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Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
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ft. Dyanne Hightower ​ ​ ​ ​ – ​ ​ ​ ​ ❝ the good daughter ❞

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Aliénor Corbray

Aliénor Corbray

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Allégeance : Maison Corbray et, par extension, Maison Vanbois et son seigneur – Roger Vanbois, lui-même Roi de La Porte du Lion, et oncle du côté paternel de la Lady | Maison Hightower et son seigneur, Trystan Hightower – également époux de la future Dame de Cordial | Moins officiellement, sa sœur jumelle : Antoinette Corbray.
Triggers : Maltraitances Animals | ...

   



the good daughter
Dark as midnight sun, smoke as black as charcoal fills into our fragile lungs. 'cause when our demons come, dancing in the shadows, to a game that can't be won.
Avec le retour de sa tendre Antoinette arrivaient de mauvaises nouvelles : la couronne de Roger Vanbois – leur oncle et roi – était en péril. En secret, il perdait la vie avant d’être ramené à cette dernière. Certes, il n’était pas le premier. Mais aucuns revenants n’étaient un souverain en fonction. Ils étaient des vestiges du passé – de bonnes ou de mauvaises figures de l’histoire. Le cas de son oncle, lui, était inédit et poussait aux interrogations. Avait-il toujours le droit d’être roi ? Aliénor était soucieuse, parce qu’elle craignait un conflit de succession. Son oncle mourait, une première fois, sans enfants et donc : sans descendance et héritier. Il était à nouveau vivant, mais presque indigne aux yeux de certains. Aliénor comprenait, mais s’inquiétait tout de même pour le roi Roger et son père – pour sa maison et sa région. Le Val occupait une place toute particulière, parce qu’elle naissait et grandissait là bas. Et un jour, elle rencontrait l’amour et ses grandes iris océans : peut-être même par deux fois, avec Ben et Trystan. À Cordial dormaient les précieux souvenirs de son enfance – sa complicité à son aîné et les secrets soufflés à l’oreille de sa moitié. Elle était une dame du Bief à présent, mais restait une enfant du Val. Ainsi donc, la demoiselle s’angoissait pour cette région dont elle était éperdument amoureuse.

Et inconsciemment, sûrement jalousait-elle son oncle et roi – parce qu’il avait le droit à une seconde chance, contrairement à son Ben. Celui-là même auquel elle se refusait le droit de penser et qui, cependant, occupait tout ses songes. Au coeur de la nuit, Aliénor n’avait que son garçon d’écurie en tête et se haïssait pour cela. Son époux était tout près d’elle et dormait paisiblement – tandis qu’elle rêvassait d’un autre, tout en se demandant pourquoi lui n’avait guère le droit à une nouvelle vie. Aujourd’hui, l’adorable lady était plus âgée que Ben l’était à sa mort. Et cela, par sa seule faute. Aliénor tombait en amour pour un garçon qu’elle ne pouvait avoir, puisque sa position – et son père – exigeait un bon mariage. Hors, Ben n’était pas un homme du grand monde. Il faisait parti de ces petits gens dont on ne se souciait point. Ô, jadis la douce lady était si naïve et bête. Leur idylle était vouée à l’échec et néanmoins, elle perdait son âme dans ses yeux bleus et lui offrait son coeur tout entier. Ces réflexions lui faisaient honte ! Elle était une épouse entichée et dévouée à son mari, le beau Trystan Hightower ; elle était également une nièce et une fille inquiète pour les positions de son oncle et père. Par conséquent, Aliénor n’avait aucuns loisirs de s’épancher sur sa peine – une peine qui ne devait même pas exister.

Un soupire passait ses lèvres roses, tandis qu’elle se redressait et quittait discrètement le lit conjugal. La demoiselle le savait : elle ne trouverait le sommeil de suite. Et elle ne pouvait rester ici, à se faire du mauvais sang pour une situation sur laquelle elle n’avait d’emprise. En silence, Aliénor s’échappait de cette chambre partagée. Ses pieds nues foulaient le sol froid du château et elle se saisissait d’une bougie – afin d’éclairer sa balade nocturne. Si elle ne tenait plus en place, la lady ne savait réellement où elle désirait se rendre. Et pourtant, comme dans un réflexe, ses pas la menaient vers la bibliothèque de Grand-Tour : elle qui était somptueuse. Peut-être trouverait-elle comment attirer le sommeil à elle ? Mais tandis qu’elle poussait la lourde porte, ses mirettes étaient attirées par la lueur d’une autre flamme. Et par le rayonnement de cheveux blonds – la même couleur or qui ornait la tête de son époux.

Je ne voulais pas vous déranger, s’excusait la lady à l’adresse de sa belle-mère.

