Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
:: zone staff :: les archives :: les rps :: abandonnés
Once there where a King ft Colin Crane
Invité
×
Once there were a King ft @Colin Crane
In the halls of ancient stone,
Where the dragon’s fire had shone,
Lived a knight of courage bright,
Edric of Marwyn, in the night
Oh, Edric of Marwyn, brave and true,
With a heart of gold and a loyalty so blue.
He fought for the dragon, in battles he stood,
His name in legend, forever will be good.
.
Where the dragon’s fire had shone,
Lived a knight of courage bright,
Edric of Marwyn, in the night
Oh, Edric of Marwyn, brave and true,
With a heart of gold and a loyalty so blue.
He fought for the dragon, in battles he stood,
His name in legend, forever will be good.
.
D'après La légende de Ser Marwyn Auteur inconnu
Le soleil se levait à peine sur les Terres de la Couronne, peignant le ciel de nuances pourpres et dorées. Les brumes matinales s'élevaient paresseusement des collines, comme si elles-mêmes sortaient d'un long sommeil. Edric Marwyn ouvrit les yeux, sa respiration haletante, son esprit en proie à des souvenirs qui semblaient appartenir à une autre vie. Il était revenu. Ses membres étaient engourdis, son visage crispé mais il était là tenant entre ses deux mains son épée. Il était là, debout, le cœur battant de nouveau. Il était là car un autre s’était sacrifié pour lui. il était là et comptait prendre sa revanche sur la vie. Edric avait fait recoudre sa tenue, une armure argentée avec une cape à la couleur bleu cobalt de sa maison. L’armure était gravée sur la poitrine d’une rose enflamme, c'était le symbole de la maison Marwyn.
Deux jours s'étaient écoulés depuis ce réveil étrange, ce moment où il avait émergé d'un sommeil de plus de huit siècles, dans un corps étrangement familier, mais avec des traits légèrement différents. Ses cheveux, autrefois d'un châtain roux clair, brossés en arrière, rappelant ceux du Conquérant qu'il avait servi avec tant de loyauté. Ses yeux, en revanche, conservaient cette même intensité bleue, reflétant la détermination et la bravoure qui avaient fait de lui une légende.
La première journée, Edric l'avait passée à errer dans les campagnes, tentant de comprendre ce miracle ou ce tour de sorcellerie qui l'avait ramené parmi les vivants. La deuxième, il avait écouté les récits des villageois, leurs voix murmurant des histoires de dragons et de batailles, d'un trône de fer et de querelles incessantes. Les noms qu'il entendait étaient étrangers, mais les lieux, eux, étaient profondément ancrés dans sa mémoire. Il avait huit siècles d’histoire à rattraper.
Il parcourait les allées des petits villages aux alentours. Edric sentit un frisson lui parcourir l'échine. Les bruits, les odeurs, tout lui semblait à la fois familier et étranger. Les étals du marché regorgeaient de marchandises exotiques, les échoppes de tissus et de bijoux scintillaient sous le soleil de midi. Les enfants couraient, les mendiants imploraient, et les chevaliers en armure brillante patrouillaient avec un air de vigilance
C'est ainsi qu'il se retrouva sur la route menant à Port-Réal, la capitale des Sept Couronnes, lieu de tant de conflits et de convoitises. La ville s'étendait devant lui, majestueuse et imposante, ses tours et ses murs blancs se dressant fièrement contre le ciel azuré. Les rues étaient animées, pleines de vie, de cris et de rires, un contraste frappant avec le silence des champs qu'il avait traversés.
Il vit au loin la forteresse rouge, cœur battant de la cité, où se dressait le Trône de Fer. C'était ici qu'il devait aller, c'était ici que son destin le poussait. Son esprit était empli de questions, de doutes, mais aussi d'une étrange sérénité. Il savait qu'il avait une mission, même si elle lui échappait encore.
En approchant des portes de la forteresse, il fut frappé par un souvenir puissant. C'était ici, il y a bien longtemps, qu'il avait rencontré Aegon, le Conquérant lui-même, qui l'avait remercié pour sa bravoure. La légende, connue sous le nom de "La Promesse de l'Aube", racontait comment Aegon lui avait proposé de le servir directement à Port-Réal. Nul ne savait ce qu'il avait répondu, car sur le chemin de la capitale, il avait été assassiné, son nom sombrant dans l'oubli, sauf pour les érudits les plus avisés.
