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Scénarios attendus
Lune 12, 875 AC. L'été arrive sur Westeros et avec lui, la promesse de réclotes prospères. À Port-Réal, l'humeur n'est pourtant pas aux réjouissances après le meurtre de la souveraine des Sept Couronnes. Tous s'agitent et cherchent un coupable, prêt à accuser son voisin pour s'innocenter.
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❝ can beauty come out of ashes? ❞ ft. Stannis Baratheon

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Alysanne Fléaufort

Alysanne Fléaufort

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can beauty come out of ashes?
Let beauty come out of ashes Let beauty come out of ashes And when I pray to God all I ask is Can beauty come out of ashes?
JOUR 15, LUNE 2, ANNÉE 875

La reine Alysanne de la Maison Fléaufort n'avait jamais porté beaucoup d'affection pour les lieux. Elle était observatrice, portait attention à son environnement et elle le soignait mais elle ne pensait pas s'y attacher. Seulement, depuis qu'elles avaient quitté la Porte des Dieux, elle et Alarra, pour s'emparer du Donjon Rouge, elle découvrait un aspect d'elle-même qu'elle n'avait pas soupçonné. La Porte des Dieux lui manquait et elle se trouvait avoir du mal à dormir entre les murs à la pierre rouge du château autrefois bâti par les Targaryen. Peut-être était-ce là que se trouvait son malaise. Elle s'opposait à Visenya Targaryen depuis le château même dont elle avait un jour dirigé les travaux. Ne disait-on pas que son fils y avait ajouté des passages secrets avant de tuer chaque artisan pour qu'il n'en révèle pas les secrets ?
Alors la reine se sentait moins en sécurité, un malaise persistait. Au cours des lunes qui s'étaient écoulées, à chaque acte de Visenya et ses alliés, son échiquier mental s'était précisé, complexifié mais précisé et elle jouait à ce jeu avec brio. N'avait-elle pas, avec l'aide de sa jumelle, uni Port-Réal et posé une trêve à la Guerre des Prétendants qui durait depuis un siècle et demi ? Elle avait fait bouger les pièces du plateau dont l'équilibre avait toujours été précaire mais nul n'était tombé. Cependant, elle le voyait désormais, le danger. Elles étaient encerclées de toutes parts, perdaient petit à petit du terrain et malgré cela, elle souriait, elle assurait à Alarra qu'elle trouverait une solution car elle ne pouvait pas lui mentir sur la situation mais elle ne voulait pas que sa jumelle tremble de peur non plus. Pourtant, elle se sentait prise au piège. Les fils rouges qu'elle avait utilisé pour relier chaque pion du plateau de jeu l'encerclaient, comme une toile d'araignée à laquelle elle se retrouvait collée.

Les Terres de l'Orage n'étaient pas perdues, pas entièrement mais Accalmie n'était plus. Le Bief était depuis longtemps perdu, les Conflans aussi, le Val était pris dans ses propres conflits et divisés entre alliés et ennemis, les Terres de la Couronne se divisaient davantage car les seigneurs étaient épuisés de n'avoir nul roi et nul suzerain vers qui se tourner pour régler leurs conflits ou les représenter. Il reste les Îles de Fer mais elles étaient de l'autre côté du continent, Dorne était loin mais encore accessible alors que les Terres de l'Ouest, les terres dont étaient originaires ses ancêtres, étaient bloqués d'accès par les Conflans. Comment faire passer une armée ? Il leur faudrait utiliser la mer, les navires des Greyjoy pour les faire venir à Port-Réal. Cependant, dès lors que les navires descendraient au sud et seraient aperçu depuis Villevieille, rien n'empêcherait Visenya d'envoyer la flotte des Velaryon intercepter celle des Greyjoy.
Elles étaient prises au piège. Alysanne n'avait pas dormi la nuit dernière et celle-ci non plus, elle ne dormirait pas alors qu'elle fixait la carte des Sept Couronnes et leurs alliés. Le Nord restait encore neutre, royaume indépendant et hors du conflit mais combien de temps cela prendrait-il avant que la Targaryenne n'y vole pour les soumettre ou brûler leurs terres ? La reine ferma les yeux, elle ne trouverait aucune solution ce soir. Elle poussa un profond soupire avant de s'emparer du verre de vin à ses côtés et le terminer. Le vin semblait être son plus proche compagnon ces derniers jours, lorsque ce n'était pas Alarra. Son esprit préoccupé, elle ignorait Osmund et plus encore son époux. Quand avait-elle vu Rowney pour la dernière fois ? Peut-être trois ou quatre jours auparavant. Se pourrait-il que ce dernier soit reparti à la Porte des Dieux ? Elle ne le blâmerait pas si tel était le cas. Elle n'avait nul place et nul rôle pour lui entre ces murs.

