Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
:: Hors du temps :: flashbacks
the undone and the divine — ft. tywin lannister
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'Cause this is his body, this is his love. Such selfish prayers and I can't get enough. Yeah, I can't get enough. Spilt milk tears, I did this for you, spilling over the idle, the black and the blue. The sweetest submission, drinking it in.
ft. @Tywin Lannister
Les gâteaux au citron sirupeusement placés devant elle sur l’immense table font saliver Joanna mais elle a l’estomac noué. Son plat favori trône au milieu de son assiette, intact. Elle sent le regard insistant et inquiet de son nouvel époux sur elle et elle ne peut s’empêcher de relever son visage vers le sien sans prononcer un seul mot. Elle est nerveuse, inquiète. Et Tywin le sent parfaitement, semble-t-il. Il la connait par coeur.
Cette journée devait être la plus joyeuse et la plus belle de toute sa vie, un véritable jour de liesse pour elle, pourtant Joanna n’arrive pas à être comblée ni à se sentir parfaitement sereine.
Probablement parce que leurs noces se passent à Port-Réal, en présence d’Aerys Targaryen.
Pourtant, le spectacle de son futur-époux, droit et austère sous la lumière douce du Septuaire resterait pour toujours gravé dans sa mémoire. Il se tenait droit, fier, avec cette prestance qui était sa signature propre. Ses mèches blondes reflétaient les rayons du soleil qui traversaient les vitraux de la basilique.
Et son regard qu’il posa sur elle tandis qu’elle avançait vers lui, sa robe de mariée vermillon et or, aux couleurs de sa maison, de leur maison… Pendant un bref instant, il n’existait qu’eux dans ce monde, le reste s’était évanoui. Elle ne voyait que lui et encore une fois, Joanna s’était dite :
« I choose him, for the rest of my days. And he chose me too… »
Les prunelles d’émeraude de Joanna s’ancrèrent désespérément dans les orbes métalliques de Tywin lorsqu’il passa le manteau par dessus ses épaules en signe de protection et qu’ils prononcèrent leurs voeux.
I’m his and he is mine. From this day, until the end of my days. Et quand il déposa un chaste baiser sur ses lèvres, la lionne savait que rien ni personne ne pourrait briser ce serment.
C’était bien évidemment sans compter cette ordure d’Aerys et son goût prononcé pour s’approprier ce qui n’était pas à lui. Depuis très longtemps, il tentait par tous les moyens d’attirer Joanna dans son lit, d’une façon ou d’une autre, par la douceur ou par la force. Il n’était pas rare que, même en présence de la Main, le Roi Fou se permette certaines remarques absolument ignobles à propos de son turpitude évidente pour la jolie Lannister.
Qu’il puisse déverser ses fantasmes lubriques sur elle était une chose, le faire devant Tywin et devant sa chère Rhaella était tout autre. Joanna avait honte, terriblement honte pour sa meilleure amie. Que son époux se permette de telles bassesses devant elle et surtout qu’il salisse son honneur sans le moindre remord. Bien que leur amitié soit plus forte que la folie d’Aerys, Joanna avait toujours cette peur sourde que Rhaella la renie, la rejette car son mari n’était rien d’autre qu’un déchet dépravé et qui avait malheureusement jeté son dévolu sur elle. La reine avait beau la rassurer, la blonde culpabilisait toujours terriblement.
Quant à Tywin, Joanna craignait que cet affront ne consume petit à petit la patience pourtant grande de son cousin —et qu’à cause du roi, elle finisse par le perdre définitivement. C’est cette double culpabilité, accentuée par la fréquence et l’aggravation des gestes déplacés d’Aerys, qui faisait que la nouvelle Lady de Castral Roc n’avait pas touché une seule miette de son assiette.
À sa gauche Genna, sa cousine et la soeur cadette de son époux, se penche vers elle et parle à voix basse, ses paroles couvertes par la musique et les éclats de rire des convives.
« — Are you alright, my dear ? You look very pale and you have not even touched your meal.
— I’m a bit nervous, Genna. That’s all.
— It is not Tywin that makes you nervous, is it ?
— No. I only fear that… »
Joanna n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’un rugissement aviné s’élève dans la salle du banquet, stoppant nets la musique et les bavardages légers des invités. Son attention se trouve vite accaparée par un Aerys, en bout de table, qui venait de se lever pour apparemment porter un toast. Un sourire goguenard déteint sur son visage cireux, une lueur mesquine et machiavélique se reflète dans ses yeux. Et ce que Joanna craignait est en train de se produire ; Aerys prend la parole et la jeune femme ne le gratifie même pas d’un regard.
