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Lune 12, 875 AC. L'été est là, le petit peuple se réjouit alors que les seigneurs s'inquiètent à l'heure où un nouveau roi vient d'être couronné en la personne de Maegor I Targaryen.
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❝All we ever wanted❞ — ft. Maegor Targaryen

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Alys Herpivoie

Alys Herpivoie

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All we ever wanted
was a child to call ours
Les flocons dansent et dansent et dansent paresseusement dans l’air glacé des Eyrié. Il n’a pas neigé depuis des jours. Non, non. Non. Il fait de plus en plus chaud, le soleil brille et pourtant, pourtant aujourd’hui, les flocons dansent et dansent et dansent paresseusement dans l’air glacé des Eyrié, s’accumulant sur les toits pentus de la demeure de la maison Targaryen établie dans le Val d’Arryn. Elle tombe sans tenir, elle tombe, sans réellement tenir, cette neige nocturne alors que les appartements princiers sont baignés dans la lueur douce et délicate des bougies installés. Il fait nuit, il fait sombre, les quelques domestiques du château sont là et avec elles, une septa se tient au chevet de la lady Herpivoie. Elle a peur, la douce Alys. Elle tremble. Elle ne sait pas ce qu’elle doit faire ni comment il faut le faire. Tyanna. Tyanna. Tyanna. Elle ne pense qu’à Tyanna et Tyanna n’est pas là.

« Gods it hurt. And I'm so hot. »

Une respiration difficile répond en écho. Elle se projette sur les murs et c’est exactement comme si tout ceci est infini, amplifié, décuplé. Les flocons dansent et dansent et dansent paresseusement dans l’air glacé des Eyrié. Il n’a pas neigé depuis des jours et pourtant, pour son enfant, il neige aujourd’hui. Alys ne ressent pas cette froideur. Non. Non. Elle est brûlante d’une fièvre qui la rend haletante depuis qu’elle a perdu les eaux et qui va jusqu’à tremper ses cheveux de feu. Et puis les premières douleurs arrivent et son cri déchire les Eyrié tout entière. Il déchire l’air autant qu’elle sent que son corps se rompt sous la violence de ce que son corps est en train de subir. Dieux. Dieux. Elle va avoir un enfant. Elle va avoir un nouvel enfant. Elle va mettre au monde un être qui lui semble déjà si différent du fils qu’elle a donné, avant sa mort, à Maegor. Oh Dieux. Dieux. Il semble que l’enfant soit vif et plus encore il semble si gros qu’il risque de la tuer. Alys Herpivoie lève son regard rempli de saphirs vers le plafond et elle sait qu’elle ne veut pas faire ça seule. Tyanna. Tyanna ne peut pas être ici, autant qu’Alys sait que sa précieuse, si précieuse épouse ne peut pas être ici avec elle. Mais Maegor. Maegor peut être là. Il doit être là, il lui faut assister à la naissance de son enfant, celui qu’ils ont toujours désiré, celui qui fera deux une famille, celui qui changera ce monde comme ils en ont tant discuté dans leur jeunesse.

« Please, find my lord husband I beg of you. »

Mais il n’est plus le temps de supplier car l’enfant vient. L’enfant arrive et la frêle Alys n’est pas sûr d’y arriver. Alors sa main serre celle de la septa. Elle serre et lorsque Maegor arrive enfin, elle lui offre un sourire faible. Father, Mother, Crone, Warrior, Smith, Maiden, Stranger. Gods from above, may you deliver my child into the world, as perfect as it is already. May you keep it safe, unharmed, loved. May you guide it to me. La protection des Sept est une bénédiction que la Lady Herpivoie apprécie, qu’elle a toujours appréciée. Sur sa poitrine couverte de sueur, l’étoile à sept branches brille et un premier cri la quitte, plein d’une agonie qu’elle ne peut pas faire disparaître. Plein d’une peur et d’une douleur qui la rendent plus fiévreuse encore et encore et encore et encore. Sous sa chemise de nuit trempée de sueur, son cœur bat à tout rompre. Et si ? Et si ? Et si ? Si l’enfant est à nouveau monstrueux, elle le sait, elle ne survivra pas. Mais ce n'est pas sa seule peur. L’Alys d’Harrenhal est terrifiée de mourir. Elle est terrifiée de quitter ce monde à nouveau. Elle est terrifiée parce qu’il y a des années, il y a si longtemps que cela semble comme un rêve, Tommard est né, mère est morte. Tommard est né, mère est morte et elle a dû vivre sans personne d’autre qu’elle-même parce qu’elle a été l’aînée d’une fratrie dont elle ne se souvient plus. Mère est morte comme ça, en couche et Alys a peur de la rejoindre. et il y a ce sang. Tout ce sang. Tout ce fichue sang et il est le sien.

