Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
What come next? Ft. Izanriah Royce
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What comes next?
Ft. @Izanriah Royce
« You’re kidding? »
Une lueur incertaine brillait dans le regard de Yorwick Royce à cette requête qui était tombée. Nul ne semblait même savoir qui l’avait lancé, mais l’idée s’était répandue comme une traînée de poussière à travers tout le Val. Une rencontre en lieu neutre. Une rencontre qui devrait semer la possible graine de la paix. Oh, le jeune homme n’était nullement intéressé par la paix. Il voulait s'asseoir à sa place, celle de Suzerain du Val. Il voulait faire payer sa mère, il avait sans doute même la volonté de lui faire comprendre qu’elle était sa créatrice. Et s’il avait voulu balayer la proposition d’un revers de mains, ses plus proches conseillers avaient pu lui faire entendre raison. Ce ne serait pas une bonne image à renvoyer que d’être celui qui refuserait les pourparlers pour la paix. Surtout lorsque sa narration propre voulait le faire briller comme sauveur du Val. Alors, le jeune homme avait lui-même signé cette invitation de sa main propre. Il y avait mis ses conditions. Ils devraient être seuls, dans un territoire neutre qu’il avait lui-même choisi. Il avait choisi la ville portuaire de Goëville, non sans raisons. Il s’agissait du port de commerce le plus important du Val. Sa structure même empêcherait sa mère de les prendre par surprise. Car oui, il ne lui faisait nullement confiance. Notamment parce que lui-même aurait pu en profiter pour le frapper en plein cœur. Mais il avait promis de bien se comporter, d’éviter de se montrer inutilement impulsif. Car cela ne servirait que sa mère. Elle qui avait bien réussis à renforcer son armée en nouant de nouvelle alliance tandis que lui se retrouvait dans une mauvaise posture avec l’annonce récente de l’assassinat de la reine Visenya. Oui, il n’avait pas le choix. Il devait se rencontrer à cette rencontre. Et puis, quelque part à travers toute cette rage, il n’avait peut-être pas réellement envie de voir sa mère mourir. Partir en exil loin du Val, peut-être. Loin du pouvoir. Mais il n’avait jamais réellement rêvé de sa mort. Mais il devait seulement se montrer fort, et prêt à tout pour remporter cette rébellion, jusqu’à la mort s’il le devait. Il ne craignait pas la mort. Non, il prétendait ne pas craindre la mort.
Il avait fait preuve d’attention lorsqu’il avait revêtu son armure. Chaque détail avait son importance, comme le blason de sa maison qui trônait encore sur le plastron de son armure. Ils étaient partis des Eyriés aux aurores le jour du grand départ. Ils étaient une petite équipe autour de lui, il avait soigneusement choisis les hommes qui l’accompagnaient tout comme ceux qu’il avait laissés derrière eux. Sa paranoïa l’avait poursuivi durant toute la traversée des terres, chevauchant sans arrêt, ses pensées tourné vers cette mère pour qui il avait tant de haine. Mais dans l’attente du retour possible de Maegor Targaryen, Yorwick devait tenir leurs positions. Oh, il ne pensait pas que sa mère abandonnerait enfin cette folie, elle n’aurait pas noué de nouvelle alliance si elle ne souhaitait pas continuer la bataille. Mais il espérait pouvoir convaincre d’autres maisons de le rejoindre. Il savait que certains devaient toujours être incertains. Ils étaient ceux qui pourraient encore rejoindre ses forces armées. Un nombre d’hommes qui lui seraient nécessaires pour ses stratégies militaires. Ils avaient tant de place à attaquer, en prendre le contrôle et protéger leur avancée. Mais son allié principal était à présent hors de portée, lancer dans sa propre ivresse vengeresse.
Yorwick n’avait pas réellement prêté attention aux heures et jours qui avaient pu s’écouler depuis qu’ils avaient quitté leur forteresse. Il s’était isolé avec ses propres pensées, son irritation de plus en plus visible à mesure qu’ils approchaient de leur destination.
Il était à présent temps. Il devrait bientôt se montrer le plus stratège, le plus vigilant. Yorwick est arrivé le premier, s’avançant jusqu’au bout de cette jetée. Il était à présent seul, ses hommes étaient restés bien plus loin. Hors de portés, mais avec une vision directe sur lui. Ils avaient pour ordre d’agir s’ils tentaient quelque chose de stupide. Mais, il devait se forcer à croire que sa mère ne tenterait rien, pas ici. Car ils étaient en public après tout, la moindre de leurs actions serait dans la direct vision de bien du peuple du Val. Et elle devrait encore le sous-estimé. Peut-être, le pensaient-ils même perdu maintenant que Maegor Targaryen était reparti vers Port-Réal. Mais il était le leader qu’il pensait être. Il pouvait aussi être un héros de guerre s’il le voulait. Il n’y avait de toute manière plus aucune échappatoire.