« — I’d like to congratulate our brand newly married ones ! M’dear Lord-Hand, you chose the fairest and the hottest woman in the Seven Kingdoms. I’m so fuckin’ jealous and I think I might restore the ‘prima nocta’ just for tonight. Would ya like that, Great Lion ? To watch me fucking your dear little Joanna from behind and make her bear little dragons instead of lions, mmh ? »
Un grognement salace s’échappe d’Aerys puis ce dernier continue.
« — I bet her cunt’s so tight, thank gods above, I’d fill her with my dragon seed for days an’ days. »
La Lionne sent le regard brûlant et écoeurant du roi sur elle sans une seconde perdre de sa superbe, feignant d’être plus intéressée par la décoration de fleurs sur la table que par son répugnant discours. Subitement, à sa droite la lourde de chaise fait une embardée vers l’arrière, elle voit Tywin se lever brusquement et, en un instant, Joanna s’empare du bras de son aimé et lève ses yeux vers son visage. Il est déformé par la rage, elle voit l’os saillant de sa mâchoire se serrer si violemment qu’elle croit le lion prêt à fondre sur sa proie. Elle resserre sa prise autour de son bras, afin que la pression redescende et qu’il ne cède pas à la colère. Joanna le tire à elle, l’intimant à ce qu’il la regarde.
« — Tywin. Please., souffle-t-elle. »
Elle n’accorde aucune attention au fauteur de trouble, car c’est précisément ce qu’Aerys recherchait. De loin, elle l’entend ricaner et continuer ses vaines élucubrations, la musique ayant repris plus fort encore et les discussions aussi.
« — Tywin., l’appelle-t-elle une seconde fois. »
Une fois l’attention de son époux récupérée, Joanna le supplie.
« — I want to leave. I want you to take me in our chambers. Please. »
Cette journée devait être la plus joyeuse et la plus belle de toute sa vie, un véritable jour de liesse pour elle, pourtant Joanna n’arrive pas à être comblée ni à se sentir parfaitement sereine.
Probablement parce que leurs noces se passent à Port-Réal, en présence d’Aerys Targaryen.
Pourtant, le spectacle de son futur-époux, droit et austère sous la lumière douce du Septuaire resterait pour toujours gravé dans sa mémoire. Il se tenait droit, fier, avec cette prestance qui était sa signature propre. Ses mèches blondes reflétaient les rayons du soleil qui traversaient les vitraux de la basilique.
Et son regard qu’il posa sur elle tandis qu’elle avançait vers lui, sa robe de mariée vermillon et or, aux couleurs de sa maison, de leur maison… Pendant un bref instant, il n’existait qu’eux dans ce monde, le reste s’était évanoui. Elle ne voyait que lui et encore une fois, Joanna s’était dite :
« I choose him, for the rest of my days. And he chose me too… »
Les prunelles d’émeraude de Joanna s’ancrèrent désespérément dans les orbes métalliques de Tywin lorsqu’il passa le manteau par dessus ses épaules en signe de protection et qu’ils prononcèrent leurs voeux.
I’m his and he is mine. From this day, until the end of my days. Et quand il déposa un chaste baiser sur ses lèvres, la lionne savait que rien ni personne ne pourrait briser ce serment.
C’était bien évidemment sans compter cette ordure d’Aerys et son goût prononcé pour s’approprier ce qui n’était pas à lui. Depuis très longtemps, il tentait par tous les moyens d’attirer Joanna dans son lit, d’une façon ou d’une autre, par la douceur ou par la force. Il n’était pas rare que, même en présence de la Main, le Roi Fou se permette certaines remarques absolument ignobles à propos de son turpitude évidente pour la jolie Lannister.
Qu’il puisse déverser ses fantasmes lubriques sur elle était une chose, le faire devant Tywin et devant sa chère Rhaella était tout autre. Joanna avait honte, terriblement honte pour sa meilleure amie. Que son époux se permette de telles bassesses devant elle et surtout qu’il salisse son honneur sans le moindre remord. Bien que leur amitié soit plus forte que la folie d’Aerys, Joanna avait toujours cette peur sourde que Rhaella la renie, la rejette car son mari n’était rien d’autre qu’un déchet dépravé et qui avait malheureusement jeté son dévolu sur elle. La reine avait beau la rassurer, la blonde culpabilisait toujours terriblement.