« Maegor, if I die, tell our child that I love him so much. »

Push, my lady, encourage-t-on et peut-être est-ce juste assez pour continuer. Pour continuer encore un peu. Belle nuit, douce nuit, les flocons dansent et dansent et dansent paresseusement dans l’air glacé des Eyrié et Alys crie toute sa douleur en faisant de son mieux. Elle veut y arriver. Elle veut y arriver pour Maegor mais surtout pour elle, pour pouvoir sentir, cette fois, la douceur de ce minuscule être contre sa poitrine parce qu’elle a toujours voulu être mère, la belle des Conflans. Elle l’a toujours su. Elle l’a su dès qu’elle a vu Maegor la première fois. Dès qu’elle l’a aperçu à Vivesaigues, la lady d’Harrenhal a su qu’elle était faites pour lui, qu’il était à elle, son prince. Oh, Alys, pourquoi ? Il aurait été plus simple d’épouser un Bracken, un Heddle, un Tully. Mais la jeune femme a rêvé d’un mariage d’amour et chevaleresque et Maegor est l’homme que son amour a choisi et Tyanna… Tyanna. Elle pense qu’à Tyanna dans ce moment si périlleux et Tyanna n’est pas là. C’est aussi pour elle qu’Alys s’accroche ardemment à la vie parce que Tyanna a besoin d’elle. Elle a besoin d’elle. A-t-elle peur ? Pense-t-elle à Alaenys ? Belle nuit, douce nuit, les flocons dansent et dansent et dansent et la douleur déchire sa voix.

« Father, Mother, Crone, Warrior, Smith, Maiden, Stranger. Please. Please get it out. »

Et elle pousse et pousse et pousse et respire. Et elle pousse et pousse et pousse et respire. Et les servantes sourient, elles sourient et Alys secoue sa tête en boucle. Son corps n’a plus de force, son esprit n’a plus de force. Elle ne va pas y arriver, c’est impossible. C’est impossible jusqu’à ce que le regard de la septa ne s’illumine. The head is here, praise be the Mother. Push, my girl. You can do it, annonce sûrement la femme en blanc. Peut-être est-ce assez pour l’Herpivoie. Ses doigts s’enfoncent dans les draps ensanglantés par le travail, elle a l’impression de couler et de se noyer dans toute sa douleur mais elle pousse et pousse et pousse et respire. Elle pousse et pousse et respire et hurle et supplie. Echo, sur un écho, sur un écho, ricochet au loin. Father, Mother, Crone, Warrior, Smith, Maiden, Stranger. Gods from above, may you deliver my child into the world, as perfect as it is already. May you keep it safe, unharmed, loved. May you guide it to me. Et sa supplique entre en écho avec celle de la Septa qui se met à prier et peut-être, oh peut-être est-ce juste ce qu’il faut à la rousse pour continuer encore et encore et encore. Elle n’entend rien d’autre que les prières. Peut-être est-ce juste ce qu’il faut à la rousse pour continuer

