Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
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Toni prit une grande bouffée d'air, ses mains jointes devant elle alors qu'elle attendait que sa tante. Izanriah de la Maison Royce était sa tante et pourtant, elle était aussi une inconnue. Elle n'avait aucun souvenir d'elle et la seule rencontre entre elles avaient eu lieu lorsque Antoinette n'avait que quelques jours, lors des funérailles de sa mère. Alors elle se sentait nerveuse de cette rencontre ou peut-être était-ce parce que pour la première fois, elle se sentait impliquée dans quelque chose qui la dépassait. À Villevieille, elle n'avait pas su trouver son utilité ou sa place. Elle n'avait qu'Aliénor, sa jumelle qu'elle aimait autant qu'elle la détestait car Trystan l'évitait et elle n'était parvenue à se faire aucun ami. Elle était entièrement seule, elle se sentait invisible et si peu utile. Alors qu'ici, depuis qu'elle était arrivée aux Eyrié, elle avait vu la belle Alys Hepivoie s'intéresser à ses talents de couturière et le prince Maegor voulait qu'elle aille parler à sa tante en son nom.
Naïve, la jeune femme croyait tout ce que le prince disait, elle ne voyait pas à quel point il était dangereux, ni la situation dans laquelle elle se mettait. Elle croyait que loin des combats, elle serait en sécurité, ce n'était qu'une rencontre avec la suzeraine et si elle échouait, elle ne voyait pas que la colère du Targayren s'abattrait pour elle. Elle n'osait le craindre, lui qui s'était avéré si agréable avec elle, quoi que grognon ou de mauvaise humeur lors du vol depuis le Bief mais il l'avait ensuite guidé et elle venait ici avec une offre.
Ses cheveux de jais étaient noués en une queue de cheval dans laquelle se mêlait deux tresses qui les tiraient en arrière, elle était vêtue d'une robe noire et argent alors que sur sa jupe, des motifs d'oiseaux se dessinaient dans le tissu. C'était une robe qu'elle avait fait elle-même quelques lunes auparavant. Elle observait l'intérieur de Roches-aux-Runes, l'endroit lui paraissait rustique en comparaison de Dorne et du Bief où elle avait passé les dernières années de sa vie. Les murs de marbre blanc et bleus des Eyrié étaient plus délicats et plus jolis que cet endroit.
Ses yeux passaient sur les murs, les tapisseries et les tableaux qui décoraient les murs alors que ses pas finirent par la guider vers ces derniers. Elle tendit le bras vers la tapisserie représentant une scène de chasse et ses doigts caressent le tissu, doucement elle vint en secouer la poussière et elle se mit à tousser quand la porte s'ouvrit.
Sa main tapait sa poitrine, elle toussait avant de se redresser pour tourner la tête vers la femme qui entrait dans le salon. Sa tante. Elle avait une prestance particulière et ses cheveux aussi sombres que les siens la poussèrent à se demander si sa mère lui ressemblait, si elle était aussi belle qu'elle ou si elle était bien différente. Elle prit une grande inspiration et laissa un léger sourire se dessiner sur ses lèvres.
« — My aunt. It is a pleasure to meet you. »
Soudainement, elle qui ne s'était jamais questionnée sur sa mère car elle la blâmait d'être morte en lui attirant la haine de son père, vint à se demander à quoi elle ressemblait et si cette femme, qui était de sa famille, pouvait lui en dire plus à son propos. Elle se découvrait une curiosité nouvelle mais elle venait avec un objectif, un rôle à jouer important et elle ne pouvait pas échouer. Pas aujourd'hui.
Naïve, la jeune femme croyait tout ce que le prince disait, elle ne voyait pas à quel point il était dangereux, ni la situation dans laquelle elle se mettait. Elle croyait que loin des combats, elle serait en sécurité, ce n'était qu'une rencontre avec la suzeraine et si elle échouait, elle ne voyait pas que la colère du Targayren s'abattrait pour elle. Elle n'osait le craindre, lui qui s'était avéré si agréable avec elle, quoi que grognon ou de mauvaise humeur lors du vol depuis le Bief mais il l'avait ensuite guidé et elle venait ici avec une offre.
