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Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
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Un retour presque source. - FT Benjen Stark.
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Il a froid. Très froid. Il est perdu et ne sait pas où donner de la tête actuellement. Il faut dire, qui ne serait pas perdu, quand on est un homme mort de vieillesse, revenir à la vie dans un corps plus jeune de soi-même mais dans une autre époque ?
Cregan est perdu. Il serre la cape qu’il a sur le dos et essaye de se repérer actuellement. Il cherche à repérer les lieux et il a l’impression d’être dans le nord de Westeros. C’est déjà une bonne chose. Il n’avait pas envie de se retrouver dans la sud, ou en Essos. La chaleur, ce n’est pas sa tasse de thé en général. Il finit par prendre un chemin, par instinct, se dirige vers Winterfell. Arrivant devant ses anciennes terres, il a comme un soulagement qui lui réchauffe le creux de son ventre et rapidement, il entre dans la cour. Tous sont en train de vaquer à leur occupation, a un point que Cregan entre dans la demeure des Stark. L’odeur du bois, celui-ci qui craque sous ses pas et l’ambiance chaleureuse à sa manière, n’a pas changé. Il soupire de soulagement de voir que rien n’a changé. À dire vrai, il pense même être encore à son époque, ou un retour dans le passé, peu avant la danse des dragons ou après celle-ci. Il alla dans le grand hall, regardant autour de lui.
« Bon sang… »
Ou bien, encore mieux, est-ce le paradis ? Peut être, dans le fond il y croit un peu actuellement. Il est mort après tout. Il est heureux, mais il allait vite redescendre sur terre quand il saurait la vérité. D’ailleurs, bon guerrier qu’il est et toujours sur ses gardes, il sent une présence derrière lui, venant se retourner vers la présence, un homme.
« Qui êtes-vous ? »
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Peu de lunes s’étaient écoulées depuis que Benjen Stark était monté jusqu’au mur pour conclure une alliance avec Mylah, cheffe d’un clan de sauvageon. Le roi du Nord, sans héritier à part sa tendre fille malade et alitée, devait consolider ses positions. Avant d’être père, avant d’être Benjen Stark, il était le roi du Nord et mettait son pays ainsi que sa population avant sa propre vie. De cette alliance avec l’autre côté du mur, Benjen en avait besoin face au sud dont la situation était si incertaine qu’elle commençait à faire grandir en inquiétude les nordiens. Ainsi, via cette promesse de mariage entre Mylah et lui, Benjen rassurait sa population. Il y aurait une nouvelle reine du Nord, bien que la dernière fut très appréciée. Il y aurait sans doute un nouvel héritier. Il y aurait des hommes en plus pour renforcer les armées avec des techniques certes, barbares, mais utiles.
La neige tombait fortement aujourd’hui sur Winterfell, Benjen était sur l’un des balcons de la forteresse, entrain de regarder ses hommes s’entraîner avant qu’un garde ne vienne en courant le prévenir de la présence d’un inconnu dans sa demeure, qu’ils n’avaient pas vu passer avant et qu’ils ont fermé les portes de la pièce où il se trouvait par sécurité afin que Benjen puisse d’abord le voir. Le roi du Nord hocha la tête.
"Bien. Je vais aller voir l’étranger. Restez près de la porte. Je n’oublie cependant pas que vous auriez dû être à votre poste. Je ne suis pas cruel mais je ne peux tolérer des manquements qui peuvent palier à la sécurité de ma fille ou de ma future épouse. Ressaisissez-vous. Cela n’arrivera qu’une fois."
Le garde hocha la tête en promettant d’être plus vigilant. Benjen était un homme juste et bon, mais il s’agissait de la bâtisse royale et elle devait être protégée surtout lors des tensions actuelles, de la vitesse à laquelle les monarques tombaient et l’incertitude de la situation politique des six couronnes ainsi que du point stratégique que représentait le Nord.
Il n’était pas rare que des personnes réapparaissent de nulle part. Benjen avait accueilli beaucoup de Stark au sein de Winterfell, offrant refuge à ses ascendants. Et en se rendant, main sur son épée dans la salle où se trouvait l’étranger, désormais gardée par deux hommes, il demanda à ces derniers de n’entrer que s’ils l’entendaient crier. Seul, il pénétra donc dans la pièce et regarda l’inconnu qui semblait sincèrement plus perdu que menaçant. Retirant sa main du manche de son épée, Benjen fixa l’homme en face de lui, qui se croyait presque être chez lui et ignorait qui il était. Trois solutions s’offraient à Stark : soit il était fou, soit il faisait parti de ses nombreux ascendants qui revenaient à la vie, soit il était un espion envoyé par le sud. Bien que cette dernière théorie se fasse balayer par le comportement de l’homme.
"Je m’appelle Benjen Stark, je suis le roi du Nord."
L’homme avait un accent Nordien, il ne s’agissait donc d’aucun homme du sud. Il possédait aussi l'intonation de quelqu'un de noble, et non des villages nordiens, ce qui attisa la curiosité de Benjen, pratiquement sûr que l'homme était un noble de Winterfell.
"Nous sommes en 875 AC, si vous faites partis de l’une des nombreuses personnes que la Foi Militante a ramené à la vie. Vous êtes ?"