Quant à Tywin, Joanna craignait que cet affront ne consume petit à petit la patience pourtant grande de son cousin —et qu’à cause du roi, elle finisse par le perdre définitivement. C’est cette double culpabilité, accentuée par la fréquence et l’aggravation des gestes déplacés d’Aerys, qui faisait que la nouvelle Lady de Castral Roc n’avait pas touché une seule miette de son assiette.
À sa gauche Genna, sa cousine et la soeur cadette de son époux, se penche vers elle et parle à voix basse, ses paroles couvertes par la musique et les éclats de rire des convives.
« — Are you alright, my dear ? You look very pale and you have not even touched your meal.
— I’m a bit nervous, Genna. That’s all.
— It is not Tywin that makes you nervous, is it ?
— No. I only fear that… »
Joanna n’a pas le temps de terminer sa phrase qu’un rugissement aviné s’élève dans la salle du banquet, stoppant nets la musique et les bavardages légers des invités. Son attention se trouve vite accaparée par un Aerys, en bout de table, qui venait de se lever pour apparemment porter un toast. Un sourire goguenard déteint sur son visage cireux, une lueur mesquine et machiavélique se reflète dans ses yeux. Et ce que Joanna craignait est en train de se produire ; Aerys prend la parole et la jeune femme ne le gratifie même pas d’un regard.
« — I’d like to congratulate our brand newly married ones ! M’dear Lord-Hand, you chose the fairest and the hottest woman in the Seven Kingdoms. I’m so fuckin’ jealous and I think I might restore the ‘prima nocta’ just for tonight. Would ya like that, Great Lion ? To watch me fucking your dear little Joanna from behind and make her bear little dragons instead of lions, mmh ? »
Un grognement salace s’échappe d’Aerys puis ce dernier continue.
« — I bet her cunt’s so tight, thank gods above, I’d fill her with my dragon seed for days an’ days. »
La Lionne sent le regard brûlant et écoeurant du roi sur elle sans une seconde perdre de sa superbe, feignant d’être plus intéressée par la décoration de fleurs sur la table que par son répugnant discours. Subitement, à sa droite la lourde de chaise fait une embardée vers l’arrière, elle voit Tywin se lever brusquement et, en un instant, Joanna s’empare du bras de son aimé et lève ses yeux vers son visage. Il est déformé par la rage, elle voit l’os saillant de sa mâchoire se serrer si violemment qu’elle croit le lion prêt à fondre sur sa proie. Elle resserre sa prise autour de son bras, afin que la pression redescende et qu’il ne cède pas à la colère. Joanna le tire à elle, l’intimant à ce qu’il la regarde.
« — Tywin. Please., souffle-t-elle. »
Elle n’accorde aucune attention au fauteur de trouble, car c’est précisément ce qu’Aerys recherchait. De loin, elle l’entend ricaner et continuer ses vaines élucubrations, la musique ayant repris plus fort encore et les discussions aussi.
« — Tywin., l’appelle-t-elle une seconde fois. »
Une fois l’attention de son époux récupérée, Joanna le supplie.
« — I want to leave. I want you to take me in our chambers. Please. »
by CrimsonTulip
the lioness
I'm only asking because I'm broken and tattered in two, I'm only asking because I'm simply enamored with you.
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Pseudo : Tanathos
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Relinquish your anguish unto me
Through harrowing pain
We're beginning to yearn
For the touch that burns
Relinquish your anguish unto me
Through harrowing pain
We're beginning to yearn
For the touch that burns
Depuis qu’ils se sont avoués leurs sentiments, il n’a pas fallu bien longtemps à Tywin et Joanna Lannister pour planifier leur cérémonie de mariage. L’honneur dictait la majorité de cette prise de décision, mais le côté humain de Tywin, habituellement si froid et sévère, l’avait accélérée. En Joanna, le stoïque Lannister avait trouvé une égale, une âme soeur sur laquelle il avait pu se reposer.
La cérémonie avait été exceptionnelle, digne du mariage de la Main du Roi. Et pas n’importe quel roi. L’on parlait là d’Aerys Targaryen, un roi dénué de tout bon sens, rustre et impulsif. Il avait annoncé des noces en grande pompe et avait demandé à ce qu’elles aient lieu dans le Donjon Rouge, en plein cœur de Westeros. Evidemment, comme toujours avec cet homme, ce soi-disant honneur cachait des intentions bien plus égoïstes. Tous ceux qui avaient côtoyé le roi ne serait-ce qu’une seule fois connaissaient ses penchants malsains et avaient pu constater ses regards lubriques sur les représentantes de la gent féminine. Lord Tywin Lannister, sa Main, ne le savait que trop bien. Il avait vu et entendu tant de choses déplacées qu’il ne les comptait plus. Toujours en silence.
