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Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
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「You will only be another sullied name in their history book」(ft. Alys Herpivoie)

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Argella Baratheon

Argella Baratheon

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You will only be another sullied name in their history book
The high mountains are blasted oft
When the low valley is mild and soft.
Fortune with Health stands at debate.
The fall is grievous from aloft.
And sure, circa Regna tonat …
Les sombres ailes des corneilles volaient aux quatre coins du royaume, propageant une triste nouvelle, qui pourtant, réjouissait plus d'un conspirateur au sein des Sept Couronnes. La Maison du Dragon était ébranlée par la mort du jeune souverain qui dirigeait le royaume avec une indécision et une indécence sans nom. Aenys était tombé à cinq et trois dizaines en l'an 42 après la Conquête, un âge bien trop jeune pour que cela fut naturel. Tous les regards s'étaient alors tournés vers la douairière Visenya, l'épouse et veuve du premier roi Targaryen qui avait réunit les différents royaumes indépendant sous une seule et même couronne : la sienne.

Argella Durrandon avait 25 ans quand le Sir Dragon avait lancé son offensive contre tous les rois des Sept Couronnes après une offense de son père, Argilac. Tant de mort, tant de perte pour finalement honorer un mariage que le dernier roi de l'Orage avait refusé. Le déshonneur, il ne l'avait pas vu s'abattre sur leur famille. Non. Le foudroyant souverain était mort pour défendre leur demeure, laissant son seul enfant derrière. La jeune orageoise avait été prête pour son devoir. Réellement. Elle l'avait toujours été. Son père ne l'avait-il pas préparé, en revanche, à la tournure que prirent les évènements à sa mort. Qui l'aurait pu? Ses hommes s'étaient retournés contre elle, l'avaient humilié, dénudé, enchainé. Et puis, sans lui demander son reste, ils l'avaient traîné à travers la pluie et la boue jusqu'au camp d'Orys Baratheon, un bâtard d'ascendance valyrienne bien que son apparence lui semblait plus orageoise que venue d'une contrée lointaine. L'homme avait obtenu sa main, hérité de son blason, des mots de sa famille, de la forteresse de sa famille. Argella avait tout donné pour lui et quand il était mort, la lady suzeraine passa la main à son fils Davos pour se murer dans le silence.

Aenys était mort. Vive le roi. Son jeune frère, Maegor, avait hérité du trône après lui, ignorant la ligne de succession clairement établie. Après le défunt souverain aurait dû régner Aegon l'Infame et son épouse Rhaena l'Indécente. Ils avaient été critiqué par la Foi des Sept et partout, sur eux, la honte s'était abattue. Ils avaient trouvé une porte ouverte en son foyer pour une quinzaine, par respect pour le lien du sang qu'ils avaient entretenu quand Orys vivait encore. Mais aujourd'hui, Orys était mort, Aenys était mort, et sur le Trône de Fer s'était assis la seule personne qui avait tenu le royaume à flot. Il ne fallait pas se tromper, Argella des maisons Durrandon et Baratheon n'aimait pas le garçon. Elle le trouvait brutal, irrespectueux et idiot, mais elle savait aussi voir en lui toute les qualités que son frère n'avait pas. Plus encore, il était le fils de la reine douairière Visenya et cela... Cela n'avait pas de prix. Car si cette femme était aussi agréable que de la cendre en bouche, elle était plus redoutable que bien des hommes en ce bas monde.

Sur la Grande Route, des étendards flottaient au vent d'une colonie de cavaliers. Sur leurs armures et leurs capes, du jaune et du noir où figurait le fier cerf de la maison Baratheon et Durrandon avant elle. A leur tête chevauchait un homme à la chevelure brune et bouclée, l'air fier et flamboyant que son cheval aussi noir que ses yeux réhaussait. Plus en arrière encore se trouvait une petite cariole couverte et tirée par deux larges chevaux de traits à l'allure paisible.