Ses cheveux de jais étaient noués en une queue de cheval dans laquelle se mêlait deux tresses qui les tiraient en arrière, elle était vêtue d'une robe noire et argent alors que sur sa jupe, des motifs d'oiseaux se dessinaient dans le tissu. C'était une robe qu'elle avait fait elle-même quelques lunes auparavant. Elle observait l'intérieur de Roches-aux-Runes, l'endroit lui paraissait rustique en comparaison de Dorne et du Bief où elle avait passé les dernières années de sa vie. Les murs de marbre blanc et bleus des Eyrié étaient plus délicats et plus jolis que cet endroit.
Ses yeux passaient sur les murs, les tapisseries et les tableaux qui décoraient les murs alors que ses pas finirent par la guider vers ces derniers. Elle tendit le bras vers la tapisserie représentant une scène de chasse et ses doigts caressent le tissu, doucement elle vint en secouer la poussière et elle se mit à tousser quand la porte s'ouvrit.
Sa main tapait sa poitrine, elle toussait avant de se redresser pour tourner la tête vers la femme qui entrait dans le salon. Sa tante. Elle avait une prestance particulière et ses cheveux aussi sombres que les siens la poussèrent à se demander si sa mère lui ressemblait, si elle était aussi belle qu'elle ou si elle était bien différente. Elle prit une grande inspiration et laissa un léger sourire se dessiner sur ses lèvres.
« — My aunt. It is a pleasure to meet you. »
Soudainement, elle qui ne s'était jamais questionnée sur sa mère car elle la blâmait d'être morte en lui attirant la haine de son père, vint à se demander à quoi elle ressemblait et si cette femme, qui était de sa famille, pouvait lui en dire plus à son propos. Elle se découvrait une curiosité nouvelle mais elle venait avec un objectif, un rôle à jouer important et elle ne pouvait pas échouer. Pas aujourd'hui.
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Depuis la fenêtre de ses appartements, les yeux bleus d'Izanriah Royce observaient les montagnes qui s'étendaient à perte de vue tout autour de Roches-aux-Runes. Ces montagnes, cette vue, elle les connaissait bien, elle avait grandi en les observant. Ou plutôt, elles l'avaient vu grandir, devenir une femme, une mère, une suzeraine.
Pour ce qu'elle était devenue à présent. Que restait-il de la mère ? De la suzeraine ? Son propre fils l'avait trahi, sa chaire et son sang qui avait révélé un visage bien sombre, bien imbécile, et la suzeraine se retrouvait à présent prisonnière de son fief, privé de tout véritable pouvoir, si ce n'était pour les bannerets qui lui étaient restés fidèles. Mais pour combien de temps ?
Izanriah n'était pas stupide. Le Val ne pourrait pas résister éternellement, elle ne pourrait pas résister éternellement. Elle savait que tôt ou tard, il lui faudrait choisir, entre la dignité et la fierté, ce qui impliquerait sans aucun doute sa mort, ou se soumettre.
Décemment, l'idée de laisser sa région entre les mains des Targaryens la révulsait. Qui étaient-ils ces seigneurs dragons, leur arrogance n'avait-elle aucune limite pour réclamer ce qui n'était plus à eux depuis des siècles, ce qu'ils avaient d'ailleurs perdu et presque détruit par leur propre fait, leur propre vanité et arrogance ?
Maegor Targaryen, en particulier, lui était imbuvable. Cet animal avait réussi à entourlouper son fils, non pas que cela eût été une tâche difficile, elle en avait conscience, et il régnait à présent sur les Eyriés, une force non négligeable. Elle redoutait, le jour où elle verrait le dragon de cet homme fou et cruel se repaître du drame qu'il laisserait derrière lui lorsqu'il attaquerait sa demeure.
Le problème, la situation, elle l'avait retourne maintes fois dans sa tête, depuis des lunes. Et si elle continuait de résister à Maegor Targaryen, à Visenya Targaryen, elle n'était pas assez idiote pour penser qu'elle pourrait le faire éternellement, ils finiraient par se lasser de son ignorance, de son insolence.
Et après la débâcle qu'ils avaient subi à Harrenhal, Dorne ne pouvait certainement pas se vanter de lui être utile ou d'une quelconque aide, malgré quelque correspondance échangée.