Mais là, il s’agissait de son mariage. De sa fiancée, Lady Joanna. Et quand il s’agissait de Joanna Lannister, le stoïque Lion de Castral Roc montrait les crocs. A son grand étonnement, cependant, la cérémonie s’était passée sans aucun accroc. Le Roi s’était tenu, se contentant de fixer Joanna du regard. Comme il le faisait bien trop souvent. Mais les deux mariés étaient bien trop absorbés dans leurs pensées, dans leurs vœux, pour en prendre ombrage. Tywin avait mesuré l’immense honneur que lui faisait sa fiancée en acceptant de s’unir à lui. Sa joie était telle qu’une larme s’était glissée sur sa joue, une seule goutte. Pour les membres de l’assemblée, c’était une vision unique. Pas même les frères et sœurs de Tywin, avec qui il était pourtant particulièrement proche, ne l’avaient vu pleurer. De même que certains chanceux l’entendirent prononcer des mots pour la première fois, quand la cérémonie prit fin
« I love you. »
Dans son euphorie mesurée, alors que le banquet débutait, Lord Tywin avait osé espérer que le Roi Aerys se tienne et se contente de palper les différentes servantes qui parcouraient la salle, embarrassant sans même le remarquer sa pauvre femme. La Main voyait bien que sa femme n’avait que peu d’appétit, et lui jetait des regards inquiets. Sa main sur la sienne, il cherchait à tout faire pour la rassurer. Mais le pudique Lannister ne savait, en cet instant, pas quoi lui dire. D’autant plus que les convives défilaients devant les mariés, leur présentant de généreux cadeaux ainsi que des félicitations parfois sincères, et souvent teintées de crainte mêlée à un certain respect, ou d’admiration.
Mais bien vite, alors que le vin coulait à flots, la véritable nature du Roi refit surface, et ses désirs les plus primaires arrivèrent aux oreilles de toute l’audience, qui pensait tout d’abord que ce qu’il annonça était une plaisanterie, avant de bien vite réaliser qu’il était on ne peut plus sérieux. Les rires se turent, et un silence s’installa dans la pièce. Ce silence n’avait rien à voir avec le silence qui avait prit place dans le Septuaire de Baelor, lors de la prononciation des vœux des mariés. Un silence lourd, assourdissant.
Les premières provocations du Roi, Tywin les ignora complètement, se contentant de manger la pièce de viande devant lui - qu’il avait lui-même chassée. Mais la vision du sang dans son assiette et les derniers mots d’Aerys achevèrent sa patience, en réalité à bout depuis un certain temps. Il bondit de sa chaise, les doigts posés sur la table devant lui, dont les jointures devinrent blanches sous la pression. S’il avait tenu son verre en main, il l’aurait fait éclater sans mal. La tension était palpable, tandis que les mâchoires du Lion étaient resserrées, prêtes à s’ouvrir en grand pour mordre.
Une réaction de la reine, ainsi que des proches de Tywin, mirent un terme à ce silence. Même Aerys avait recommencé à s’esclaffer, ses yeux esquivant les mariés. Ce roi était un imbécile, pensa sa Main. Il dut se faire violence pour ne pas arracher le badge qu’il portant et le planter entre les jambes de son souverain, où semblait se trouver la chose qui le faisait penser. C’est la seconde complainte de sa fiancée qui l’extirpa de ses pensées. Ne bougeant pas d’un iota, ses yeux se tournèrent vers Joanna, qui était livide. Le sang de Tywin ne fit alors qu’un tour, et il se tourna vers son frère, qui se tenait à côté de lui. Pas un mot ne fut échangé, et Kevan se leva, affichant un sourire forcé. De tous ses frères, il était celui dont Tywin était le plus proche, et ils s’entendaient en tout points, ou presque. Mais Kevan a toujours été le moins froid des deux.
« My Lords and Ladies, it is due time for the ball ! Queen Rhaella and King Aerys shall open it ! »
Nul n’était dupe. Si les mariés n’ouvraient pas le bal, c’était pour s’absenter. Cependant, suite à la prise de parole du Roi, à part lui, personne ne protesta. La Reine Rhaella prit les devants et se leva pour mener la danse. Tywin revaudrait cela à son frère, sans aucun doute. Cependant, son regard se tourna vers sa fiancée, qu’il porta presque et ne lâcha pas tandis qu’ils avançaient prestement vers les chambres de la Main. Il profita de cette échappatoire pour reprendre ses esprits, et parla calmement.