Son esprit est embrumé de folie et la douleur, la fièvre fait trembler son corps et pourtant, quand elle pousse une dernière fois, c’est comme si elle rencontrait sa délivrance et un cri déchire à nouveau la pièce plongée dans un silence de stupeur. L’enfant. L’enfant est né et quand on lui présente sa toute petite fille, Alys éclate dans un sanglot de joie et de soulagement. Father, Mother, Crone, Warrior, Smith, Maiden, Stranger. Gods from above. Father, Mother, Crone, Warrior, Smith, Maiden, Stranger. Gods from above. Thank you. L’Herpivoie observe son enfant et elle comprend soudainement tout l’amour que ressent une mère. Elle comprend enfin, la belle d’Harrenhal et toute la douleur lui semble superflu quand on lui tend une telle perfection que ses bras pressent contre son cœur. Et tandis qu’on lui reprit l’enfant, les servantes l’aidèrent à expulser les restes de cet accouchement. Tant de mains sur elles s’affairent ensuite mais Alys s’en moque car son regard bleu ne peut que trouver le petit-être qu’elle a porté en elle pendant neuf mois. Un petit-être parfait. Les flocons dansent et dansent et dansent paresseusement dans l’air glacé des Eyrié. Il n’a pas neigé depuis des jours, juste pour elle, pour sa fille, sa minuscule petite fille.

« Gods, I did not think of a g-girl’s name. I thought. I… My love, I’m sorry, I hoped it would be a boy. Aenys won’t do, I’m afraid. Nor Daemon. What should we choose now? »

Alys demande car elle n’y a pas pensé. Elle a espéré. Elle espéré pour un fils, tout autant que par le passé, priant tous les soirs, mais les Dieux n’ont pas entendu. Ils n’auront pas de petit Daemon cette fois et l’enfant ne sera pas non plus Aenys le Fort, comme aime plaisanter Maegor. Non. Il sera un Elle avec des cheveux roux et des yeux violets et un air de ressemblance avec son père que la belle d’Harrenhal n’avait pas anticipé.
by CrimsonTulip




rainy eyes
❝You're sick
and you're married
And you might be dying
But you're holding me
Like water in your hands❞
Maegor I Targaryen
Lord of the Seven Kingdoms

Maegor I Targaryen

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All we ever wanted
〖 ft. @Alys Herpivoie  〗


Les Eyrié, Val d'Arryn, Jour 3 Mois 3 Année 875
Il paraissait fou à Maegor Targaryen que la neige eu décidé de tomber en ce jour. L’air se réchauffait pourtant dans le Val, le soleil brillant dans les cieux qu’il traversait sur Fyrewrath presque tous les jours. Il neigeait pourtant aujourd’hui alors qu’ils avaient ri de cette idée quelques heures auparavant, avant qu’Alys ne pousse un cri de surprise et qu’ils ne regardent le sol sur lequel gouttait les eaux que la lady venait de perdre, signe annonciateur qu’il était enfin l’heure pour la maison Targaryen d’accueillir un nouvel enfant dans ce monde. Le Prince de Peyredragon et lord des Eyrié s’était alors levé d’un bon de son siège, cessant de festoyer avec leur famille, suivant le pas des domestiques qui emportaient déjà sa précieuse épouse dans leurs appartements seigneuriaux pour l’étendre sur les draps.

Par le passé, Maegor s’était tenu aux côtés de sa tendre femme quand elle avait mis au monde leur premier enfant. Balerion était né difforme, couverts d’écailles, et ses membres ressemblaient à des petites ailes de dragon brisées. Alors, la honte s’était éprise de l’ancien roi de Westeros et il avait préféré repousser son Alys en se réconfortant dans les mensonges de Tyanna. Il avait préféré croire que son fils était un bâtard qui ne partageait pas une goutte de son sang, qu’il n’était qu’une créature comme une autre. Mais la pentoshie avait admis son mensonge et depuis, le prince s’était trouvé bien plus en paix qu’il ne l’avait été par le passé en sachant que leur aimée n’avait jamais été rien d’autre que loyale envers lui, mais aussi envers la sorcière qui l’avait accusé.

Alors qu’on dépêcha des servantes, les mestres et une septa pour la lady Alys, son époux resta à la porte, s’agenouillant devant le petit autel valyrien qu’il avait fait installer quand on lui avait appris que l’enfant serait bientôt là. L’homme qui ne priait pas s’y était pourtant mis, tenant son épée entre ses mains, alors que ses paupières étaient à présent closes. La colère ne préparait pas aux supplications auprès des dieux et Maegor se demanda comment son épouse s’y prenait toujours si bien pour parler à ses divinités.