Pour autant, elle avait également sa fierté. Et elle ne ploierait pas le genou sans une bonne raison. Si elle devait être honnête, la suzeraine était même étonnée que les Targaryens n'aient pas encore véritablement agi.
Elle avait ouï dire que sa nièce, Antoinette, se trouvait aux Eyriés, mais ses informations ne stipulaient pas d'un danger imminent pour elle. Et ce matin, on lui avait appris que cette dernière venait à sa rencontre.
Était-ce dont là le plan de ce Maegor ? User sa nièce contre elle ? L'intention était aussi pathétique que cruelle.
Depuis ses fenêtres, elle avait vu le convoi arriver et elle s'était préparé en conséquences finalement, avant que son page ne vienne la quérir.
D'elle-même, Izanriah s'était dirigée vers le salon où on avait installé Antoinette. Comme à son habitude, elle portait une tunique imposante qui laissait à se demander si elle portait un pantalon ou des jupes, et ses longs cheveux de jais n'étaient attachés que par un élégant chignon en hauteur tandis que le reste de sa longueur retombait librement sur son épaule.
Antoinette portait sur elle un style plus sage cependant, malgré sa robe unique. Elle avait entendu parler de ses talents de couturières, elle en avait à présent la confirmation.
Elle avait également entendu parler de la ressemblance de sa nièces à sa défunte sœur, elle en avait également la confirmation aussi. Malgré leur affiliation, c'était la première fois qu'elle posait les yeux sur la femme qu'Antoinette était devenue, depuis les funérailles de sa mère où elle n'était encore qu'un bébé.
Aliénor, elle l'avait déjà revu mais Antoinette était restée en retrait. Du moins, Lyonel Corbray l'avait laissé en retrait, cet idiot... Il lui fallut se reprendre un instant, car cette nièce était un portrait fidèle de sa sœur, sa chère Alayne.
« A shared one, my niece. »
Izanriah lui offre un sourire en retour, un sourire sincère et chaleureux. Elle n'ignore rien des raisons de la présence d'Antoinette ici, mais elle reste sa famille. Elle reste son sang, et surtout, une pauvre enfant utilisée par des âmes peu charitables, peu scrupuleuses.
« I trust your journey has been a pleasant one from the Eyries ? »
Son sourire n'a pas quitté son visage élégant tandis qu'elle l'interroge, non sans manquer de lui révéler qu'elle connaissait déjà la raison de sa venue, les plans de Maegor Targaryen.
Izanriah dépasse sa nièce pour aller servir le thé elle-même, poussant une tasse dans la direction de sa nièce.
« You must be glad to be home, in the Vale. After so much time away in Dorne, then in the Reach. »
Pour ce qu'elle était devenue à présent. Que restait-il de la mère ? De la suzeraine ? Son propre fils l'avait trahi, sa chaire et son sang qui avait révélé un visage bien sombre, bien imbécile, et la suzeraine se retrouvait à présent prisonnière de son fief, privé de tout véritable pouvoir, si ce n'était pour les bannerets qui lui étaient restés fidèles. Mais pour combien de temps ?
Izanriah n'était pas stupide. Le Val ne pourrait pas résister éternellement, elle ne pourrait pas résister éternellement. Elle savait que tôt ou tard, il lui faudrait choisir, entre la dignité et la fierté, ce qui impliquerait sans aucun doute sa mort, ou se soumettre.
Décemment, l'idée de laisser sa région entre les mains des Targaryens la révulsait. Qui étaient-ils ces seigneurs dragons, leur arrogance n'avait-elle aucune limite pour réclamer ce qui n'était plus à eux depuis des siècles, ce qu'ils avaient d'ailleurs perdu et presque détruit par leur propre fait, leur propre vanité et arrogance ?
Maegor Targaryen, en particulier, lui était imbuvable. Cet animal avait réussi à entourlouper son fils, non pas que cela eût été une tâche difficile, elle en avait conscience, et il régnait à présent sur les Eyriés, une force non négligeable. Elle redoutait, le jour où elle verrait le dragon de cet homme fou et cruel se repaître du drame qu'il laisserait derrière lui lorsqu'il attaquerait sa demeure.