Argella n'avait plus vu Fort-Aegon en 25 ans et elle se demandait à quoi ressemblait la petite fortification du Conquérant après tant d'années. Est-ce que des murs en pierres avaient remplacés les piques de bois? La vieille lady ouvrit le petit loquet qui l'empêchait d'observer la vue et ses yeux observèrent le paysage. La fatigue de ce monde et les épreuves que lui avait fait traversé la vie avaient rendu ses cheveux gris et son visage ridé. Si la lady de l'Orage avait été d'une certaine beauté, le temps et les soucis avaient rappelé sa grâce pour l'offrir à des jouvencelles plus jeunes. Au loin, elle aperçu des remparts imposants et quelques constructions. Fort-Aegon.

"We are almost there, grandmother." lui intima sa petite fille et Argella prit sa main dans la sienne en guise de remerciements.

「You will only be another sullied name in their history book」(ft. Alys Herpivoie) 05597526809fe90a116a36ed89cf931a9d656086

Fort-Aegon avait pris le nom de Port-Réal. Le petit camps d'Aegon était devenue une cité d'une dimension presque étouffante, au moins aussi vaste que Villevieille elle-même, sa sainteté en moins. Aux fenêtres pendaient des fleurs et le dragon rouge tricéphale de la famille qui lui avait arraché son trône, sa couronne, son titre et son père. Argella n'était plus capable de se souvenir du visage d'Argilac le Dernier Orage. Etait-il épuisé comme elle quand la guerre était arrivée à leur porte? L'aïeule Durrandon se rappela uniquement de ses bras forts et protecteurs autour de sa petite silhouette et de ses mots. Please, stay here. You are safe, my girl.

La cariole s'arrêta mais la lady douairière ne bougea pas d'un centimètre. Les enfants de son fils commençaient, naturellement, à descendre mais leur grand-mère resta là un temps. Etait-elle prête à affronter ce qui l'attendrait dehors? Argella n'en était pas certaine. Davos, pourtant, s'approcha pour lui tendre la main et sa mère fut obligée de la saisir, tremblante.

Le soleil coupa la vue de l'orageoise et quand ses sens lui revinrent, son souffle lui manqua. Quel était-ce que cela? Si les travaux de constructions étaient assez évidents, le château était d'une beauté époustoufflante, fait de pierres rouges. Targaryen, pensa-t-elle alors, un sourire lui échappant avec une délicatesse qu'elle ne se souvenait plus d'avoir. Orys aurait adoré voir cela, il aurait adoré voir la grandeur de sa maison. Dieux, elle aurait tout donné pour que son époux passe ces portes à ses côtés comme ils l'avaient fait en d'autres endroits quand tout allait pour le mieux entre eux.

Sa canne frappait le sol de pierre d'un claquement régulier, sa main libre se tenant au bras de son fils aîné dont la droiture faisait toute sa fierté. N'était-il pas superbe, son enfant, son tendre enfant? Une exclamation les força à s'arrêter cependant alors qu'on guidait toute la maison du cerf à quelques quartiers qu'ils occuperaient. Une voix que la dame d'Accalmie reconnaissait entre mille venait lui rendre un sourire qu'elle avait eu plus souvent en l'espace d'une quinzaine de minutes que ses dernières années de deuil. Raymont. Son armure flamboyante le rendait beau, son second fils. Leur étreinte dura quelques temps, assez longtemps pour rappeler à Argella combien son enfant lui manquait. Elle se saisit alors de son bras pour rattraper le temps perdu et toute la maison Baratheon s'ébranla à nouveau dans les couloirs de ce que l'on appelait le Donjon Rouge.

Quand enfin, les retrouvailles furent fini, les portes s'ouvrirent sur une jeune femme à l'allure élégante et délicate. Sa beauté était évidente et Argella n'eut aucun mal à savoir laquelle des deux femmes de leur souverain il s'agissait.

"So... You are one of his queen, aren't you, girl?"

La voix de la vieille femme croassa comme le cri d'une corneille, signe de son très long mutisme. Pourtant, sa langue était aiguisée, plus aiguisée qu'elle ne l'avait jamais été.

"Isn't it a better suitor than lord dragon-ire in the Riverlands?"

Argella pointa un des sièges pour inviter la future reine des Sept Couronnes à s'asseoir ici, avec elle, pour un petit temps.

"Thank the Gods you ain't one of my child.
- Mother, please-
- Shut it, Davos. Leave me with lady Harroway."