Son regard traînait le long de l’étendue bleu, suivant le flot de quelques vagues. Il attendait depuis quelques minutes à présent. Il soupira pourtant bientôt en entendant des pas derrière lui. Et lentement, tandis que les pas approchaient dangereusement de lui, il se tourna enfin vers elle, vers celle qui lui avait donné la vie, mais nullement son amour. Il ressentait toujours cette colère en lui, mais il tentait de ne pas le montrer tandis qu’il plissait légèrement les yeux. Il releva bientôt ses yeux d’un bleu glacial, affrontant sans mal son regard.
« Mother »
Ses mots avaient un certain tranchant dans la manière dont ils sortaient de sa bouche. Il tentait pourtant toujours de se contrôler, penchant bientôt la tête avant de reprendre la parole de manière tout aussi tranchante.
« Did you come to your senses and agree to give up your power over me, the rightful lord? »
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What comes next ?
Did you think I'd be impressed
With this neon necropolis?
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I don't know you anymore
ft. @Yorwick Royce
Les pourparlers... L'idée était odieusement ridicule. Non pas qu'Izanriah ne désirait pas la paix, au contraire. Elle n'avait aucune envie d'affronter son fils sur un champ de bataille. Cependant, les négociations n'avaient d'intérêt que lorsqu'on savait qu'un terrain d'entente était possible, lorsqu'on croyait que quelque chose pouvait en ressortir. Or, la suzeraine du Val ne se faisait aucune illusion : Yorwick ne céderait absolument rien. Sa tête passait-elle encore les sommets des portes des Eyriés ? Elle ne saurait le dire.
Quoi qu'il en soit, refuser n'avait jamais été une option. Oh Izanriah avait beau continué de résister à cette insurrection, elle avait conscience que sa situation devenait de plus en plus précaire de jours en jours.
Pour l'instant, Maegor Targaryen était retourné vaquer à ses occupations à Port-Réal, trop occupé par la mort de sa propre mère pour se soucier de son propre ingrat de rejeton mais qui sait quand il lui prendrait l'envie de revenir dans le Val et de mettre fin à l'opposition légitime à grands coups de gerbes de feu ?
Cette réunion en terrain neutre, la suzeraine l'avait préparé avec attention. Elle avait donné maintes instructions pour Roches-aux-Runes et surtout, pour sa nièce Antoinette, toujours occupante de son château et à présent, son héritière. Qui sait ce que Yorwick serait tenté de faire à sa cousine s'il parvenait à la tuer et à devenir suzerain ?
Pour autant, Izanriah n'était venue qu'avec un groupe en nombre limité. Cinq hommes de confiance qui avaient pour ordre de rester en retrait tandis qu'ils approchaient de leur destination.
Elle avait laissé son fils arriver le premier, cela le détendrait peut-être, lui qui avait la colère un peu trop facile. Arrivant en cheval, la suzeraine accorda à peine un regard à la foule ou aux hommes qui accompagnaient vraisemblablement Yorwick. Des idiots, autant que son propre enfant. De là, elle pouvait déjà observer la silhouette de ce dernier, attendre depuis la jetée, dans son armure superbe. S'attendait-il à une tentative de meurtre ? Elle en aurait ri tant il était ridicule de tant se protéger d'une arme quand on se tenait au bord d'une jetée -une chute était si vite arrivée, ces temps-ci ; n'avait-il rien dans la tête ?
Izanriah descend de son cheval avec prestance et force, une fluidité que son âge ne lui a pas enlevé, ni la fine plaque d'armure qui protège seulement son torse. Aujourd'hui, la suzeraine du Val a troqué ses habits élégants de diplomate pour ceux de la guerrière qu'elle a été depuis son plus jeune âge, sans pour autant s'armer lourdement. Seul un poignard et une épée trônent à son bassin et ses longs cheveux de jais ont été tressés sur le dessus, laissés détachés dans son dos. Ils volent au vent tandis qu'elle s'avance seule jusqu'à la jetée.
Déjà, Yorwick se retourne et dans ses yeux glacials, elle est capable de voir toute sa colère et sa rancœur. Un fait qu'elle n'a jamais pu ignorer, mais qu'elle n'a jamais su réparer non plus. Il avait toujours été bien plus aisé pour elle de tenir une épée ou d'être suzeraine que de savoir être une mère. Elle l'avouait rarement, jamais même, mais c'était un fait.