Le problème, la situation, elle l'avait retourne maintes fois dans sa tête, depuis des lunes. Et si elle continuait de résister à Maegor Targaryen, à Visenya Targaryen, elle n'était pas assez idiote pour penser qu'elle pourrait le faire éternellement, ils finiraient par se lasser de son ignorance, de son insolence.
Et après la débâcle qu'ils avaient subi à Harrenhal, Dorne ne pouvait certainement pas se vanter de lui être utile ou d'une quelconque aide, malgré quelque correspondance échangée.
Pour autant, elle avait également sa fierté. Et elle ne ploierait pas le genou sans une bonne raison. Si elle devait être honnête, la suzeraine était même étonnée que les Targaryens n'aient pas encore véritablement agi.
Elle avait ouï dire que sa nièce, Antoinette, se trouvait aux Eyriés, mais ses informations ne stipulaient pas d'un danger imminent pour elle. Et ce matin, on lui avait appris que cette dernière venait à sa rencontre.
Était-ce dont là le plan de ce Maegor ? User sa nièce contre elle ? L'intention était aussi pathétique que cruelle.
Depuis ses fenêtres, elle avait vu le convoi arriver et elle s'était préparé en conséquences finalement, avant que son page ne vienne la quérir.
D'elle-même, Izanriah s'était dirigée vers le salon où on avait installé Antoinette. Comme à son habitude, elle portait une tunique imposante qui laissait à se demander si elle portait un pantalon ou des jupes, et ses longs cheveux de jais n'étaient attachés que par un élégant chignon en hauteur tandis que le reste de sa longueur retombait librement sur son épaule.
Antoinette portait sur elle un style plus sage cependant, malgré sa robe unique. Elle avait entendu parler de ses talents de couturières, elle en avait à présent la confirmation.
Elle avait également entendu parler de la ressemblance de sa nièces à sa défunte sœur, elle en avait également la confirmation aussi. Malgré leur affiliation, c'était la première fois qu'elle posait les yeux sur la femme qu'Antoinette était devenue, depuis les funérailles de sa mère où elle n'était encore qu'un bébé.
Aliénor, elle l'avait déjà revu mais Antoinette était restée en retrait. Du moins, Lyonel Corbray l'avait laissé en retrait, cet idiot... Il lui fallut se reprendre un instant, car cette nièce était un portrait fidèle de sa sœur, sa chère Alayne.
« A shared one, my niece. »
Izanriah lui offre un sourire en retour, un sourire sincère et chaleureux. Elle n'ignore rien des raisons de la présence d'Antoinette ici, mais elle reste sa famille. Elle reste son sang, et surtout, une pauvre enfant utilisée par des âmes peu charitables, peu scrupuleuses.
« I trust your journey has been a pleasant one from the Eyries ? »
Son sourire n'a pas quitté son visage élégant tandis qu'elle l'interroge, non sans manquer de lui révéler qu'elle connaissait déjà la raison de sa venue, les plans de Maegor Targaryen.
Izanriah dépasse sa nièce pour aller servir le thé elle-même, poussant une tasse dans la direction de sa nièce.
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Antoinette ignorait tout de cette femme, elle ignorait ses intentions et son caractère car la politique n'avait jamais été son fort. Elle connaissait les bases de l'histoire, elle connaissait l'importance de la hiérarchie de ce monde dans lequel ils vivaient mais les leçons importantes avaient été réservées à Aliénor seule. Après tout, qu'attendait-on de la troisième enfant ? Celle que son père détestait car elle avait tué sa mère, la femme qu'il avait aimé. Elle avait vécu avec cette idée toute sa vie, Toni savait qu'elle était une meurtrière, après sa mère, elle avait tué son frère et elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour se racheter mais elle vivait dans le pêché, il semblait que les Sept se soient détournés d'elle depuis longtemps. Ou alors, était-ce elle qui s'était détournée d'eux ? Elle avait offert sa vertu à un homme qui n'était pas son époux et elle s'en était éprise, lui qui était l'époux de sa jumelle. Elle convoitait l'époux d'une autre, de la personne qu'elle était supposée aimer le plus au monde mais son cœur était plus fort que sa raison et même alors qu'elle aimait profondément Aliénor, elle la jalousait pour tout ce qu'elle possédait. Et cet instant ne faisait pas exception. Car sa sœur aurait su comment agir, elle aurait su quoi dire, elle qui était si parfaite. Mais Antoinette ne savait pas.