❝⎯Gods, maybe I am not the one you want to listen to. I’m not Alys, I’m not my mother either. I never prayed because I always had everything I wanted in my life and if I did not, I blamed all of you, Seven and Fourteen alike, ❞ marmonna Maegor en serrant la monture de son épée, pressant le plat de sa lame contre son front. ❝⎯I will never be a good follower. I will never pray with fervour, but I will never call for you in vain either. Please, my gods, help my Alys to deliver our child into this world and keep her alive as well. I shall never disrespect your name ever again. Please. ❞

Sa seule réponse fut le cri d’Alys, un cri qui semblait si terrible que le cœur de Maegor se serra. Quand il fermait les yeux, il revoyait sa chevelure rousse entourant son corps et du plaisir qui les avaient consumés quand ils avaient produit cet enfant. A présent, il ne restait que la douleur de sa délicieuse épouse des Conflans et le Prince de Peyredragon pensa que Rhaenyra avait été bien brave de produire tant d’enfants dans sa vie. Pour autant, le Targaryen ne pu s’étaler sur cette pensée car on vint le trouver. Son amour avait besoin de lui, disait-on et le valyrien rengaina son épée pour presser son pas jusqu’à leur chambre.

La pièce était éclairée aux bougies, plongeant la chambre dans une pénombre agréable et chaleureuse. Tout était différent de la première fois, semblait-il car Maegor n’avait pas eu son mot à dire sur les conditions dans lesquelles leur prince ou leur princesse naîtrait. Il n’avait pas sélectionné les mestres, ni les domestiques et la présence de cette septa aurait pu lui sembler superflue et inutile si Alys n’avait pas réclamé sa présence elle-même. Le prince s’agenouilla tout près de la belle aux cheveux de feu, caressant ses boucles rousses avec une grande délicatesse.

❝⎯Don’t say that my darling. I forbid you to even think about your death. You will live and our child will be so fortunate to have you as a mother. ❞

De toute sa vie, Maegor n’était pas certain d’avoir déjà été si tendre et si prudent dans les mots qu’il prononçait car il lui semblait que son Alys était dans un moment décisif de leurs vies. Ce n’était pas la première fois qu’elle parlait de sa propre mort, cela ne serait pas la dernière non plus car le prince connaissait sa lady sur le bout des doigts. Pour la première fois, aucune moquerie ne ponctuait ses phrases ou le ton de sa voix, lui préférant une inquiétude entrelacée de fierté. Après tout, le Targaryen n’avait pas beaucoup d’estime pour les femmes qu’il avait toujours pensé aussi faible que leur sexe le laissait deviner. Pourtant, son épouse se battait contre son propre corps pour donner naissance à leur enfant et sa bravoure semblait presque émouvoir le valyrien.

❝⎯Breath, my sweetheart. ❞ lui rappela-t-il à l’oreille, épongeant le front de la lady Herpivoie d’un chiffon humide, ❝⎯If I had known it was so painful, I wouldn’t have been so eager to put a little prince in your belly. ❞

Lorsqu’il avait retrouvé Tyanna après son accouchement, Maegor n’avait pas su deviner les peines que leur amante avait vécu et toute la pénibilité qu’une telle épreuve. Il l’avait retrouvé brisé et le prince avait cru bon de mettre tout cela sur la mort de l’enfant que sur toute la brutalité qu’un accouchement représentait. Ses autres femmes avaient donné naissance bien avant le terme de leur grossesse et le sang avait été bien moindre face à ce que perdait à présent la riveraine allongée dans les draps. Leurs cris n’avaient pas rempli l’air de la sorte, compressant son cœur comme un marteau battait le fer. Peut-être était-ce parce que l’homme n’avait pas ressenti une once d’amour pour ces autres femmes qui avaient partagé sa couche car la mort avait emporté celles qu’il avait toujours aimé ?
Une domestique tapota alors son épaule, le tirant de ses contemplations et si le prince s’apprêtait à la rabrouer, ses yeux s’humidifièrent en découvrant que leur enfant était presque là. Il lui paraissait que le monde disparaissait pour ne faire place qu’à cet instant si unique et si particulier. Leur enfant venait réellement. Il n’était pas une vue de l’esprit ou un petit monstre né trop tôt.