« Let us get out of here. It has been a busy day for us. Everyone understands. »
Il marqua une pause, et se tourna vers le capitaine de sa garde personnelle, qui avait bien entendu suivi les amants, lorsqu’ils arrivèrent devant la porte menant à la tour de la Main.
« No one enters here until I say so. Not even our beloved King and his bright ideas.
- Of course, my Lord. »
Puis Tywin entra et verrouilla la porte derrière lui. Il nota dans un coin de sa tête qu’il devrait faire changer la serrure, mais doutait que sa femme ne souhaite revenir au Donjon Rouge de sitôt. Il se tourna vers elle, et la prit dans ses bras avec toute la tendresse dont il pouvait faire preuve, et murmura.
« They understand and certainly will not mind after the king uttered such words to his loyal Hand and insults his wife. If I had my sword there… »
La cérémonie avait été exceptionnelle, digne du mariage de la Main du Roi. Et pas n’importe quel roi. L’on parlait là d’Aerys Targaryen, un roi dénué de tout bon sens, rustre et impulsif. Il avait annoncé des noces en grande pompe et avait demandé à ce qu’elles aient lieu dans le Donjon Rouge, en plein cœur de Westeros. Evidemment, comme toujours avec cet homme, ce soi-disant honneur cachait des intentions bien plus égoïstes. Tous ceux qui avaient côtoyé le roi ne serait-ce qu’une seule fois connaissaient ses penchants malsains et avaient pu constater ses regards lubriques sur les représentantes de la gent féminine. Lord Tywin Lannister, sa Main, ne le savait que trop bien. Il avait vu et entendu tant de choses déplacées qu’il ne les comptait plus. Toujours en silence.
Mais là, il s’agissait de son mariage. De sa fiancée, Lady Joanna. Et quand il s’agissait de Joanna Lannister, le stoïque Lion de Castral Roc montrait les crocs. A son grand étonnement, cependant, la cérémonie s’était passée sans aucun accroc. Le Roi s’était tenu, se contentant de fixer Joanna du regard. Comme il le faisait bien trop souvent. Mais les deux mariés étaient bien trop absorbés dans leurs pensées, dans leurs vœux, pour en prendre ombrage. Tywin avait mesuré l’immense honneur que lui faisait sa fiancée en acceptant de s’unir à lui. Sa joie était telle qu’une larme s’était glissée sur sa joue, une seule goutte. Pour les membres de l’assemblée, c’était une vision unique. Pas même les frères et sœurs de Tywin, avec qui il était pourtant particulièrement proche, ne l’avaient vu pleurer. De même que certains chanceux l’entendirent prononcer des mots pour la première fois, quand la cérémonie prit fin
« I love you. »
Dans son euphorie mesurée, alors que le banquet débutait, Lord Tywin avait osé espérer que le Roi Aerys se tienne et se contente de palper les différentes servantes qui parcouraient la salle, embarrassant sans même le remarquer sa pauvre femme. La Main voyait bien que sa femme n’avait que peu d’appétit, et lui jetait des regards inquiets. Sa main sur la sienne, il cherchait à tout faire pour la rassurer. Mais le pudique Lannister ne savait, en cet instant, pas quoi lui dire. D’autant plus que les convives défilaients devant les mariés, leur présentant de généreux cadeaux ainsi que des félicitations parfois sincères, et souvent teintées de crainte mêlée à un certain respect, ou d’admiration.
Mais bien vite, alors que le vin coulait à flots, la véritable nature du Roi refit surface, et ses désirs les plus primaires arrivèrent aux oreilles de toute l’audience, qui pensait tout d’abord que ce qu’il annonça était une plaisanterie, avant de bien vite réaliser qu’il était on ne peut plus sérieux. Les rires se turent, et un silence s’installa dans la pièce. Ce silence n’avait rien à voir avec le silence qui avait prit place dans le Septuaire de Baelor, lors de la prononciation des vœux des mariés. Un silence lourd, assourdissant.