La suzeraine souriait et cela détendit la jeune Corbray. Son ton était chaleureux quand elle avait entendu qu'elle était une femme dure, peut-être froide mais cela venait de Maegor et elle savait bien que le prince s'opposait à sa tante. C'était d'ailleurs la raison de sa venue.
« — Yes, very pleasant. »
Elle sourit davantage. Elle connaissait les raisons de sa présence et cela était rassurant, cela lui faciliterait les choses, sans l'ombre d'un doute. Elle la suivit des yeux, se tournant vers elle pour la voir servir du thé et Antoinette fit quelques pas dans sa direction, s'emparant de la tasse et la remerciant. Elle qui se montait si confiante et si imperturbable habituellement se trouvait soudainement moins certaine quand elle devait accomplir une mission si importante qu'elle déciderait de l'avenir du Val. Après tout, son père trouvait l'affaire si importante qu'il lui avait écrit pour la première fois en deux années pour lui dire quoi faire, lui dire qu'il comptait sur elle et l'idée pesait, la pression était lourd sur ses épaules et si elle y songeait trop, elle venait l'étouffer. C'était à Aliénor d'agir habituellement, c'était à sa jumelle de remplir ce genre de mission, pas à elle. Antoinette était celle qu'on cachait, qu'on envoyait au loin, qu'on ne voulait pas voir, qui n'était suffisante pour personne et même l'homme qu'elle aimait l'évitait dans les murs de sa demeure pour ne lui écrire que lorsqu'elle s'en allait. Il semblait que Trystan aussi l'aimait davantage lorsqu'elle était loin. C'était la raison pour laquelle elle avait l'intention de retourner à Cordial dès que sa mission auprès du prince Targaryen prendrait fin.
« — I am. I missed it. »
Le Val lui avait-il réellement manqué ? D'une certaine manière, oui et d'une autre, elle avait apprécié tout ce qu'elle avait découvert dans le sud. La mode, là-bas, était plus intéressante. Elle avait trouvé des tissus plus colorés, un style plus léger et floral qu'elle appréciait mieux que l'aspect rustique du Val. Le gris et l'argent, les couleurs sombres et brunes, n'allaient ni avec son teint ni avec sa chevelure. Pas si elle voulait avoir l'air radieuse et non effacée.
« — I'm going back to Heart's Home soon. I'll stay there until my father find me a husband, I suppose. »
Il y avait une pointe de tristesse dans son ton et dans l'espoir de la masque, elle porta sa tasse de thé à ses lèvres pour boire. Elle ne rêvait pas d'un mariage, elle n'en voulait aucun et n'en avait désiré qu'un seul au cours de toute sa vie et il lui avait échappé des mains parce qu'elle avait tenté de bien agir, de faire les choses correctement pour sa jumelle et elle avait échoué. Après tout, elle détruisait tout ce qu'elle touchait. Sa mère, son frère, son bonheur et elle-même. Elle ignorait où elle irait après cette vie mais elle pensait que les Sept Enfers l'attendaient pour lui réserver les pires châtiments. Elle vivait dans le pêché et elle ne vivait même pas heureuse. Elle essayait pourtant, elle essayait autant que possible mais il y avait chez elle un égoïsme profond ou une profonde tristesse dont elle ne savait pas se débarrasser. Et depuis qu'elle était arrivée à Villevieille, elle naviguait dans des hauts troubles. Tantôt heureuse, tantôt triste. Elle était triste quand elle était partie, elle ne trouvait que peu de sens à sa vie et cette mission que le prince lui avait donné, elle s'y accrochait, car elle cherchait à vaincre sa tristesse avait, elle cherchait à trouver une raison de se raccrocher à la vie, une utilité à son existence qu'elle peinait à voir dernièrement.
« — But before, I've been sent here with a request, dear aunt. If you know where I come from, you must know who send me here, right? »
La suzeraine souriait et cela détendit la jeune Corbray. Son ton était chaleureux quand elle avait entendu qu'elle était une femme dure, peut-être froide mais cela venait de Maegor et elle savait bien que le prince s'opposait à sa tante. C'était d'ailleurs la raison de sa venue.
