Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityA Dream of Ice and Fire
Scénarios attendus
Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
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"You're a world that I can't forget" Ft. Jaime Lannister

Tyrion Lannister

Tyrion Lannister

Défi RP #1
Participation au Défi RP #1 de novembre 2023
Noël 2023
Avec impatience, cette personne a attendu Noël et ouvert son calendrier de l'avent !
Défi RP #2
Participation au Défi RP #2 de juin 2024
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You're a word that I can't forget
Hey brother
Do you still believe in one another?
Do you still believe in love? I wonder
Oh, if the sky comes falling down
For you
There's nothing in this world I wouldn't do
Le chaos n'épargnait jamais personne. C'était quelque chose que Tyrion avait appris depuis longtemps.
Visenya Targaryen avait avancé ses pions, plutôt intelligemment, plutôt efficacement dirait-il et elle avait réussi à s'emparer de Port-Réal, avant son assassinat.
Mais le tumulte qui avait secoué la capitale des Sept Couronnes était loin d'être le seul à s'être joué ces derniers temps, les Terres de l'Ouest elles-mêmes livrées à leur propre chaos intérieur.
Il fallait dire que Jocasta Lannister avait finement joué ses cartes également, Tyrion le reconnaissait. Cependant, il trouvait la nouvelle suzeraine du Roc très téméraire et bien mal préparée à ce qui allait s'abattre sur elle, non pas qu'il ait daigné le lui faire remarquer, il était après tout un invité ici et il comptait bien le rester.

La politique n'avait pas perdu de son charme, il fallait bien admettre que plus le temps passait depuis son retour et plus le nain sentait l'attirance de cette dernière, de son jeu le chatouiller mais il était las, du moins, il se plaisait à le prétendre à tous et surtout, à lui-même.
Pourquoi replonger dans tous ces casses-têtes quand il pouvait simplement profiter de son temps à boire, lire, et profiter de son épouse et de sa fille ?
Il avait bien fait une légère entorse lors de la visite des nouveaux souverains de Volantis voilà un petit moment plus tôt, et Tyrion gardait peut-être un œil sur leur politique, sur leurs actions, peut-être mais est-ce que cela était s'impliquer ? Non. C'était satisfaire sa curiosité de loin.

Or, la matinée avait à peine commencé pour lui quelques heures plus tôt qu'un quelconque page était venu le quérir pour le guider jusqu'à la nouvelle suzeraine. Tyrion avait bien songé à éluder le pauvre type et cette rencontre forcée mais il fallait être lucide : il ne serait pas allé bien loin.
Docilement, bien que fortement contrarié, Tyrion avait donc rencontré Jocasta et là où il s'attendait à se voir être gentiment sollicité pour une politique qu'il tentait désespérément de ne pas regarder de plus près, il fallait bien reconnaître que Jocasta Lannister lui avait coupé l'herbe sous le pied avec la nouvelle qu'elle lui annonça plutôt : Jaime était revenu.

La nouvelle créa un bouleversement si intense chez le demi-homme qu'il s'en laissa tomber sur une chaise, le temps de se reprendre avant de fausser compagnie à Jocasta et de se précipiter... À vrai dire, il n'y avait même pas songé et ses courtes jambes le brûlaient déjà de tant d'efforts si soudains, mais le nain se précipitait quand même au détour des couloirs, comme persuadé qu'il trouverait son frère au détour de l'un d'eux.
Ce n'est pas le cas et Tyrion poursuit donc sa course folle et sans réel autre but que celui de trouver Jaime. Les pas du nain s'arrêtent net au détour d'un salon, il fait quelques pas en arrière, lorsque ses yeux s'arrêtent sur une silhouette de dos.
Oh, il avait tant rêvé de revoir son frère, il le reconnaîtrait même dans la plus sombre des cavernes, alors seulement de dos... Un jeu d'enfant.

Tyrion l'observe un instant, il se sent comme l'enfant qu'il fut un jour, sans doute trop sensible pour le monde cruel qui l'attendait et la famille qui le tenait, celui qui voyait son grand-frère comme cet espèce de Dieu absolu, car au fond, c'était un peu ce que Jaime avait été pour lui ; le seul être à prendre soin de lui, à l'aimer, à lui témoigner de l'attention ou de l'affection.
Sa mort, Tyrion l'avait pleuré jusqu'à la fin de sa vie, de sa première vie il entendait, mais il la pleurait encore dans cette existence-ci.
La gorge du nain se noue et il peut sentir les larmes naître dans ses yeux, les sales traîtres ; la faiblesse dans ses jambes déjà éreintées de sa marche et à présent éprouvées par l'émotion qui grignotait le nain de part en part.
Il y aurait tant à dire, un million de questions, de mots, de pensées se bousculent dans l'esprit si affuté de Tyrion mais le silence est tout ce qui semble être capable de sortir de sa bouche pour l'instant.
Alors, il prend une inspiration, avant de miser sur ce qu'il sait servir de mieux : l'humour.

« Ces fidèles de Trios... Je suis presque sûr qu'ils t'ont rajouté quelques centimètres et regarde-moi, toujours si désespérément petit ! »

Tyrion s'exclame, le sourire aux lèvres, entrant dans la pièce pour se rapprocher de son frère, qu'il laisse se retourner et qu'il observe, l'œil brillant et malicieux à la fois.