Et alors que le lord d'Accalmie s'exécuta, sa mère reporta son attention sur la rousse qu'elle détaillait avec une avidité certaine. S'assurait-elle que la fille soit assez forte? Peut-être? Après tout, les seigneurs Targaryen n'étaient pas particulièrement connu pour être clément et miséricordieux.
by CrimsonTulip




A crowned stag black on a golden field
baratheon's of storm's end
Alys Herpivoie

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Allégeance : Les Herpivoie sont morts mais Alys leur reste fidèle. Vient ensuite son allégeance à Maegor de la Maison Targaryen.
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You will only be another sullied name in their history book
Les larmes ont coulé encore et encore et encore jusqu'à ce que leur source ne soit tarie. Pourquoi fallait-il qu'ils soient revenus ici, de tous les endroits du monde? Pentos, la si belle Pentos lui manque déjà terriblement et pire encore, l'Herpivoie d'Harrenhal a dû laissé derrière elle sa si précieuse compagne, Tyanna, sa si belle Tyanna. La jeune femme a pleuré en quittant leur lit ce matin-là. Elle a pleuré en s'habillant. Elle a pleuré en montant Balerion qui la terrifiait autant qu'il la fascine. Elle a pleuré quand elle a foulé le sol ouesterien à nouveau et qu'en se retournant, la cité marchande a disparu au loin, derrière les milles et une vagues. Milles et une vagues. Est-ce que la belle d'Essos les compte aussi en pensant à elle? Et si son amour l'oublie? Et si son amour refuse de répondre à ses lettres? Et si? Et si? Il serait plus simple pour la rousse de tout oublier de leur vie entre parenthèse et pourtant, elle s'y refuse la riveraine. Elle refuse de faire semblant que leur bonheur n'a pas existé. Si la charmante lady est d'une tendre douceur que personne ne pourrait lui retirer, elle exècre profondément Visenya. Ne pense-t-elle pas au-delà de ses propres ambitions? Ne pense-t-elle pas au bonheur de son enfant? Et pourtant, pourtant, dieux, pourtant, quand Alys regarde Maegor, elle ne voit aucun doute, aucune faille, aucun regret. Et si? Et si? Et si tout cela avait été son rêve depuis le premier instant? Alors sa dulcinée se plierait à son phantasme le plus secret et elle observerait la couronne d'Aegon coiffer son aimé.

De Peyredragon, ils sont allés à Port-Réal dans le plus grand des secrets. Quand elle ferme ses douces paupières frangées de cils pâles, Alys revoit mestre Gawen protester contre l'ascension du Prince de Peyredragon - bien qu'il a perdu ce titre au profit de son neveu -. Maegor n'a pas attendu et Feunoyr, terrible Feunoyr, s'est levé dans les air sans prévenir pour pourfendre le vieil homme savant. La rousse se souvient avoir crié de terreur, d'avoir cachée ses yeux face à tant de sang. Bien des gens ont dit que l'acier valyrien tranche plus nette que n'importe quelle arme. Quel enfer, quel cauchemar tout ce sang. Et quand Balerion a rugit sur la ville, personne n'a rien fait. Quand Visenya a proclamé son fils comme le seul seigneur des Sept-Couronne, les port-réalais l'ont acclamé comme un sauveur. Et il l'est. Maegor est un dieu. Maegor est son dieu. Le seul dont Alys a besoin. Les fils du guerrier ont réclamé une ordalie cependant et cela, cela, Alys le craint plus que tout. Maegor est un dieu. Maegor est son dieu. Mais Maegor n'est pas inatteignable et s'il périt, qu'adviendra-t-il de sa putain d'Harrenhal, comme la surnomme leurs plus loyaux détracteurs?