« — Yes, very pleasant. »
Elle sourit davantage. Elle connaissait les raisons de sa présence et cela était rassurant, cela lui faciliterait les choses, sans l'ombre d'un doute. Elle la suivit des yeux, se tournant vers elle pour la voir servir du thé et Antoinette fit quelques pas dans sa direction, s'emparant de la tasse et la remerciant. Elle qui se montait si confiante et si imperturbable habituellement se trouvait soudainement moins certaine quand elle devait accomplir une mission si importante qu'elle déciderait de l'avenir du Val. Après tout, son père trouvait l'affaire si importante qu'il lui avait écrit pour la première fois en deux années pour lui dire quoi faire, lui dire qu'il comptait sur elle et l'idée pesait, la pression était lourd sur ses épaules et si elle y songeait trop, elle venait l'étouffer. C'était à Aliénor d'agir habituellement, c'était à sa jumelle de remplir ce genre de mission, pas à elle. Antoinette était celle qu'on cachait, qu'on envoyait au loin, qu'on ne voulait pas voir, qui n'était suffisante pour personne et même l'homme qu'elle aimait l'évitait dans les murs de sa demeure pour ne lui écrire que lorsqu'elle s'en allait. Il semblait que Trystan aussi l'aimait davantage lorsqu'elle était loin. C'était la raison pour laquelle elle avait l'intention de retourner à Cordial dès que sa mission auprès du prince Targaryen prendrait fin.
« — I am. I missed it. »
Le Val lui avait-il réellement manqué ? D'une certaine manière, oui et d'une autre, elle avait apprécié tout ce qu'elle avait découvert dans le sud. La mode, là-bas, était plus intéressante. Elle avait trouvé des tissus plus colorés, un style plus léger et floral qu'elle appréciait mieux que l'aspect rustique du Val. Le gris et l'argent, les couleurs sombres et brunes, n'allaient ni avec son teint ni avec sa chevelure. Pas si elle voulait avoir l'air radieuse et non effacée.
« — I'm going back to Heart's Home soon. I'll stay there until my father find me a husband, I suppose. »
Il y avait une pointe de tristesse dans son ton et dans l'espoir de la masque, elle porta sa tasse de thé à ses lèvres pour boire. Elle ne rêvait pas d'un mariage, elle n'en voulait aucun et n'en avait désiré qu'un seul au cours de toute sa vie et il lui avait échappé des mains parce qu'elle avait tenté de bien agir, de faire les choses correctement pour sa jumelle et elle avait échoué. Après tout, elle détruisait tout ce qu'elle touchait. Sa mère, son frère, son bonheur et elle-même. Elle ignorait où elle irait après cette vie mais elle pensait que les Sept Enfers l'attendaient pour lui réserver les pires châtiments. Elle vivait dans le pêché et elle ne vivait même pas heureuse. Elle essayait pourtant, elle essayait autant que possible mais il y avait chez elle un égoïsme profond ou une profonde tristesse dont elle ne savait pas se débarrasser. Et depuis qu'elle était arrivée à Villevieille, elle naviguait dans des hauts troubles. Tantôt heureuse, tantôt triste. Elle était triste quand elle était partie, elle ne trouvait que peu de sens à sa vie et cette mission que le prince lui avait donné, elle s'y accrochait, car elle cherchait à vaincre sa tristesse avait, elle cherchait à trouver une raison de se raccrocher à la vie, une utilité à son existence qu'elle peinait à voir dernièrement.
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Une femme austère, elle l'était certainement. Izanriah avait été élevée pour succéder à son père mais ce dernier ne s'était jamais figuré que sa fille serait accepté facilement, et il avait raison.
Toute sa vie, elle avait du faire ses preuves. Elle ne pensait pas avoir échoué, elle avait largement prouvé à tous de quoi elle était capable, elle avait prouvé qu'elle pouvait soutenir sa région, la fair fonctionner et la protéger.
Du moins, jusqu'à aujourd'hui. Elle se montrait forte et implacable mais le doute la rongeait parfois. Elle restait humaine, malheureusement. Non pas quand aux Targaryens, elle avait suffisamment appris de l'histoire pour se figurer que cette Maison avait fait son temps, qu'il n'arrivait jamais rien de bon bien longtemps quand on leur laissait les rennes du pouvoir.