Sa coupe vide, la brune quitta la salle où elles avaient établi le conseil, descendit les marches de la tour et se rendit dans la cour où hésita. Une voix lui dictait de se rendre dans la Citadelle de Maegor, une autre d'aller réfléchir encore un peu dans une toute autre pièce. La Citadelle de Maegor. Elle tourna son regard vers celle-ci et un frisson vient parcourir son échine. Même l'endroit où elle dormait portait le nom du fils de la Targaryenne qu'ils affrontaient, qui menaçaient le monde des vivants. Mais les morts n'avaient-ils pas toujours eu leur emprise sur les présents ? N'était-ce pas le passé qui guidait le présent ? Ils étaient là, omniprésents dans le château où elle vivait, sur les terres qu'elle frôlait, leurs influences sur les Sept Couronnes toujours aussi vivaces. Leurs dynasties tombées, leur maison éteinte depuis des siècles et pourtant, partout leurs héritages persistaient. Port-Réal même leur appartenait, ils l'avaient fondé. Les collines portaient le nom du Conquérant et de ses sœurs, le Donjon Rouge avait leur signature, la Citadelle leur nom, les Sept Couronnes étaient encore découpées comme à l'époque d'Aegon le Conquérant et soudainement, Alysanne se demanda s'ils avaient réellement eu une chance ou s'ils étaient maudits dès le début, destinés à mourir sous le feu des dragons pour rendre à la Maison Targaryen leur royaume d'antan.
Elle vint masser ses tempes, le manque de sommeil embrumait son esprit. Pourtant, elle renonça à la Citadelle de Maegor, elle renonça à aller dormir pour se rendre dans une toute autre pièce. L'ancienne salle du trône, celle qui avait autrefois abrité le Trône de Fer, se tenait toujours là. Nettoyée, entretenue, majestueuse mais à ciel ouvert depuis des siècles. La végétation avait repris ses droits sur quelques murs et cela ne l'empêchait pas de s'avancer, de gravir les quelques marches et de s'approcher des pierres détruites, fondues par le feu d'un dragon. Elle glissa ses doigts contre celle-ci, observa à la lueur des bougies et des torches la forme des la roche fondue. Était-ce cela qui les attendait ?

« — My sweet Alarra, I should have listen to you. We should have run but I've been too proud and too arrogant. »

Elle espérait qu'elles ne finiraient pas ainsi, brûlées et oubliées. Que dirait-on d'elles à l'avenir ? Que retiendrait l'histoire de celles qui avaient lutté pour le monde des vivants ?

Alysanne serra les dents, ses yeux cernés et fatigués retenaient quelques larmes quand elle fut surprise d'entendre quelques pas résonner dans son dos. Elle se tourna, déglutissant pour chasser l'émotion qui la prenait et son regard à la couleur des cieux se posa sur Lord Stannis Baratheon. Elle l'avait invité, après l'incendie d'Accalmie et pourtant, depuis son arrivée et celle de sa famille, elle n'avait eu aucun moment à lui accorder. Elle prit alors une profonde inspiration et laissa un sourire-façade se dessiner sur son visage pour masquer toute autre émotion.

« — My lord. I haven't properly welcome you here. I'm sorry, it's hard to find time for anything else than politics these days. »

Elle fit quelques pas dans sa directions, descendant les marches pour venir à sa hauteur.

« — I'm surprised to see you here in the middle of the night. Having trouble to sleep? »
by CrimsonTulip


Stannis Baratheon

Stannis Baratheon

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❝ can beauty come out of ashes? ❞ ft. Stannis Baratheon Iron_Throne_Official_Guide

When you think about the future, how do you imagine it’ll be? What will nature will be like? How will your city change? Will families be the same? What will stay with you, what will you forget? What scares you? What makes you angry? Do you feel alone? What makes you happy?

Can beauty come out of ashes?

Port Réal.

Cette ville représentait tout ce qu’il détestait au plus haut point. La ville elle-même était sale et les mœurs y étaient bien trop légers. De plus, peut-être le plus agaçant, c’était le cœur même des royaumes où l’on retrouvait le plus de nobliau expert dans l’art d’être de parfait courtisant. L’ancien seigneur de Peyredragon avait toujours favorisé la froide vérité à quelques faux compliments bien emballés dans diverses courtoisies inutiles.

Peut-être aurait-il dû rester sur les Terres de l’Orage ? Laissant seulement ceux qui le souhaitaient gagner Port-Réal après l’invitation des nouvelles têtes couronnées de l’ancienne citée maudite. Ce n’était pas une sécurité qu’ils étaient venus chercher ici. Il était même persuadé du contraire. Mais ils étaient en guerre depuis ce moment où Visenya avait cru bon de détruire leur maison. Et sur le champ de bataille, il fallait avancer, même face à la mort. Alors, il était présent là où les alliances pouvaient être nouées, là où les futures attaques risquaient d’avoir lieu.