Aujourd'hui, Edric se tenait à nouveau devant ces mêmes portes, avec une nouvelle chance de faire entendre son nom. Il se redressa, son regard se durcit, et il avança d'un pas décidé. La ville entière semblait respirer avec lui, chaque pierre, chaque recoin murmurant des fragments de son passé glorieux.
Port-Réal l'attendait. Son histoire, autrefois interrompue par la trahison et la mort, était prête à être réécrite. Et cette fois, Edric Marwyn, le Bras droit du Dragon, comptait bien faire renaître sa légende et retrouver ceux qui portaient l'héritage du Conquérant. Mais avant ça, il devait déjà y entrer. Il vit au loin un homme marcher, Marwyn avec sa taille imposante et son armure très ancienne attirait certains regards et comptait bien en prendre l’avantage.
- Hé, par ici ! Dit-il le coeur battant.
Deux jours s'étaient écoulés depuis ce réveil étrange, ce moment où il avait émergé d'un sommeil de plus de huit siècles, dans un corps étrangement familier, mais avec des traits légèrement différents. Ses cheveux, autrefois d'un châtain roux clair, brossés en arrière, rappelant ceux du Conquérant qu'il avait servi avec tant de loyauté. Ses yeux, en revanche, conservaient cette même intensité bleue, reflétant la détermination et la bravoure qui avaient fait de lui une légende.
La première journée, Edric l'avait passée à errer dans les campagnes, tentant de comprendre ce miracle ou ce tour de sorcellerie qui l'avait ramené parmi les vivants. La deuxième, il avait écouté les récits des villageois, leurs voix murmurant des histoires de dragons et de batailles, d'un trône de fer et de querelles incessantes. Les noms qu'il entendait étaient étrangers, mais les lieux, eux, étaient profondément ancrés dans sa mémoire. Il avait huit siècles d’histoire à rattraper.
Il parcourait les allées des petits villages aux alentours. Edric sentit un frisson lui parcourir l'échine. Les bruits, les odeurs, tout lui semblait à la fois familier et étranger. Les étals du marché regorgeaient de marchandises exotiques, les échoppes de tissus et de bijoux scintillaient sous le soleil de midi. Les enfants couraient, les mendiants imploraient, et les chevaliers en armure brillante patrouillaient avec un air de vigilance
C'est ainsi qu'il se retrouva sur la route menant à Port-Réal, la capitale des Sept Couronnes, lieu de tant de conflits et de convoitises. La ville s'étendait devant lui, majestueuse et imposante, ses tours et ses murs blancs se dressant fièrement contre le ciel azuré. Les rues étaient animées, pleines de vie, de cris et de rires, un contraste frappant avec le silence des champs qu'il avait traversés.
Il vit au loin la forteresse rouge, cœur battant de la cité, où se dressait le Trône de Fer. C'était ici qu'il devait aller, c'était ici que son destin le poussait. Son esprit était empli de questions, de doutes, mais aussi d'une étrange sérénité. Il savait qu'il avait une mission, même si elle lui échappait encore.
En approchant des portes de la forteresse, il fut frappé par un souvenir puissant. C'était ici, il y a bien longtemps, qu'il avait rencontré Aegon, le Conquérant lui-même, qui l'avait remercié pour sa bravoure. La légende, connue sous le nom de "La Promesse de l'Aube", racontait comment Aegon lui avait proposé de le servir directement à Port-Réal. Nul ne savait ce qu'il avait répondu, car sur le chemin de la capitale, il avait été assassiné, son nom sombrant dans l'oubli, sauf pour les érudits les plus avisés.
Aujourd'hui, Edric se tenait à nouveau devant ces mêmes portes, avec une nouvelle chance de faire entendre son nom. Il se redressa, son regard se durcit, et il avança d'un pas décidé. La ville entière semblait respirer avec lui, chaque pierre, chaque recoin murmurant des fragments de son passé glorieux.
Port-Réal l'attendait. Son histoire, autrefois interrompue par la trahison et la mort, était prête à être réécrite. Et cette fois, Edric Marwyn, le Bras droit du Dragon, comptait bien faire renaître sa légende et retrouver ceux qui portaient l'héritage du Conquérant. Mais avant ça, il devait déjà y entrer. Il vit au loin un homme marcher, Marwyn avec sa taille imposante et son armure très ancienne attirait certains regards et comptait bien en prendre l’avantage.