Non, elle doutait de la marche à suivre. Elle doutait de son avenir, elle doutait de l'avenir du Val et du royaume. Yorwick, ce petit imbécile... Il devrait lui succéder et pourtant, il avait révélé un visage bien sombre, bien amer, bien égoïste.
Peut-être était-ce de sa faute aussi, elle s'en rendait bien compte. Elle n'avait jamais été une mère bien présente pour lui, non pas par défaut d'amour maternel mais ses occupations, elle les avait toujours fait passer en priorité. Dernièrement, son esprit la ramenait parfois à Ben et elle se demandait si sa trahison avait été de ce fait...
Mais elle n'avait pas le temps de pleurnicher les traîtres ou les sots, aussi importants soient-ils à son cœur trop doux, trop faible, trop laxiste, ce traître lui aussi...
Et la douceur... Oh, elle figurait aussi dans les traits de sa nièce, Antoinette. Certainement, elle était le portait de sa jumelle, tout autant que ces filles étaient les sosies de leur mère. Cependant, il y avait une différence entre ses nièces qu'Izanriah pouvait se vanter de reconnaître : là une douceur infaillible semblait dévorer Aliénor, il y avait plus de sauvagerie chez Antoinette.
À vrai dire, malgré la situation actuelle du Val et de son esprit tourmenté, Izanriah n'était pas mécontente d'enfin pouvoir rencontrer cette nièce que l'on semblait toujours envoyer au loin.
Elle savait bien pourquoi, Lyonel était un homme idiot et stupide qu'elle n'avait jamais apprécié, n'en déplaise à sa chère Alayne qui l'avait pourtant aimé. Mais elle, elle avait bien aimé un traître, qui était-elle pour juger les faiblesses du cœur de sa défunte sœur ?
Quoi qu'il en soit, la suzeraine savait exactement quels sentiments noirs son crétin de beau-frère déversaient sur sa dernière née. Elle aurait pu agir, mais elle ne l'avait pas fait. Ça n'avait pas été dans son intérêt, et peut-être aurait-elle dû finalement... Prendre la fille comme pupille, la former à reprendre les rennes du Val s'il devait arriver malheur à son héritier...
En l'occurence, son fils était encore bien portant -pour combien de temps ceci dit ?- mais complètement dépourvu de bon sens et elle aurait pu user d'un autre héritier, ou d'une autre héritière.
Il était trop tard pour ce genre de regrets cependant et à présent, elle devait composer avec ce qu'elle avait : une région divisée, un fils stupide et une nièce utilisée par un Targaryen cupide et fou.
Cette amertume, la Royce prend cependant soin de la dissimuler derrière son sourire tandis qu'elle sert le thé à Antoinette, qu'elle l'invite finalement à s'assoir, tandis qu'elle parle de son hypothétique retour à Cordial.
Elle ne manque pas cette pointe de tristesse dans la voix de sa nièce, mais c'est là lot de toutes femmes. Se marier et engendrer. Elle-même n'aurait pu y échapper, non pas qu'elle l'ait souhaité.
« I've been expecting you sooner, to say the truth of it. And in another condition. »
Tout portait à croire qu'Antoinette était bien traitée, elle se demanderait si ce serait toujours le cas si elle la renvoyait à Maegor les mains vides. "And that mad man would perhaps send his dragon on your home and banner men..." La prévient cette petite voix dans un coin de sa tête.
Il n'était pas exclu qu'il tue Antoinette non plus, et cette éventualité la dérangeait trop également.
« So ? What did Maegor Targaryen told you ? What does he has to say ? »
Perdre du temps, tourner autour du pot, Izanriah savait très bien le faire. Jouer était un passe temps qu'elle savait bien manier, qu'elle aimait beaucoup mais à cet instant, il ne servait à rien de perdre ce temps.
« Or maybe Yorwick has conditions as well ? I heard his head went twice as big from his pride than it already was. »
Toute sa vie, elle avait du faire ses preuves. Elle ne pensait pas avoir échoué, elle avait largement prouvé à tous de quoi elle était capable, elle avait prouvé qu'elle pouvait soutenir sa région, la fair fonctionner et la protéger.