Les premières provocations du Roi, Tywin les ignora complètement, se contentant de manger la pièce de viande devant lui - qu’il avait lui-même chassée. Mais la vision du sang dans son assiette et les derniers mots d’Aerys achevèrent sa patience, en réalité à bout depuis un certain temps. Il bondit de sa chaise, les doigts posés sur la table devant lui, dont les jointures devinrent blanches sous la pression. S’il avait tenu son verre en main, il l’aurait fait éclater sans mal. La tension était palpable, tandis que les mâchoires du Lion étaient resserrées, prêtes à s’ouvrir en grand pour mordre.
Une réaction de la reine, ainsi que des proches de Tywin, mirent un terme à ce silence. Même Aerys avait recommencé à s’esclaffer, ses yeux esquivant les mariés. Ce roi était un imbécile, pensa sa Main. Il dut se faire violence pour ne pas arracher le badge qu’il portant et le planter entre les jambes de son souverain, où semblait se trouver la chose qui le faisait penser. C’est la seconde complainte de sa fiancée qui l’extirpa de ses pensées. Ne bougeant pas d’un iota, ses yeux se tournèrent vers Joanna, qui était livide. Le sang de Tywin ne fit alors qu’un tour, et il se tourna vers son frère, qui se tenait à côté de lui. Pas un mot ne fut échangé, et Kevan se leva, affichant un sourire forcé. De tous ses frères, il était celui dont Tywin était le plus proche, et ils s’entendaient en tout points, ou presque. Mais Kevan a toujours été le moins froid des deux.
« My Lords and Ladies, it is due time for the ball ! Queen Rhaella and King Aerys shall open it ! »
Nul n’était dupe. Si les mariés n’ouvraient pas le bal, c’était pour s’absenter. Cependant, suite à la prise de parole du Roi, à part lui, personne ne protesta. La Reine Rhaella prit les devants et se leva pour mener la danse. Tywin revaudrait cela à son frère, sans aucun doute. Cependant, son regard se tourna vers sa fiancée, qu’il porta presque et ne lâcha pas tandis qu’ils avançaient prestement vers les chambres de la Main. Il profita de cette échappatoire pour reprendre ses esprits, et parla calmement.
« Let us get out of here. It has been a busy day for us. Everyone understands. »
Il marqua une pause, et se tourna vers le capitaine de sa garde personnelle, qui avait bien entendu suivi les amants, lorsqu’ils arrivèrent devant la porte menant à la tour de la Main.
« No one enters here until I say so. Not even our beloved King and his bright ideas.
- Of course, my Lord. »
Puis Tywin entra et verrouilla la porte derrière lui. Il nota dans un coin de sa tête qu’il devrait faire changer la serrure, mais doutait que sa femme ne souhaite revenir au Donjon Rouge de sitôt. Il se tourna vers elle, et la prit dans ses bras avec toute la tendresse dont il pouvait faire preuve, et murmura.
« They understand and certainly will not mind after the king uttered such words to his loyal Hand and insults his wife. If I had my sword there… »
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ft. @Tywin Lannister
Depuis son arrivée au Donjon Rouge, Lady Joanna avait été la principale cible des attaques libidineuses du souverain des Septs Couronnes. La plupart du temps, il s’agissait de petites remarques plus ou moins subtilement placées sur son physique, sur une partie de son anatomie ou sur son caractère. Parfois, Aerys pouvait s’avérer être un véritable gentleman et avoir une remarque qui, pour certaines jeunes femmes de la cour, aurait été bien appréciée, flatteuse et romantique. Seulement, plus le temps passait et plus la folie d’Aerys Targaryen continuait de croître et de s’intensifier. Même la crainte que lui inspirait le Grand Lion ne le retenait plus lorsqu’il avait un ou deux verres de vin dans le gosier.
Et c’est ce qui rendait malade d’angoisse la belle Lannister. Elle aurait cru que les préparatifs du mariage l’auraient calmé et auraient détourné son intérêt malsain vers d’autres proies.
Aucunement.
Décidément, les hommes préfèrent lorsque la forteresse est imprenable plutôt que de se satisfaire d’une victoire facile. Au plus grand désespoir de Joanna.
Et plus que tout, elle craignait les réactions violentes de son nouvel-époux et du rejet de sa soeur de coeur, la reine Rhaella. La lionne ne pouvait se permettre ni l’un ni l’autre car la séparation d’avec son amie de toujours lui briserait le coeur et l’exécution de Tywin la tuerait.
Joanna était donc prise entre deux feux : laisser couler les paroles infectes d’Aerys sur elle comme une goutte de pluie sur le plumage d’un cygne, ou bien s’y opposer et risquer tout ce qu’elle aimait dans ce monde.