- Hé, par ici ! Dit-il le coeur battant.
by CrimsonTulip
Invité
×
Once there were a King
"I wanted to be unforgettable. Indelible. I wanted to haunt their hearts and minds—to be everywhere and nowhere, spectacular and out of reach. Only in the chaos did it dawn on me. Being remembered is not the same as being missed."
ft. @Edric Marwyn
« Saisissez tout ce que vous pouvez. Ce qui a de la valeur devra être renvoyé à Fléaufort et le reste, couvrez-le de draps. Et ne cassez rien, vous m’entendez. J’aimerais éviter une délégation de ouestiens en colère pendant que nous sommes dans une situation compliquée. »
Lord Colin Crane jeta un regard plein de sérieux aux membres de la garde régine qu’il avait fait dépêcher pour gérer les demeures abandonnées des familles qui se rebellaient contre la nouvelle couronne. Si Visenya Targaryen avait été assassinée, la maison du Dragon persistait et le seigneur pouvait entendre les craintes de la maison Fléaufort dont l’accession au trône en avait fait les suspects principaux de toute cette sale affaire. Le port-réalais sortit alors pour respirer l’air de la rue, soupirant doucement.
Il régnait une odeur angoissante de mort et de sang dans la capitale des Sept Couronnes, frappée par plus de malheurs qu’elle n’en avait vu cette dernière décennie. La prise de Port-Réal avait entraînée une bataille à ciel ouvert lors de laquelle, nombres d’entre eux avaient souffert, perdant plus qu’ils ne pourraient jamais gagner en retour. Lord Crane lui-même avait dû enterrer sa femme et son fils aîné lors de cette terrible histoire alors qu’ils avaient été assassinés dans la cour de leur demeure familiale adjacente à la Vieille Porte.
La peine avait alors figé les traits fatigués de Colin et lui qui avait toujours été connu pour porter des tenues simples aux couleurs chatoyantes qui faisaient ressortir ses yeux rieurs, ne portait plus que le noir du deuil qu’il portait depuis la mort de son tendre Harrold. Dyanna et Franklyn, ses deux autres enfants, avaient été envoyé à Rougelac, château ancestral de la maison Crane dans le Bief pour les préserver de tout ceci. Plus encore, leur père désirait les savoir en sécurité, loin de lui et de la cour. Seule Dyanne savait pour tout ceci – mais cela n’avait rien de surprenant car sa cousine savait toujours tout de ses intentions –.
Une main sur le manche de sa dague – car Colin Crane n’avait plus porté d’épée à sa ceinture, tout comme son père, une fois qu’il avait atteint le titre de roi de la Vieille Porte – l’homme marcha un temps dans les rues, s’enquérant des habitants de la Porte des Dieux. Ceux qui le connaissaient savaient que cela était commun. Le vieil homme aimait écouter les histoires des petites gens, rire avec eux et porter un toast pour les grandes fêtes qui marquaient la vie à Port-Réal. Parfois, l’homme à la grue s’arrêtait dans quelques orphelinats, y passait de longues heures avant de rentrer chez-lui, toujours plus à l’aise dans l’extrême simplicité de la vie qu’il avait décidé de mener. Il s’était toujours voulu un seigneur du peuple avant tout, soucieux du bien commun.
« Espérons qu’il pleuvra, mon brave. Prenez soin de votre famille en ces temps difficiles. »
Et sur ces mots, le Seigneur de la maison Crane s’éloigna de l’homme avec lequel il conversait jusqu’ici non sans tapoter son épaule de sa main halée. Son regard fut ensuite attiré par la voix d’un homme qui semblait interpeller quelqu’un tandis que Colin remontait la rue vers la porte des Dieux à nouveau. Son regard passa par-dessus sa propre épaule puis balaya les environs avant d’approcher avec méfiance.
« C’est à moi que vous vous adressez mon brave ? » demanda-t-il alors.
L’homme ne portait pas son insigne, pour autant, il exultait une certaine importance dans sa façon d’être et de parler. Ou peut-être était-ce parce qu’il sentait le propre et les encens du septuaire qu’il visitait tout les jours. Dans tous les cas, ses mains se croisèrent dans son dos, laissant son regard décrire l’inconnu qui lui semblait d’une certaine noblesse. Peu de chevaliers errants portaient de si belles armures et des couleurs aussi riches. Alors, au lieu de le renvoyer d’où il venait, Colin Crane préféra engager la conversation pour en savoir davantage.