On fait voler milles et une corneilles, on appelle les bannerets à venir plier le genou. Alys, elle, se plonge dans un silence aussi profond que celui des religieuses depuis quelques temps. Elle a cessé de pleurer mais sa peine n'en ait pas moins grande. Le matin, elle cherche encore le corps de Tyanna contre le sien, sa douceur, son amour. Dieux. Dieux. Dieux. Please keep my love safe. Plus elle y pense et plus la rousse est persuadée que la belle de Pentos est bien au loin, loin d'eux, loin d'elle, loin de Maegor. Elle ne tombera pas dans la folie, dans le piège des conspirateurs, des chuchoteurs, des vipères. La rousse peine à les voir et parfois, il est trop tard. Son secret se met alors à se balader de bouche en bouche, d'oreille en oreille. On fait voler  milles et une corneilles, on appelle les bannerets à venir plier le genou. Alys, elle, se plonge dans un silence aussi profond que celui des religieuses depuis quelques temps.

Quand on annonce que la maison Baratheon est ici, Alys est déjà prête. Elle connaît les liens qui lies cette famille à celle de son précieux Roi. On lui apprend que le brave lord Orys n'est plus mais que lord Davos Baratheon a pris sa suite, accompagné de sa vénérable mère, la lady Argella de la maison Durrandon. Cette femme est la dernière de son genre, de son espèce. On ne trouve plus de sang royal nulle part ailleurs que dans les veines de la vieille femme et les rumeurs à son sujet sont multiples. On dit que la lady est âgée et pourtant, que sa langue coupe comme le verre-dragon. On dit que la lady est âgée et pourtant, que son regard tue presque aussi bien que la guerre. On dit que la lady est âgée et que le temps a fait flétrir sa charmante beauté. Alys ne sait qu'en penser. Peut-être n'est-elle pas si terrible? Peut-être est-elle même très charmante? L'Herpivoie se doit dans tous les cas de les accueillir, de les remercier, de se montrer avenante et bonne et gracieuse, tel est ce qu'on attend de la reine consort.

Elle frappe, l'Herpivoie, et on lui ouvre la porte sans attendre. Sa robe est bien différente de tout ce qu'elle a pu porter à Pentos. Douce Pentos. Belle Pentos. Tyanna. Tyanna. Tyanna. Elle repense aux voilages légers, à la chaleur qui réchauffe sa peau, à la nostalgique présence de la courtisane qu'elle a présenté à Maegor et qui n'a pas quitté leurs côtés une seule fois quand ils étaient en exil. Name the price and we shall pay it to the last coin. Et Maegor a payé. Alys sourit quand elle s'incline devant l'illustre famille et pourtant, dans son esprit, elle ne pense qu'à Tyanna. Alys écoute et pourtant, elle ne pense qu'à Tyanna. Alys hoche sa tête et pourtant, elle ne pense qu'à Tyanna.

« I am, my lady. I'm the lady Alys of house Harroway. Well... Queen Alys now. It's an honor to meet you and your prestigious House. »

Quand elle parle, elle n'est pas sûr qu'Argella l'entende. Elle est assurément plus âgée qu'on ne lui a annoncé ou peut-être est-ce que le deuil a fait disparaître les dernières gouttes de jeunesse en elle. Alys ne sait pas, ça ne la concerne pas vraiment. Non, non, non, elle est plus occupée à écouter cette vieille peau. Ses doigts s'accrochent entre eux et elle ne peut que penser à Tyanna. Elle aurait su quoi dire, son aimée, son amante, son amour.

« Lord Dragon-Ire, like you say my lady, is your king. I shall ask you to treat my husband with respect. »

Alys s'asseoit face à la vieille d'Accalmie, elle la regarde avec autant de fausse candeur que possible. Elle est incapable de violence, la douce Herpivoie et pourtant. Pourtant. Pourtant, si elle avait pu...

« I am not, indeed, my lady. My mother died when I was young and my father saw this arrangement as a good match. So do I. »

Argella la fixe, elle la détaille même, Alys le sait, Alys le sent. Tyanna. Maegor. Maegor. Maegor. Elle l'appelle dans son esprit en vain mais rien ne vient. Personne ne vient. Son roi, son dieu, son amour est trop loin d'elle pour l'entendre. Il aurait sûrement été d'une violence profonde avec cette vieille femme. Cette vieille peau.