Trois mots résonnaient dans son esprit durant toutes les festivités et qui lui permettaient de rester ancrée dans la réalité, ceux que son époux avaient prononcé juste après l’avoir embrassée devant l’assemblée du septuaire. Trois mots qu’elle n’oublierait jamais et qui étaient marqués au fer rouge dans son coeur et dans son âme.
Tout aurait pu être parfait. Absolument tout.
Mais Aerys demeurait cette saleté de caillou dans sa chaussure alors que rien n’était censé faire obstacle à son bonheur.
Pétrifiée devant les paroles du Roi et de la réaction de Tywin qu’elle sentait prêt à bondir si une seule syllabe de plus était prononcée, Joanna se retrouve à regarder Rhaella puis Kevan Lannister à tour de rôle tandis qu’elle tenait le poignet tendu de son lion entre ses doigts. S’il avait voulu, il aurait pu rompre cette faible chaîne et fondre sur sa proie pour n’en faire qu’une bouchée. Les Septs soient loués, il n’en fait rien et reste maître de lui-même comme il sait si bien le faire.
L’exclamation soudaine et faussement enjouée de son cousin et frère par alliance fait sursauter la jolie lionne qui retrouve miraculeusement le souffle ; sans se rendre compte qu’elle était en apnée depuis plusieurs minutes. Elle croise le regard de Kevan, le remerciant silencieusement pour son intervention. Et avant que la reine Rhaella se lève pour aller divertir son mari, Joanna glisse sa main dans la sienne dans une caresse tendre et reconnaissante.
Lorsque Tywin se tourne vers elle et s’adresse à elle avec plein de douceur, Joanna se contente d’hocher la tête sans prononcer un seul mot ni même un bruit. Elle se lève de sa chaise, s’empare avidement de la patte imposante du Lion et le suit à travers les corridors sombres et froids du Donjon Rouge.
Ils finissent par atteindre leurs appartements situés tout en haut de la Tour de la Main et lorsque son époux referme à clefs les lourdes portes derrière lui, une première vague de soulagement déferle en elle. Savoir que la garde rapprochée de Tywin veillait désormais constamment à l’extérieur renforce un peu son sentiment fragile de sécurité.
Quand enfin il l’entoure de ses grands bras, la lionne s’y love sans se faire prier. Elle tremble, n’avait cessé de trembler depuis le début du repas de noces sans qu’elle n’en ai conscience. Ses tremblements diminuent petit à petit à mesure que la chaleur et le contact de Tywin tout autour d’elle chassent son angoisse et son stress. Joanna n’avait pas dit un seul mot depuis l’incartade d’Aerys et alors qu’elle prend la parole, sa voix lui semble engourdie et faiblarde.
« — I don’t care what these people think. I care about what Rhaella and you would think… »
Elle a honte. Elle n’est pas la fautive mais c’est elle qui a honte. Honte d’être la cible des pulsions perverses d’un roi complètement fou. Elle se préoccupait plus de la réputation de Tywin et de sa relation avec la Reine que de ce que le Targaryen pourrait lui faire subir une fois sa Main absente.
Joanna niche son visage dans le torse de son seigneur-époux, les yeux clos elle ajoute :
« — Had you your sword there, you would have been executed for high treason against your King. I refuse such a thing to happen, I won’t let this happen. Ever. »
Le timbre de sa voix semble retrouver de sa superbe et de sa fermeté. Elle relève alors son visage vers celui de Tywin et plante son regard verdoyant dans l’acier du sien.
« — I cannot lose you because of him. Please, let’s have our perfect wedding night and let’s go home. I want to spend our honeymoon at the Rock, in the warm rock pools we like to swim. It is all I want. »
À peine son souhait achevé, elle se hisse sur la pointe des pieds et embrasse passionnément son époux, enroulant ses bras autour de ses épaules massives, comprimant sa poitrine contre son torse. Ses doigts ne sont pas en reste et s’occupent déjà de déboutonner son veston avec un empressement non-dissimulé.
Et c’est ce qui rendait malade d’angoisse la belle Lannister. Elle aurait cru que les préparatifs du mariage l’auraient calmé et auraient détourné son intérêt malsain vers d’autres proies.
Aucunement.
Décidément, les hommes préfèrent lorsque la forteresse est imprenable plutôt que de se satisfaire d’une victoire facile. Au plus grand désespoir de Joanna.
Et plus que tout, elle craignait les réactions violentes de son nouvel-époux et du rejet de sa soeur de coeur, la reine Rhaella. La lionne ne pouvait se permettre ni l’un ni l’autre car la séparation d’avec son amie de toujours lui briserait le coeur et l’exécution de Tywin la tuerait.
