De sa propre décision ou pas, je m’y rendrais. Je dois la ramener à la raison, dans le droit chemin et ne pas la laisser pervertir et corrompre son âme auprès de ces deux pervers. Et encore moins la laisser risquer sa vie auprès d’un homme méprisable sans doute assoiffé de vengeance. Par les Sept Alicent… Elle fut présente lorsque je me suis égaré alors je serais présent dans son égarement. »
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Ser Criston Cole
Perhaps My Prince Recalls When I Knocked Him Off His Horse
(by summersdesire)
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