❝⎯Oh, Meraxes be praised for this miracle. ❞

Et alors qu’Alys poussait pour délivrer l’héritier qu’ils avaient toujours désiré avoir ensemble, Maegor pressa sa main contre son front, priant les dieux valyriens plus fort qu’il ne l’avait fait quelques instants plus tôt. Et bientôt, un cri emplit de ce qui semblait être une délivrance fut remplacer par des pleurs que le Prince de Peyredragon n’avait jamais entendu de toute sa vie tout entière. Une larme glissa sur sa joue sans même qu’il ne la remarqua car entre les mains d’une des jeunes servantes se tenait un tout petit bébé rougi par le sang dont les cris emplissaient la pièce. L’enfant semblait fort et vigoureux alors qu’il secouait ses jambes et le valyrien se tourna vers sa tendre épouse, pressant son front contre le sien.

❝⎯Fourteen Flames… You did it my darling love. ❞

Un rire échappa à Maegor alors qu’il se détacha d’Alys, suivant les domestiques pour les observer s’occuper de l’enfant que la belle riveraine avait mit au monde. Et ce fut à ce moment là que le Prince de Peyredragon remarqua que son héritier était une héritière et son cœur fondit davantage encore. Toute sa vie, le valyrien avait cru qu’un fils le rendrait supérieur à Aenys dont le premier enfant avait été une fille. Son fils aurait sis le trône de fer et sans qu’on ne questionnât jamais sa légitimité. Pourtant, rien d’autre qu’une bouffée d’amour s’enfonça dans son cœur quand il observait le visage de la Targaryenne à qui son épouse avait donné naissance. L’enfant était déjà un miracle en soit.

Alors, le seigneur des lieux revint, aidant son épouse à se redresser tout en observant les restes expulsés par le corps de la lady Alys et Maegor ne trouva rien à dire d’autre que superbe. Eut-il été sérieux ou sarcastique, le fils du Conquérant aurait été incapable de le dire car il préféra se concentrer sur les paroles de celle qui venait de faire de lui un père à nouveau, quoiqu’il lui semblât que cela fut la toute première et réelle fois. Il n’avait pas connu son précieux Tybalt dans sa vie précédente et les trois enfants qu’il avait eu après lui n’avaient pas vécu.

❝⎯Don’t be sorry. You just gave me a perfect and health child, my love. Look at her. ❞ Susurra Maegor dont la main caressait les cheveux roux qui couronnaient le crâne de leur toute petite fille. Il ne lui fallut pas longtemps d’ailleurs pour trouver un nom pour cette nouvelle princesse des Sept Couronnes ❝⎯Rhaenyra. She should be called Rhaenyra because she is our own miracle and joy. May I hold her? ❞
(c) tyraxesis




firechild
❝Gloria regali
Peace and understanding
Forever may you reign
Gloria regali❞
Tyanna de la Tour

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Allégeance : Maegor & Alys
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I could follow you to the beginning Just to relive the start And maybe then, we'd remember to slow down At all of our favorite parts
« — I’ll be back before the birth, my love. »