Joanna était donc prise entre deux feux : laisser couler les paroles infectes d’Aerys sur elle comme une goutte de pluie sur le plumage d’un cygne, ou bien s’y opposer et risquer tout ce qu’elle aimait dans ce monde.
Trois mots résonnaient dans son esprit durant toutes les festivités et qui lui permettaient de rester ancrée dans la réalité, ceux que son époux avaient prononcé juste après l’avoir embrassée devant l’assemblée du septuaire. Trois mots qu’elle n’oublierait jamais et qui étaient marqués au fer rouge dans son coeur et dans son âme.
Tout aurait pu être parfait. Absolument tout.
Mais Aerys demeurait cette saleté de caillou dans sa chaussure alors que rien n’était censé faire obstacle à son bonheur.
Pétrifiée devant les paroles du Roi et de la réaction de Tywin qu’elle sentait prêt à bondir si une seule syllabe de plus était prononcée, Joanna se retrouve à regarder Rhaella puis Kevan Lannister à tour de rôle tandis qu’elle tenait le poignet tendu de son lion entre ses doigts. S’il avait voulu, il aurait pu rompre cette faible chaîne et fondre sur sa proie pour n’en faire qu’une bouchée. Les Septs soient loués, il n’en fait rien et reste maître de lui-même comme il sait si bien le faire.
L’exclamation soudaine et faussement enjouée de son cousin et frère par alliance fait sursauter la jolie lionne qui retrouve miraculeusement le souffle ; sans se rendre compte qu’elle était en apnée depuis plusieurs minutes. Elle croise le regard de Kevan, le remerciant silencieusement pour son intervention. Et avant que la reine Rhaella se lève pour aller divertir son mari, Joanna glisse sa main dans la sienne dans une caresse tendre et reconnaissante.
Lorsque Tywin se tourne vers elle et s’adresse à elle avec plein de douceur, Joanna se contente d’hocher la tête sans prononcer un seul mot ni même un bruit. Elle se lève de sa chaise, s’empare avidement de la patte imposante du Lion et le suit à travers les corridors sombres et froids du Donjon Rouge.
Ils finissent par atteindre leurs appartements situés tout en haut de la Tour de la Main et lorsque son époux referme à clefs les lourdes portes derrière lui, une première vague de soulagement déferle en elle. Savoir que la garde rapprochée de Tywin veillait désormais constamment à l’extérieur renforce un peu son sentiment fragile de sécurité.
Quand enfin il l’entoure de ses grands bras, la lionne s’y love sans se faire prier. Elle tremble, n’avait cessé de trembler depuis le début du repas de noces sans qu’elle n’en ai conscience. Ses tremblements diminuent petit à petit à mesure que la chaleur et le contact de Tywin tout autour d’elle chassent son angoisse et son stress. Joanna n’avait pas dit un seul mot depuis l’incartade d’Aerys et alors qu’elle prend la parole, sa voix lui semble engourdie et faiblarde.
« — I don’t care what these people think. I care about what Rhaella and you would think… »
Elle a honte. Elle n’est pas la fautive mais c’est elle qui a honte. Honte d’être la cible des pulsions perverses d’un roi complètement fou. Elle se préoccupait plus de la réputation de Tywin et de sa relation avec la Reine que de ce que le Targaryen pourrait lui faire subir une fois sa Main absente.
Joanna niche son visage dans le torse de son seigneur-époux, les yeux clos elle ajoute :
« — Had you your sword there, you would have been executed for high treason against your King. I refuse such a thing to happen, I won’t let this happen. Ever. »
Le timbre de sa voix semble retrouver de sa superbe et de sa fermeté. Elle relève alors son visage vers celui de Tywin et plante son regard verdoyant dans l’acier du sien.
« — I cannot lose you because of him. Please, let’s have our perfect wedding night and let’s go home. I want to spend our honeymoon at the Rock, in the warm rock pools we like to swim. It is all I want. »
À peine son souhait achevé, elle se hisse sur la pointe des pieds et embrasse passionnément son époux, enroulant ses bras autour de ses épaules massives, comprimant sa poitrine contre son torse. Ses doigts ne sont pas en reste et s’occupent déjà de déboutonner son veston avec un empressement non-dissimulé.
by CrimsonTulip
the lioness
I'm only asking because I'm broken and tattered in two, I'm only asking because I'm simply enamored with you.