« I'm not here to listen to you're little lecture, lady Argella. I'm here to welcome you into our home. I hope the travel was good since I've heard your health was a bit frail... »
by CrimsonTulip




rainy eyes
❝You're sick
and you're married
And you might be dying
But you're holding me
Like water in your hands❞
Argella Baratheon

Argella Baratheon

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Quelle reine, pensa Argella. On ne faisait pas de telle beauté, plus au sud de l'Oeildieu ou si rarement que les flammes d'une telle chevelure ne passait jamais inaperçues. Maegor l'avait bien choisi, mieux que la lady Hightower qu'il avait dû se coltiner jusqu'ici. Lady Ceryse Hightower avait été une très belle jeune femme dans sa jeunesse et pourtant, les rumeurs disaient que l'indifférence du prince Targaryen qu'elle avait épousé l'avait rendu laide et aigrie.

La dernière princesse de l'orage comprit alors sans mal en découvrant celle qui avait su éclipser la flamme verte de Villevieille, les tenants et les aboutissants d'une telle déchirure. Jolie. Très jolie, même. Argella tenta d'imaginer sa propre réaction si Orys avait eu l'audace de venir jusqu'à elle au bras d'une telle femme. Le scandale aurait été immense et l'orageoise aurait sans doute démontré toute l'orageuse éducation que lui avait dispensé Argilac, son père. La rousse n'aurait point duré sur ses terres, certainement pas.

Alys de la maison Herpivoie s'appelait elle-même reine. Quel égo, manqua de cracher la vieille femme bien qu'elle garda ses lèvres closes pour écouter. Ses mains ridées tapotaient les accoudoirs de son siège, ses bagues brillants à la lumière naturelle du soleil qui réchauffait la pièce avec soin. Le noir de son deuil lui créait comme une armure et aux paroles de la jeune femme face à elle, l'orageoise la frappa du tonnerre de sa voix.

"Queen Alys. I'm sure you are living the fantasy that beast tells you. she starts. Do not lie to me, girl. Your husband is not pleased to have us in his little castle of his. He wants our support that is all."

Il n'y avait pas de doute, pas de façon plus simple de dire les choses. La bonne nature de la jeune reine ne saurait faire oublié que la maison Targaryen n'aimait point la sienne ou sa propre personne, tout simplement. Elle leur rappelait qu'un jour s'était tenu des royaumes solides qui avaient existés pour des siècles et des siècles. Avant elle s'était tenue des Héros, des Légendes, et Aegon le Conquérant ne serait jamais légendaire comme Durran Dieux-Deuil l'avait été. Maegor encore moins.

Les paroles suivante de la riveraine font rire la lady douairière dont les épaules se secouèrent tandis que le voile noir qui couvrait ses cheveux glissa sur le côté. Voilà qui devait-être la meilleure et Argella secoua sa tête en essuyant une fausse larme.

"With respect? Girl, what respect had your king when my house was attacked by Dorne? Did he flew to our aid? I'll treat him how it pleases me, thank you very much."

Le ton cassant de l'orageoise n'était pas de ceux qu'on aurait attendu d'une dame face à sa reine. Pourtant, Argella avait été sa propre reine, fut un temps, et son âge très avancé lui intimait que la peur ne pouvait plus dicter sa vie. Orys, son amour, était mort depuis quelques années maintenant et son épouse ne rêvait qu'à le rejoindre si l'inconnu ne se montrait pas si réticent à la prendre par la gorge et la faire disparaître de ce monde.

"Well... Your father is a fool. Don't you see? You'll be like all the ladies and queens before you. Just another name they'll sully for the fun and games. That is what men do."

L'arrogance de la femme venue d'Harrenhal la surprend davantage à chaque seconde. Elle était d'une fausseté sans nom et jamais, ô grand jamais, Argella n'avait vu une personne se montrer si angélique malgré les insultes prononcées à son endroit. Cela l'impressionnait presque, mais la lady savait que la fille devait cessé son petit numéro un instant pour cela. Mentir de la sorte ne l'aiderait pas.

"My health? Gods be good, cut the act, child. Why are you really here for? Warn me? Do your little act of the goody two-shoes you were ask to perform? I'm no fool nor am I blind yet."

La véritable raison de cette visite devait-être révélé à présent et la plus âgée s'approcha du bord de son siège, patiente comme une araignée tissant sa toile. Fallait-il battre davantage le fer tant qu'elle le pouvait?
by CrimsonTulip




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