Avec indifférence, elle fait face à son mépris, se tenant droite, elle accueille le tranchant de ses paroles en levant presque les yeux au ciel.
« It is astonishing to me that you are here, I truly believed your ankles and the size of your head wouldn't even let you pass the walls of your new castle. »
Son froncement de sourcils se fait glacial lui aussi, railleur. Izanriah se tient parfaitement immobile, face à sa propre reproduction.
« And as long as I breathe, you are the rightful lord of nothing, if not of some idiots trying to play men when they should run back straight to their mothers underwear. Clearly, you and your little friends have no idea what you are doing. »
Il veut être tranchant, sa mère se fait dédaigneuse et elle ne manque pas d'exprimer sa déception dans le ton qu'elle emploie, le regard qu'elle pose sur lui. Elle peine encore à croire que son fils ait choisi ce chemin, celui qui ne mène qu'à la stupidité, la ruine et la mort.
« I am not going to let you destroy everything I or my own father tried so hard to built. Son of mine, or not. »
Quoi qu'il en soit, refuser n'avait jamais été une option. Oh Izanriah avait beau continué de résister à cette insurrection, elle avait conscience que sa situation devenait de plus en plus précaire de jours en jours.
Pour l'instant, Maegor Targaryen était retourné vaquer à ses occupations à Port-Réal, trop occupé par la mort de sa propre mère pour se soucier de son propre ingrat de rejeton mais qui sait quand il lui prendrait l'envie de revenir dans le Val et de mettre fin à l'opposition légitime à grands coups de gerbes de feu ?
Cette réunion en terrain neutre, la suzeraine l'avait préparé avec attention. Elle avait donné maintes instructions pour Roches-aux-Runes et surtout, pour sa nièce Antoinette, toujours occupante de son château et à présent, son héritière. Qui sait ce que Yorwick serait tenté de faire à sa cousine s'il parvenait à la tuer et à devenir suzerain ?
Pour autant, Izanriah n'était venue qu'avec un groupe en nombre limité. Cinq hommes de confiance qui avaient pour ordre de rester en retrait tandis qu'ils approchaient de leur destination.
Elle avait laissé son fils arriver le premier, cela le détendrait peut-être, lui qui avait la colère un peu trop facile. Arrivant en cheval, la suzeraine accorda à peine un regard à la foule ou aux hommes qui accompagnaient vraisemblablement Yorwick. Des idiots, autant que son propre enfant. De là, elle pouvait déjà observer la silhouette de ce dernier, attendre depuis la jetée, dans son armure superbe. S'attendait-il à une tentative de meurtre ? Elle en aurait ri tant il était ridicule de tant se protéger d'une arme quand on se tenait au bord d'une jetée -une chute était si vite arrivée, ces temps-ci ; n'avait-il rien dans la tête ?
Izanriah descend de son cheval avec prestance et force, une fluidité que son âge ne lui a pas enlevé, ni la fine plaque d'armure qui protège seulement son torse. Aujourd'hui, la suzeraine du Val a troqué ses habits élégants de diplomate pour ceux de la guerrière qu'elle a été depuis son plus jeune âge, sans pour autant s'armer lourdement. Seul un poignard et une épée trônent à son bassin et ses longs cheveux de jais ont été tressés sur le dessus, laissés détachés dans son dos. Ils volent au vent tandis qu'elle s'avance seule jusqu'à la jetée.
Déjà, Yorwick se retourne et dans ses yeux glacials, elle est capable de voir toute sa colère et sa rancœur. Un fait qu'elle n'a jamais pu ignorer, mais qu'elle n'a jamais su réparer non plus. Il avait toujours été bien plus aisé pour elle de tenir une épée ou d'être suzeraine que de savoir être une mère. Elle l'avouait rarement, jamais même, mais c'était un fait.
Avec indifférence, elle fait face à son mépris, se tenant droite, elle accueille le tranchant de ses paroles en levant presque les yeux au ciel.
« It is astonishing to me that you are here, I truly believed your ankles and the size of your head wouldn't even let you pass the walls of your new castle. »
Son froncement de sourcils se fait glacial lui aussi, railleur. Izanriah se tient parfaitement immobile, face à sa propre reproduction.
« And as long as I breathe, you are the rightful lord of nothing, if not of some idiots trying to play men when they should run back straight to their mothers underwear. Clearly, you and your little friends have no idea what you are doing. »
Il veut être tranchant, sa mère se fait dédaigneuse et elle ne manque pas d'exprimer sa déception dans le ton qu'elle emploie, le regard qu'elle pose sur lui. Elle peine encore à croire que son fils ait choisi ce chemin, celui qui ne mène qu'à la stupidité, la ruine et la mort.