La pentoshie avait promis à son amante, ses lèvres embrassant les siennes une dernière fois avant qu’elle ne quitte les Eyrié pour les montagnes du Val à la recherche de quelques plantes nécessaires à la fabrication de potions et onguents dont elle seule avait le secret. Cela n’avait été qu’un prétexte pour s’éloigner du château si haut perché dans le ciel que peut-être, le manque d’oxygène dans l’air venait compresser sa poitrine plus lourdement et lui donner ce besoin de partir quelques jours. Ou peut-être était-ce la naissance imminente de l’enfant qui oppressait sa cage thoracique et rendait son souffle plus difficile. Neuf lunes durant, elle s’était tenue près d’Alys sans faillir, s’isolant à de nombreuses occasions sans jamais dire un mot sur les pensées qui la torturaient, sans jamais dire que plus d’une fois, elle avait serré entre ces doigts une fiole de poison dans son atelier en imaginant comme il serait aisé de mettre fin à la vie de cet enfant pour qu’elle ne souffre plus seule, pour qu’elle ne soit pas la seule à échouer, pour que sa peine soit partagée et que sa jalousie se taise enfin. Mais elle n’avait jamais agi, elle avait toujours reposé le poison sur son étagère sans jamais le glisser dans aucun verre. Et près d’Alys, elle s’était tenue. Jusqu’à ce que la naissance approche et que cela devienne trop difficile pour elle. Elle ne saurait être là, elle ne saurait se tenir dans la chambre avec elle pour l’encourager à donner la vie quand Tyanna savait plus aisément encourager à donner la mort.
Cependant, la sorcière avait promis. Alors elle était rentrée après trois jours, elle était revenue le matin même sans en informer quiconque et elle s’était enfermée dans son atelier où personne ne viendrait la déranger. Rien ni personne.

La nuit était tombée sur la forteresse et Tyanna avait su lorsque les flocons s’étaient mis à tomber à travers la fenêtre de sa pièce que l’enfant viendrait cette nuit. Alors quand les cris résonnèrent à travers les Eyrié, elle n’en fut pas surprise et elle alluma le feu dans le brasero au-dessus duquel pendait une petite marmite de métal. Sa fenêtre ouverte, elle pouvait tout entendre, elle pouvait entendre chacun des cris d’Alys de l’autre côté du château et elle écoutait distraitement. Elle ne saurait pas être près d’elle, elle ne saurait pas lui tenir la main mais elle pouvait écouter, elle pouvait entendre la douleur de la belle Herpivoie car chaque cri lui disait qu’elle souffrait mais aussi qu’elle vivait.
Maegor était près d’elle, elle savait qu’il devait y être. Il ne manquerait pas la naissance de son héritier, du premier enfant de son sang qui vivrait sans doute. La pensée suffisait à lui donner la nausée alors qu’elle avait échoué. Elle avait toujours échoué à lui donner un enfant et lorsqu’une créature s’était accroché en elle pour grandir comme un parasite, elle n’avait jamais vécu. Rien ne grandirait jamais en elle. Tyanna savait donner la mort plus que la vie. Alys n’avait guère besoin d’elle à ses côtés. Pas tant qu’elle criait encore.

Un nouveau cri vint fendre l’air. L’enfant vivait. Et la mère ? Elle était silencieuse maintenant. Alors Tyanna versa, dans une tasse, le contenu d’une petite marmite dans laquelle elle avait mis à chauffer un mélange à l’odeur fétide lorsqu’elle avait entendu le premier cri. Ses mains autour de la petite tasse de céramique, elle descendit de sa tour, traversa les couloirs de marbre blanc pour trouver la chambre où Alys avait donné la vie. Elle approchait et elle entendait les mots qui s’en échappaient, une fille, Rhaenyra, était née. Tyanna s’arrêta, Alys vivait, l’enfant vivait, avait-elle besoin d’aller plus loin ? À chaque pas, il semblait de plus en plus difficile de respirer. Elle continua tout de même jusqu’à la chambre et sans frapper, elle entra. Le bruit de ses souliers contre la pierre suffirent à l’annoncer et alors, son regard passa sur ses deux amants. Ils semblaient heureux malgré la fatigue de la mère et leur bonheur n’inspira qu’un profond dégoût à Tyanna. Ou une profonde jalousie qui vint lui donner un haut le cœur.
Malgré tout, la sorcière s’avança en silence. Elle vint près du lit et tendit la main vers le front d’Alys pour la sentir brûlante et fiévreuse même si elle vivait. Alors d’un geste, elle désigna la tasse encore chaude qu’elle tenait entre ses doigts.