« Je suis content de te voir ici... »

Le nain se balance d'un pied à l'autre, non pas seulement à cause de la faible capacité de son corps à supporter la fatigue, mais parce qu'il bouillonne au fond de lui et finalement, il s'élance et coupe toute distance entre Jaime et lui, pour trouver l'étreinte réconfortante de ses bras.

« Tu m'as manqué. »
by CrimsonTulip


Invité
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Anonymous


   

 @Tyrion Lannister  



You're a world that i can't forget


Il est évident que tu es chez toi. Tu le ressens dans chacun de tes muscles, à chaque fois que ton doigt frôle une tapisserie ou dès que tu peux apercevoir un meuble aux couleurs de votre maison, une pierre d'un mur qui sera là bien après ta mort... Enfin ta seconde mort. C'est certain tu es bien chez les Lannister, tu es bien chez toi, dans ta demeure et surtout celle qui fut l'endroit où tu as grandi et pourtant tu as un goût dans la gorge, un sentiment désagréable d'être un étranger même sur tes propres terres. Est-ce le fait de ce retour ? Du fait que tu étais au royaume des mort et te voilà dans celui des vivants, revenu par un procédé magique que tu n'expliques pas ? Un fidèle de Trios s'est sacrifié, c'est tout ce que tu sais et d'une certaine manière tu ressens une forte frustration à ce sujet, tu aurais aimé en savoir plus sur lui, sur elle, connaître ses goûts, son visage et en même temps... Qu'aurais-tu fait d'une telle information ? Tu ne devrais pas être là c'est certain, il n'empêche qu'un cadeau t'a été fait à savoir une seconde vie que tu ne veux pas gâcher, qui devrait te servir à faire les choses biens ou plutôt à poursuivre ce chemin vertueux dans lequel tu t'étais engagé. Celui de l'honneur retrouvé et qu'on a tant remis en question te concernant. Et même si tu as encore des questions par centaine, dont certaine qui n'auront jamais de réponse, tu sais que le cadeau qui t'a été fait de doit pas être bafoué. Une vie a été offerte pour toi ce n'est pas la première fois et il est évident que la symbolique est forte, même dans cette vie là.

Qui plus est le changement est tel que tu ne l'as pas réalisé tout de suite après ton réveil mais maintenant ça te semble évident... Ta main est de retour. Ta main droite, coupée lors de ton chemin pour rentrer auprès de ta sœur, n'est plus en or mais bien faites de chair, de peau, de veines et d'os. Elle est là, tremblante certes et parfois tu sens des fourmis et pourtant elle semble répondre aux impulsions que ton cerveau donne car elle se serre et se deserre à la demande. Tu auras besoin de temps encore une fois pour retrouver ton adresse avec cette main, après tout tu as appris à combattre de la main gauche et l'affaire fut des plus difficiles, il est évident qu'il te faudra t'exercer avec encore plus de précision pour parfaire le retour de ce morceau de toi qui n'était plus là. D'ailleurs en parlant de ça, il y a d'autres choses qui ne sont pas là... Ta sœur n'a pas été ramenée d'après ce que tu sais. Ton paternel si mais il n'est pas ici et surtout, ton frère... C'est l'une des héritières Lannister, une certaine Jocasta qui a brisée ton errance en ces murs et surtout qui t'a informé de ce qui était advenu de votre maison. Au moins celle-ci a survécu et surtout grâce à ton frère, ce que tu as découvert car apparemment si tu n'étais pas mort au Donjon Rouge, tu aurais été plusieurs fois tonton. Qui aurait attendu ça venant de Tyrion ? Et pourtant...

Tu te retrouves dans l'un des salons du château, observant l'endroit sans trop y croire et te demandant soudainement si tu ne rêves pas, si tu n'es pas dans une boucle infernale crée par les Dieux pour te punir de ton passé. Pourtant ça semble réel, surtout quand tu entends une voix qui te fait te tendre aussitôt et parce que tu crains de tomber sur quelqu'un d'autre, de réaliser que finalement la boucle infernale est bien plus réelle que tu ne le pensais, tu profites de quelques secondes de paix encore avant de te retourner lentement, la crainte dans le creux de ton estomac. Mais quand tu ouvres les yeux, c'est pour les poser sur ton frère. Ton petit frère avec son visage malicieux, son regard rieur qui te donne l'impression d'avoir à nouveau 15 ans et de marcher avec Tyrion à tes côtés, parlant à la fois de femme mais aussi des dragons car ton frère les aimait tant. « Et ils m'ont fait un petit cadeau ! » Dis-tu en levant ta main droite non sans sourire, tout en sentant l'émotion qui te serre la gorge si fort que tu peines à déglutir correctement. Il hésite, toi aussi et poussé soudainement d'un même élan, il approche alors que tu t'accroupis pour l'attraper dans une étreinte forte, puissante. Tant pis si vous peinez à respirer pendant quelques secondes, tu as besoin de le serrer contre toi. Et tu sens son parfum, boisé et tenace alors que tes mains trouvent leur chemin dans son dos pour ne plus le lâcher. « A mon réveil, j'ai eu peur d'être seul, que tu ne sois pas de retour... Mais si tu es là alors, tout ira bien. » Dis-tu avec une conviction nouvelle dans la voix. « Laisse moi te regarder. » Et tu te recules un peu pour observer ton frère et sourire de plus belle. « Tu as bonne mine. Comment vas-tu ? Nous avons tellement à nous raconter ! » Et tant de temps perdu.  
KoalaVolant