« I am not going to let you destroy everything I or my own father tried so hard to built. Son of mine, or not. »
by CrimsonTulip
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Ft. @Izanriah Royce
Au-delà de la jetée d’où il se tenait fièrement, l’eau semblait particulièrement calme. Seuls quelques mouvements créés par le passage de quelques petites embarcations semblaient perturber le flot de l’eau en quelques vaguelettes. Une véritable tempête semblait pourtant s’annoncer, mais nul tumulte pour cette eau paisible, non, cette tempête s’éveillait au fond de son être tout entier. Si le regard de Yorwick se voulait déjà plutôt froid, il sembla virer au glacial dès lors que sa mère avait ouvert la bouche. Attaqué dans sa fierté, le jeune homme sentait cette rage qui semblait l’habiter depuis toujours sonner une première alerte. Il était immédiatement agacé par le ton employé par sa mère, de ses attaques directes contre lui et ses suivants. Cherchait-il à lui faire perdre ses nerfs le plus vite possible? Il fronçait déjà les sourcils, tandis que tout son corps s’agitait déjà au fur et à mesure que ses nerfs lâchaient. Il leva un instant l’une de ses mains, semblant vouloir lui intimer l’ordre de se taire.
Yorwick se montrait tout aussi tranchant que sa mère, peut-être même plus glaciale que jamais. Il n’aimait pas que l’on lui manque de respect de la sorte. Et sa haine pour sa génératrice ne semblait plus que réelle.
Il y avait un mélange de feu et de glace au fond de ses pupilles d’un bleu si glacial. Une teinte que prenait naturellement son regard lorsqu’il tentait vainement de contrôler ses plus bas instinct de pure colère. Il aurait dû le savoir. Il savait, oui. Il savait que tout ceci ne faisait aucun sens. Qu’elle ne l'écoutait jamais.
Le jeune homme pencha légèrement la tête, il y avait un côté calculateur dans le choix précis de ces mots, un côté plus narquois aussi.
Si sa mère avait pu se montrer des plus tranchantes, Yorwick semblait lui renvoyer ses répliques d’une manière bien similaire. Il y avait beaucoup de rancœur dans sa manière de s’adresser à elle, de la regarder. Il n’avait jamais pu se sentir proche d’elle. Toute possibilité de cohésion semblait avoir été détruite par cette décision du passé, par l'exécution de son père. Yorwick admirait aveuglément son père, il s’était senti si proche de lui, car il avait été le seul à sembler s’intéresser à lui.
Cette dernière phrase avait semblé encore plus personne, comme une promesse qu’il aurait dû lui lancer bien plutôt. Oh ne savait-elle pas la vérité ? Que malgré son très jeune âge à l’époque, Yorwick avait été mêlé à la rébellion de son père. Qu’il était présent à ses côtés lorsqu’il avait tenté de renverser sa mère. Qu’il avait été heureux de pouvoir partager tout ça avec son père. Et qu’il s’était seulement caché de tout ça lorsque tout avait foiré et que son père avait fini par être rattrapé. Oh, il se souvenait encore de la peur qui l’avait enserré à cette époque. De son cœur qui semblait s’être fermé à jamais lorsque son père avait à nouveau été attrapé et que malgré ses supplications, il avait été exécuté. Il lui avait semblé perdre la seule personne qui s’était sincèrement intéressé à lui, qui l’avait aimé. Alors, aujourd’hui, c’était aussi en son nom qu’il voulait réussir là où il avait échoué. Car tout ça devait être pour lui. Il devrait être le leader que son père n’avait pas su être. Et il ne mentait pas, il ne souhaitait pas pour autant la mort de sa mère. Car malgré toute la haine qu’il ressentait pour elle, elle restait sa mère. Alors, elle devrait rester là, dans leur région même. Elle devrait accepter son leadership. Accepter sa place. Le pouvait-elle seulement ? Car lui, il ne céderait jamais. Non, il s’en moquait même de la paix ou de la guerre. Ils pourraient continuer leur guerre pendant des années, s’il le fallait. Tout ce qui lui importait était de continuer la bataille jusqu’à avoir ce qu’il pensait mériter de droit, ou mourir en tentant de l’obtenir. Il n’y avait aucune autre possibilité à ses yeux. Plus maintenant qu’il était enfin sorti de l’ombre pour prendre part à cette bataille. Plus maintenant qu’il avait enfin officiellement pris position contre sa mère. Il serait suzerain. Il n’y avait aucune autre alternative.