Du moins, jusqu'à aujourd'hui. Elle se montrait forte et implacable mais le doute la rongeait parfois. Elle restait humaine, malheureusement. Non pas quand aux Targaryens, elle avait suffisamment appris de l'histoire pour se figurer que cette Maison avait fait son temps, qu'il n'arrivait jamais rien de bon bien longtemps quand on leur laissait les rennes du pouvoir.
Non, elle doutait de la marche à suivre. Elle doutait de son avenir, elle doutait de l'avenir du Val et du royaume. Yorwick, ce petit imbécile... Il devrait lui succéder et pourtant, il avait révélé un visage bien sombre, bien amer, bien égoïste.
Peut-être était-ce de sa faute aussi, elle s'en rendait bien compte. Elle n'avait jamais été une mère bien présente pour lui, non pas par défaut d'amour maternel mais ses occupations, elle les avait toujours fait passer en priorité. Dernièrement, son esprit la ramenait parfois à Ben et elle se demandait si sa trahison avait été de ce fait...
Mais elle n'avait pas le temps de pleurnicher les traîtres ou les sots, aussi importants soient-ils à son cœur trop doux, trop faible, trop laxiste, ce traître lui aussi...
Et la douceur... Oh, elle figurait aussi dans les traits de sa nièce, Antoinette. Certainement, elle était le portait de sa jumelle, tout autant que ces filles étaient les sosies de leur mère. Cependant, il y avait une différence entre ses nièces qu'Izanriah pouvait se vanter de reconnaître : là une douceur infaillible semblait dévorer Aliénor, il y avait plus de sauvagerie chez Antoinette.
À vrai dire, malgré la situation actuelle du Val et de son esprit tourmenté, Izanriah n'était pas mécontente d'enfin pouvoir rencontrer cette nièce que l'on semblait toujours envoyer au loin.
Elle savait bien pourquoi, Lyonel était un homme idiot et stupide qu'elle n'avait jamais apprécié, n'en déplaise à sa chère Alayne qui l'avait pourtant aimé. Mais elle, elle avait bien aimé un traître, qui était-elle pour juger les faiblesses du cœur de sa défunte sœur ?
Quoi qu'il en soit, la suzeraine savait exactement quels sentiments noirs son crétin de beau-frère déversaient sur sa dernière née. Elle aurait pu agir, mais elle ne l'avait pas fait. Ça n'avait pas été dans son intérêt, et peut-être aurait-elle dû finalement... Prendre la fille comme pupille, la former à reprendre les rennes du Val s'il devait arriver malheur à son héritier...
En l'occurence, son fils était encore bien portant -pour combien de temps ceci dit ?- mais complètement dépourvu de bon sens et elle aurait pu user d'un autre héritier, ou d'une autre héritière.
Il était trop tard pour ce genre de regrets cependant et à présent, elle devait composer avec ce qu'elle avait : une région divisée, un fils stupide et une nièce utilisée par un Targaryen cupide et fou.
Cette amertume, la Royce prend cependant soin de la dissimuler derrière son sourire tandis qu'elle sert le thé à Antoinette, qu'elle l'invite finalement à s'assoir, tandis qu'elle parle de son hypothétique retour à Cordial.
Elle ne manque pas cette pointe de tristesse dans la voix de sa nièce, mais c'est là lot de toutes femmes. Se marier et engendrer. Elle-même n'aurait pu y échapper, non pas qu'elle l'ait souhaité.
« I've been expecting you sooner, to say the truth of it. And in another condition. »
Tout portait à croire qu'Antoinette était bien traitée, elle se demanderait si ce serait toujours le cas si elle la renvoyait à Maegor les mains vides. "And that mad man would perhaps send his dragon on your home and banner men..." La prévient cette petite voix dans un coin de sa tête.
Il n'était pas exclu qu'il tue Antoinette non plus, et cette éventualité la dérangeait trop également.
« So ? What did Maegor Targaryen told you ? What does he has to say ? »
Perdre du temps, tourner autour du pot, Izanriah savait très bien le faire. Jouer était un passe temps qu'elle savait bien manier, qu'elle aimait beaucoup mais à cet instant, il ne servait à rien de perdre ce temps.
« Or maybe Yorwick has conditions as well ? I heard his head went twice as big from his pride than it already was. »
by CrimsonTulip