« Que puis-je faire pour vous ? La cité est toujours en quarantaine, on ne laisse entrer personne après toute cette sombre histoire. »
Ceci était une façon aisée de savoir si cet homme était de Port-Réal, du continent ou s’il était un de ces revenants qui semblaient se multiplier plus vite que les rats de Culpucier.
by CrimsonTulip
Invité
×
Once there were a King ft @Colin Crane
In the halls of ancient stone,
Where the dragon’s fire had shone,
Lived a knight of courage bright,
Edric of Marwyn, in the night
Oh, Edric of Marwyn, brave and true,
With a heart of gold and a loyalty so blue.
He fought for the dragon, in battles he stood,
His name in legend, forever will be good.
.
Where the dragon’s fire had shone,
Lived a knight of courage bright,
Edric of Marwyn, in the night
Oh, Edric of Marwyn, brave and true,
With a heart of gold and a loyalty so blue.
He fought for the dragon, in battles he stood,
His name in legend, forever will be good.
.
D'après La légende de Ser Marwyn Auteur inconnu
Edric avançait d'un pas assuré vers les portes imposantes de la forteresse rouge, sa silhouette se détachant nettement contre le ciel lumineux de Port-Réal. Ses pensées tourbillonnaient encore, mélange de souvenirs lointains et de questions pressantes. Mais sa détermination restait inébranlable, chaque pas le rapprochant de son destin retrouvé. Rien de tout ça n’existait avant sa mort, mais au fond de lui, il savait qu’il était à Port-Réal et la réponse de son interlocuteur le convainc assez aisément. Seule la capitale d’un royaume unifié pouvait être en quarantaine. Non loin de lui siégeaient les descendants d’Aegon et il voulait les rencontrer.
- Une quarantaine ? Pourquoi donc ? Une épidémie s’est propagée ? Dit-il en haussant un sourcil.
L'homme était grand, son port altier et son regard perçant. Une aura de charisme indéniable l'entourait, et malgré la simplicité de ses vêtements, il dégageait une impression de puissance tranquille. Edric n’avait pas à faire avec un simple marchand mais à quelqu’un d’important, parfait pensa-t-il. Son regard bleu s'attardant sur le visage de l'homme. Il y lut une sincérité inébranlable, une force tranquille qui commandait le respect.
- Je suis Edric Marwyn , répondit-il, la voix emplie de l'assurance d'un homme habitué à se faire obéir. Mon devoir m'appelle au cœur de cette cité. La quarantaine ne saurait me détourner de mon chemin.
Edric soutint son regard, sentant en cet homme un allié potentiel, peut-être même un confident en puissance. Il savait que sa maison était aux oubliettes, il avait perdu sa femme et sa fille. Qui aurait donc voulu d’une maison vide et dont l’unique seigneur avait été assassiné ? Mais signe de son rang, le jeune homme se tenait droit, son regard ne trahissait aucune surprise, aucune frayeur aussi.
- Les légendes, tout comme les hommes, peuvent renaître. Mon histoire est ancienne, mais elle est loin d'être terminée. Laissez-moi entrer, je vous assure que je dois entrer à Fort-Aegon.
A ce moment-là, Edric ignorait totalement que cet endroit ne portait plus le nom de son bâtisseur. Il prit une profonde inspiration, sentant l'air frais emplir ses poumons. Il se rappela de chaque bataille qu'il avait menée, de chaque serment qu'il avait prêté, et de chaque sacrifice qu'il avait fait. Il savait qu'il devait convaincre cet homme de la vérité de son identité, de l'urgence de sa mission. Le silence qui suivit fut lourd de tension. Edric sentit son cœur battre plus fort, chaque pulsation résonnant comme un tambour dans ses oreilles. Edric avait été bien élevé, attentif à ses interlocuteurs, il sut à ce moment-là qu’il fallait se taire, l’homme s’approchait de lui lentement, Edric pouvait y voir les détails de son visage.
- La simple forteresse en bois n’est plus, elle semble bien gardée, mais je dois entrer.
- Une quarantaine ? Pourquoi donc ? Une épidémie s’est propagée ? Dit-il en haussant un sourcil.