« You don’t get to talk to me that way, mother. I'm no fool ! And if you truly believe that you still hold any chance of keeping your leadership, then you are more foolish than I would think. Besides, what do you know about mothers underwear ? You’re no true mother »
Yorwick se montrait tout aussi tranchant que sa mère, peut-être même plus glaciale que jamais. Il n’aimait pas que l’on lui manque de respect de la sorte. Et sa haine pour sa génératrice ne semblait plus que réelle.
« You are the one destroying everything. I'm the rightful lord, I'm the man of this House. You’re just a woman, you should learn to stay at your place and maybe learn how to act like a mother. Oh and don’t think my stupid cousin can do more than yourself. Does she know you are just sending her to her own death? Better for her to found a husband and settle down than to try taking this power over me »
Il y avait un mélange de feu et de glace au fond de ses pupilles d’un bleu si glacial. Une teinte que prenait naturellement son regard lorsqu’il tentait vainement de contrôler ses plus bas instinct de pure colère. Il aurait dû le savoir. Il savait, oui. Il savait que tout ceci ne faisait aucun sens. Qu’elle ne l'écoutait jamais.
« But nevermind, I am here purely out of my good heart »
Le jeune homme pencha légèrement la tête, il y avait un côté calculateur dans le choix précis de ces mots, un côté plus narquois aussi.
« I offer you one last chance to just step down, no need for further loss and deaths. You can’t win this and you know it, so why refusing to see the truth ? Now, I know you might be scared, you might see me as the monster. Well, I am only what you turned me into, but I'm no monster like you are. I have no wish to execute you as you would do to me. As you did to my father so long ago without mercy. But don’t be mistaken for one second, it won’t be a victory for you. Take a good look at me, for I shall be your leader soon enough. And you will do as I decide. But once again, I can be merciful, can’t I ? You might get to learn how it does make you feel to be helpless but with enough time, maybe you shall find your rightful place »
Si sa mère avait pu se montrer des plus tranchantes, Yorwick semblait lui renvoyer ses répliques d’une manière bien similaire. Il y avait beaucoup de rancœur dans sa manière de s’adresser à elle, de la regarder. Il n’avait jamais pu se sentir proche d’elle. Toute possibilité de cohésion semblait avoir été détruite par cette décision du passé, par l'exécution de son père. Yorwick admirait aveuglément son père, il s’était senti si proche de lui, car il avait été le seul à sembler s’intéresser à lui.
« I will finish what he started and if I have to die, then I will die. Better die on the battlefield for what it worth than dying in our bed like old man »
Cette dernière phrase avait semblé encore plus personne, comme une promesse qu’il aurait dû lui lancer bien plutôt. Oh ne savait-elle pas la vérité ? Que malgré son très jeune âge à l’époque, Yorwick avait été mêlé à la rébellion de son père. Qu’il était présent à ses côtés lorsqu’il avait tenté de renverser sa mère. Qu’il avait été heureux de pouvoir partager tout ça avec son père. Et qu’il s’était seulement caché de tout ça lorsque tout avait foiré et que son père avait fini par être rattrapé. Oh, il se souvenait encore de la peur qui l’avait enserré à cette époque. De son cœur qui semblait s’être fermé à jamais lorsque son père avait à nouveau été attrapé et que malgré ses supplications, il avait été exécuté. Il lui avait semblé perdre la seule personne qui s’était sincèrement intéressé à lui, qui l’avait aimé. Alors, aujourd’hui, c’était aussi en son nom qu’il voulait réussir là où il avait échoué. Car tout ça devait être pour lui. Il devrait être le leader que son père n’avait pas su être. Et il ne mentait pas, il ne souhaitait pas pour autant la mort de sa mère. Car malgré toute la haine qu’il ressentait pour elle, elle restait sa mère. Alors, elle devrait rester là, dans leur région même. Elle devrait accepter son leadership. Accepter sa place. Le pouvait-elle seulement ? Car lui, il ne céderait jamais. Non, il s’en moquait même de la paix ou de la guerre. Ils pourraient continuer leur guerre pendant des années, s’il le fallait. Tout ce qui lui importait était de continuer la bataille jusqu’à avoir ce qu’il pensait mériter de droit, ou mourir en tentant de l’obtenir. Il n’y avait aucune autre possibilité à ses yeux. Plus maintenant qu’il était enfin sorti de l’ombre pour prendre part à cette bataille. Plus maintenant qu’il avait enfin officiellement pris position contre sa mère. Il serait suzerain. Il n’y avait aucune autre alternative.
The Uncrowned Lord
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