Le Baratheon s’était isolé depuis leurs arrivés dans l’ancienne capitale. L’homme se trouvait une nouvelle fois assailli par un passé qui la hanterait toujours. Car si le souvenir de sa fille avait toujours été un fantôme qui le pourchassait, il lui avait à présent fait face dans cette nouvelle réalité. Une rencontre qui ne pouvait que le remettre face à ses erreurs, ses regrets. Cet état dépressif avait souvent fait partie de sa vie trop solitaire. Le roi brisé qu’il avait parfois été appelé, et c’était peut-être la seule chose qui restait à lui à présent. Le souvenir d’un roi brisé.

La ville nourrissait elle-même de nombreux souvenir de son passé. Le règne du roi fou suivis de celui de son frère aîné. Ensuite la guerre des cinq rois. Sa propre tentative de prendre la ville qui avait été son premier gros échec dans cette guerre qui s’était éternisé et qui avait fini par lui coûter bien trop cher.

Alors, il déambulait dans la nuit noire comme un fantôme entre ces murs. Il était perdu dans ses pensées. Il était toujours assailli par les mêmes images, ses échecs pour ce maudit trône. Pourtant, il ne regrettait pas la guerre en soit. Cela avait été de son devoir de tenter de sauver le royaume. Il regrettait son échec et l’homme qu’il était devenu proche de la fin. Un monstre, une marionnette si facilement manipulée par cette sorcière rouge. Comment avait-il pu ?

Assez naturellement, il s’était dirigé vers cet endroit qui n’était plus que la ruine d’un passé bien lointain pour les contemporains de cette époque où il avait dû être arraché au sommeil éternel. Et s’il avait cru y retrouver une solitude bien solennelle, il s’était lourdement trompé. La mâchoire contractée, il avait même hésité à s’en aller lorsqu’il l’avait vu. Il n’était pas un animal social, après tout. Il avait laissé cet aspect à ses deux frères. Stannis avait bien tenté de se dérober à cette rencontre de minuit, mais à peine avait-il fait un pas en arrière qu’il l’entendait l’interpeller et déjà elle s’approchait de lui. Il aurait fait un piètre espion s’il avait réellement souhaité ne pas divulguer sa présence en ces lieux hautement symbolique. Aussi, il resta en place, car, après tout, même à son niveau, il aurait été hautement impoli de l’éconduire subitement en s’enfuyant comme un lâche. Alors, il releva la tête, son regard perçant observant la reine. Son visage ne dégageait aucune chaleur particulière, ni sourire qui aurait pu éclairer les traits de son visage.

« Your grace »

Ces retrouvailles, dans ce lieu en particulier, auraient presque pu être symboliques, tableau du passé qui rencontrait le présent. Celui qui avait été le roi légitime des sept couronnes face à l’actuelle propriétaire du Donjon Rouge. Bien sûr, cela n’avait plus tellement le même sens, mais le symbole était là face au reste de la salle du trône.

« I did not complain about that; a true ruler always has better things to do than to welcome newcomers »

Toujours cette honnêteté aussi tranchante que brutale qui semblait toujours émaner de lui. Le Lord Stannis n’était pas un homme qui faisait fi des sentiments des autres, ni même qui faisait attention aux tournures de ses phrases. Il appréciait la franche honnêteté, et détestait tourner inutilement autour du pot. Aussi, dans ce cas précis, il semblait évident qu’elle aurait d’autres chats à fouetter. La guerre était à leurs portes et ils étaient cruellement proches de Peyredragon. Il en avait parfaitement conscience, puisque lui-même avait attaqué cette ville à partir de la baie de la Nera. Attaque qui aurait brillamment réussis s’il ne s’était pas laissé surprendre par ce maudit feu grégeois allié à l’attaque sournoise des Tully qui les avaient piégés par-derrière. De sombres souvenirs, en soi.

Et voilà la question qui aurait pu le mettre mal à l’aise. Ne trouvait-il guère le sommeil ? Pour tout dire, l’homme aurait même eu du mal à se souvenir de la dernière nuit qu’il avait passé sereinement. Le sommeil léger était un privilège que la vie lui avait retiré depuis son plus jeune âge.

« I lost my sleep long before my own death »

D’un simple mouvement de tête, il observa un instant les côtés de la pièce assombrie, levant un bref instant les yeux au ciel tout en inspirant longuement, il semblait évident que l’homme était mal à l’aise et ne savait pas tellement quoi dire. Il n’avait jamais été un homme de beaucoup de mots, généralement, il se contentait de hocher la tête de temps en temps lorsque l’on lui parlait, comme pour laisser l’illusion de son attention.

« Why are you here beside the remnants of the Iron Throne? Are you preparing for their next move? In a way, it’s strange to think that I was once the Lord of Dragonstone and heir to the Iron Throne, but now, only what lies ahead is important »

Il n’ajouta pas la suite de ses pensées, mais cela semblait presque aussi clair que de l’eau de roche. De son point de vue, le temps où il était seigneur de Peyredragon, héritier légitime du trône de fer, lui semblait proche et loin à la fois. Son présent passé et un simple fragment d’un passé lointain pour l’Histoire contemporaine de Westeros.



OURS IS THE FURY

A good act does not wash out the bad, nor a bad the good