L'homme était grand, son port altier et son regard perçant. Une aura de charisme indéniable l'entourait, et malgré la simplicité de ses vêtements, il dégageait une impression de puissance tranquille. Edric n’avait pas à faire avec un simple marchand mais à quelqu’un d’important, parfait pensa-t-il. Son regard bleu s'attardant sur le visage de l'homme. Il y lut une sincérité inébranlable, une force tranquille qui commandait le respect.
- Je suis Edric Marwyn , répondit-il, la voix emplie de l'assurance d'un homme habitué à se faire obéir. Mon devoir m'appelle au cœur de cette cité. La quarantaine ne saurait me détourner de mon chemin.
Edric soutint son regard, sentant en cet homme un allié potentiel, peut-être même un confident en puissance. Il savait que sa maison était aux oubliettes, il avait perdu sa femme et sa fille. Qui aurait donc voulu d’une maison vide et dont l’unique seigneur avait été assassiné ? Mais signe de son rang, le jeune homme se tenait droit, son regard ne trahissait aucune surprise, aucune frayeur aussi.
- Les légendes, tout comme les hommes, peuvent renaître. Mon histoire est ancienne, mais elle est loin d'être terminée. Laissez-moi entrer, je vous assure que je dois entrer à Fort-Aegon.
A ce moment-là, Edric ignorait totalement que cet endroit ne portait plus le nom de son bâtisseur. Il prit une profonde inspiration, sentant l'air frais emplir ses poumons. Il se rappela de chaque bataille qu'il avait menée, de chaque serment qu'il avait prêté, et de chaque sacrifice qu'il avait fait. Il savait qu'il devait convaincre cet homme de la vérité de son identité, de l'urgence de sa mission. Le silence qui suivit fut lourd de tension. Edric sentit son cœur battre plus fort, chaque pulsation résonnant comme un tambour dans ses oreilles. Edric avait été bien élevé, attentif à ses interlocuteurs, il sut à ce moment-là qu’il fallait se taire, l’homme s’approchait de lui lentement, Edric pouvait y voir les détails de son visage.
- La simple forteresse en bois n’est plus, elle semble bien gardée, mais je dois entrer.
by CrimsonTulip
Invité
×
Once there were a King
"I wanted to be unforgettable. Indelible. I wanted to haunt their hearts and minds—to be everywhere and nowhere, spectacular and out of reach. Only in the chaos did it dawn on me. Being remembered is not the same as being missed."
ft. @Edric Marwyn
Quand Colin arriva devant la large grille de fer, son regard se posa sur les traits de l’homme qui se tenait là. Il n’avait pas l’air très âgé et ses traits lui étaient complètement inconnus. Il sembla alors préjudiciable qu’ils n’eurent pas de maître des chuchoteurs, pour autant, la Main de la Reine était prêt à prendre un peu de risque pour découvrir pourquoi quelqu’un était intéresser à l’idée d’entrer dans une ville que tout le monde voulait fuir.
« Une épidémie ? Allons bon… » commenta alors le port-réalais en fronçant ses sourcils avant que ces paroles ne fassent sens. Il s’emblait que les fidèles de Trios avaient poussé un nouveau personnage du passé jusqu’à leurs portes. « Vous venez du passé, mon brave, n’est-ce pas ? »
Colin prit alors une profonde inspiration et quand une grue – symbole de sa maison, celle qui avait tenue si fièrement la Vieille Porte avec tant de fierté – vola juste au-dessus de lui, l’homme soupira non sans passer une main entre ses boucles brunes et argentées par l’âge. Il approcha un peu plus, parlant plus bas qu’il ne l’avait fait pour interpeler l’inconnu.
« Sa Grâce, la reine Visenya a perdu la vie, lâchement assassinée par une lame dans la nuit. Son fils, le prince Maegor a fait fermer la ville jusqu’à nouvel ordre. »
L’information avait été donné simplement et exactement comme elle avait été donnée lorsqu’ils avaient appris la mort de la souveraine Targaryenne. Le coupable n’avait pas encore été trouvé, mais Maegor, pour tout ses défauts, était un véritable limier de chasse. Il reniflait chaque piste, inspectait chaque centimètre et à ses côtés se tenait lord Orys de la maison Baratheon, une figure que Colin Crane n’avait jamais cru rencontrer un jour dans sa vie.