« — To help you regain strength. »

La pentoshie la déposa sur une table tout près du lit comme si elle n’avait pas, par le passé, donné de nombreux breuvages aux épouses de Maegor pour les empoisonner et tuer les enfants avant leur naissance.
Ses mains libres, elle se tourna vers l’enfant nouveau-né, elle l’observa un moment sans le toucher et elle ressentait encore la douleur de son propre accouchement, celui d’un monstre qui n’avait jamais hurlé à plein poumons ni même respiré la moindre bouffée d’elle et la petite créature rousse face à elle ne lui inspirait aucune joie. Alys avait essayé mais ce n’était pas son enfant, ce n’était pas leur enfant. Cette fille était celle de la Herpivoie et du Targaryen. Tyanna n’avait plus touché le ventre de la mère depuis que le bébé avait commencé à bouger en son sein, elle n’avait jamais entendu parler des noms qui auraient pu lui être donné et elle avait cessé de s’intéresser à la grossesse d’Alys tant qu’elle était certaine que la rousse allait bien.
Alors après avoir observé l’enfant qu’ils avaient eu ensemble, cette fille qui lui rappellerait éternellement son échec à donner la vie, Tyanna releva ses yeux noirs corbeau vers la riveraine à la chevelure de flamme.

« — You did great. »

Nulle joie dans sa voix, nulle réjouissance. Et après ses mots, après s’être assurée qu’Alys Herpivoie vivait bel et bien, Tyanna de la Tour fit demi-tour et quitta la chambre sans aucune parole supplémentaire. Elle laissa le père et la mère se réjouir de leur nourrisson pour s’en retourner dans son atelier, seule pour affronter les quelques perles salées qui échappaient du coin de ses yeux pour rouler sur ses joues.
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Alys Herpivoie

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Alys Herpivoie a écrit:
All we ever wanted
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Tyanna est Tyanna. Il n’y a rien qui puisse la retenir, rien qui puisse l’enchaîner ici à cet endroit car si le monde tournait, si le monde n’était pas capable d’entendre la volonté des hommes à le plier à leur volonté, alors la sorcière de Pentos non plus. Non. Tyanna est Tyanna. Elle est l’eau qui coule de la source, elle est la roche indestructible des montagne, elle est la flamme des volcans. Elle est libre comme l’air et Alys était incapable de la garder là, contre elle, docile et serviable. La belle pentoshi n’est pas docile et serviable. Non. Non. Non, elle est fougueuse et quand elle entre dans ses colères noires, sa haine se glisse sous les chaires comme le venin d’un serpent venu de contrées étrangères et que personne ne sait exactement comme dompter. L’Herpivoie des Conflans l’aime ainsi, son amante. Elle l’aime dans toute sa complexité, dans toute sa haine, dans toute sa colère, dans toute sa solitude aussi. Elle l’aime dans sa jalousie, dans sa peine qu’elle cherche à cacher par des remarques acerbes ou en tournant le dos en feignant l’indifférence. Tyanna, pense la rousse. Tyanna. Mais elle n’est pas là.

Comment peut-on lui en vouloir après tout. Ses derniers jours. Alys a répété qu’elle n’en voulait pas à leur chère aimée de partir. Elle sait. Elle sent. Elle se doute, la riveraine, que tout ceci est difficile. Elle n’a pas besoin d’entendre Tyanna le lui dire pour deviner que la tristesse la ronge et qu’elle souhaiterait sûrement en finir avec cette grossesse maudite d’une manière ou d’une autre. D’une manière ou d’une autre… Alors quand ils ne sont que Maegor et elle quand la rousse expulse leur petite Rhaenyra de son corps après l’avoir porté neuf lunes durant, Alys n’est pas fâchée. Elle n’est pas en colère. Elle sait. Est-ce que la pentoshie pense à la pauvre petite Alaenys à cet instant ? L’Herpivoie, elle, y pense. Son nom est au bord de ses lèvres parfois, plus encore quand elle a peur de ne pas y arriver et puis aussi quand son bébé est entre ses bras, vivante.

« You’re happy, then ? »

Un sourire inonde les lèvres d’Alys alors que ses yeux océans scrutent les gestes et les expressions de Maegor avec une attention digne d’une mère. Digne d’une mère, se répète-t-elle et la voix toujours présente en elle susurre tout bas qu’elle ne sait pas ce qu’elle a fait. You created a monster. The child shouldn’t live. She’s your responsibility now, Alys Harroway. Mais rien ne peut venir troubler la joie qui se lit sur les traits de la rousse. Rien. Personne.