Stark avait pris l'habitude de préciser l'année après avoir vu arriver tant de monde de différentes époques. Benjen ne savait toujours pas comment il voyait la situation. D'un côté, il était content de les voir revenir mais d'un autre, il n'aimait pas que certains veuillent reprendre le pouvoir, ne pouvant se laisser marcher à nouveau dessus par la famille Targaryen.
La neige tombait fortement aujourd’hui sur Winterfell, Benjen était sur l’un des balcons de la forteresse, entrain de regarder ses hommes s’entraîner avant qu’un garde ne vienne en courant le prévenir de la présence d’un inconnu dans sa demeure, qu’ils n’avaient pas vu passer avant et qu’ils ont fermé les portes de la pièce où il se trouvait par sécurité afin que Benjen puisse d’abord le voir. Le roi du Nord hocha la tête.
"Bien. Je vais aller voir l’étranger. Restez près de la porte. Je n’oublie cependant pas que vous auriez dû être à votre poste. Je ne suis pas cruel mais je ne peux tolérer des manquements qui peuvent palier à la sécurité de ma fille ou de ma future épouse. Ressaisissez-vous. Cela n’arrivera qu’une fois."
Le garde hocha la tête en promettant d’être plus vigilant. Benjen était un homme juste et bon, mais il s’agissait de la bâtisse royale et elle devait être protégée surtout lors des tensions actuelles, de la vitesse à laquelle les monarques tombaient et l’incertitude de la situation politique des six couronnes ainsi que du point stratégique que représentait le Nord.
Il n’était pas rare que des personnes réapparaissent de nulle part. Benjen avait accueilli beaucoup de Stark au sein de Winterfell, offrant refuge à ses ascendants. Et en se rendant, main sur son épée dans la salle où se trouvait l’étranger, désormais gardée par deux hommes, il demanda à ces derniers de n’entrer que s’ils l’entendaient crier. Seul, il pénétra donc dans la pièce et regarda l’inconnu qui semblait sincèrement plus perdu que menaçant. Retirant sa main du manche de son épée, Benjen fixa l’homme en face de lui, qui se croyait presque être chez lui et ignorait qui il était. Trois solutions s’offraient à Stark : soit il était fou, soit il faisait parti de ses nombreux ascendants qui revenaient à la vie, soit il était un espion envoyé par le sud. Bien que cette dernière théorie se fasse balayer par le comportement de l’homme.
"Je m’appelle Benjen Stark, je suis le roi du Nord."
L’homme avait un accent Nordien, il ne s’agissait donc d’aucun homme du sud. Il possédait aussi l'intonation de quelqu'un de noble, et non des villages nordiens, ce qui attisa la curiosité de Benjen, pratiquement sûr que l'homme était un noble de Winterfell.
"Nous sommes en 875 AC, si vous faites partis de l’une des nombreuses personnes que la Foi Militante a ramené à la vie. Vous êtes ?"
Stark avait pris l'habitude de préciser l'année après avoir vu arriver tant de monde de différentes époques. Benjen ne savait toujours pas comment il voyait la situation. D'un côté, il était content de les voir revenir mais d'un autre, il n'aimait pas que certains veuillent reprendre le pouvoir, ne pouvant se laisser marcher à nouveau dessus par la famille Targaryen.
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Cregan est là, en train de regarder la grande salle. Il est perdu, ne comprend pas ce qu’il se passe actuellement, il est mort de vieillesse et il est ici, de retour dans son corps de vingt ans. Il a retrouvé sa jeunesse et probablement ses talents d’escrimes, qu’il tenterait bien plus tard, le moment venu. Il regarde cet homme, il ne sait pas qui il est, il n’a pas de souvenir d’avoir rencontré un homme avec ce visage à son époque ou encore, au cours de sa vie. Mais il a le style nordien, et la tête pour être un Stark et ça se confirme quand il se présente. Mais ce qu’il retient surtout, c’est le terme “Roi”. Le nord n’a plus de roi depuis que leur ancêtre commun a plié le genou. Alors autant le dire, il est plus que perdu d’entendre ça. - Roi du Nord ? Le nord n’a plus eu de roi depuis qu’Aegon le Conquérant est venu.
Il cherche à comprendre, il allait en savoir plus assez rapidement, probablement. Il le regarde. Benjen Stark, au moins, il devine aisément qu’il a un descendant de sa personne devant lui. Il approche un peu de Benjen, le regardant dans les yeux, hochant la tête en l’entendant dire pour la date. - Je suis bien loin de mon époque...Dit-il simplement, sa voix disparaissant comme dans un murmure, avant de reprendre ensuite. - Je suis Cregan Stark, ancien Seigneur de Winterfell, le Loup du Nord ou encore, connu sur ma fin de vie comme le Vieil homme du Nord.
Il affiche encore un sourire, savoir qu’il est de retour chez lui, en vie, et qu’il rencontre un de ses descendants, ça lui fait comme un baume au coeur. - Enchanté de te rencontrer, Benjen. Et je suis heureux d’être de retour chez moi. Car Winterfell reste sa maison, reste l’endroit où il est né et où il a grandi.