« Si vous entrez, vous ne sortirez pas jusqu’à obtenir un laisser-passer. » prévint alors le plus âgé avant de faire un signe de la main à un garde, montrant une porte dérobée derrière une floppée d’escalier de son menton« Ser Normund, ouvrez la petite porte pour notre ami. »
Et quand la porte fut ouverte pour laisser passer ce fameux Edric Marwyn dont le nom ne lui était pas particulièrement familier, lui qui vivait dans le temps présent, plus au fait de l’histoire de cette ville à partir du règne d’Aerys II dit « le Fol » Targaryen. Quand il fut face à cet homme, Colin Crane le jaugea un instant pour observer sa carrure. Il devait avoir été entraîner à l’épée, ce que la Main de la Reine n’était pas et à cette pensée, il s’écarta en montrant la rue de sa main.
« Bienvenue à Port-Réal, Edric Marwyn et bonne chance. Un conseil, cependant, n’approchez pas trop du Donjon Rouge. Vous aurez l’air suspect et je ne pourrais rien faire pour vous venir en aide. »
Après tout, s’il advenait la moindre chose à la toute petite princesse Rhaenyra, le Prince de Peyredragon aurait été capable d’embrasser la ville de bout en bout, la rayant de la carte. Ce que cet inconnu ferait devait être surveillé et le patriarche de la maison Crane nota son nom dans son esprit.
« Avez-vous besoin qu’on vous indique le chemin, peut-être ? Le temps de Fort-Aegon est loin derrière et la citée royale a pris en taille de façon presque tentaculaire. »
« Une épidémie ? Allons bon… » commenta alors le port-réalais en fronçant ses sourcils avant que ces paroles ne fassent sens. Il s’emblait que les fidèles de Trios avaient poussé un nouveau personnage du passé jusqu’à leurs portes. « Vous venez du passé, mon brave, n’est-ce pas ? »
Colin prit alors une profonde inspiration et quand une grue – symbole de sa maison, celle qui avait tenue si fièrement la Vieille Porte avec tant de fierté – vola juste au-dessus de lui, l’homme soupira non sans passer une main entre ses boucles brunes et argentées par l’âge. Il approcha un peu plus, parlant plus bas qu’il ne l’avait fait pour interpeler l’inconnu.
« Sa Grâce, la reine Visenya a perdu la vie, lâchement assassinée par une lame dans la nuit. Son fils, le prince Maegor a fait fermer la ville jusqu’à nouvel ordre. »
L’information avait été donné simplement et exactement comme elle avait été donnée lorsqu’ils avaient appris la mort de la souveraine Targaryenne. Le coupable n’avait pas encore été trouvé, mais Maegor, pour tout ses défauts, était un véritable limier de chasse. Il reniflait chaque piste, inspectait chaque centimètre et à ses côtés se tenait lord Orys de la maison Baratheon, une figure que Colin Crane n’avait jamais cru rencontrer un jour dans sa vie.
« Si vous entrez, vous ne sortirez pas jusqu’à obtenir un laisser-passer. » prévint alors le plus âgé avant de faire un signe de la main à un garde, montrant une porte dérobée derrière une floppée d’escalier de son menton« Ser Normund, ouvrez la petite porte pour notre ami. »
Et quand la porte fut ouverte pour laisser passer ce fameux Edric Marwyn dont le nom ne lui était pas particulièrement familier, lui qui vivait dans le temps présent, plus au fait de l’histoire de cette ville à partir du règne d’Aerys II dit « le Fol » Targaryen. Quand il fut face à cet homme, Colin Crane le jaugea un instant pour observer sa carrure. Il devait avoir été entraîner à l’épée, ce que la Main de la Reine n’était pas et à cette pensée, il s’écarta en montrant la rue de sa main.
« Bienvenue à Port-Réal, Edric Marwyn et bonne chance. Un conseil, cependant, n’approchez pas trop du Donjon Rouge. Vous aurez l’air suspect et je ne pourrais rien faire pour vous venir en aide. »
Après tout, s’il advenait la moindre chose à la toute petite princesse Rhaenyra, le Prince de Peyredragon aurait été capable d’embrasser la ville de bout en bout, la rayant de la carte. Ce que cet inconnu ferait devait être surveillé et le patriarche de la maison Crane nota son nom dans son esprit.
« Avez-vous besoin qu’on vous indique le chemin, peut-être ? Le temps de Fort-Aegon est loin derrière et la citée royale a pris en taille de façon presque tentaculaire. »
by CrimsonTulip