« It’s a beautiful name. Rhaenyra will be happy to know that her name will live on again and be passed on. Please, do. »

Rhaenyra. La reine volontaine est une personne fort charmante et Alys sait que sa fille n’aura pas à rougir de porter un tel nom. Rhaenyra. Il fera de l’enfant une future femme d’une force immense. Il fera d’elle tout ce dont Maegor a toujours rêvé et pour cela, l’Herpivoie d’Harrenhal remercie tous les dieux. Father, Mother, Crone, Warrior, Smith, Maiden, Stranger. Gods from above. Father, Mother, Crone, Warrior, Smith, Maiden, Stranger. Gods from above. Thank you. L’Herpivoie observe son enfant entre les bras de son époux, se surprend même à penser qu’elle voudrait rester là pour toujours. Les flocons dansent et dansent et dansent paresseusement dans l’air glacé des Eyrié. Il n’a pas neigé depuis des jours et pourtant. Pourtant juste pour elle, juste pour son enfant.

Des pas résonnent dans le couloir quand le silence retombe et que les domestiques s’activent ensuite autour de la petite fille à peine née. Le mestre est là, il l’examine avec un grand soin. Alys se demande ce que Rhaenyra voit au travers de ses grands yeux mauves mais ce flux de pensé s’arrête quand Tyanna entre. Tyanna est là et Alys se sent sourire avec une tendresse qui lui brûle les joues. Ou est-ce la fièvre qui la consume ? L’Herpivoie ne sait pas. Tout ce qu’elle sait, c’est que la pentoshie n’a pas menti et qu’elle est là à nouveau à ses côtés pour quelques instants, aussi longtemps qu’elle le désirera avant de la laisser à nouveau. . Est-ce que sa tendre amante pense à la pauvre petite Alaenys à cet instant ? L’Herpivoie, elle, y pense.

« My love, you’re here. »

Le contact de sa peau contre la sienne est une bénédiction. Il ne dure pas, il est comme un instant volé que la rousse voudrait laisser s’étendre dans le temps pour toujours entre les délires que la fièvre saura mener jusqu’à elle. La tasse. La tasse, Alys l’observe un instant puis Tyanna avant de tendre sa main pour la boire sans se plaindre. De sa main, elle invite Maegor à ne rien dire. Elle a confiance, la riveraine. You’d tell me if you wanted to end my life, right? You said you’d tell me, et le liquide désagréable passe ses lèvres alors qu’une grimace s’installe sur son visage délicat.

« Why does those broths always taste so nasty? Gods be good… »

La question n’est posée à personne d’autre que le silence de la pièce, aux dieux, aux murs, aux flocons qui tombent sans se souciés d’eux. Rhaenyra est là, déjà si vite endormie et Alys se doute que Tyanna ne la prendra pas dans ses bras, elle se doute que la belle d’Essos ne prendra pas la peine de trouver un peu d’amour en son cœur pour cette enfant qui n’était pas exactement la sienne.

« Thank you, my love. We called her Rhaenyra. »

La rousse sourit pourtant aux paroles plates de son aimée, ses doigts se tendant vers les siens pour les attraper, pour sentir sa chaleur même un instant avant que tout ne disparaisse à nouveau. Mais rien. Rien. Rien. Alys n’a pas la force de se relever et Tyanna… Tyanna est déjà repartie plus vite que l’Herpivoie des Conflans ne peut le saisir entièrement.

« Tyanna-. »

Sa voix rencontre un mur. L’océan de ses yeux, lui, menace de couler et c’est comme si la joie avait disparu de ce monde, encore. Elle se tourne alors vers Maegor, ses lèvres se pressant entre elle pour contenir les émotions si terribles que la jeune mère ressent.

« Do you think she’ll hate me now? What am I going to do without her love? »
by CrimsonTulip




rainy eyes
❝You're sick
and you're married
And you might be dying
But you're holding me
Like water in your hands❞
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