Elle ne rebroussait pas chemin pour autant. Aliénor faisait un pas de plus dans la pièce, s’approchant de l’ancienne suzeraine.

Le sommeil n’est pas plus généreux avec vous qu’avec moi, disait-elle en posant ses yeux bruns sur le visage de Dyanne. Mais il est perspicace, j’aimerais discuter avec vous.
by CrimsonTulip


Dyanne Hightower

Dyanne Hightower

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the good daughter
Dark as midnight sun, smoke as black as charcoal fills into our fragile lungs. 'cause when our demons come, dancing in the shadows, to a game that can't be won.
Dyanne Hightower était née Dyanne Redwyne et pourtant, elle s’était faite l’héritière des Crane. Elle avait été héritière de son père, de sa mère et de son oncle. Puis, chacun avait eu ses propres héritiers et il ne lui était resté que Rougelac, un lieu qu’elle ne connaissait que très peu, ou elle avait passé si peu de temps à l’époque. Quand elle en avait hérité, elle n’y avait presque jamais mis les pieds à l’exception des quelques temps avant son mariage avec Edric Hightower.
Son enfance n’avait pas été joyeuse. Marquée par les décès des membres de sa famille, par une captivité dans les Conflans pour un conflit religieux dans lequel elle n’avait aucune responsabilité et marié à un jeune homme qui s’était éprise d’une autre. Plus tard, elle avait eu trois fils. Elle avait songé qu’Axell hériterait de Villevieille et du Bief, Donnel de Rougelac et prendrait le nom des Crane tandis que Trystan se ferait l’époux d’une bonne maison. Elle avait bien échoué dans cette tâche, incapable de protéger ses deux premiers fils de leur destin.
Alors désormais la crainte de voir Trystan connaître le même sort l’empêchait de dormir. Nul confident entre les murs de la Grand-Tour, elle noircissait d’encre des kilomètres de parchemin depuis des années pour écrire à son cousin, Colin Crane. Elle en avait été amoureuse dans sa jeunesse, son charmant et valeureux cousin. Aujourd’hui, elle éprouvait une profonde affection pour ses mots mais l’amour n’avait plus de réel place pour eux. Il était son confident, son plus proche ami et pourtant, ils ne s’étaient pas vu depuis plus presque quarante ans. Il n’était plus le jeune et bel homme qu’elle avait connu mais elle ignorait à quoi il ressemblait aujourd’hui. Lorsqu’elle fermait les yeux, qu’elle était bien seule, elle revoyait son visage si jeune, elle se revoyait avec lui et elle percevait à nouveau les baisers échangés discrètement sous un arbre. Elle entendait encore les promesses de mariage de leur voix enfantines et Dyanne riait. Qu’ils étaient jeunes et naïfs. Elle ne portait aucun regret sur le passé et sur la vie qu’elle avait mené, si ce n’était de ne pas avoir sur protéger Axell et Donnel, mais elle avait de précieux souvenirs, doux et innocents, qu’elle ne pouvait pas oublier.

C’était l’inquiétude qui l’avait tenu éveillée cette nuit. Le besoin de protéger Trystan quand il s’alliait avec la reine Targaryenne sans la consulter, quand il invitait des dragonniers du passé sans lui en parler. La Danse des Dragons avaient laissé ses marques dans l’esprit de ceux qui l’avaient vécu. Pour la mère du suzerain, elle était oubliée depuis longtemps mais pas pour ceux qui revenaient d’entre les morts. Elle craignait que leurs propres conflits ne viennent se répercuter sur le Bief et sur son fils, son précieux et dernier fils.
Alors Dyanne était plongée dans un ouvrage les concernant, elle avait deux autres livres autour d’elle qui comptait la Conquête de Westeros par Aegon I Targaryen et un autre sur les grandes batailles des Sept Couronnes. Elle lisait à la lueur d’un fin chandelier quand la porte vint à s’ouvrir. Elle releva le regard vers la jeune femme aux cheveux de jais qui entrait. Aliénor Corbray, épouse de son fils. Elle appréciait la jeune femme, toujours polie, souriante, faisant preuve d’un soutien sans faille envers Trystan. Elle était intelligente, douce et gracieuse. L’épouse parfaite. La Hightower était plus que ravie de ce mariage qu’elle avait contracté pour son dernier fils.

« — Prenez place près de moi, ma chère. »

La vieille femme ne refusait pas un peu de compagnie, encore moins celle de sa belle-fille. Elle referma son livre avec délicatesse.

« — Dites-moi, vos mots me distrairont de cette lecture et de mes propres inquiétudes. »
by CrimsonTulip